Claude BOURGEAUX1886 - 1971
- Statut : Prêtre
- Identifiant : 3149
Identité
Naissance
Décès
Missions
- Pays :
- Vietnam
- Région missionnaire :
- 1913 - 1915 (Hanoi)
- 1919 - 1954 (Hanoi)
- 1954 - 1967 (Kontum)
- 1967 - 1968 (Ban Mê Thuôt)
Biographie
[3149] BOURGEAUX Claude, Joseph, est né le 10 avril 1886 à Mont Saxonnex, dans le diocèse d'Annecy (Haute-Savoie). Il fit ses études primaires dans sa paroisse et ses études secondaires à Melan. En 1906, il entra au Grand Séminaire d'Annecy, et, le 6 avril 1910, au Séminaire des Missions Étrangères. Ordonné prêtre le 8 mars 1913, il partit le 14 mai suivant pour la mission du Tonkin occidental (Hanoi).
Après quelques mois passés à Ke-So, centre de la mission, il fut envoyé à Muong-Riêc, dans le district de Lac-Son. Mais, mobilisé en 1915, il rentra en France et ne fut démobilisé qu'en mars 1919. De retour dans sa mission, il passa quelques mois dans le district de Lac-Son, et, en 1921, se vit confier le district de Dông-Gianh où il travailla pendant 25 ans à l'évangélisation des populations "muong" de la vallée du Kim-Boi.
Obligé de quitter cette région après les événements de 1945 (coup de force des Japonais puis insurrection viêtminh), il revint à Hanoi, et pendant deux ans administra les chrétientés de Yên-Kiem. En 1954, il quitta la mission de Hanoi pour celle de Kontum où il fut chargé de l'aumônerie des religieuses Bénédictines de Ban Me Thuôt. En 1968, son état de santé l'obligea à rentrer en France. Retiré à la maison Saint Raphaël de Montbeton, il y mourut le 30 décembre 1971.
Nécrologie
[3149] BOURGEAUX Claude (1886-1971)
Notice nécrologique
Le Père Claude BOURGEAUX naquit à Mont-Saxonnez le 10 Avril 1886. Il fit ses études primaires dans sa paroisse et ses études secondaires à Melon. Après un temps de Grand Séminaire à Annecy, il entra aux Missions Etrangères le 6 Avril 1910, encore laïc. Ordonné prêtre le 8 Mars 1913, il reçut sa destination pour la Mission de Hanoi, que l’on appelait alors le Tonkin Occidental.
Un confrère qui l’a bien connu a rédigé les notes biographiques suivantes : Le Père Bourgeaux était savoyard. Dès son arrivée en mission, il fut destiné à l’apostolat chez les Muong, une population qui habite l’Hinterland entre le Viêt-Nam et le Laos. C’était un homme solide, bien planté sur ses jambes, taillé à la hache, mate aussi un home de foi, sans problème, tout entier à la tâche qui lui était confiée. C’est ainsi qu’il fit un excellent travail d’apostolat et sut organiser le territoire qui lui était échu.
Après quelques mois passés à Ke-So pour les premiers contacts avec la langue vietnamienne, il fut envoyé à Muong-Riêc, dans le district de Lac-Son, province de Hoà Binh, pour s’initier à l’apostolat auprès du P. Brisson. La mission du Lac-Thô, comme on disait communément à Hanoi, était une mission difficile, comprenant essentiellement trois villages chrétiens noyée dans la masse païenne. Pays de montagne où le paludisme, répandu sous ses formes les plus pernicieuses, faisait des ravages. Les chrétiens n’avaient guère le sens de l’apostolat, mais ils étaient solides car ils avaient eu beaucoup à souffrir des persécutions.
Le P. Bourgeaux n’y resta pas longtemps car la guerre allait venir. Mobilisé d’abord à Hanoi en 1915 qu’il fut bientôt envoyé en France. Ce n’est qu’au mois de Mars 1919 qu’il fut démobilisé. Après quelques mots de repos, il repartit pour le Viêt-Nam au mois d’Octobre 1919.
Rentré à Hanoi, le P. Bourgeaux passa encore quelques années dans le Lac-Thô, puis fut envoyé à Dông-Gianh, a proximité de Ke-So. C’est ce district de Dông-Gianh qui lui fut confié. Dans cette région les difficultés ne manquaient pas. En effet, des colons avaient créé des concessions, notamment des plantations de café. Ils utilisaient la main-d’œuvre locale. Il. s’ensuivit des démêlés sérieux avec la Mission, spécialement quand l’insouciance des chrétiens leur avait fait aliéner leurs biens.
Comme le P. Bourgeaux n’était pas bien éloigné de Ke-So , il venait se ravitailler là et se reposer auprès du P. Cantaloube, procureur de la mission. Il faisait le voyage en barque par le Day et ensuite pas un affluent navigable de ce fleuve. Il faut savoir qu’à cette époque on voyageait beaucoup en barque au Tonkin… Dông Giang devint le passage obligatoire pour l’évangélisation de la région. Mais jusque là le P. Bourgeaux ne s’était occupé que de vieux chrétiens, tâchant de susciter quelques vocations pour les Amantes de la Croix. Le seul prêtre Muong est également originaire de Dông-Gianh
Un jour, le P. Bourgeaux vit venir à lui un groupe d’hommes de la vallée du Kim-Bôi, vallée qui n’avait pas encore été contactée. Ces gens voulaient se faire chrétiens. » Vous devinez ma joie, me dit un jour le P. Bourgeaux d’ordinaire peu expansif, quand je vie venir ces gens-là Et de fait, à partir de ce jour, il se consacra tout entier à l’évangélisation de cette vallée du Kim-Bôi : vallée riche et homogène, longue de 60 kms et peuplée de 50.000 habitants, peut-être. Tandis que de hautes montagnes la délimitent à l’est et à l’ouest où elle n’est plus qu’à quelques kilomètres de la Rivière Noire, elle se ramifie en une foule de petites plaines, au Nord, plaines que parcourent des torrents et s’étale au Sud jusqu’à un relief de terrain qui l’isole de la grande plaine du delta et en fait une vallée autonome également bien irriguée grâce à des barrages et des norias.
Le système féodal était encore en vigueur dans cette vallée, avec sa hiérarchie de Seigneurs-les Tô-Lang - et de paysans plus que moins libres. L’administration française avait cependant établi de nouveaux cadres dont les titulaires étaient d’ordinaires membres des familles dirigeantes.
En 1933, le P. Bourgeaux alla s’établir au centre de la vallée, au village de Muong-Tre, à 6 heures de marche de Dông-Gianh. C’est que les démarches des premiers candidats avaient été fructueuses. Les premiers avaient tenu bon, malgré les difficultés et d’autres villages avaient suivi. Parmi les nouveaux chrétiens se trouvait un « Tô-Lang » qui avait eu des démêlés avec les autres « Seigneurs » et qui était l’âme du mouvement de conversions.
L’administration provinciale avait vu de très mauvais œil ces demandes de conversion et elle s’employa à empêcher ce mouvement d’aboutit. Elle joua d’abord l’intimidation, puis les menaces et enfin les sévices et les brimades. Mais les chrétiens tinrent bon et il fallût bien, bon gré mal gré, leur faire une place.
Voyons quelques faits : un chef de canton vint leur dire de se tenir tranquilles ; sans quoi, ils auraient affaire à lui. Et que pouvaient contre lui ces braves gens presque tous illettrés : ...et sans moyens des défenses. — Puis un envoyé du chef de province de Hoà Binh réussit à compromettre les notables dans une affaire qui fut jugée à la province. Les notables durent payer une amende et certains furent mis en prison. Sortis au bout d’un an, ils persévérèrent et c’est à la suite de cette épreuve qu’ils furent baptisés. Désormais la partie était gagnée... et pourtant les épreuves allaient continuer. Les païens résolurent alors de brûler les maisons de prières, humbles oratoires couvert de chaume. Trois furent incendiés dans une même semaine, au moyen de flèches enflammées qui pénétraient dans le chaume, spécialement à Muong-Tre et à Sao-Dông. Il fallut reconstruire ces oratoires. Mais alors on protégea le chaume des toits avec une garniture de bambous écrasés dans la quelle les flèches ne pouvaient pénétrer... et la vie chrétienne continua.
Une autre difficulté venait de l’isolement et de l’éloignement de la vallée. Le Père avait besoin des catéchistes, mais le recrutement s’avéra difficile. Toute congrégation exige d’abord pour ses sujets la sécurité et une situation suffisamment stable. Il arrive souvent qu’un pionnier comme le P. Bourgeaux ne pouvait assurer ni l’une ni l’autre. Le début d’un apostolat est toujours un pari et un acte de foi. Les catéchistes envoyés de Hanoi venaient ou ne venaient pas ; la vie était dure pour eux. Puis il y eut des défaillances. À cette époque, au Tonkin tout au moins, il paraissait difficile d’avoir recours à des catéchistes mariés. Le P. Bourgeaux était très compréhensif. Il finit par prendre à sa charge les catéchistes qui avaient quitté, s’étaient mariés et s’étaient établis dans le pays. Il régla leur situation, les fit aider par les chrétientés et les résultats furent heureux.
Surgit alors une difficulté toute nouvelle : un Tô-Lang ne pouvait sans déchoir épouser une roturière. Or l’unique Tô-Lang de la vallée qui se fut fait chrétien avait un fils unique qu’Il s’agissait de « bien » marier. Dans la vallée voisine, à 6 heures de marche, vivait un autre Tô-Lang, chrétien de vieille souche qui avait une fille du même âge.. Pour assurer l’avenir de son œuvre, le P. Bourgeaux aurait voulu marier ces deux jeunes gens. Le jeune homme n’y répugnait pas, la jeune fille non plus mais il y avait la famille de la jeune fille qui voulait réaliser une « affaire » et, devinant que le P. Bourgeaux était derrière, elle se montrait très exigeante. Il fallait un buffle de plus... puis ceci, puis cela... Les transactions n’avançaient pas. Pourtant la ténacité du P. Bourgeaux finit par l’emporter et le mariage eut lieu. Les jeunes mariés revenus au village, l’avenir semblait alors assuré. Une nouvelle éprouve faillit cependant tout compromettre car aucun enfant ne s’annonçait dans ce nouveau foyer. Ce ne fut qu’au bout de 5 ans que naquit le premier héritier… et ainsi tout fut arrangé !
Chaque année, dit le rédacteur de ces Notes, j’allais voir le Père Bourgeaux chez lui et restait deux jours en sa compagnie. Je le trouvai un jour tout tremblant de fièvre et pourtant heureux de m’accueillir. Il était bien seul dans ces circonstances là... et s’il prenait de la quinine c’était bien tout car il n’avait rien autre chose pour se soigner. Les quelques bouteilles de vin rouge qu’il pouvait amener jusqu’à Muong-Tre par portage étaient vite épuisées. C’est pourtant un bon réconfort et un moyen efficace de réagir contre la fièvre.
Un jour j’allais lui rendre visite en compagnie d’un autre confrère qui ne connaissait pas le pays. À un détour du chemin nous voyons un cavalier vêtu de blanc qui s’avance au milieu d’une troupe d’hommes marchant à pied. Devant lui, 5 ou 6 hommes frappent en cadence sur des gongs tandis qu’une dizaine d’autres suivent. C’était le Bourgeaux qui partait pour la visite d’une chrétien éloignée... et le cortège avait grande allure !
Dans ces villages de la montagne éloignés de tout centre la vie n’était pas toujours drôle. Ainsi le Père se trouva un jour bloqué dans un hameau de quelques maisons non chrétiennes et hostiles. À la suite des pluies torrentielles les cours d’eau étaient devenus infranchissables. Il dut rester là 5 jours sans provisions. Il y perdit même son calice qu’il put heureusement récupérer quelques jours plus tard.
N’ayant guère de besoins personnels, tout entier à sa tâche, le P. Bourgeaux, malgré ses soucis et ses fatigues, était heureux et son œuvre fut durable. Dans cette vallée qu’il avait entreprise d’évangéliser en 1932, il laissait en 1945 quand il dut partir, quelque 900 chrétiens baptisés, dispersés dans une quinzaine de villages : précieux jalons pour l’avenir…
Pour terminer cette période de la vie du P. Bourgeaux voici un épi¬sode qui montre bien le calme, le détachement du P. Bourgeaux et aussi un aspect du “milieu” dans lequel il vivait. Au cours de ces années, Monseigneur l’Evêque de Hanoi, Monseigneur Chaize, vint faire la visite pastorale dans le Kim-Bôi. Fatigué par un voyage long et sans confort, Monseigneur se reposait une fois terminée la réception d’usage, attendant le repas pour se restaurer… Et le repas n’en finissait pas de venir : À la fin Monseigneur s’enquit auprès du P. Bourgeaux pour savoir où en étaient les choses. Du haut de la véranda de sa maison sur pilotis, le P. Bourgeaux se pencha pour voir ce que faisait un groupe d’hommes affairés en lisière de forêt… et, satisfait de son examen, il répondit : « Ça ne va pas tarder, Monseigneur, ils viennent d’attraper le cochon ! » .
Cette vie apostolique et simple et si bien remplie n’allait pas durer. Il y eut le coup de force des Japonais le 9 Mars 1945, puis au mois d’Août de la même année la montée du Viêtminh. Il n’y eut plus de place pour les missionnaires dans les campagnes du Tonkin. Le P. Bourgeaux partit et se mit à l’abri à Muong-Riêc où il avait fait ses premières armes. C’est alors qu’un individu, venu d’on ne sait où, lui dit d’un ton mauvais : Va-t’en, sinon tu es un homme mort ! N’importe comment Muong Riêc ne pouvait être qu’une étape Le P. Bourgeaux gagna Hanoi et jamais plus il ne put remettre les pieds dans ces régions bénies du Kim-Bôi où il avait tant travaillé.
Après les évènements de 1945, une vie nouvelle allait commencer pour lui. Il ne demandait, en effet, qu’à rendre service et à continuer son apostolat. Mais il n’est pas si facile de s’adapter quand on arrive à la soixantaine. Il n’oublie pas le Kim-Bôi, mais c’est à peine s’il peut avoir de tempe en temps des contacts avec ses chrétiens. Par là il sait qu’ils restent fIdèles. Le P. Dâu dont il s’est occupé autrefois à Dông-Gianh est chargé des chrétientés de la vallée du Kim-Bôi. Ainsi est assurée une présence minimum ainsi que l’essentiel des secours de la religion aux chrétiens de cette région : cette nouvelle organisation causa une grande joie au P. Bourgeaux qui fut ainsi rassuré sur l’avenir et la persévérance de ses anciennes ouailles.
Notons quelques détails sur les occupations du P. Bourgeaux après le coup de force du Viêtminh, le 19 Décembre 1946 et son départ pour le Sud Viêt-Nam en 1954. Tout d’abord, Monseigneur demanda au P. Bourgeaux d’aller au Séminaire St Sulpice, dans la banlieue de Hanoi pour garder la maison que les vietminh avaient vidée de son personnel, professeurs et élèves. Très vite il se rendit compte qu’il ne pourrait ni rester là ni sauver quoi que ce soit. Pendant un certain temps il remplit les fonctions d’aumônier à Hàng-Bôt, c’est à dire à l’asile Sœur Antoine, tenu par les Sœurs de St Paul de Chartres. En 1952, Monseigneur demanda au
P. Bourgeaux d’aller à Yên-Kiên, à la limite de la province de Hadong et de Hoa-Binh, à une trentaine de kilomètres de Hanoi. Cette région n’avait plus de prêtre en résidence. Le P. Bourgeaux s’y rendit et tint le poste pendant 2 ans. Aidé par le P. Vacher, il y construisit la nouvelle église tout en administrant les chrétientés de la région. IL eut alors comme vicaire le P. Demourioux.
Après les accords de Genève, en 1954, le P. Bourgeaux quitta Yên-Kiên et revint à la maison de Société à Hanoi pour quelques semaines, puis avec l’autorisation de Monseigneur l’Evêque de Hanoi et du Supérieur régional il partit pour le Sud Viêt-Nam.
Au mois de Septembre (1954) il prit le poste de Lôc-Ninh, une plantation d’hévéas, avec le P. Vitte, comme vicaire. Il y resta environ une année. Il fut ensuite invité par Mgr Seitz à se rendre à Banmêthuôt comme aumônier des Religieuses bénédictins. C’était vers la fin de 1955. A Banmêthuôt, en plus de ses fonctions de chapelain des Religieuses bénédictines, il assurait les confessions pour les gens du quartier et ses pénitents étaient très nombreux. Beaucoup venaient vers lui car ils étaient sûrs de le trouver à son confessionnal. En 1963, il fêta ses Noces d’Or sacerdotales. À partir de cette date, ses forces commencèrent à diminuer sérieusement ; dans le courant de 1967, on s’aperçut qu’il avait des absences inquiétantes qui faisaient douter de sa lucidité d’esprit. C’est pourquoi il fut nécessaire de le rapatrier. Arrivé en France le 21 Avril 1968, il se retira à Montbeton. C’est là qu’il est décédé le 30 Décembre 1971.
Le P. Bourgeaux fut toute sa vie un homme de devoir. Un peu bourru il était en fait d’une charité admirable, fidèle dans ses amitiés, tout entier à ses chrétiens. — À Montbeton, il continua jusqu’au bout à exercer sa charité en visitant les confrères qui étaient plus impotents que lui. Bon et fidèle serviteur, il repose à Montbeton au milieu de plusieurs confrères du Tonkin.
Références
[3149] BOURGEAUX Claude (1886-1971)
Références biographiques
AME 1913 p. 216. 217. 1938 p. 219.
CR 1913 p. 311. 1920 p. 46. 1923 p. 103. 1928 p. 96. 1929 p. 127. 1930 p. 146. 1931 p. 138. 1932 p. 172. 1933 p. 129. 1934 p. 126. 1936 p. 116. 117. 1938 p. 120. 1939 p. 110. 1940 p. 74. 1952 p. 31. 1953 p. 39. 1954 p. 37. 1955 p. 38. 1958 p. 51. 1962 p. 68. 1964 p. 39. 1965 p. 71. 72. 1966 p. 83. 1967 p. 63-69.
BME 1923 p. 258. 802. 1930 p. 210. 1933 p. 937. 1935 p. 360. 1936 p. 295. 1938 p. 51. 150. 215. 216. 217. 338. 340. photo p. 253. 1939 p. 425. 1940 p. 620. 1948 p. 56. 237. 1949 p. 242. 592. photo p. 440. 1950 p. 393. 1951 p. 125. 321. 444. 780. 1952 p. 33. 200. 332. 333. 756. 1953 p. 291. 1954 p. 165. 166. 356. 785. 899. 908. 1053. photo p. 142. 1957 p. 268. 965.
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R. MEP N° 118 p. 30.
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