Benoît DEVOS1833 - 1878

[788]. DEVOS, Benoît-Louis, né à Sercus (Nord) le 20 octobre 1833, entra sous-diacre au Séminaire des M.-E. le 2 octobre 1859. Prêtre le 22 décembre 1860, il partit pour la Birmanie le 5 mars 1861, fut vicaire à Myaung-mya de 1862 à 1864, et chef du district de Kanazogon de 1864 à 1865. Sa santé ébranlée le força de revenir en France ; il y resta pendant une année. Rentré dans sa mission, il fut de nouveau placé à Myaung-mya, 1866.
La mission de Birmanie ayant été divisée en 1870, il fit partie du vicariat apostolique de la Birmanie méridionale, demeura jusqu'en 1874 à Myaung-mya, puis passa à Talaïn-dat, 1874-1876. Retombé malade, il alla chercher des soins à la procure de Singapore. C'est là qu'il succomba le 6 janvier 1878. Il fut enterré à Sarangong.

M. DEVOS

MISSIONNAIRE APOSTOLIQUE DE LA BIRMANIE MÉRIDIONALE.

M. Benoît-Louis Devos est décédé le 6 janvier à la procure de Singapour où il était allé pour rétablir sa santé.
Né à Sercus (diocèse de Cambrai) le 21 octobre 1833, M. Devos était sous-diacre lorsqu’il entra au Séminaire des Missions, le 2 octobre 1859. Il y fut ordonné prêtre le 22 décembre 1860 et partit pour la Birmanie le 5 mars de l’année suivante.
En Mission, notre Confrère se fit remarquer surtout par sa grande piété . Dieu mit sa patience à de bien rudes épreuves ; presque continuellement malade, M. Devos dut en 1866 faire un voyage en Europe. De retour dans sa Mission, sa santé de nouveau altérée le força de s’éloigner encore une fois de la Birmanie.
« Il était à la procure depuis plusieurs mois , écrit M. Holhann, procureur de Singapour, lorsque, le 4 janvier, l’état de ce cher malade commença à devenir inquiétant ; la poitrine s’emplissait de mucosités, et la gorge pouvait à peine laisser passer quelques gouttes de liquide. A cinq heures du soir, je lui donnai l’Extrême-Onction qu’il reçut en pleine connaissance. Le jour de l’Epiphanie, vers dix heures du matin, son corps se refroidit rapidement. Il répétait les invocations que M. Deman et moi lui suggérions. Il entra en agonie vers dix heures et demie, et mourut très-paisiblement un quart d’heure après . Pendant les deux jours qui ont précédé sa mort, notre cher Confrère n’a pas cessé de prier et de répéter son invocation favorite : « Bénie soit la sainte et immaculée Conception de la Bienheureuse « Vierge Marie ! »