Pierre DALQUIÉ1841 - 1877

[1000]. DALQUIÉ, Pierre-Jean, né à Viviez (Aveyron) le 14 janvier 1841, élève du petit séminaire de Saint-Pierre, du grand séminaire de Rodez, aspirant du Séminaire des M.-E. où il arriva laïque le 22 septembre 1865, prêtre le 6 juin 1868, partit le 15 septembre suivant pour le Coïmbatour.
Après quelques mois consacrés à l'étude de la langue tamoule, il fut envoyé dans le district de Coonoor, où il fit un certain nombre de conversions. Peu après, il eut à diriger l'orphelinat du Pallum. En 1873, une maladie de poitrine le contraignit à regagner la France. En 1875, certain de ne pas guérir, il retourna dans sa mission et usa ses dernières forces dans l'administration du district d'Erode. Le 10 mars 1877, il décéda à Coonoor, son premier poste.

M. DALQUIÉ

MISSIONNAIRE APOSTOLIQUE AU COÏMBATOUR

Né le 15 janvier 1841, à Viviez (diocèse de Rodez), M. Pierre-Jean Dalquié, fidèle à la voix de Dieu qui l'appelait à l'apostolat, entra au séminaire des Missions-Étrangères le 22 septembre 1865. Ordonné prêtre le 6 juin 1868, il s'embarqua le 18 septembre suivant pour le Coïmbatour. Il était chargé de la direction de l'orphelinat du Grand-Pallam, lorsqu'il fut atteint d'une maladie de poitrine qui le contraignit à revenir en France. Un séjour de plus de deux ans dans son pays natal l'ayant convaincu qu'il ne guérirait pas, il demanda avec instance de retourner auprès de ses néophytes pour leur donner ce qui lui restait de vie et mourir au milieu d'eux.
« Reparti pour le Coïmbatour au mois de septembre 1875, il consacra les dix-huit derniers mois de sa vie à l'administration d'une petite chrétienté et à la conversion de plusieurs familles tant protestantes que païennes. A bout de forces, il dut aller prendre un peu de repos à Coonoor, chez un de ses confrères. « J'y resterai peu, disait-il, car j'ai hâte de revoir mes néophytes et de préparer au baptême les catéchumènes qui m'attendent. Je préfère vivre quelques mois de moins et convertir quelques païens de plus. »
« Dieu s'est contenté de ces bons désirs. Il a voulu récompenser le zèle et la patience de son Missionnaire. M. Dalquié a vu sans effroi arriver la mort le 9 mars, M. Ravel, qui lui donnait ses soins, lui administra les derniers sacrements, et le lendemain, 10 mars, M. Dalquié expirait dans les sentiments de la foi la plus vive et de la résignation la plus entière. » (Extr. des Miss. cath.)