Émile PERREAUX1876 - 1939

[2481] Emile, Albert PERREAUX vit le jour à SAINT-HILAIRE-LA-GERARD, au diocèse de SEEZ, département de l'ORNE, le 03 Novembre 1876. Son Père était Maire de la commune. Son oncle, M. Louis François PERREAUX qui avait été missionnaire au TONKIN, en 1867, puis provicaire de Mgr. PUGINIER, était mort le 25 Juin 1881, à BAN-CHAO (ThANH-HOA).

Emile fit ses études primaires couronnées par le Certficat d'Etudes,à l'école de son pays natal puis il poursuivit ses études secondaires au Petit Séminaire de SEEZ. Le 11 Septembre 1895, il entra laïque au Séminaire des Missions Etrangères. Tonsuré le 26 Septembre 1896, Minoré le 26 Septembre 1897, Sous-diacre le 25 Février 1899, Diacre le 23 Septembre 1899, il fut ordonné prêtre le 10 Mars 1900, et reçut sa destination pour le Vicariat Apostolique de la COCHINCHINE ORIENTALE (Quinhon). Il quitta PARIS le 02 Mai 1900, s'embarqua à Marseille et quelques semaines plus tard arriva dans sa mission.

Pendant deux ans environ (1900-1902), il étudia la langue viêtnamienne et s'initia aux us et coutumes du pays. En 1902, Mgr. GRANGEON le nomma professeur au Séminaire de LANG-S_NG. Il y resta jusqu'en Avril 1908. Puis chargé de la Procure jusqu'en 1911, il devint chef du district de KIEU-DONG. Il se mit au service de tous, chrétiens ou non, sans aucun ménagement pour sa santé. Aussi, au bout de trois ans, il dut aller prendre du repos au Sanatorium de HONG-KONG . Ne retrouvant pas des forces suffisantes, il dut se résigner à rentrer en France.

Quand il y arriva, la France était en guerre contre l'Allemagne. M.PERREAUX devait être mobilisé. Le Service de santé l'ayant trouvé trop faible, lui octroya un sursis de un an. Ce laps de temps écoulé, l'autorité militaire l'envoya à BORDEAUX pour s'occuper des soldats indochinois.

La guerre terminée, il reprit le chemin de sa mission. On lui confia la charge de directeur des catéchistes, mais pour un temps très court, puisqu'il dût s'occuper de la Procure, afin de permettre au titulaire d'aller remplacer un chef de district. M. PERREAUX ne sut pas ménager ses forces, et un nouveau départ pour HONG-KONG devint nécessaire. Il y passa deux ans !.

De retour à QUINHON, Mgr GRANGEON prit M. PERREAUX comme secrétaire. En 1929, il lui confia la direction de l'imprimerie de LANG-S_NG jusqu'au jour où elle fut transférée à QUINHON en Juillet 1935.

A cette date, M.PERREAUX se retira à l'Evêché où il travailla aux archives de la Mission. C'est là qu'il rendit son âme à Dieu, le 15 Novembre 1939.
PERREAUX

M. PERREAUX

MISSIONNAIRE DE QUINHON

M. PERREAUX (Émile-Albert) né le 3 novembre 1876 à Saint-Hilaire-la-Gérard, diocèse de Séez (Orne). Entré laïque au Séminaire des Missions-Étrangères le 11 septembre 1895. Prêtre le 19 mars 1900. Parti pour la Cochinchine orientale le 2 mai 1900. Mort à Quinhon le 15 novembre 1939.

M. Perreaux vit le jour à Saint-Hilaire-la-Gérard, au diocèse de Séez, le 3 novembre 1876, dans une famille franchement chrétienne. Son père, homme de devoir et très estimé et ses conci¬toyens, remplissait les fonctions de maire de la commune.
Sur les premières années de sa jeunesse nous ne savons pas grand’chose, si ce n’est que le jeune Perreaux fit ses études primaires à l’école de son pays natal à la suite desquelles il obtint le certificat d’études et qu’il eut plus tard au séminaire comme professeur Mgr Louvard, successivement évêque de Langres et de Coutances. La pensée de se consacrer à l’évangé-lisation des païens en pays de mission lui vint sans doute de ce fait que son oncle M. Louis Perreaux avait été missionnaire au Tonkin en 1867 et qui, après 14 ans de mission, était mort supérieur au Laos. Sa mère désirant ardemment voir son fils prêtre, lui posa un jour cette question : « Voudrais-tu être prêtre ? — Oui, répondit-il, mais missionnaire. »
Ses études secondaires terminées, il fut admis au Séminaire des Missions-Étrangères et ordonné prêtre le 10 mars 1900. Deux mois après son ordination il quitta Marseille pour la Mission de Cochinchine orientale, actuellement Mission de Quinhon, où il arriva quelques semaines plus tard. Comme tout jeune mission¬naire, il commença par étudier la langue et s’initia aux coutumes du pays. Après deux années de préparation, Mgr Grangeon le ju¬geait capable de professer au séminaire de Lang-sông. Il y fut nommé et resta là jusqu’en avril 1908, puis prit la charge de procureur et en 1911 devint chef de district. Il était heureux de pou¬voir enfin se donner tout entier aux païens comme aux chrétiens de Kieu-dong, mais sans ménagements pour sa santé. Aussi trois années de surmenage exagéré l’obligèrent-elles à aller se reposer au sanatorium de Hong-kong ; et, ne pouvant pas retrouver en cette maison des forces suffisantes pour travailler encore, il dut se résigner à rentrer en France. Au moment où il arriva, celle-ci-était en guerre avec l’Allemagne ; notre confrère devait donc être mobilisé ; mais le service de santé le trouvant trop faible le dé¬clara inapte et lui octroya un an de sursis. C’est après ce laps de temps, qu’il fut envoyé à Bordeaux par l’autorité militaire pour s’occuper des soldats indochinois. La guerre terminée, il reprit en toute hâte le chemin de sa Mission. A son arrivée, il reçut de son supérieur la charge de directeur des catéchistes, mais pour un temps très court, puisqu’il dut s’occuper de la procure afin de permettre au titulaire d’aller remplacer un chef de district. Là encore M. Perreaux ne sut pas ménager ses forces, et un nou¬veau départ pour Hong-kong devint nécessaire. Il y passa deux années puis revint à Quinhon. La santé de notre confrère étant in¬conciliable avec un travail trop pénible, Mgr Grangeon prit M. Perreaux comme secrétaire. En 1929, S. Excellence lui confia la direction de l’imprimerie de Lang-sông jusqu’au jour où elle fut transférée à Quinhon, en juillet 1935.
Depuis cette année-là M. Perreaux se retira à l’évêché, où il continua à travailler aux archives de la Mission, et c’est là que le 15 novembre 1939, notre bien-aimé confrère rendit son âme à Dieu.

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