Augustin ROY1863 - 1937
- Statut : Prêtre
- Identifiant : 1800
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Identité
Naissance
Décès
Autres informations
Missions
- Pays :
- Inde
- Région missionnaire :
- 1888 - 1937 (Coimbatore)
Biographie
Augustin Roy naît le 21 janvier 1863 au Pin, dans le diocèse de Poitiers. Il étudie à l'école cléricale de Chatillon ; après une mauvaise pleurésie, il entre au petit séminaire de Montmorillon pour ses études secondaires, puis fait sa philosophie et théologie au grand séminaire de Poitiers. Ordonné diacre le 4 juin 1887, il entre au Séminaire des MEP le 12 septembre. Il n'y passe qu'une année, pour étudier à la Catho le droit canon, sous la direction de celui qui devait devenir le Cardinal Gasparri. Ordonné prêtre le 8 juillet 1888, il part pour Coimbatore le 14 novembre, où il est accueilli par Mgr. Bardou.
Il séjourne quelque temps à Wellington pour apprendre l'anglais, puis il est envoyé à Atticodu, dans la plaine. Il continue l'étude de l'anglais et se met au tamoul. Durant l'épidémie de choléra, il se dévoue au service des malades, allant de village en village et prépare les plus atteints au grand passage à l'éternité. Transféré à Kodivéri, il retrouve l'épidémie de choléra ; il est lui-même atteint, mais échappe à la mort. Il est transféré à Palghat, où il établit les Soeurs indiennes de la Présentation pour s'occuper d'écoles, et les Franciscaines Missionnaires pour l'action sociale et médicale. Il passe trois ans à Palghat et devient curé de la nouvelle paroisse du Sacré Coeur à Ootacamund.
En 1903, Mgr. Bardou meurt, et après un bref intérim effectué par Mgr. Peyramale, le P. Roy est nommé évêque de Coimbatore. Pendant son long épiscopat, il développe l'école industrielle fondée par le P. Petite en 1900, pour apprendre un métier aux nombreux orphelins de la Mission. Il garde le statut d'école secondaire à l'école Saint Michel, près de la Cathédrale, pour la rendre accessible aux pauvres comme aux riches. Pour l'évangélisation, il crée deux postes missionnaires : à Kolappalur, dans la plaine, et à Ketti, dans les Nilgiris. Il prépaea la fondation de la paroisse du Christ-Roi, dans la ville de Coimbatore. Il pense aussi à construire des chapelles, dans différents districts de la campagne. Il encourage le P. Rivière à développer l'Institut des Frères du Sacré Coeur, établi près de l'évêché. Et surtout, il travaille à la formation du clergé autochtone. La preuve en est que s'il trouve 12 prêtres indiens au début de son épiscopat, il en laisse plus de 30 à son successeur, avec un nombre élevé de petits séminaristes.
Il fut un évêque très dévoué à ses prêtres, très bon pour les pauvres, et aussi bon administrateur afin de rendre son action pastorale plus efficace.
L'âge et la maladie le forcent à démissionner en 1930. Après la nomination de Mgr. Tournier, il se retire à la montagne, dans la paroisse de Kotagiri, comme aumônier des Soeurs Franciscaines Missionnaires. Il meurt le 21 décembre 1937.
Il est enterré au cimetière du Sanatorium Saint Théodore, à Wellington.
Nécrologie
Notices Nécrologiques
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Mgr ROY
ANCIEN ÉVÊQUE DE Coimbatore
Mgr ROY (Augustin-Antoine) né le 21 janvier 1863 au Pin (Deux-Sèvres), diocèse de Poitiers. Entré diacre au Séminaire des Missions-Etrangères le 12 septembre 1887. Prêtre le 8 juillet 1888. Parti pour Coimbatore le 14 novembre 1888. Evêque de Coimbatore le 12 février 1904, évêque de Citharisum le 4 décembre 1930. Mort au Sanatorium de Wellington le 22 décembre 1937
S. Exc. Mgr Roy vit le jour le 21 janvier 1863, au Pin, en pleine Vendée militaire. Il fut le dernier des enfants d’une famille restée toujours fidèle à ses devoirs religieux. D’une santé plutôt chétive, Augustin ne fut envoyé à l’école communale du Pin que vers l’âge de sept ans ; et, de bonne heure, l’appel de Dieu se fit entendre à ce jeune enfant. Augustin voulait devenir prêtre, non à la manière de son curé qu’il aimait beaucoup, mais à celle des missionnaires martyrs Vénard et Cornay, ses compatriotes, dont il entendait souvent parler. N’osant pas manifester ses nobles aspirations à qui que ce soit, il garda longtemps son secret pour lui seul. Toutefois, vers l’âge de onze ans, il le confia à son excellente mère, qui depuis de longues années priait pour qu’un de ses fils devînt prêtre. Encouragé par elle, il le dit aussi à son père qui fut très heureux de voir en son fils une si belle détermination.
A la rentrée scolaire suivante les parents accompagnèrent leur enfant à l’école cléricale de Chatillon. L’examen d’entrée ne fut pas brillant ; Augustin avait perdu beaucoup de temps à l’école du Pin, mais très intelligent, il était capable de tenir le premier rang dans sa classe. Malheureusement, pendant son séjour à Chatillon, it eut deux pleurésies dont les conséquences se firent sentir jusqu’à la fin de ses études. Après Chatillon, il entra en cinquième au petit séminaire de Montmorillon. Malgré une santé bien chancelante qui l’obligeait souvent à prendre des vacances supplémentaires, il réussit néanmoins à suivre son cours et à y occuper un rang honorable. Aimé de ses condisciples, il était estimé de ses maîtres pour sa docilité et son application au travail.
Au grand séminaire de Poitiers, l’abbé Roy s’adonna à l’étude de la théologie avec toute l’ardeur dont il était capable et fut un séminariste sérieux et pieux. Les fonctions d’infirmier au séminaire et de maître des cérémonies à la cathédrale qui lui furent confiées, montrent bien l’estime de ses supérieurs pour lui. C’est durant le cours de philosophie que l’abbé Roy eut la douleur de perdre son père bien-aimé, qui pendant de longues années supporta de douloureuses souffrances avec le plus grand esprit de foi. Ordonné diacre, l’abbé Roy obtint la permission d’entrer au Séminaire des Missions-Etrangères de Paris. Il y arriva vers le milieu de septembre 1887 et n’y passa qu’une année. Comme il avait achevé toutes ses études théologiques au Séminaire de Poitiers, le P. Delpech, supérieur, l’autorisa à suivre à l’Institut Catholique les cours de Droit Canon donnés par celui qui plus tard devint le Cardinal Gasparri. Prêtre le 8 juillet 1888, il reçut, le 22 septembre, sa destination pour la Mission de Coimbatore, remerciant Dieu de lui avoir assigné cette portion du champ où il devait se dévouer. Selon la tradition, il alla passer quinze jours dans sa famille pour faire ses adieux.
Le 14 novembre de la même année, M. Roy quittait le séminaire de la rue du Bac avec un autre missionnaire, M. Robin, désigné lui aussi pour Coimbatore. Tous deux firent le voyage avec Mgr Laouënan, archevêque de Pondichéry, qui avait dû rentrer en France pour y subir une grave opération. Arrivés à Pondichéry, un typhon les empêcha d’accoster et leur bateau dut prendre la direction de Madras, où ils débarquèrent le lendemain. M. Villien les y attendait. Il les conduisit sans délai à Coimbatore où ils furent reçus avec la plus grande charité par Mgr Bardou et tous les confrères. Après quelques jours passés au centre de la Mission, M. Roy fut d’abord envoyé à Wellington pour y apprendre l’anglais, puis il revint à Coimbatore prendre part à la retraite annuelle et ensuite commencer l’étude de la langue tamoule. Quelques semaines plus tard, il reçut une autre destination pour Atticodou où il pourra continuer sous la direction de M. Bachelard l’étude du tamoul. C’est là qu’il donna son premier sermon et entendit les premières confessions. Il débuta dans le ministère apostolique en pleines épidémies de choléra si fréquentes dans ce pays. Tantôt à cheval, tantôt en charrette à bœufs, il courait au secours des cholériques. Soignant à la fois les âmes et les corps, il avait la consolation, quand il arrivait à temps, d’en sauver quelques-uns. Quant aux plus atteints, il les préparait de son mieux au grand passage du temps à l’éternité ; il en administra 17 dans la même journée.
Mgr Bardou, le jugeant capable d’assumer la direction d’un district, lui confia celui de Kodiveri. Ce district était difficile, non seulement à cause de nombreux postes que le missionnaire devait visiter, mais plus encore à cause de l’esprit frondeur de certains chrétiens. M. Roy sut toujours se tenir au-dessus des partis, écouter les uns et les autres ; et, le moment venu, se faire écouter lui-même et les ramener dans le droit chemin. A Kodiveri comme à Atticodou les occasions ne lui manquèrent pas de porter secours aux cholériques. Il fut lui-même atteint, mais grâce à des remèdes énergiques, il échappa à la mort. Il souffrait encore de violentes douleurs lorsqu’on vint lui dire qu’une de ses paroissiennes était sur le point d’expirer dans un village voisin. N’écoutant que son zèle, il se fit porter sur un matelas, entendit la confession de la mourante et lui administra le sacrement de l’Extrême-Onction.
M. Roy venait de passer un peu plus de deux ans à Kodiveri. Il connaissait maintenant ses chrétiens, les aimait et en était aimé. Tout laissait espérer qu’il ferait beaucoup de bien dans ce district. Mgr Bardou savait aussi qu’il pouvait compter sur son missionnaire pour des situations embarrassantes. Des difficultés très grandes ayant surgi dans le district de Palghat, il demanda à M. Roy de céder son poste à un autre confrère et d’accepter la charge de celui-là. Les désirs de son évêque étant pour lui des ordres, il se rendit immédiatement à Palghat et grâce à son tact, en quelques mois tout rentra dans l’ordre. Il y avait à Palghat un couvent et une école de filles. Les Religieuses indiennes de l’Ordre diocésain de la Présentation s’occupaient très bien de leur école, M. Roy comprit que pour gagner les âmes, il ne suffisait pas d’enseigner les enfants, il fallait encore songer à soigner les malades. Dans ce but et avec l’approbation de Mgr Bardou, il fit appel aux Franciscaines M. de M., qui ouvrirent à Palghat un petit hôpital et un dispensaire. Dieu seul sait le bien qu’elles y firent, et à combien d’enfants et de moribonds elles ouvrirent les portes du Ciel pendant les années trop courtes qu’elles passèrent dans cette paroisse!
M. Roy était à Palghat depuis trois ans et son cœur d’apôtre s’y était fortement attaché ; mais un autre sacrifice allait bientôt lui être demandé. Mgr Bardou venait de diviser en deux la paroisse Sainte-Marie, à Ootacamund. Une nouvelle église, sous le vocable du Sacré-Cœur de Jésus, y avait été bâtie ; il restait encore beaucoup à faire pour l’orner et la meubler ; et, sans aucun doute, le premier titulaire de ce poste devra faire preuve d’habileté pour surmonter les difficultés inhérentes à tout commencement. Mgr Bardou pensa que M. Roy était l’homme de la situation. Il ne fut pas trompé dans son attente. Notre confrère s’attaqua à la besogne ; il consacra à l’embellissement de sa nouvelle église ses ressources personnelles, et, par son savoir-faire, s’attira des dons qui l’aidèrent grandement. Toutes les questions épineuses furent réglées les unes après les autres, grâce à la patience qu’il sut garder, et à sa fermeté quand cela était nécessaire.
Ses nombreuses occupations ne l’empêchèrent pas d’être très charitable pour les confrères de la plaine qui, souvent anémiés par les chaleurs, venaient se reposer dans ses montagnes. Avant la fondation du Sanatorium Saint-Théodore, à Wellington, il les reçut chez lui en grand nombre ; et par quelques paroles bien à propos, il sut faire oublier à tous les misères passées et leur inspirer du courage pour supporter celles qui devaient venir.
Quand en 1903 le vénéré Mgr Bardou mourut, son successeur, Mgr Peyramale prit avec lui M. Roy à Coimbatore et le nomma Procureur de la Mission. Il n’eut pas le temps de montrer son savoir-faire dans ce nouveau poste, car Mgr Peyramale fut enseveli à Coonoor le 17 août, date qu’il avait fixée pour son sacre. Le 12 février 1904 en effet, le Saint-Siège portait son choix sur M. Roy comme évêque de Coimbatore. Le sacre eut lieu le 17 avril de la même année.
Un des premiers actes de Mgr Roy fut de prendre au compte de la Mission l’école industrielle que M. Petite avait fondée de ses deniers et à ses risques et périls. Il a maintenant la joie de la voir l’une des plus florissantes écoles de la Présidence de Madras, permettant non seulement à nos orphelins, mais encore à un grand nombre d’enfants de la ville et des environs, de gagner facilement leur vie. Voulant aider les familles chrétiennes du diocèse à orienter leurs enfants vers les hautes études, Mgr Bardou avait élevé l’école secondaire Saint-Michel au rang d’école supérieure. Hélas ! soit à cause de leur pauvreté, soit aussi à cause de leur apathie, nos chrétiens ne surent pas profiter de cette aide, qu’à grands frais, la Mission mettait à leur portée et seuls en bénéficiaient les brahmes et autres païens de haute caste. Considérant que le but de son prédécesseur n’était pas atteint, Mgr Roy ramena le collège au rang d’école secondaire.
Véritable apôtre, il fit beaucoup de projets pour l’extension du royaume de Dieu dans le champ que le Père de famille lui avait confié. Si les nombreux vides causés par la mort parmi ses missionnaires, le rappel de plusieurs autres sous les drapeaux pendant la grande guerre, la diminution des recrues et des ressources après les hostilités, ne lui permirent pas de les réaliser tous, cependant son administration marqua un progrès sensible. C’est ainsi que pour l’évangélisation des païens, il créa deux centres nouveaux, ceux de Kolapulur et de Kaity. Et pour intensifier l’instruction religieuse des chrétiens, il établit plusieurs district. Grâce à une aide pécuniaire et à ses encouragements, des églises principales furent construites ; d’autres furent agrandies. C’est lui qui prépara la fondation de la nouvelle paroisse du Christ-Roi à Coimbatore, fondation réalisée seulement par son successeur, Mgr Tournier. Outre ces églises plus importantes, de nombreuses chapelles surgirent un peu partout dans les stations secondaires, grâce aux aumônes qu’il sut obtenir d’Amérique et d’ailleurs. L’éducation des enfants fut aussi l’objet de sa sollicitude. En effet, des écoles élémentaires furent ouvertes en divers lieux ; l’école secondaire Saint-Michel et le pensionnat qui lui est attaché, l’orphelinat Saint-Michel pour les Indiens, le collège Saint-Joseph pour les Anglo-Indiens furent considérablement agrandis. Voulant donner un gagne-pain aux enfants des Nilgiris comme à ceux de la plaine, il ouvrit une école professionnelle à Ootacamund sur le modèle de celle de Coimbatore. L’éducation des filles ne fut pas oubliée. Sous son impulsion, le Noviciat des Religieuses diocésaines de la Présentation fut complété, le recrutement des novices accéléré et leur formation plus sévère. De nouveaux couvents avec écoles furent établis à Coimbatore, Ootacamund, et plusieurs autres villes par les Franciscaines M. de M. et par les Religieuses indiennes de la Présentation. C’est encore Mgr Roy qui, avec l’aide de M. Rivière a fondé, pour nos jeunes gens désireux de se consacrer à Dieu, l’Institut diocésain des Frères du Sacré-Cœur. Après des commencements difficiles, cet Institut semble être en bonne voie de développement et promet déjà des fruits consolants.
De toutes les œuvres auxquelles Mgr Roy a apporté le plus de soins, celle qu’il a toujours considérée comme l’œuvre capitale pour la Mission, c’est la formation du clergé diocésain. Au début de son administration, il trouva dans le diocèse 12 prêtres indiens ; il en laissa 30 à son successeur et de nombreux élèves dans les séminaires. Non content d’augmenter le nombre de ses prêtres, il voulut que leurs études fussent plus complètes afin qu’ils puissent faire bonne figure parmi leurs compatriotes et avoir sur eux l’influence nécessaire pour leur faire du bien. C’est pour cela qu’il commença à choisir les plus intelligents parmi les séminaristes, pour leur faire poursuivre leurs études classiques supérieures avant de les envoyer au grand séminaire.
Mgr Roy avait pris pour devise: « Tuus sum ego ». Charitable, certes, il le fut pour les pauvres, qui, jusqu’à la fin de sa vie, ne se lassaient pas d’assiéger sa porte et auxquels il ne savait pas refuser l’aumône sollicitée. Mais il le fut plus encore pour ses prêtres qu’il aimait comme un père aime ses enfants. Pendant la guerre, un de ses missionnaires eut la fièvre typhoïde ; Mgr Roy fit transporter le malade à l’évêché près de sa chambre. Par crainte de contagion, il défendit à ses prêtres de visiter leur confrère ; mais lui, nuit et jour, le soigna avec le dévouement d’une mère. Un ancien Procureur de la Mission raconte que plusieurs fois il eut à exposer à S. Excellence le besoin d’argent de certains missionnaires ou prêtres indiens. Chaque fois il reçut cette réponse : « Vous connaissez ses besoins. Prenez à mon compte personnel ce qui lui est nécessaire, et qu’il n’en sache pas la provenance. »
Nous avons dit que dans sa jeunesse Mgr Roy avait une santé très délicate. La vieillesse, elle aussi, a apporté son lot de maladies. Ce fut d’abord une sciatique qui le fit terriblement souffrir pendant de longs mois. Puis ce fut le diabète avec perte de mémoire et autres troubles communs à cette maladie. L’administration de son diocèse lui devint donc désormais impossible. En août 1930, il donna au Saint-Siège sa démission d’Evêque de Coimbatore. Le Saint-Père l’accepta mais demanda à Mgr Roy de conserver l’administration du diocèse jusqu’à la nomination de son successeur qui fut S. Exc. Mgr Tournier. Dans sa retraite, il voulut encore donner à ses prêtres l’exemple du dévouement le plus absolu ; il accepta de devenir le Chapelain des Religieuses Franciscaines M. de M. à Kotagiri. Jamais Chapelain ne fut plus assidu à son travail, plus discret et plus dévoué que lui. « Sa vie, aimaient à dire les Religieuses, est pour nous comme un sermon continuel. » Il passait ses loisirs soit à prier devant le Très Saint-Sacrement, soit à réciter des chapelets pour sa Mission et tous ceux qui lui étaient chers.
Enfin, le 17 décembre 1937, Mgr Roy ne put dire la sainte messe ; le 18, il tomba sans connaissance dans sa chambre. Après avoir reçu les derniers sacrements, le vénéré malade fut transporté le lendemain au Sanatorium Saint-Théodore, situé à quelques kilomètres de Kotagiri, où il était assuré de trouver les soins dévoués de M. Laplace et des confrères présents. C’est là que notre évêque bien-aimé rendit son âme à Dieu le 21 après une longue et douloureuse agonie.
Ses obsèques furent célébrées le lendemain par Mgr Tournier. Y assistaient : Mgr Douénel, ancien Préfet apostolique du Sikkim, tous les confrères et prêtres indiens qui purent être avertis à temps, ainsi que de nombreux chrétiens des paroisses voisines. Il repose maintenant dans le cimetière du sanatorium de Saint-Théodore. Nous sommes sûrs qu’après nous avoir montré comment on meurt sur la brèche, il continuera à prier au Ciel pour sa chère Mission et tous les fils spirituels qu’il y a laissés.
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Références
[1800] ROY Augustin (1863-1937)
Références biographiques
AME 1889 p. 35. 1896 p. 470. 509. 1904 p. 55. 241. 1908 p. 254. 1912 photo p. 1. 1917-18 p. 38. 1919-20 p. 283. 1923 p. 230. 1925 p. 16. 1931 p. 35. 1932 p. 86. 95. 140. 193. 1933 p. 96. 1937 p. 151. 1938 p. 95. 138. 139. 1939 p. 40. CR 1888 p. 207. 1890 p. 203. 1891 p. 231. 1894 p. 290. 296. 1895 p. 317. 322. 1896 p. 318. 403. 1897 p. 268. 270. 271. 1898 p. 256. 1901 p. 260. 1904 p. 266. 1905 p. 263. 1906 p. 256. 318. 319. 1907 p. 295. 1908 p. 256. 304. 305. 1909 p. 238. 1910 p. 275. 367. 368. 1911 p. 251. 258. 1912 p. 295. 302. 311. 507. 1913 p. 292. 427. 1914 p. 131. 1915 p. 145. 181. 1917 p. 133. 138. 1918 p. 116. 1919 p. 11. 112. 152. 173. 174. 1920 p. 77. 1921 p. 128. 166. 167. 1922 p. 151. 1923 p. 165. 1924 p. 127. 1925 p. 133. 138. 1926 p. 155. 218. 1927 p. 155. 1928 p. 158. 219. 1929 p. 211. 1930 p. 224. 1931 p. 251. 285. 1932 p. 274. 375. 377 sq. 1934 p. 272. 1937 p. 234. 303. 1938 p. 217. 237. 258. 313. 1947 p. 273. 275. 1949 p. 203. 1951 p. 127. 130. 136 sq. 159. 160. 178. BME 1922 p. 110. 702. photo p. 17. 69. 1923 p. 62. 1924 p. 389. 466. 1925 p. 375. 440. 473. 508. 782. 1926 p. 191. photo p. 581. 1927 p. 452. 1928 p. 253. 1929 p. 123. photo p. 80. 1930 p. 189. 543. 591. 751. 754. photo p. 749. 806. 1931 p. 313. 460. 462. 1932 p. 38. 77. 475. 476. 638. 719. 884. photo p. 397. 1933 p. 147. 1934 p. 836. 1935 p. 531. 823. 908. 1936 p. 534. 1938 p. 135. 201. 276. 633. 1949 p. 361. 1956 p. 117 sq. RHM. 25P145. MC 1914 p. 592. 1916 p. 459. 569. 1917 p. 157. 158. 256. 1929 p. 364. 565. 1938 p. 247. EC1 N° 25. 371.