Paul RENAUD1934 - 2013
- Statut : Prêtre
- Identifiant : 4130
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Identité
Naissance
Décès
Missions
- Pays :
- Japon
- Région missionnaire :
- 1962 - 1986 (Tokyo)
- 1989 - 2013 (Tokyo)
Missionnaires de la même famille
Biographie
[4130] RENAUD Paul est né le 5 mars 1934 à Malbuisson (Doubs).
Ordonné prêtre le 21 décembre 1961, il part le 24 juillet 1962 pour Yokohama (Japon).
Il étudie le japonais à l’école de langue de Tokyo, puis il est vicaire à Yamata (1964), Shimizu (1965), Hamamatsu (1965), Jonai (1969), avant d’être nommé curé de Chiyoda (1970) et de Jonai (1973-1986).
En 1986, il revient à Paris pour une année sabbatique. Il apporte ensuite sa collaboration au service Échange France-Asie (1987-1988).
En 1989, il retourne au Japon, où il est chargé de la paroisse de Gotemba jusqu’en 1999. A partir de 2002, il est dans la paroisse de Ninomiya, dans le diocèse de Yokohama. Rentré en France en 2013, il meurt le 15 août de cette année à Aix-en-Provence. Il est inhumé à Malbuisson.
Nécrologie
[4130] RENAUD Paul (1934-2013)
Notice nécrologique
Paul RENAUD
1934-2013
Paul Renaud est né le 5 mars 1934 à Malbuisson, dans le Doubs. Il était le deuxième enfant de ses parents, Félix Renaud et Jeanne Maillot, mariés en 1930, qui donnèrent le jour à 4 fils et 4 filles. Monsieur Renaud était exploitant forestier et négociant en bois.
Du côté paternel comme du côté maternel, Paul avait un oncle aux Missions Étrangères, respectivement le P. Paul Renaud, missionnaire au Vietnam, et le P. Élie Maillot, qui fut missionnaire en Chine, au Vietnam et à l’île Maurice. Une de ses tantes était religieuse dans la congrégation des sœurs de la Charité à Besançon.
Baptisé le 8 mars 1934 à Malbuisson, Paul passa toute son enfance dans une famille où tout naturellement on priait pour les missionnaires, non loin de Montperreux, village natal du saint martyr MEP François-Isidore Gagelin, bien connu et vénéré par tous dans la région. C’est, semble-t-il, tout naturellement alors qu’il était encore très jeune qu’il souhaita devenir lui-même prêtre missionnaire. Après ses études primaires à l’école communale de Malbuisson, en 1947 il entra au petit séminaire diocésain de Maîche puis en 1952 au séminaire de la Maîtrise de Besançon, en classe de 1ère, et enfin au séminaire de philosophie de Faverney, où il passa deux années, de 1953 à 1955, avant d’obtenir le baccalauréat de philosophie. Il demanda alors à être admis au séminaire des Missions Étrangères, précisant dans la lettre qu’il adressa au supérieur général, Mgr Lemaire « la vie de mes deux oncles missionnaires est pour moi un exemple mais aussi un appel irrésistible ».
Il entra effectivement au séminaire de Bièvres le 19 septembre 1955, puis, après une première année d’étude de la théologie à Bièvres, il se rendit en pèlerinage en Terre Sainte avec le Centre Richelieu avant de faire son service militaire à partir de septembre 1956.
Il devait passer plus de deux ans sous les drapeaux, d’abord au 8ème bataillon de chasseurs à pied à Witlich, en Allemagne, puis à Cherchell, en Algérie, où il restera six mois à l’école militaire. Devenu sous-lieutenant, de juin à décembre 1957 il sera à Issoire, dans le Puy-de-Dôme, affecté au Centre d’entraînement des moniteurs de la jeunesse d’Algérie, avant de retourner en Algérie, cette fois à Bône. Il y restera jusqu’en février 1958, prenant part aux opérations militaires de son unité, puis il sera envoyé à Relizane en tant que membre de la mission de développement pacifique qu’un régiment d’infanterie alpine effectue dans les zones reculées de la région. Et c’est dix mois plus tard, fin novembre 1958, qu’il sera enfin démobilisé.
Les témoignages donnés par les aumôniers militaires qui l’ont connu pendant cette période sont parfaitement concordants avec ceux des formateurs qui ont suivi son parcours jusqu’alors : Paul Renaud doit lutter contre une certaine timidité naturelle, il est tout le contraire d’un homme qui cherche à se mettre en avant mais il sait sortir de sa réserve et prendre des initiatives. Travailleur régulier et consciencieux, capable de ténacité, il est disposé à rendre service en toute occasion. De caractère aimable et toujours souriant, il fait partout une excellente impression.
Paul Renaud reprend le cours de ses études, cette fois au séminaire de la rue du Bac où il passera trois années à se préparer à l’ordination. Agrégé définitivement à la Société le 20 décembre 1960, le 20 mai 196I il recevra sa destination pour le district de Shizuoka, dans le diocèse de Yokohama au Japon, avant d’être ordonné prêtre le 21 décembre 1961 de la même année en l’église de Malbuisson. Et c’est le 24 juillet 1962 qu’il embarqua à Marseille sur le paquebot qui le conduisit à Yokohama.
À peine arrivé, il fut conduit à Tôkyo où il passa les quinze premiers mois de sa vie au Japon. En résidence à la maison régionale MEP de Tôkyo, qu’on appelait alors la maison de Oimatsuchô, il se rendait chaque jour à l’école de langue de Roppongi, une école tenue par les Pères Franciscains, où des professeurs compétents donnaient des cours destinés aux commençants. Puis, en 1964, il fut envoyé poursuivre son apprentissage à Shimizu, une ville d’environ 200.000 habitants, où il passa une année en compagnie du P. Henri Jachet, curé de la paroisse, une paroisse qui ne comptait guère qu’à peine 600 fidèles. Shimizu fait partie du district de Shizuoka, district à l’intérieur du diocèse de Yokohama, dont l’évêque a confié la charge aux missionnaires MEP qui sont une vingtaine dans le secteur. Avec le P. Jachet, un confrère très accueillant, Paul Renaud se trouve à bonne école. Il a encore des progrès à faire dans la pratique du japonais mais grâce aux chrétiens toujours bienveillants pour les missionnaires il s’habitue peu à peu à prendre sa part du travail en prêchant et en animant des groupes de prière.
L’année suivante, en 1965, il est nommé vicaire du P. Fonteneau, le curé de la paroisse Saint François-d’Assise à Hamamatsu, une ville d’environ 700.000 habitants, la plus importante du district de Shizuoka. Il passera là 4 ans, avant de prendre un congé en France de mars à novembre 1969.
En 1969 il est choisi pour devenir curé de Chiyoda, un nouveau poste qu’il devra fonder sur une partie du territoire de la paroisse centrale de la ville de Shizuoka (600.000 habitants), paroisse très étendue dont les effectifs ont récemment un peu augmenté. Il va se trouver seul à bord, bien que dépendant pour tout au début de l’aide de celui qui a désiré et préparé la partition, le Père Joseph Devisse. Ce dernier fit tout pour lui faciliter la tâche, en particulier quand il fallut construire une nouvelle église, mais surtout en incitant les chrétiens concernés à renoncer à leurs habitudes et à prendre des initiatives pour constituer une vraie communauté paroissiale. Paul Renaud resta 5 ans à Chiyoda, montrant des capacités d’organisateur reconnues par tous, mais surtout en donnant le meilleur de lui-même pour accompagner chaque année jusqu’au baptême quelques catéchumènes. En 1975 il prit un nouveau congé de six mois en France.
À son retour en octobre 1975, le P. Devisse étant contraint par la maladie à prendre un repos prolongé. Paul Renaud est appelé à prendre sa succession en devenant curé de Ôtemachi, comme on appelle alors la paroisse centrale de Shizuoka, qui est la plus ancienne et sans doute la plus grosse paroisse de tout le district. Il aura là aussi l’occasion de montrer ses talents de bâtisseur en construisant un centre paroissial et un nouveau presbytère mais surtout il consacrera tous ses soins à la construction jamais achevée du véritable temple, de la demeure de Dieu où les baptisés sont appelés à vivre en concitoyens des saints. Il saura être attentif aux besoins des chrétiens qui lui sont confiés.
La paroisse doit célébrer en 1984 le centenaire de sa fondation. Le curé mettra à profit la préparation des fêtes de ce centenaire pour inviter les paroissiens à mieux connaitre l’histoire des origines, l’histoire de l’Église du 19ème siècle finissant quand elle recouvre péniblement le droit d’exister au Japon. Dans la région, Shizuoka est une des premières villes où les missionnaires de l’époque ont cherché à retrouver des souvenirs du temps des persécutions, parce que c’est à Shizuoka, alors appelé Sunpu, que le shôgun persécuteur Tokugawa Ieyasu (1542-1616) a construit le château où il s’est retiré et parce qu’on sait que plusieurs personnalités de son entourage ont payé de leur vie leur fidélité à leur foi chrétienne. Célébrer le centenaire de la fondation de la paroisse, c’est aussi se remettre en mémoire que les chrétiens d’aujourd’hui sont les héritiers de la foi des martyrs. De cela Paul Renaud était convaincu. Le nom même du lieu où se trouve de la paroisse, Jônai, soit “l’enceinte du château”, est tout un symbole : les chrétiens d’aujourd’hui vivent sur les lieux mêmes où le persécuteur avait son château, un château dont on peut d’ailleurs voir les ruines non loin de l’église. Parmi les victimes de la persécution plusieurs ont vécu pendant un temps dans cette enceinte, dont un certain Hara Mondo, un jeune samouraï chrétien mort martyr en 1623 pour avoir refusé de renier sa foi. Hara Mondo n’est pas encore officiellement canonisé au moment du centenaire de la paroisse - il le sera plus tard, en 2008 - mais Paul Renaud fit exécuter une belle statue de lui en bronze qu’il plaça à l’entrée de l’église pour rappeler aux paroissiens les débuts du christianisme à Shizuoka.
La préparation et la célébration du centenaire avivèrent chez Paul Renaud le désir de mieux connaître et de mieux comprendre le monde auquel la communauté chrétienne doit annoncer l’évangile. C’est, semble-t-il, après une rencontre avec un prêtre japonais devenu catholique à l’âge mûr après une jeunesse de fervent bouddhiste et une longue recherche spirituelle, qu’il demanda à ce dernier de lui indiquer un temple où un étranger comme lui pourrait goûter quelque chose de la spiritualité bouddhique. Ce prêtre le présenta alors à un maître du bouddhisme zen avec lequel il avait de bonnes relations. C’est ainsi que Paul Renaud commença à fréquenter le Ryûtakuji, un temple proche de la ville de Mishima, dans le district de Shizuoka, temple avec lequel il devait rester toujours en contact par la suite. Il dira plus tard avoir été impressionné par la cordialité de l’accueil que lui réserva le bonze en question. Celui-ci l’invita à prendre part à une session d’initiation à la méditation, tout en lui recommandant d’apporter au temple le nécessaire pour célébrer la messe dans sa cellule à une heure où il n’y aurait pas d’exercices à pratiquer en commun. Le confort spartiate des installations, l’ascèse rigoureuse demandée au retraitant venu faire l’expérience du vide intérieur, l’immobilité requise pendant les longues séances de zazen, tout cela impressionna Paul Renaud qui, retourné dans sa paroisse, prit d’ailleurs l’habitude de prier chaque jour à l’église, parfois vêtu d’un simple kimono, dans la position d’un pratiquant du zen, les yeux fermés, dressé le dos bien droit, les jambes croisées sur une natte de paille. Une position qui aide à parvenir au « vide » considéré comme un authentique renoncement à soi-même. Pour lui il ne s’agissait pas comme pour les bouddhistes d’atteindre un état de nirvana impersonnel mais bien de répondre avec toute son âme et tout son corps à l’invitation de Jésus qui nous appelle à nous détacher de tout pour nous abandonner à celui que nous appelons notre Père. Jusqu’à la fin de sa vie il resta fidèle à cette pratique, entretenant son zèle par des visites périodiques au Ryûtakuji. C’était pour lui comme une manière d’être japonais avec les Japonais.
Il aurait d’ailleurs voulu que l’Église du Japon s’inspire davantage des modèles qu’on peut trouver dans les meilleures traditions du bouddhisme. Des liturgies selon lui parfois trop bavardes et trop occidentales, certaines dévotions venues d’ailleurs, le mauvais goût de beaucoup d’images pieuses, le faux gothique, tout cela suscitait son indignation.
Pour autant, le souci qu’il avait d’entrer en contact avec la culture du pays ne l’empêchait pas d’avoir de bons rapports avec les autres missionnaires. Il se montrait parfois un peu raide quand il défendait ses convictions devant eux mais tous appréciaient sa simplicité et sa serviabilité. En 1983 il avait été nommé responsable du groupe MEP et vicaire forain du district de Shizuoka, une charge qu’il assuma consciencieusement à la satisfaction de tous.
En 1986, 2 ans après les fêtes du centenaire, Paul Renaud céda à un autre son poste de curé de Jônai et partit pour un congé de quelques mois en France, congé suivi d’une année de recyclage passée en partie à Paris pour suivre des cours à l’Institut catholique.
Puis, à la demande du supérieur général, il accepta de travailler un an au service d’information missionnaire dans l’équipe du centre Échange France-Asie, de septembre 1987 à août 1988. À son retour au Japon, l’évêque de Yokohama le nomma curé de Gotemba, petite ville de 70.000 habitants sur le versant sud-est du mont Fuji, à une centaine de kilomètres de Tôkyô. Il devait rester dix ans à ce poste fondé à peine trente ans auparavant par le P. Henri Malin. Le territoire placé sous sa juridiction est très étendu. Il comprendra pendant un temps celui de la paroisse voisine de Susono restée sans prêtre résident. À Gotemba même, un jardin d’enfants de bonne réputation facilite l’accès à l’église et la rencontre avec un prêtre des mamans non-chrétiennes, dont certaines demandent à être instruites et à recevoir le baptême. Paul Renaud a la réputation, méritée, d’être accueillant et de savoir accompagner les catéchumènes. Il restera 10 ans à Gotemba où il aura, outre la joie d’administrer quelques dizaines de baptêmes, la satisfaction de pouvoir construire un bâtiment d’église conforme aux canons de l’esthétique japonaise, en utilisant uniquement les techniques et les matériaux locaux. Une église toute en bois, avec des shôji, ces fenêtres coulissantes à lattis tendus du beau papier blanc dont les artisans du pays ont le secret, pour tamiser la lumière venue de l’extérieur, créant ainsi une atmosphère de douceur et de paix. Paul Renaud était très fier de cette réalisation que certains d’ailleurs considèrent comme un exemple d’acculturation qui mériterait d’être imité.
En 1999 Paul Renaud accepte la charge d’Économe régional et de responsable de la maison régionale MEP à Tôkyô, postes laissés vacants par le départ à la retraite du P. Sparfel. Il accepte aussi de remplacer au poste d’aumônier de la communauté catholique francophone de Tôkyô le P. Bernard Jacquel, retourné en France pour une année sabbatique. Il va donc retrouver la maison où il a habité autrefois. On ne parle plus de Oimatuchô mais de Mejirodai, du nom du quartier où elle se trouve, mais c’est bien la même maison où il a passé plus d’un an pour apprendre le japonais en arrivant au Japon. Cette fois il va y résider pendant 3 ans avant de retrouver le diocèse de Yokohama. Alors qu’il s’attendait à reprendre du service dans le district de Shizuoka, il sera un peu surpris en 2002 d’être nommé par l’évêque curé de la paroisse de Ninomiya dans la préfecture de Kanagawa, une paroisse confiée jusqu’alors aux missionnaires de Saint-Colomban, relativement éloignée du secteur où travaillent les MEP. La surprise ne l’empêcha pas d’accepter sans hésitation, montrant ainsi une fois de plus sa disponibilité et le désir qu’il avait de répondre aux besoins de l’ensemble.
À Ninomiya, où il restera 7 ans, outre la charge de curé, il a le titre de directeur d’une école enfantine relativement importante, lieu de rencontre avec des mères de famille non-chrétiennes qui prêtent volontiers l’oreille aux discours du directeur alors qu’elles n’iraient peut-être pas facilement écouter les homélies du curé. Le jardin d’enfants est aussi un lieu d’évangélisation à ne pas négliger.
En 2009, âgé de 75 ans, Paul Renaud commence à ressentir la fatigue. Il remet sa démission et, le 15 avril 2009, il retourne à Shizuoka où il luttera plusieurs mois contre la maladie avant d’être opéré le 5 janvier 2010 d‘un cancer de l’intestin. Après quelque temps de convalescence, il peut croire que sa santé s’est améliorée et, en décembre de la même année 2010 il accepte de remplacer à nouveau, au moins provisoirement, le P. Bernard Jacquel qui, élu assistant du supérieur général, doit désormais résider à Paris. Il retrouve donc le poste d’aumônier de la communauté catholique francophone de Tôkyô, qui est sans titulaire depuis plusieurs mois. Il pourra assurer ce service pendant plus de 2 ans, au cours desquels il recevra souvent des visites de paroissiens qu’il a rencontrés dans les différents postes où il a exercé son ministère, et en particulier de Ninomiya qui n’est pas très éloigné de Tôkyô. On voit bien que ces fidèles ont été impressionnés par sa personnalité et les efforts qu’il a faits pour connaitre et comprendre leurs besoins. Lui-même est manifestement heureux de les recevoir.
Jusqu’à la fin de l’année 2012 il pourra avoir une activité régulière, apparemment sans éprouver de difficultés, mais au début de 2013 les symptômes d’une reprise de la maladie apparaissent. Le cancer dont il avait été opéré en 2010 s’étend aux poumons et devient vite un cancer généralisé. En mai 2013 il est hospitalisé et tout donne à penser que la fin approche mais en juillet la visite de quatre de ses frères et sœurs venus à Tôkyô pour lui témoigner leur affection semble le revigorer. Il demande alors à rentrer en France et à être accueilli à la maison de repos de Lauris pour se soigner et retrouver des forces pour être à même de reprendre ensuite du service au Japon.
Le 7 août 2013, après avoir salué les chrétiens venus lui dire adieu, le P. Renaud est conduit en chaise roulante à l’aéroport de Narita pour prendre l’avion pour Paris. Il est accompagné par deux de ses frères médecins, venus tout exprès pour pouvoir veiller sur lui pendant le voyage. Arrivé le 8 août à Paris, dès le lendemain il est conduit en ambulance à l’hôpital d’Aix en Provence où son dossier médical a été transmis. Mais son état de santé se détériore très rapidement et il termine son pèlerinage terrestre dans la nuit du 14 au 15 août avant d’avoir pu se rendre à Lauris. Ses obsèques ont eu lieu le 23 août dans l’église paroissiale de Malbuisson, présidées par Mgr André Lacrampe, évêque de Besançon, diocèse où il était incardiné.
Jean-Paul Bayzelon