François AUSSOURD1830 - 1860

[780]. AUSSOURD, François-Alfred, d’Aigurande-sur-Bouzanne (Indre), où il naquit le 15 mai 1830, entra diacre au Séminaire des M.-E. le 18 mai 1859. Prêtre le 18 juin suivant, en vertu d’une décision des directeurs du séminaire de Bourges, il partit le 25 juillet 1860 ayant sa destination pour la Mandchourie. Il s’embarqua à Marseille sur le navire Mercedès, avec sept jeunes missionnaires¬ : Drouet, Sécher, Proteau Alex., Giers, Sonnet, Guignard Ch., Meunier.
À partir de l’escale du cap de Bonne Espérance, on n’entendit plus parler d’eux. Voici sur ce naufrage ce que racontait M. Bon, missionnaire du Tonkin occidental¬ : « En 1874, un capitaine de vaisseau (nous ne savons en quel sens il faut entendre cette expression) me dit qu’en 1860, commandant déjà un navire, il avait rencontré le vaisseau Mercedès à la hauteur de Saïgon¬ ; il avait pris de l’avance sur lui et avait éprouvé une violente tempête peu de temps après. » Nous notons ce détail, insuffisant pour éclaircir le mystère qui plane sur ce naufrage, le seul dans lequel les missionnaires des M.-E. partant de France aient péri.

[780]. AUSSOURD, François-Alfred, d’Aigurande-sur-Bouzanne (Indre), où il naquit le 15 mai 1830, entra diacre au Séminaire des M.-E. le 18 mai 1859. Prêtre le 18 juin suivant, en vertu d’une décision des directeurs du séminaire de Bourges, il partit le 25 juillet 1860 ayant sa destination pour la Mandchourie. Il s’embarqua à Marseille sur le navire Mercedès, avec sept jeunes missionnaires­ : Drouet, Sécher, Proteau Alex., Giers, Sonnet, Guignard Ch., Meunier.
A partir de l’escale du cap de Bonne Espérance, on n’entendit plus parler d’eux. Voici sur ce naufrage ce que racontait M. Bon, missionnaire du Tonkin occidental­ : « En 1874, un capitaine de vaisseau (nous ne savons en quel sens il faut entendre cette expression) me dit qu’en 1860, commandant déjà un navire, il avait rencontré le vaisseau Mercedès à la hauteur de Saïgon­ ; il avait pris de l’avance sur lui et avait éprouvé une violente tempête peu de temps après. » Nous notons ce détail, insuffisant pour éclaircir le mystère qui plane sur ce naufrage, le seul dans lequel les missionnaires des M.-E. partant de France aient péri.
Notes bio-bibliographiques. — La Rel. de Jésus, i, p. 379.