Dosithée LECOMTE1849 - 1911
- Statut : Prêtre
- Identifiant : 1233
Identité
Naissance
Décès
Charges
Biographie
[1233]. LECOMTE, Dosithée-Adolphe, né à Moulay (Mayenne) le 11 février 1849, fit ses études au petit séminaire de Mayenne, et entra laïque au Séminaire des M.-E. le 19 septembre 1871. En 1873, il accompagna à Rome le procureur général de la Société des M.-E. Il reçut le sacerdoce le 19 septembre 1874, et partit le 16 décembre suivant pour le Japon.
Lors de la division de cette mission, en 1876, il fit partie du vicariat du Japon septentrional. Envoyé en 1878, à titre de professeur de français, dans la petite chrétienté de Matsunaga près de Numazu, il l'améliora moralement et matériellement, car il enseigna aux agriculteurs à amener régulièrement l'eau dans leurs rizières. Il administra ensuite la chrétienté d'Ogawamachi, ou Kanda, à Tôkiô ; il acheva d'y construire l'orphelinat et le pensionnat des Sœurs de Saint-Paul de Chartres. De là, il passa à Niigata où il établit l'orphelinat des Sœurs de la même Congrégation.
En 1891, lors de la création du vicariat apostolique, et peu après, du diocèse de Hakodaté, il appartint à cette mission, et fut choisi pour vicaire général par Mgr Berlioz. En 1893, l'évêque l'appela à Hakodaté pour diriger la paroisse et la procure. Lorsqu'il fut question d'installer le monastère trappiste de Notre-Dame du Phare, on lui confia cette œuvre ; il s'y dévoua tout entier et vit ses efforts couronnés de succès.
En 1898, il quitta le diocèse de Hakodaté pour s'associer à Nazareth, la maison de retraite spirituelle que la Société des M.-E. possède à Hong-kong, et se consacra aux travaux de l'imprimerie. Nommé, en décembre 1899, supérieur de la maison, il remplit ses nouvelles fonctions avec son dévouement, sa patience et son amabilité ordinaires. Il fit reconstruire le bâtiment qui renferme la bibliothèque et le réfectoire, et ajouta une annexe à l'imprimerie. En même temps, il avait été, de 1900 à 1902, supérieur intérimaire du sanatorium de Béthanie. C'est dans ce dernier établissement qu'il mourut, le 13 juin 1911.
Nécrologie
M. LECOMTE
MISSIONNAIRE APOSTOLIQUE, SUPÉRIEUR DE LA MAISON DE NAZARETH
Né le 11 février 1819
Parti le 16 décembre 1874
Mort le 13 juin 1911
Dosithée-Adolphe Lecomte naquit en 1849 à Moulay, diocèse de Laval (Mayenne). A l’âge de vingt-deux ans, le 19 septembre 1871, il entrait, laïque, au Séminaire des Missions-Etrangères. Les rapports de ses directeurs et les souvenirs de ses confrères nous le montrent comme un élève pieux, travailleur, d’une bonne intelligence, d’une grande douceur de caractère, de ton et de manières agréables.
Après son ordination au sous-diaconat, il fut choisi pour accompagner à Rome M. Rousseille qui dirigeait alors la Procure générale de la Société. De bonne heure, la Providence associait deux hommes qui, dans ses desseins, devaient collaborer successivement à la fondation et à l’extension de l’œuvre importante de notre Maison de Nazareth.
C’est à Rome que M. Lecomte reçut le diaconat (30 mai 1874). Le 19 septembre suivant, il était ordonné prêtre, à Paris, et recevait sa destination pour le Japon. Le 16 décembre, il quittait la France, en compagnie de cinq autres Missionnaires, dont l’un, M. Mugabure, était le futur archevêque de Tôkiô.
Le Japon ne constituait à cette époque qu’un seul Vicariat apostolique. Mais deux ans plus tard, une première division avait lieu qui rattachait notre Confrère à la Mission du Japon Septentrional, confiée au zèle de Mgr Osouf, de pieuse et douce mémoire. Quinze ans après, un nouveau démembrement du Japon Septentrional, coïncidant avec l’établissement de la hiérarchie catholique, le fixait dans la partie Nord de l’ancien Vicariat, qui formait le diocèse de Hakodaté, avec le vénéré Mgr Berlioz pour premier évêque.
Sur les 37 années qu’a duré la carrière apostolique de M. Lecomte, 24 ont été consacrées aux travaux d’un laborieux ministère, et 13 à la direction de 1’Etablissement de Nazareth. Les unes comme les autres ont été bien remplies et traversées, par intervalles, de dou-loureuses épreuves.
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Après une courte période de formation, le jeune Missionnaire fut autorisé à résider, en 1878, à titre de professeur de français dans le village de Matsunaga, près de Numazu, au milieu d’une chrétienté de 70 néophytes. Ces convertis de la veille partageaient leur temps entre l’agriculture et la pêche.
Dans le but de les attacher davantage à la Religion en améliorant leur situation matérielle, M. Lecomte s’efforça de résoudre pour eux le problème difficile, à cette époque, d’amener l’eau régulièrement dans leurs rizières. Il fit monter un manège qu’un cheval mettait en mouvement et réussit à garantir la récolte du riz.
La population de Matsunaga proclama le mérite et la bienfaisance de l’ingénieux inventeur ; mais elle ne songea pas, y compris les chrétiens, à remercier le Missionnaire de la manière qu’il avait espérée. Le dimanche n’était pas observé ; la loi morale était violée, et le nombre des fidèles n’augmentait pas.
Quelle difficulté en particulier pour réunir les chrétiens à la messe du dimanche ! M. Lecomte faisait bien sonner la cloche de l’ancienne chapelle Saint-Louis, où se réunissaient jadis les membres de la colonie française employés à l’Arsenal d’Yokosuka, mais elle tintait dans le désert. Il envoyait alors le catéchiste dans chaque famille, et, après plusieurs visites, à force d’instances, il finissait par avoir une petite assistance ; il était parfois près de midi lorsque la messe commençait. D’une grande bonté, très doux, patient, M. Lecomte ne se départit jamais, vis-à-vis de ses ouailles, de cette politesse aimable et toujours souriante qui a été la caractéristique de sa physionomie. Evoquer parmi nos Japonais le souvenir du bon M. Lecomte, c’est, en effet, provoquer invariablement les réflexions suivantes : « Quel homme charmant et délicat ! Combien il était sympathique et poli ! Nous ne l’oublierons jamais ! »
Après Matsunaga, il fut chargé par Mgr Osouf de l’importante chrétienté d’Ogawamachi, à Tôkiô. Les Sœurs de Saint-Paul de Chartres se rappellent avec reconnaissance tout ce qu’il fit pour la construction de l’orphelinat et l’établissement du pensionnat. Il donna un merveilleux essor à toutes les œuvres des Religieuses, et il projetait la fondation d’un hôpital lorsque l’obéissance l’envoya à Niigata.
Il y résida jusqu’en 1893, et y fit construire l’orphelinat des Sœurs de Saint-Paul. Quels efforts, que de diplomatie ne dut-il pas déployer pour sauver de pauvres enfants que des spéculateurs hypocrites avaient réussi à placer chez les Sœurs, en se servant de prétendues garanties écrites ! Quand les victimes arrivaient à l’âge de 18 ans, les garanties s’en allaient en fumée, et c’était une lutte acharnée qu’il fallait soutenir pour arracher ces pauvres filles de la griffe de leurs soi-disant tuteurs. Ce fut le grand cauchemar de M. Lecomte pendant les premières années de son séjour à Niigata.
Il mit tout en œuvre aussi pour augmenter le nombre de ses chrétiens : conférences publiques, visites, aumônes, services rendus, rien ne fut négligé. Son bon cœur ne lui permettait pas de se laisser persuader qu’il était exploité, ou même exposé à l’être, et on parlera longtemps des centaines d’aliénés qu’il fit baptiser dans le département.
En 1893, M. Lecomte fut appelé à Hakodaté pour y prendre la direction de la paroisse, de la communauté des Sœurs et de la procure. Sur ce nouveau terrain, il dépensa, comme précédemment, toutes les ressources de son grand cœur.
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Nous serions incomplets si nous ne disions pas un mot de la part que prit notre regretté Confrère à la fondation de la Trappe de Notre-Dame du Phare.
L’idée de cet établissement remontait déjà à de nombreuses années car en parcourant les lettres que M. Armbruster, missionnaire à Hakodaté, écrivait à Mgr Petitjean en 1867-68, on voit que, déjà à cette époque, il était question de l’installation d’une Trappe dans cette région. Le Capitaine Brunet, de la Mission Militaire, approuvait cette idée et promettait de l’appuyer, si le parti du Shôgun qu’il servait, réussissait à fonder un Etat indépendant sur le territoire du Hokkaidô.
On sait que les partisans du Shôgun perdirent leur dernière bataille à Hakodaté en 1868, et que M. Brunet, parvenu au grade de général, dut se retirer en France où il est mort en 1911.
En 1879, Mgr Osouf émettait cette même idée de la fondation d’une Trappe dans son immense Vicariat.
En 1894, le Gouvernement japonais se préparait à ouvrir tout le pays aux étrangers, et leur promettait, à partir de 1899, certains droits de nature à favoriser leur initiative. Nous savions alors, par l’expérience de notre orphelinat agricole, que le Hokkaidô offrait des ressources assez sûres pour l’agriculture.
Pendant l’été de 1894, nous priâmes donc M. Cazenave, Procureur général de la Société à Rome, de vouloir bien prendre des renseignements auprès du Général des Trappistes au sujet des conditions requises pour l’établissement d’un monastère de son Ordre dans les environs de Hakodaté. Il nous fut répondu que la Mission devrait tout d’abord mettre à la disposition de l’Ordre un grand terrain convenablement situé, avec un couvent provisoire pouvant abriter douze Religieux et un Prieur. Notre première impression fut de déception ; car nous n’avions pas les moyens de fournir les bases matérielles qui formaient la condition imposée.
Quelques mois plus tard, deux chrétiens de Hakodaté, pris dans un embarras financier, vinrent nous proposer un terrain du gouvernement dont ils étaient concessionnaires, avec charge de le défricher. Leur proposition fut acceptée en vue de la future Trappe ; mais ce futur paraissant bien éloigné, il fut décidé que sur ce terrain serait établie une œuvre pour l’évangélisation des Aïnos.
Vers la fin de l’année 1895, deux jeunes Confrères, MM. Marion et Monge, nous arrivaient de Paris. Un jour, M. Lecomte les con¬duisit au terrain nouvellement acquis.
— Quel bel emplacement pour une Trappe ! leur dit-il ; et peut-être l’aurions-nous, si seulement nous avions de quoi construire un couvent provisoire.
— Qu’à cela ne tienne ! repartit l’un d’eux ; dès maintenant, je m’engage pour mille francs.
Le soir même, l’Evêque fut mis en demeure d’écrire à l’Abbé de la Trappe de Pékin qui avait reçu tous pouvoirs pour traiter l’affaire.
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Le 1er janvier 1896, à 5 heures du matin, arrivait à Hakodaté le T. R. P. Dom Marie Bernard, Abbé de Notre-Dame de la Consolation en Chine. Le surlendemain, M. Lecomte le conduisait au territoire du Phare ; le 4 janvier, on traçait sur le papier les grandes lignes du couvent provisoire, et, le 6, fête de l’Epiphanie, était signé un accord relatif à l’établissement d’un monastère. M. Lecomte, vicaire général et procureur de la Mission, fut chargé d’exécuter la décision.
Il fut un instant effrayé à la pensée qu’il aurait de la peine à trouver les fonds nécessaires, mais il reprit bien vite confiance en face des signes manifestes de la volonté de Dieu. Il fit imprimer un touchant appel qui obtint le succès espéré ; grâce à l’appui efficace des Confrères des Procures, des Supérieurs des Missions de Chine et du Japon, M. Lecomte recueillit les ressources suffisantes pour mener les travaux à bonne fin. La maison fut prête bien avant la date fixée.
Le 28 octobre 1896, Dom Marie Bernard amenait une colonie de huit Religieux, et, sous la conduite de M. Lecomte, prenait possession du nouveau Monastère de Notre-Dame du Phare. A partir de ce moment, commença pour notre Confrère une vie dont le but était d’épargner aux bons Religieux les privations et les difficultés qui devaient résulter de leur ignorance de la langue et des choses du pays. Pendant de longs mois, il dépensa tout ce qu’il avait de dévouement, de charité et de savoir-faire. Aussi, c’est à bien juste titre qu’on doit le considérer comme l’un des principaux fondateurs du Monastère de Notre-Dame-du-Phare.
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Au mois de février 1898, des circonstances particulières amenèrent M. Lecomte à Hong-Kong, auprès de M. Rousseille qui avait gardé le plus sympathique souvenir de son socius de Rome. Que furent les entrevues, les entretiens du fondateur de 1’Etablissement de Nazareth et du Vicaire général de Hakodaté ! Quelle généreuse résolution Dieu inspira-t-il à M. Lecomte durant les jours de recueillement et de prière qu’il passa dans cette maison de retraite ? Notre Confrère ne nous l’a point révélé. Mais, quelques mois plus tard, il quittait sa chère Mission avec l’intention de s’associer à l’œuvre éminemment sacerdotale et apostolique de M. Rousseille.
« Dès son arrivée, écrit un de ses Confrères, il manifesta tout de suite, dans sa nouvelle situation, cette douceur et ce calme que lui avaient connus ses anciens amis de Laval et ses Confrères du Japon. Il s’occupa tout d’abord aux travaux de l’imprimerie, auxquels il se donna de tout cœur. Une de ses joies fut de s’employer aussi à la préparation du pain eucharistique ; car nous pensions, à cette époque, que nous pourrions, par cette entreprise, rendre quelque service à nos Missions.
« Au milieu de ses travaux, M. Lecomte était aimable, affectueux, serviable et ne laissait jamais paraître le moindre vestige de son ancienne dignité de vicaire général. »
Au mois d’avril 1899, M. Rousseille quittait Nazareth pour ne plus revenir et M. Lecomte était appelé à le remplacer dans sa charge de Supérieur. Notre Confrère fut bien surpris d’une pareille nomination. Il l’accepta avec résignation et inclina sa volonté devant celle qui l’avait désigné pour ce poste important.
N’étant dans l’établissement que depuis dix-huit mois, ayant eu peu de temps pour s’initier aux méthodes et aux pratiques de son prédécesseur, il éprouva tout d’abord un certain embarras et ne parvint qu’insensiblement à trouver sa voie, ou mieux à se créer une méthode. Bien des points, en effet, le séparaient de M. Rousseille. Les rôles antérieurs de l’un et de l’autre avaient été très différents ; l’ancien supérieur jouissait d’un prestige dont n’héritait pas son successeur : le premier possédait, à un rare degré, le sens de l’administration, une intelligence déliée, la fermeté poussée parfois jusqu’à l’absolutisme, l’esprit d’initiative, une grande activité : le second, doué de plus de bonté, n’avait pas les mêmes aptitudes à s’adapter à une situation, la même décision pour solutionner une difficulté, la même compréhension des hommes et des affaires.
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M. Lecomte ne tarda pas à montrer, étant donnés ses antécédents, qu’il porterait surtout ses efforts sur la direction générale de la Maison de Nazareth, au point de vue de la discipline, de l’esprit intérieur, de la vie de communauté, des retraites, plutôt que sur l’imprimerie, œuvre annexe d’une utilité incontestable et inappréciable pour laquelle il se sentait moins d’aptitude, à laquelle il n’apportait pas de préparation préalable. Il est juste de mentionner, cependant, que, durant ses onze années de supériorat, il sut se dévouer à promouvoir le progrès et la prospérité de l’imprimerie, en même temps qu’il travaillait à maintenir et à développer la discipline et la pratique des vertus qui font le charme et le bonheur de la vie en commun.
M. Lecomte était prêtre dans toute la force du mot, en tout temps, en toute occasion et de toute manière : il était l’homme de Dieu dont parle l’Apôtre. Il était tel, à la chapelle, dans sa chambre, dans ses conversations, dans ses recommandations privées ou publiques : toujours zélé pour procurer plus de gloire à Dieu, toujours attentif à se dévouer pour le prochain, et cela malgré une santé qui resta toujours fort délicate.
Son supériorat ne fut marqué par aucune création nouvelle véritablement importante. Les circonstances voulurent qu’il eût à réédifier le bâtiment où se trouvent la bibliothèque et le réfectoire, et à ajouter une annexe à l’imprimerie : il déploya dans ces entreprises toute son activité.
Son caractère ne le portait pas, d’ailleurs, aux initiatives fécondes et hardies. Il vécut doucement, paisiblement, tout entier à sa besogne, plein de sollicitude pour ses Confrères, passant vraiment au milieu de tous en faisant tout le bien qu’il était en son pouvoir de faire. Aussi fut-il foncièrement aimé, comme, du reste, il aimait tous et chacun de ceux qui partageaient sa vie.
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Depuis deux ou trois ans, la santé de M. Lecomte donnait de sérieuses inquiétudes. Nous le savions atteint d’une maladie de cœur ; mais, dans le courant de 1910, celle-ci parut se compliquer d’une autre non moins grave : l’on crut d’abord à un cancer de l’estomac, et, dès lors, ses jours furent considérés comme comptés. On le vit s’acheminer peu à peu vers la tombe, tout en continuant de s’acquitter, à force d’énergie et par persuasion du devoir, à remplir ses fonctions de supérieur : il voulait mourir sur le champ de bataille, debout, comme il convient à un chef.
Hélas ! le mal s’aggravait de jour en jour, et une heure pénible sonna où il dut renoncer à ses fonctions, quitter son cher Nazareth et demander à notre Sanatorium de Béthanie les soins que réclamait son état. L’épreuve fut bien dure ; depuis ce jour jusqu’au moment de la délivrance finale, sa vie fut une croix et un martyre. Il s’éteignit doucement le 13 juin 1911.
L’inhumation fut imposante dans sa simplicité.
Mgr Marcou donna l’absoute et conduisit à sa dernière demeure notre vénéré Confrère. Mgr Grangeon était également présent, avec 35 Missionnaires ou Religieux, et toute la chrétienté de Pokfulum.
La dépouille mortelle de notre cher M. Lecomte repose à côté de celle de son ami et intime collaborateur, M. de Gaztelu, dans ce cimetière où le Supérieur de Nazareth était venu souvent méditer.
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Références
[1233] LECOMTE Dosithée (1849-1911)
Notes bio-bibliographiques. - C.-R., 1880, p. 13 ; 1885, p. 27 ; 1887, p. 52 ; 1888, p. 43 ; 1889, p. 38 ; 1890, pp. 41, 47 ; 1891, p. 43 ; 1892, p. 83 ; 1893, p. 95 ; 1894, pp. 103, 110 ; 1895, p. 107 ; 1896, p. 96 ; 1897, p. 74 ; 1900, p. 251 ; 1905, p. 375 ; 1910, p. 293. - M. C., xxviii, 1896, p. 125. - B. O. P., 1896, Sur la fondation d'une Trappe au Japon, p. 513. - Sem. rel. Laval, 1891-92, p. 24.
La Rel. de Jésus, ii, pp. 380, 560.
Notice nécrologique. - C.-R., 1911, p. 357.