Léon MÉTAYER1847 - 1877

[1294]. MÉTAYER, Léon-André, naquit le 10 septembre 1847 dans la paroisse Saint-Nicolas, à Nantes (Loire-Inférieure). Après son ordination sacerdotale qui eut lieu le 21 décembre 1873, il fut vicaire à Saint-Omer ; puis ayant obtenu de son évêque l'autorisation de se consacrer à l'apostolat, il se rendit au Séminaire des M.-E. le 8 juillet 1875. Il en partit le 2 novembre 1876 pour le Coïmbatour. Quelques mois après son arrivée, il fut atteint du choléra et mourut à Coimbatore, le 22 mars 1877.

M. MÉTAYER

MISSIONNAIRES APOSTOLIQUES AU COIMBATOUR.

Quelques jours seulement après le décès de M. Dalquié, la mort vint de nouveau frapper un jeune Missionnaire du même vicariat et désoler nos confrères du Coïmbatour :
« M. Léon-André Métayer, né à Nantes le 10 septembre 1847, fit ses études théologiques au grand séminaire de cette ville, fut ordonné prêtre le 21 décembre 1873 et nommé vicaire de la paroisse de Saint-Omer.
« Ayant obtenu de son évêque la permission de réaliser le dessein, formé depuis longtemps, de se dévouer à la conversion des infidèles, il entra, le 8 juillet 1875, au séminaire des Missions-Étrangères. Destiné au vicariat du Coïmbatour, il partit le 2 novembre 1876 pour sa lointaine Mission.
« Au moment où il y arrive, le pays était désolé par la famine, et les païens se présentaient en foule aux Missionnaires, en demandant un peu de riz pour prolonger leur vie et le baptême pour la terminer saintement. En présence d'une moisson si douloureuse, mais si consolante, le jeune Missionnaire se mit avec ardeur à l'étude de la langue tamoule. Mais il n'avait pas encore passé quatre mois dans la Mission, que Dieu le trouva mûr pour le ciel. Atteint du choléra vers le milieu de mars, M. Métayer renouvela généreusement le sacrifice d'une vie qu'il aurait voulu dépenser tout entière à la conversion des idolâtres.
« Il eut la consolation de recevoir des mains de Mgr Bardou, son Vicaire Apostolique, les sacrements des mourants, donna une dernière pensée à son père et à ses soeurs, et s'offrit en victime pour les malheureux qu'il était venu évangéliser. Il mourut le 22 mars et fut enseveli dans le cimetière catholique de Coïmbatour. » (Miss.cathol.)