Louis BLAIS1863 - 1908
- Statut : Prêtre
- Identifiant : 1791
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Identité
Naissance
Décès
Missions
- Pays :
- Vietnam
- Région missionnaire :
- 1888 - 1908 (Qui Nhon)
Biographie
[1791]. BLAIS, Louis-Julien-Marie, né à Joué-sur-Erdre (Loire-Inférieure) le 13 juillet 1863, fit ses études au collège de Châteaubriant, au petit séminaire de Notre-Dame des Couëts en Bouguenais, et au grand séminaire de Nantes où il fut ordonné prêtre le 29 juin 1887. Le 13 septembre suivant, il devenait aspirant au Séminaire des M.-E., et, le 22 août 1888, il partait pour la Cochinchine orientale, où il travailla pendant vingt ans avec zèle et succès.
Il fut envoyé d’abord dans le district de Dai-an qu’il dirigea pendant sept ans ; il y fonda neuf chrétientés et éleva plusieurs chapelles et églises. On lui confia ensuite, au centre du Binh-dinh, le district de Kim-chau, qu’il développa et organisa fortement. Là aussi, il accrut le nombre des chrétientés ; il construisit une résidence et une belle église à Kim-chau, et fonda une école qui devint florissante. Atteint d’un cancer à l’estomac, il alla à Hong-kong, et n’y obtenant pas d’amélioration, il revint en France en 1907. Il s’éteignit le 29 juillet 1908 à Joué-sur-Erdre.
Nécrologie
[1791] BLAIS Louis (1863-1908)
Notice nécrologique
Louis Blais naquit à Joué-sur-Erdre, au diocèse de Nantes, le 13 juillet 1863, d’une famille aisée et foncièrement chrétienne. L’enfant trouva au sein de sa famille l’exemple de toutes les vertus. Plus tard il aimera souvent à répéter une parole de son vénérable père : « Les uns ont de la noblesse dans leur nom, je veux, mes enfants, que vous en ayez dans le cœur. »
De ses premières années nous savons peu de chose. Avec son frère jumeau Jean-Baptiste, il commença ses humanités au collège de Châteaubriant et les termina au petit séminaire de Notre-Dame des Couëts. Il fut toujours un élève intelligent, travailleur et classé parmi les bons. Sa piété solide, son bon esprit et son caractère doux et affable lui concilièrent l’affection de ses maîtres. Ses condisciples l’estimaient et l’aimaient, et virent toujours en lui, sinon le missionnaire zélé qu’il devait être un jour, du moins le futur prêtre se préparant généreusement à répondre à l’appel de Dieu.
En 1883, il entre au grand séminaire, et le 29 juin 1887 il y reçoit l’onction sacerdotale. Le lendemain de son ordination, il monte au saint autel et, d’une voix assurée, dans les transports d’une indicible joie, il consacre l’hostie que tiennent ses mains tremblantes. Il adore le sang de son divin Maître, répandu à sa voix pour la rédemption du genre humain et réellement présent à ses yeux sur l’autel. Impuissant à lui en exprimer dignement sa reconnaissance, il le prie d’agréer l’offre du sien pour le salut des âmes.
Depuis longtemps, en effet, l’appel de Dieu s’était fait entendre à lui et pour mieux se dévouer et se sacrifier au salut des âmes il songeait à se consacrer aux missions. Le jour même de sa première messe, après avoir mûrement réfléchi devant Dieu, il demandait son admis¬sion au séminaire des Missions-Étrangères.
L’heure des grands sacrifices allait sonner pour lui. Il aimait son frère jumeau de l’affection la plus tendre. Il avait passé avec lui dans l’intimité la plus étroite toutes les années de son enfance et de son séminaire. Leurs cœurs étaient unis par des liens indissolubles et, le jour de leur ordination sacerdotale, la charité de Jésus-Christ, en les bénissant, les avait consacrés pour l’éter¬nité. Il aimait d’une semblable affection ses vénérés parents ; comment briser des liens si intimes et imposer aux siens une aussi doulou¬reuse séparation ? Mais Dieu avait parlé à son âme, il n’hésita pas un instant. Ce fut, sans contredit, un des sacrifices les plus pénibles de sa vie. Tandis que son frère Jean-Baptiste était admis dans l’ordre de saint Dominique, notre futur apôtre entrait au Séminaire des Missions-Étrangères le 13 septembre 1887.
Un an après, le 26 septembre 1888, il débarquait à Qui-nhon, dans la province de Binh-dinh. L’Annam sortait alors d’une sanglante persécution. Le roi, ses ministres, comme aussi tous les lettrés du royaume, englobaient les chrétiens dans le parti français et leur vouaient la même haine. Trois ans auparavant, au début de la conquête, un édit du roi avait prescrit le massacre de tous « les amis de la France ». Les païens exécutèrent à la lettre l’ordre royal et dans tout l’Annam ce fut une tuerie générale ; mais dans aucune province le sang n’avait coulé autant qu’au Binh-dinh. De vingt et quelques mille chrétiens il ne restait plus que quatre à cinq mille sur¬vivants ! Toutes les églises avaient été renversées, les maisons des chrétiens incendiées, leurs biens pillés, ce fut une dévastation complète. À l’arrivée de M. Blais, la paix était faite depuis un an. Les chrétiens avaient pu regagner leurs villages. Des granges en chaume, ouvertes à tous les vents, servaient d’abri pour les offices religieux. Tel était le passé, tel était le présent ; quand on envisageait l’avenir, il apparaissait sous des couleurs assez sombres.
Quelques mois d’étude de la langue annamite suffirent au jeune et zélé missionnaire pour le rendre capable d’exercer le saint ministère. Son évêque lui confia alors la direction de l’important district de Dai-an. Il succédait à M. Grangeon, aujourd’hui évêque d’Utine et vicaire apostolique de la mission de la Cochinchine orientale. Il trouva le mouvement des conversions déjà établi et sut l’entretenir et le développer.
Pendant sept ans, il évangélisa cette vaste région. Il fut toujours un ouvrier infatigable, se dépensant sans mesure pour l’instruction de ses chrétiens, particulièrement de ses nombreux néophytes, tout en menant de front ses travaux de construction. Dieu se plut à bénir ses efforts. Neuf chétientés nouvelles furent fondées par lui. La popu¬lation catholique du district augmenta d’année en année, et, lors de son départ, le nombre des chrétiens avait plus que triplé.
À Dai-an une église centrale, aux belles et grandes proportions pour le pays, fut élevée par ses soins. Quelques mois avant de faire la bénédiction solennelle du nouveau sanctuaire, M. Blais disait ainsi sa joie : « Mes chrétiens et moi, nous sommes heureux de posséder un temple digne du Dieu qu’on y adore ; peines, soucis, sacrifices, tout ce qu’il nous a coûté « est oublié, et nous ne songeons plus qu’à en jouir ! Chrétiens et païens s’extasient à l’envi « devant la beauté et la solidité incontestable du nouvel édifice.»
Bon pasteur, notre confrère connaissait tous ses chrétiens. Il avait été l’heureux témoin du travail opéré chez ces néophytes d’hier par la grâce et il commençait à jouir auprès d’eux de bien grandes conso¬lations, quand la confiance de son évêque l’envoya organiser et développer le district de Kim-chau, au centre de la province de Binh-dinh. Il ne quitta pas Dai-an sans éprouver un certain serrement de cœur . Mais devant l’ordre de son supérieur, il ne pouvait que s’incliner ; c’était pour lui l’expression de la volonté divine.
Kim-chau, écrivait-il quelques jours après sa prise de possession, est une très ancienne chrétienté, à proximité de l’endroit où, lors de la grande persécution de Tu-duc, tant de prêtres et de chrétiens remportèrent la palme du martyre ; mais jusqu’ici elle se trouvait isolée au milieu des nombreux et populeux villages avoisinant la citadelle, dans laquelle siègent les trois grands mandarins. Or, ces trois dernières années ; s’est dessiné dans ces « villages un mouvement extraordinaire de conversions qui, aujourd’hui, loin de diminuer, « tend plutôt à s’accroître.
Un jeune prêtre annamite, très pieux et très zélé, s’est dépensé sans mesure et a réussi à fonder huit chrétientés nouvelles. Mais, débordé par l’ouvrage, il désirait depuis longtemps que Mgr Grangeon confiât la direction du district à un missionnaire. Voilà comment, envoyé ici, je me trouve, en réalité, à la tête d’un district en formation. C’est pour moi un même travail à recommencer dans un nouveau milieu. Je suis allé visiter toutes ces paroisses, et Dieu sait si partout j’ai été reçu avec allégresse !... Quatre jours durant, ma visite n’a été qu’une marche triomphale. Environné de gens heureux, je ne pouvais faire autrement que de l’être moi-même ; mais, pasteur de ces nouvelles recrues, je ne pouvais me défendre de jeter mes regards au delà de ces jours de fête et l’avenir m’apparaissait quelque peu inquiétant. Ces néophytes, tous encore païens il y a moins de trois ans, pour la plupart baptisés seulement d’hier, n’ont pas encore cet extérieur franc, ouvert et aisé des anciens chrétiens, extérieur si agréable à voir et qui tranche tant avec l’air embarrassé et gauche des païens. Chez ceux-là on sent quelque chose d’éclairé, de libre, d’assuré ; chez ceux-ci on n’aperçoit que du vague, du ténébreux. Ma petite expérience m’a déjà appris que deux ou trois ans de christianisme ne suffisent pas pour extirper entièrement des cœurs la « couche épaisse de paganisme que les années y ont accumulée.
Je suis tout disposé à ne pas compter avec la peine et à me dévouer ici, comme autrefois à Dai-an. Le travail est grand, la tâche n’est point facile. Je m’abandonne à l’espérance et à la confiance en Dieu ! Les premières années seront un peu pénibles, mais quoi d’étonnant ? Les défrichements sont toujours laborieux et les résultats espérés se font attendre... L’avenir s’annonce bien et les demandes de conversions sont déjà nombreuses. Par ailleurs, mon personnel enseignant ne demande pas à se reposer, ni moi non plus. À l’œuvre donc ! humbles serviteurs du Seigneur ! Nous nous efforcerons de lui gagner tous les cœurs dont sa grâce sollicite l’entrée. Daignez, ô divin Maître, répandre vos bénédictions sur ce coin de terre, déjà arrosé du sang chrétien. Fécondez les germes de l’Évangile qui y ont été semés. Développez les bonnes volontés qui y vivent, et Kim-chau, j’ose l’espérer, deviendra un district populeux et fervent où vous serez servi, adoré et aimé.
À Kim-chau, il se dépense avec le même zèle qu’à Dai-an, travaillant toujours, sans compter avec la fatigue. Maintes fois j’ai entendu dire qu’il lui arrivait souvent de visiter plusieurs chrétientés en une seule journée. À peine se réservait-il le temps nécessaire pour prendre une nourriture souvent trop frugale. Ses néophytes, bien instruits, récitaient à la perfection les longues et belles prières du matin et du soir, que les Annamites ont l’habitude de dire en commun et à haute voix. À Kim-chau, comme à Dai-an, le succès couronna ses efforts. Notre zélé missionnaire vit ses travaux récompensés par l’admission au baptême de nombreux catéchumènes et eut la consolation de fonder plusieurs chrétientés nouvelles qui, toutes, lui doivent une installation convenable, des églises annamites très propres et toujours bien entretenues. Il était arrivé à Kim-chau sans ressources. La divine Providence vint à son secours. Il reçut de France un don généreux dont il profita immédiatement pour construire une résidence et une église qui, au dire des experts, est une des plus belles de la mission.
En 1906, des bruits de persécution, facilement accrédités par les mauvaises nouvelles qui arrivaient de France, circulèrent dans le pays. Un ralentissement se produisit dans les conversions et même, dans quelques districts de la province, plusieurs néophytes, trop faibles encore dans la foi, apostasièrent. Notre apôtre essayait ainsi de consoler un de ses confrères particulièrement affecté par une semblable lâcheté : « J’ai appris votre bien dure épreuve et je m’associe à votre profonde tristesse. Quel crève-coeur pour vous ! Voilà une de ces déceptions qui dépassent toute prévision possible et qui atteignent le plus sensible de nous-mêmes. Mais si le diable fait son œuvre, si Dieu permet ce désastre, il ne nous est pas loisible à nous de nous laisser aller au découragement. Que, sous le coup d’une si légitime affliction, la nature reste impuissante à maîtriser ses larmes, soit ; mais que le cœur demeure vaincu par le désespoir, ce ne doit pas être là le fait d’un missionnaire du bon Dieu. Courage donc, cher confrère et ami, si les coups de l’enfer sont imprévus, ceux de la grâce sont parfois aussi très subits. Espoir ! et au torrent du mal opposez comme digue, avec vos prières et sacrifices, une grande confiance en la miséricorde divine et un dévouement plus grand encore, si possible, à procurer la gloire de Dieu. »
Au milieu de ces préoccupations, M. Blais ne restait pas inactif. Pour mieux attirer à lui les païens bien disposés, il fonda une école qui ne tarda pas à devenir prospère et il songeait à établir dans sa chrétienté centrale une maternité pour y recueillir les petits enfants abandonnés. Tant de travaux, cause pour lui de tant de soucis, n’allaient pas sans grandes fatigues. Depuis longtemps, il souffrait d’un cancer à l’estomac et sentait l’anémie l’envahir. Mais, courageux soldat du Christ, il se refusait à quitter le champ de bataille. Enfin sur les instances réitérées de son évêque, il se décida, trop tard, hélas ! à prendre quelque repos. Un court séjour au sanatorium de Hong-kong n’apporta aucune amé¬lioration à son mal. Les médecins, impuissants à le guérir, le pressèrent de rentrer au pays natal.
Il revint à Saïgon, d’où il s’embarqua pour la France, au commencement de novembre et, quelques jours avant d’arriver à Marseille, il écrivait : « La traversée a été bonne, bien que parfois un peu agitée. Je n’ai pas eu le mal de mer ; vraiment, je deviens marin ! Mais j’ai beaucoup souffert de l’estomac, et les jours et les nuits. Une bonne famille de Saïgon a pris pitié de moi et, depuis huit jours, me soigne comme un des siens. Le régime léger qu’elle me fait suivre me va bien. Je souffre peu, je dors bien, et reprend même des couleurs. Les passagers, qui ont craint un moment pour moi, me félicitent aujourd’hui de ma bonne mine. Oh ! n’allez pas croire cependant que je sois redevenu fort ; non, je reste bien affaibli, très anémié. Je redoute beaucoup le froid, et le moindre vent m’indis¬pose. Je commence enfin à me faire à l’idée que je rentre en France et que je vais revoir les chers miens ; mais à mesure que je m’éloigne du Binh-dinh, je pense davantage à ma mission et je songe déjà au bonheur que j’éprouverai quand je débarquerai à Qui-nhon dans un an ou deux. »
Après un repos de quelques jours à Paris, M. Blais continua sa route jusqu’au pays natal. Malgré les tristesses d’un semblable retour, lisons-nous dans le Petit Messager nantais, la joie de le revoir fit naître au sein de sa famille l’espoir d’un rétablissement. Pendant quelque temps, le mal affreux sembla sommeiller ; mais bientôt il reprit sa marche et une opération fut décidée. Le malade y consentit dans l’espérance, qu’il nourrissait encore, de guérir et de retourner au milieu de ses chrétiens.
À Nantes, où il est amené au mois de février, les chirurgiens tentent une opération, mais doivent renoncer à enlever quoi que ce soit, vu l’énorme extension du mal. Pendant son séjour à la clinique, M. Blais édifia au plus haut point les médecins et les religieuses qui le soignaient. Jamais une plainte ni un geste d’impatience. Renfermé dans le silence et le recueillement, le zélé missionnaire avait ses pensées et ses préoccupations ailleurs. Quelques jours après l’opération, il dit à son frère : « Je resterai avec vous un an ou deux s’il le faut, puis, dès que je serai rétabli, je retournerai là-bas. »
Cette dernière espérance dut enfin s’évanouir. Ramené à Joué, le pauvre malade sentit que son mal n’avait point été enlevé et qu’il en mourrait à brève échéance : « La sainte volonté de Dieu soit faite », disait-il aux siens qui pleuraient autour de lui. Sa patience, son calme, son recueillement ne se sont point démentis jusqu’au dernier jour. Aussi longtemps qu’il fut possible au cher malade de recevoir la sainte communion, M. le curé la lui porta avec un pieux empressement.
Au cours des fréquentes visites du dévoué pasteur, ils récitaient ensemble quelques Ave, faisaient quelques courtes invocations, puis le missionnaire moribond priait son curé de lui faire baiser le crucifix, celui qui avait reçu le dernier soupir de son frère le dominicain. Peu à peu la vie s’éteignit en lui, et il rendit à Dieu sa belle et vaillante âme le mercredi soir, 29 juillet 1908, sans crise, sans secousse, conservant sa connaissance jusqu’à la dernière heure.
La nouvelle de sa mort ne tarda pas à nous arriver ici. Les chrétiens de Kim-chau et de Dai-an s’empressèrent alors de demander des messes pour le repos de l’âme de leur vénéré pasteur. Ses succes¬seurs, M. L. Vallet à Kim-chau et M. Souverbielle à Dai-an, firent célébrer des services solennels à la même intention. Presque tous les confrères de la province et les prêtres indigènes se firent un pieux devoir de répondre à leurs invitations et de venir unir leurs prières aux leurs. A Kim-chau, notre vénérable doyen, M. Hamon, prononça l’éloge funèbre du cher et regretté défunt et arracha des larmes aux nombreux assistants. Il nous le représenta comme le modèle du bon prêtre et du saint missionnaire.
De fait, si M. Blais eut « soif » des âmes, à l’exemple de son divin Maître, il s’est toujours sanctifié: ut sint et ipsi sanctificati in veritate. Il fut un prêtre intérieur, un homme d’oraison, régulier à accomplir ses exercices spirituels et allant demander lumières et grâces au pied de son crucifix ou auprès du Saint-Sacrement. D’un zèle ardent et éclairé, il ne chercha toujours que la plus grande gloire de Dieu et le salut des âmes. Il s’était donné à Dieu et il est retourné à Lui après une vie de renoncement, de mortification et de charité. Il avait choisi Dieu pour la part de son héritage et nous espérons que son divin Maître lui a donné la récompense promise au bon et fidèle serviteur. Pie Jesu, dona ei requiem sempiternam !...
Références
[1791] BLAIS Louis (1863-1908)
Notes bio-bibliographiques
C.-R., 1890, p. 119¬ ; 1891, p. 156¬ ; 1893, p. 193¬ ; 1894, p. 209¬ ; 1895, p. 213¬ ; 1896, p. 197¬ ; 1897, p. 167¬ ; 1898, pp. 163, 300¬ ; 1899, p. 194¬ ; 1900, p. 161¬ ; 1901, p. 156¬ ; 1903, p. 187¬ ; 1905. p. 158.
A. P. F., lxviii, 1896, Le district de Kim-chau, épreuves et martyrs, p. 323.
M. C., xli, 1909, La mission de Kim-chau et M. Blais, p. 466.
P. M. M., 1889-90, p. 156¬ ; 1890-91, p. 66¬ ; 1892-93, p. 158¬ ; 1893-94, p. 141¬ ; 1894-95, p. 26¬ ; 1897-98, p. 49¬ ; 1898-99, pp. 132, 176¬ ; 1902-03, p. 98¬ ; 1903-04, p. 132¬ ; 1907-08, p. 10¬ ; 1908-09, p. 89.
— Miss. Quinhon. Mém., 1907, pp. 73, 76, 92, 108¬ ; 1908, pp. 12, 17, 22, 32, 53, 59, 70. — Sem. rel. Nantes, 1908, Sa mort, p. 754.