Henri PERRIN1858 - 1939
- Statut : Prêtre
- Identifiant : 1619
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Identité
Naissance
Décès
Autres informations
Missions
- Pays :
- Japon
- Région missionnaire :
- 1884 - 1939 (Osaka)
Biographie
[1619] PERRIN Henri, Pierre, Marie, naquit le 27 décembre 1858 à St Bonnet-le-Courreau, dans le diocèse de Lyon (Loire). Il fréquenta d'abord l'école des Frères, dans sa paroisse, puis il entra au Petit Séminaire de Montbrison. Ses études secondaires terminées, sur le conseil de son professeur de rhétorique, il vint frapper à la porte du Séminaire de la rue du Bac. Il y entra le 16 septembre 1880. Tonsuré le 21 septembre 1881, minoré le 23 septembre 1882, il était ordonné sous-diacre le 22 septembre 1883, diacre le 8 mars 1884, et le 20 septembre suivant, il recevait l'onction sacerdotale. Il reçut sa destination pour le Japon méridional. Avec un autre confrère, le Père Compagnon, qui, lui, devait mourir comme aumônier militaire sur le champ de bataille, il partit pour sa mission le 19 novembre 1884.
Débarqués à Yokohama au début de l'année 1885, ils se rendirent immédiatement à Osaka : ils y arrivèrent la veille de la mort du supérieur de la mission, Mgr. Lancaigne. Le Père Perrin commença l'étude de la langue sous la direction du Père Cousin, jusqu'à l'automne 1885. C'est alors que le Père Cousin fut promu à l'épiscopat et devint responsable de la mission, le 21 septembre 1888. Le nouvel évêque désirant changer la situation de la chrétienté de Kobé, qui ne s'occupait que des étrangers, confia au Père Perrin la charge de fonder une paroisse pour les Japonais. Pour les atteindre plus efficacement, le Père Perrin n'habita pas la procure, et loua une maison en plein milieu japonais : ce qui alors était interdit par la loi, mais les autorités fermant les yeux, il put aller de l'avant.
Cet état de choses dura 11 ans et ne prit fin que le jour où la maison tombant en ruines, il fut obligé de chercher un nouvel emplacement. Entre temps, la situation de la chrétienté s'était grandement améliorée. La prison de la ville devant être construite en dehors de la ville, il put, après de longs pourparlers (la ville voulait bien vendre mais à condition que le futur bâtiment soit d'utilité publique) et de nombreuses interventions de personnages influents, acheter à un prix raisonnable une partie du terrain. En 1905, la paroisse japonaise fut définitivement détachée de la paroisse étrangère. Une église fut construite et bénite le 18 septembre 1910. Jusqu'à sa mort, le Père Perrin resta responsable de ce poste qu'il avait fondé. En août 1939, atteint d'une maladie des reins, il dut entrer dans une clinique de Kobé; son état s'aggrava subitement : il mourut le 21 août 1939. Il est inhumé au cimetière étranger de Kobé.
Nécrologie
M. PERRIN
MISSIONNAIRE DE OSAKA
M. PERRIN (Henri-Pierre-Marie) né le 27 décembre 1858 à Saint-Bonnet-le-¬Coureau, diocèse de Lyon (Rhône). Entré laïque au Séminaire des Missions-Étrangères le 16 septembre 1880. Prêtre le 20 septembre 1884. Parti pour le Japon méridional le 19 novembre 1884. Mort à Kobé le 21 août 1939.
Le 21 août 1939 s’éteignait paisiblement M. Perrin dans une clinique de Kobé, au diocèse d’Osaka. Il était dans la 81e année de son âge et la 55e de son sacerdoce et de son apostolat au Japon.
Parler de M. Perrin, c’est nécessairement évoquer la pensée de la chrétienté indigène de Kobé, tant il s’était identifié avec elle. S’il ne l’a pas fondée, en ce sens qu’il eut des devanciers, il n’en reste pas moins le véritable animateur et cela pendant plus d’un demi-siècle. Kobé fut l’une des 7 villes ouvertes au com¬merce européen en 1868 ; aussi n’est-il pas surprenant de voir M. Mounicou venir s’y établir dès cette même année et y construire deux ans plus tard la première église de la cité. Plusieurs mis¬sionnaires vinrent successivement habiter ce coin de terre japonaise, mais à cette époque, la liberté religieuse n’était pas encore oc¬troyée, bien que la persécution se fût rallumée dans les chrétientés du sud, et les étrangers, confinés dans les ports ouverts, n’avaient pas le droit de dépasser les limites qui leur étaient fixées.
Dans de telles conditions, il n’est nullement surprenant de voir la population se tenir à l’écart. L’église était construite de¬puis 7 ans et pas un païen n’avait encore osé en franchir le seuil. A part la vogue passagère qui se produisit de 1877 et 1879, à l’occa¬sion de l’arrivée des sœurs du Saint-Enfant-Jésus de Chauffailles et de la fondation d’orphelinats, Kobé restera longtemps encore revêche à l’emprise catholique ; d’ailleurs les ports ne sont généralement pas des terres propices à l’évangélisation. La population qui s’y trouve, venue de divers côtés et se proposant pour seul but de faire promptement leur fortune, sans grand scrupule sur le choix des moyens, n’est guère disposée à prêter une oreille attentive aux prédications d’un pauvre prêtre étranger. C’est donc un endroit un peu spécial que la Providence réservait à M. Perrin.
Celui-ci est né le 27 décembre 1858 à Saint-Bonnet-le-Cou¬reau (Loire), dans une famille de rudes travailleurs, qui était fon¬cièrement chrétienne. Il devait être fort jeune quand il perdit sa mère, car il n’en avait gardé qu’un vague souvenir. En revan¬che, la physionomie un peu sévère de son père, avait fait sur lui une impression profonde ; il en parlait facilement et racontait volontiers la manière dont fut réglée son entrée au séminaire. Jusqu’à ce moment, il avait fréquenté dans sa paroisse l’école te¬nue par des Frères. A quelle Congrégation appartenaient-ils, il l’avait oublié ; mais, par contre, il se souvenait parfaitement de leur costume : soutane et tricorne, et encore plus de la sévérité avec laquelle ils conduisaient leur petit bataillon.
Après 3 ou 4 ans passés dans cette école, son père lui dit un jour : « Que veux-tu faire ? veux-tu devenir prêtre comme ton oncle, ou rester chez les Frères ? Décide-toi ». Mis ainsi en de¬meure de se prononcer, Henri Perrin opta pour le séminaire, et c’est ainsi qu’il fut dirigé sur Montbrison. Il y fit toutes ses études secondaires, et quand il fut question d’orienter définitivement sa vie, sur le conseil de son professeur de rhétorique, il vint frapper à la porte du Séminaire des Missions-Étrangères de Paris.
Ordonné prêtre le 20 septembre 1884, il reçut sa destination pour le Japon méridional. Il n’était pas seul, un autre confrère fut désigné pour la même Mission, M. Compagnon, lequel devait être rappelé plus tard à Paris et mourir comme aumônier militaire sur le champ de bataille de Saint-Jean-sur-Tourbe, du dé¬partement de la Marne. Tous deux débarquèrent à Yokohama au commencement de janvier 1885, et sans grand retard, se rendi¬rent à Osaka, où ils arrivèrent la veille de la mort de Mgr Lau¬caigne, Supérieur de la Mission depuis 3 mois seulement. Avant d’expirer, le digne évêque eut donc la consolation de voir et de bénir ses nouveaux missionnaires.
Il fallut se mettre aussitôt à l’étude de la langue sous la direction de M. Cousin, étude d’autant plus ardue que les livres faisaient défaut. Cette situation se prolongea jusqu’au mois de septembre, époque où M. Cousin fut promu à l’épiscopat. Dès le lendemain de son sacre, qui eut lieu le 21 septembre, le nouvel évêque songea, avant tout, à modifier la situation de la chrétienté de Kobé. Jusqu’alors les fidèles Japonais, pour assister aux offices et s’approcher des sacrements, n’avaient d’autre ressource que de se rendre à l’église de la concession où ils ne se sentaient pas chez eux. D’autre part, le missionnaire de Kobé devait cumuler les fonctions de procureur, de curé de la paroisse étrangère et des Ja¬ponais. C’était beaucoup pour un seul, et cette fusion d’éléments aussi disparates, néophytes insulairés et gens venus des quatre coins du monde, n’allait pas sans inconvénients.
Pour arriver à séparer complètement les Japonais des fidèles étrangers et en faire une chrétienté autonome, Mgr Cousin en¬ voyait M. Perrin à Kobé, en stipulant clairement qu’il ne s’occu¬perait que des gens du pays ; et pour les atteindre plus facile¬ment, il n’habiterait pas la procure, mais logerait dans la ville japonaise. Ce n’était pas très régulier au point de vue légal, mais puisque les autorités fermaient les yeux, on pouvait aller de l’avant.
Des recherches minutieuses firent découvrir à une bonne distance de la concession, une maisonnette qui était loin d’être un palais ; elle fut louée et sans plus de retard, une chambre fut transformée en oratoire, où M. Perrin pouvait célébrer pendant la semaine et enseigner quelques-uns de ses fidèles. A l’aide de catéchistes japonais, on commença à prêcher la foi aux païens. Le soir une lanterne vénitienne, suspendue à l’entrée, annonçait la conférence, à laquelle étaient invités tous ceux qui le désiraient. Les curieux ne firent pas défaut, mais ce n’était nullement le désir de s’instruire qui les amenait, aussi les résultats ne furent-ils pas brillants.
Chaque dimanche ce noyau de fidèles se rendait à l’église de la concession pour assister à la messe et recevoir les sacrements. M. Chatron, procureur, et M. Perrin se partageaient le ministère du confessionnal et celui de la prédication. Pendant la soirée, le jeune missionnaire s’essayait à l’art musical sur l’harmonium de l’église et fut bientôt à même d’accompagner convenablement les chants. D’ailleurs, jusqu’à la fin de sa vie, il se faisait un plai¬sir de monter à la tribune, chaque fois que l’occasion s’en présentait et de sa belle voix de ténor, d’exécuter les chants litur¬giques. La soirée se passait en d’agréables causeries ; aussi com¬prenait-il que les jeunes aient à se faire de longues confidences
Cet état de choses dura 11 ans et ne prit fin que le jour où la maison tombant en ruines, le força à émigrer et à chercher un local mieux approprié à la chrétienté dont la situation s’amélio¬rait visiblement. Ce n’est pas encore le lieu définitif, qui se fera attendre jusqu’au jour où il aura fait l’acquisition d’un terrain convenable, et à un prix qui ne soit pas prohibitif. Depuis long temps M. Perrin cherche aussi à intéresser ses amis et ses connaissances à ses projets, et il en obtint des secours importants A la fin, la Providence se laissa toucher par les prières qui, durant plusieurs années, lui furent adressées à cette intention. Vint le jour où la municipalité fit transporter hors les murs de la cité la prison départementale. Sur son emplacement, il avait été question de construire un lycée de jeunes filles et le projet avait été abandonné. M. Perrin ayant eu vent de la chose, fit des démarches pour en acheter la moitié. Une partie pourrait être cédée aux religieuses pour y établir leurs œuvres et le reste deviendrait terrain de la Mission. La municipalité voulait bien vendre, mais à condi¬tion que les futures bâtisses fussent d’utilité publique. En ce qui concerne l’œuvre des Sœurs, la chose était facilement admissible, mais comment faire comprendre aux conseillers païens, pour qui la religion n’est qu’une affaire privée, l’utilité publique d’une église catholique ? Il ne fallut pas moins de 18 mois de pourparlers et d’interventions de personnages influents pour arriver à un résultat. Enfin, la mairie consentit à céder la moitié du terrain en question et cela à un prix raisonnable.
Nous sommes en avril 1900. La question épineuse de l’achat du terrain étant réglée, celle des constructions se résout rapide¬ment. Dès l’année suivante, le presbytère est construit, les chrétiens ne restent pas non plus inactifs ; ils apportent leurs offrandes pour élever une grande salle d’œuvres dont une partie devient chapelle et le reste lieu de réunions. Dès lors, la séparation tant désirée des deux paroisses, japonaise et étrangère, peut se réa¬liser en 1905, mais déjà le missionnaire songe à doter sa paroisse naissante d’une véritable église. Pour en hâter la construction, il quête de tous côtés et accepte de devenir professeur de français à l’école supérieure de commerce de Kobé, fonction qu’il remplira pendant 25 ans, mais qui lui permettra d’embellir le monument qu’il veut élever au vrai Dieu dans cette ville. Quand vint le mo¬ment de dresser le plan de cette église que l’on voulait jolie, le style roman fut choisi ; quant aux colonnes, elles seraient en « keyaki », l’un des bois les plus durs et les plus précieux du Ja¬pon. Une occasion magnifique se présenta. A 60 kilomètres de Kobé, un propriétaire insolvable avait mis en vente 5 de ses ar¬bres, mais aucun acheteur ne se présentait. Le bureau des hypo¬thèques fut donc heureux de s’en débarrasser à bon compte quand l’homme de la Mission se présenta.
Le marché fut vite conclu, toutefois une difficulté inattendue surgit au moment d’engager les bûcherons qui devaient abattre ces arbres séculaires. Par crainte de représailles de la part des dieux irrités par cet acte sacrilège, aucun habitant de la région ne voulut donner son concours. Pour tourner la difficulté, on dut recourir à un ouvrier venu d’ailleurs. C’est ainsi que l’on put avoir un bois précieux pour les colonnes de la nef principale. Ajoutons que l’extérieur, par le contraste qu’offrent les briques avec les assises et les arêtes en granit, est du meilleur effet.
Les travaux furent terminés au commencement de l’automne de 1910, et l’évêque d’Osaka put procéder à la bénédiction du nou¬veau sanctuaire le 18 septembre de cette même année, en présence de tous les confrères réunis pour la retraite. Il fut dédié à saint Henri, qui, par une heureuse coïncidence, se trouvait être le patron du missionnaire chargé de cette paroisse, en même temps que celui du principal bienfaiteur. Dans les années qui suivirent, M.Perrin s’ingénia à procurer à son église une ornementation aussi complète que possible. Cinq vitraux, plusieurs statues et vingt-quatre tableaux viennent témoigner de son zèle pour la maison de Dieu.
Malgré ces préoccupations matérielles, il songeait encore et surtout au côté spirituel de ses ouailles. L’instruction religieuse des fidèles et des catéchumènes était poussée aussi loin que pos¬sible. Aussi ne sera-t-on pas surpris de voir une chrétienté, si difficile au début, croître au point de compter actuellement 1.133 fidèles, et cela malgré deux prélèvements faits en faveur des nou¬veaux postes de Takatori et de Sumiyoshi. C’est que M. Perrin fut avant tout un homme de devoir, peut-être un peu rigide pour lui et pour les autres.
Levé à 4 heures, il sortait de son presbytère à 5 heures moins le quart, se rendait à l’église, célébrait la sainte messe à 6 heures et faisait une longue action de grâces. Après son petit déjeuner pris debout, il se mettait à son bureau et pendant une heure, étu¬diait les textes du bréviaire et de la messe du lendemain. A 9 heures ses catéchistes venaient écouter une explication sur la fête ou les mystères du jour, et rendaient compte du travail de la veille. Les petites heures récitées, il se remettait au travail jusqu’à midi. La soirée était consacrée à visiter ses chrétiens et particulièrement les malades. Il disait ensuite son bréviaire et faisait une longue visite au Saint-Sacrement, suivie de la prière du soir avec les fidèles qui pouvaient y assiter.
Le dimanche était plus chargé encore ; inutile de chercher ce jour-là M. Perrin au presbytère avant midi. Les matinées étaient consacrées à de longues séances au confessionnal, séances interrompues seulement par la célébration des 2 messes, agrémentées chacune d’un sermon qui par sa longueur faisait figure de conférence. Après le repas pris avec une hâte qui n’était pas coutumière, il retournait enseigner le catéchisme aux divers groupes d’enfants et leur faisait chanter des cantiques. Après la récitation du bréviaire, du chapelet et de la prière du soir, on atteignait l’heure du dîner. Il s’accordait alors une heure de délassement avec les confrères de la ville, et parfois une partie de dominos faisait oublier les soucis du ministère.
On conçoit qu’une existence aussi chargée, finisse par user la constitution la plus robuste. Une maladie de reins qui, depuis un certain temps l’obligeait à suivre un régime spécial, s’aggrava subitement au commencement du mois d’août dernier. Il dut entrer à la clinique d’un médecin européen de Kobé. Comme il ne souffrait pas, que seules les jambes étaient enflées et que l’œdème diminuait rapidement, il ne se croyait pas en danger. Aussi, faisait-il venir des livres pour se distraire en dehors de ses exercices de piété, qu’il accomplit scrupuleusement jusqu’à la fin. Le 20 août seulement, veille de sa mort, se sentant très fatigué, il demanda à remplacer la récitation du bréviaire par celle du rosaire. La nuit qui suivit fut mauvaise. Vers 3 heures du matin, son état de santé s’aggrava subitement. Le médecin alerté déclara que la fin approchait. M. Fage appelé en hâte, lui administra les derniers sacrements qu’il reçut avec son grand esprit de foi habituel. Il reconnut aussi très bien Mgr Castanier et les confrères qui vinrent le visiter ; mais un peu avant midi, au moment où se terminaient les prières des agonisants, M. Perrin allait recevoir la récompense d’une vie entièrement consacrée à l’extension du règne de Notre-Seigneur au Japon.
Après le décès, le corps fut exposé pendant 2 jours dans la belle église qu’il avait fait construire, et où ses fidèles eurent toutes les facilités de venir jeter de l’eau bénite et faire la veillée mortuaire. Quant aux funérailles, elles furent splendides. Une foule considérable de chrétiens, auxquels étaient venus se joindre les confrères, les religieux et les religieuses du diocèse, tenaient, par leurs prières, à donner cette denière marque d’attachement à celui qui les avait guidés dans la voie du salut. C’est devant cette nombreuse assemblée que Mgr Castanier chanta la messe et fit ressortir, dans une touchante allocution, les vertus du pasteur défunt. En attendant que, selon son vif désir, son corps puisse recevoir une sépulture définitive au milieu de ses chrétiens, M. Perrin se trouve provisoirement inhumé au cimetière européen de Kobé, à côté de plusieurs de ses confrères qui l’ont précédé dans la tombe.
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Références
[1619] PERRIN Henri (1858-1939)
Références bibliographiques
AME 1890 p. 270. 1935 p. 33. 1936 p. 104. 1939 p. 268. 1940 p. 30. CR 1884 p. 158. 1886 p. 20. 1888 p. 55. 1889 p. 49. 1890 p. 54. 1891 p. 54. 55. 1892 p. 65. 1893 p. 83. 84. 85. 1894 p. 91. 1895 p. 94. 95. 1896 p. 83. 1897 p. 66. 1899 p. 38. 39. 1900 p. 27. 1901 p. 36. 1902 p. 41. 1907 p. 38. 1908 p. 22. 1909 p. 36. 1910 p. 29. 1915 p. 23. 183. 1916 p. 25. 1917 p. 16. 179. 1920 p. 11. 1926 p. 13. 14. 1927 p. 11. 1929 p. 21. 1931 p. 23. 1932 p. 29. 1933 p. 15. 229. 1936 p. 20. 21. 1938 p. 21. 1939 p. 17. 18. 220. 272. 1930 p. 8. 1950 p. 8. 1965 p. 34. BME 1924 p. 642. 1925 p. 753. photo p. 63. 1930 p. 428. 1934 p. 773. photo p. 815. 1935 p. 334. 1936 p. 41. 1937 p. 785. 1938 p. 455. 1939 p. 35. 708. 1940 p. 94. 1949 p. 112. 1950 p. 112. 1954 p. 880. 1958 p. 967.1960 p. 527. 528. 1961 p. 376. ERB. NS 187/244. EC1 N° 407.