Noël NOINVILLE DU GLÉFIER (de)1699 - ?

[0143] Noël Noinville Du Gléfier a été missionnaire une année en Chine avant de quitter la Société des MEP et se rendre à l’île Maurice.

Il naît vers 1699 à Chartres (Eure-et-Loir). Il intègre le séminaire de Saint-Sulpice le 2 novembre 1723. Il en sort le 31 mars 1725, puis y rentre à nouveau le 14 mars 1726, pour terminer au mois de septembre suivant, avec des notes qui diffèrent selon les appréciateurs : 1° bon naturel, un peu mondain, sans grande exactitude, médiocre ; 2° m’a paru fort bien ; 3° m’a paru bon ; 4° orgueilleux. L’appréciation de ses contemporains des MEP se rapproche sensiblement de la première et de la quatrième évaluation. Il ne reste que quelques jours au Séminaire des MEP et part pour la Chine, non en janvier comme le dit la première partie du Mémorial, mais à la fin du mois de septembre ou au commencement d’octobre 1726.

Chine (1728)

A peine arrivé à Canton en 1728, il revient en Europe et quitte la Société des MEP

Madagascar-Maurice (1734- ?)

En 1733, par une lettre datée du 14 novembre, il demande au Pape Clément XII d’aller évangéliser Madagascar. Une autre lettre de lui, du 11 février 1734, exprime le désir qu’un évêque soit nommé pour ce pays. Lui-même reçoit, semble-t-il, le titre de préfet apostolique. « Il passa selon son désir dans cette mission, raconte une lettre du lazariste Monet, mais à peine y eut-il été six mois qu’il fut forcé de retourner à l’Ile de France, heureux d’avoir trouvé à propos, à la côte malgache, un navire qui l’a repassé avec tous ses effets et bagages. Le P. Igou, un de nos Messieurs, curé du Port-Louis de cette Ile de France, le reçut chez lui, et il y est mort quelque temps après. On prétend qu’il avait été empoisonné par les insulaires, d’un poison lent, car ils sont fameux empoisonneurs.