Jean-Baptiste VEYLET1853 - 1880
- Statut : Prêtre
- Identifiant : 1398
Identité
Naissance
Décès
Missions
- Pays :
- Inde
- Région missionnaire :
- 1878 - 1879 (Pondichéry)
Biographie
[1398]. VEYLET, Jean-Baptiste-Marie-Alexandre, vint au monde dans la paroisse de Cassuéjouls, commune de La Terrisse (Aveyron), le 11 juillet 1853. Il fit ses études classiques au petit séminaire de Saint-Pierre et au collège de Saint-Geniez¬ ; puis il passa au grand séminaire de Rodez où il resta 18 mois. Entré laïque au Séminaire des M.-E. le 24 septembre 1875, il reçut la prêtrise le 21 septembre 1878, et partit pour Pondichéry le 30 octobre suivant. On le plaça à Salem pour étudier la langue et se former à la vie apostolique. Peu après son arrivée, il fut atteint de phtisie¬ ; et, sur l’ordre de Mgr Laouënan, son vicaire apostolique, il revint en France en 1879. Il succomba dans sa famille, à Cassuéjouls, le 3 mai 1880.
Nécrologie
[1398] VEYLET Jean-Baptiste (1853-1880)
Notice nécrologique
C’est au seuil de la carrière apostolique, à l’âge de 27 ans, que M.Veylet est allé recevoir la couronne.
M. Alexandre-Jean-Baptiste Veylet éatit né le 11 juillet 1853 à Maz-de-Cassuéjouls, dans le diocèse de Rodez. Après avoir achevé sa philosophie, il entra au Séminaire des Missions Étrangères le 24 septembre 1875. Ordonné prêtre le 21 septembre 1878, il partit le 30 octobre suivant pour Pondichéry .
À son arrivée en Mission, il trouva le pays désolé par la famine. Cet épouvantable fléau était, dans les desseins de Dieu, un instrument de miséricorde pour un grand nombre d’âmes. La moisson devenait abondante, et les ouvriers du Père de famille se trouvaient impuissants à suffire au labeur. M. Veylet fut envoyé à Salem, où la famine faisait de grands ravages ; déjà un Missionnaire y avait succombé à la fatigue ; le nouveau venu se mit avec ardeur à l’étude de la langue, il avait hâte de prendre sa part des travaux de ses Confrères et de se dépenser au service des malheureux affamés.
Mais Dieu se contenta de sa bonne volonté ; peu après son arrivée, M. Veylet fut pris d’une fièvre violente et tenace qui résista à tous les soins et à tous les remèdes. En même temps, une maladie de poitrine, dont il avait déjà souffert durant le cours de ses études, se déclara et le réduisit à la dernière extrémité . Sur l’ordre des médecins il partit pour l’Europe et se retira dans sa famille. C’est là qu’il est mort, le 3 mai, dans les sentiments d’une piété admirable. En quittant la vie, il n’eut qu’un regret, celui de mourir loin de sa chère Mission, qu’il n’avait quittée que par obéissance et en versant des larmes.
Références
[1398] VEYLET Jean-Baptiste (1853-1880)
Notes bio-bibliographiques.
— M. C., xii, 1880, p. 383. — Rev. rel. Rodez, 1878, p. 929¬ ; 1880, n° du 13 mai¬ ; Ib., Notice par A. Maury, pp. 786, 817.