Gustave HUE1870 - 1946
- Statut : Prêtre
- Identifiant : 2200
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Identité
Naissance
Décès
Autres informations
Missions
- Pays :
- Vietnam
- Région missionnaire :
- 1896 - 1946 (Hung Hoa)
Biographie
Gustave, Joseph HUE naquit le 12 décembre 1870, à Bernières-sur-Mer, département du Calvados, diocèse de Bayeux. Son père était fabricant de voiles pour les nombreux voiliers qui fréquentaient le port de Caen.
Son curé ayant remarqué sa piété, son intelligence, son application au travail, lui donna des leçons de latin, et le fit admettre au petit séminaire pour y poursuivre ses études secondaires. Gustave passa ensuite au grand séminaire de son diocèse où il reçut le diaconat le 29 juin 1894. Il remplit ses fonctions de diacre à la cérémonie de la prise de voile de Ste Thérèse au carmel de Lisieux.
Le 8 octobre 1894, il entra au séminaire des Missions Etrangères, fut ordonné prêtre le 30 juin 1895, et reçut sa destination pour le vicariat apostolique du Haut Tonkin qu'il partit rejoindre le 18 décembre 1895, en compagnie de M.Joseph Laisi destiné à la même mission.
Après une brève initiation à la langue viêtnamienne, M.Hue débuta comme vicaire à Yên-Bai, chez M. Girod. Le 8 septembre 1896, ce dernier partit pour Lao-Kay, laissant Yen-Bay à M.Hue qui, tout en continuant l'étude de la langue, y remplit les fonctions d'aumônier militaire. Une année plus tard, M. Hue compléta sa formation missionnaire auprès de M. Chatellier dans les grandes paroisses de Yên-Tâp et de Du-bo. En 1898, Mgr. Ramond lui confia la paroisse de Nô-Luc, voisine du poste militaire de Viêt-Tri dont il eût la charge spirituelle tout en s'occupant de ses chrétiens avec l'aide d'un prêtre viêtnamien. En 1900, il éleva à Bau-No dont il était le curé, une modeste église, assez convenable pour y garder le St. Sacrement. C'est dans les anciennes limites de cette paroisse que nos bienheureux furent arrêtés, trainés en prison, et décapités à Son-Tây
En 1902, à Bau-No et à Duc-Phong, une centaine de familles répandues dans 7 ou 8 villages demandèrent à M. Hue à devenir chrétiennes. Celui-ci ouvrit alors un centre de catéchuménat dans le village de Phu-Nghia situé sur la route de Bau-No à Son-Tay, à une vingtaine de kms environ de cette dernière ville. Selon toute vraisemblance, au mois de juin 1837, c'est à Phu-nghia que s'arrêta pour se reposer un peu, le cortège transportant dans une cage le B. Cornay. C'est là aussi que M.Hue établit sa résidence principale. En 1905, à 15 kms environ au nord de Son-Tây, il reçut des demandes de conversion dans dix villages. Les BB. Cornay et Schoeffler avaient traversé tout ce pays la cangue au cou. L'année suivante, au prix de nombreuses épreuves, M. Hue fonda les stations de Hau-Trach et de Dong-Phu.
En 1907, Mgr. Ramond confia aussi le district de Nô-Luc à M.Hue devenu son provicaire. Ce district comprenait deux centres bien distincts, séparés par le Fleuve Rouge, l'un sur la province de Hung-Hoa composé d'anciens chrétiens, l'autre sur celle de Son-Tây comptant surtout des néophytes et des nouveaux chrétiens. Dans son compte-rendu de 1909, M.Hue rappelant le souvenir du catéchiste Van qui vécut à Bau-No et fut décapité à Son-Tây le 25 mai 1857, à l'âge de 77 ans, constatait que sur le chemin que parcourut ce martyr, de Lam-Thao à Son-Tây, naissaient à présent les nombreuses chrétientés de ce district. En 1910, au nord de lla province de Son-Tây qui touche à la Rivière Noire et au Fleuve Rouge, dans la sous-préfecture de Quang-Oai, aux villages nombreux et témoins jadis des souffrances de nos martyrs, M.Hue fonda une quinzaine de nouvelles chrétientés et l'année suivante, il y en avait vingt-sept.
Pendant toute sa vie missionnaire, M.Hue parcourut dans tous les sens, à pied, en barque, mais surtout à bicyclette les provinces de Phu-Tho et de Son-Tây, catéchisant, encourageant les nouveaux chrétiens, assurant l'administration de ses chrétientés, groupant les néophytes, et créant des nouveaux centres de vie chrétienne. A la mort de M. Girod, le 9 juillet 1924, il administra, pendant plus d'une année, les chrétientés du district de Phu-Yên-Binh. A plusieurs reprises, son Evêque le délégua pour faire la visite pastorale des districts de la Haute Région, et donner la confirmation. Ainsi en 1932, visitant deux paroisses sur les bords du Sông-Chay et de la Rivière Claire, en quatre semaines, il prononça une cinquantaine de sermons, entendit quelques 1.500 confessions, et fit un nombre important de déplacements à bicyclette..
"Dans la boucle du Fleuve Rouge et de la Rivière Noire, où il n'y avait en 1900, qu'une seule chrétienté d'une centaine de personnes", dit il dans son compte rendu de 1934, cette région compte maintenant 2 170 catholiques, répartis en 46 stations. En 1935, à Yên-Khoai, non loin du Mont Ba-Vi, il termina une église dédiée à St. Augustin son patron. En Juillet 1938, il quitta Phu-Nghia pour s'installer à Tong-Thai, chrétienté proche du mont Ba-Vi. Il remit entre les mains des prêtres viêtnamiens l'administration de sa paroisse de Phu-Nghia et des 54 chrétientés qu'il avait fondées. Au début de Juillet 1939, il quitta son centre de Tong-Thai, dans la plaine et alla s'installer à quelques 50 kms de là, à Giap-Thuong sur les premiers contreforts du mont Ba-Vi, réalisant son désir ancien de fonder les premières chrétientés "muong". En effet, vers mars 1936, il y avait déjà baptisé une trentaine de personnes, et élevé une maison-oratoire.
Le 13 Août 1925, il fit un voyage chez les "Man", en partant de Vat-Lam, passant par Ngoc-Lu, poste chrétien distant de 16 kms de Vat-Lam pour atteindre Ngoi-Nhau, village "Man" sur pilotis accroché à mi-pente de la montagne Man-Son, et au pied duquel bondit le torrent Nhau. En 1927, Mgr. Ramond le délégua pour une tournée de confirmation dans la région montagneuse de Nghia-Lô, province de Yên-Bai. Durant un mois, Il visita les chrétientés Thô confiées à M. Tissot, puis la région de Tu-Lê habitée par les Nung et Nhang dans la plaine, par les Mans et Xa-Cau à flancs de montagnes, et enfin par les Mèos, sur les sommets.
M.Hue, bon musicien, passionné pour l'étude devint un des meilleurs "viêtnamisants" de l'Indochine. Connaissant parfaitement les caractères chinois, il pouvait lire toutes les revues imprimées en Chine et au Japon. Il mit au service de tous ses connaissances linguistiques. Les années 1931, 1932, et 1937 virent la publications de divers dictionnaires et lexiques. Il composa aussi un dictionnaire français-viêtnamien resté manuscrit, heureusement sauvé en 1950.
Il publia en viêtnamien, sous forme de lettres, un certain nombre de brochures apologétiques sur le protestantisme, en 1922, sur le confucianisme,et le bouddhisme en 1936. En 1939, "Nghiêm Gia" -pseudonyme de M.Hue- termina cette dernière série de 16 brochures adressées à Thérèse Tu. Il écrivit en viêtnamien une vie de Ste Monique, de St. Augustin,son patron, et fit paraitre un résumé des quatre Evangiles en vers viêtnamiens. Il occupa les trois dernières années de sa vie, à repasser ses cours d'hébreu, et, sur son lit d'hôpital, termina une traduction des psaumes en viêtnamien.
Sous les pseudonymes de Lucien Baudo et de Tây-Duong, il écrivit de nombreux articles dans le journal "l'Avenir du Tonkin" sur les questions linguistiques, ainsi en 1929, à propos du projet de réforme du "Quôc-Ngu" (écriture du viêtnamien avec les caractères latins),ou sur le développement économique et moral du Tonkin.
En 1939, installé à Giap-Thuong, à quelques 50 kms de Hung-Hoa, chez les "Muong", il ouvrit une école faisant la classe, matin et soir, à une soixantaine de "muong", ce qui lui permit d'entreprendre l'étude approfondie de leur langue; "créant un alphabet muong", il traduisit dans cette langue les prières fondamentales chrétiennes, les évangiles du dimanche, et composa un petit catéchisme.
M.Hue, provicaire, envoyé par Mgr. Ramond, descendit à Hanoï, au début de décembre 1922, pour se mettre à la disposition de Mgr. Lécroart, visiteur apostolique, qui venait à Hung-Hoa. Au début de septembre 1931, Mgr Ramond étant absent, il représenta la mission de Hung-Hoa à la réunion annuelle des évêques du Tonkin, tenue au Tam-Dao. En décembre 1934, à titre de provicaire et de théologien, il prit part au "concile de Hanoï". En 1940, il fut élu pour représenter à l' Assemblée Générale de la Société, les missionnaires du groupe du Tonkin. Mgr. Vandaele étant décédé le 21 novembre 1943, il lui revint de cumuler le titre et les fonctions de Vicaire Délégué. Plus que septuagénaire, il présenta peu de temps après, sa démission qui fut acceptée par Mgr. le Délégué Apostolique le 15 août 1944; M. Mazé fut nommé administrateur apostolique.
M.Hue se voulut toujours et avant tout "missionnaire missionnant" voyageant sur sa légendaire bicyclette. Homme de conseil, passionné pour l'étude, autodidacte, d'une probité intellectuelle proverbiale, il fut un "viêtnamisant" de très grande valeur. Il donna l'exemple de l'amour de la science et du travail. Bien que d'un aspect plutôt sévère, il n'effrayait ni les pauvres, ni les enfants. Catéchiste incomparable, il savait s'adapter à eux, les comprendre et les aimer.
En 1945, sous l'occupation japonaise et après la prise du pouvoir par le "Viêtminh", M. Hue fut le seul européen, à rester sur les bords de la Rivière Noire sans être inquiété, par qui que ce soit; seule la maladie l'obligea à quitter son poste, et à se retirer à Hanoï où il vécut encore près de un an. Il mourut à la clinique St. Paul de Hanoï, emporté par une crise d'urémie, le 7 mai 1946, et fut inhumé le lendemain au cimetière des prêtres de Hanoï.
Nécrologie
[2200] HUE Gustave (1870-1950)
Notice nécrologique
Le 8 mai 1946- nous avons conduit au cimetière des prêtres de Hanoi, M. Gustave-Joseph Hue, décédé la veille à la clinique Saint-Paul à Hanoi, d’une crise d’urémie. Le cher défunt était né à Bernières-sur-Mer (diocèse de Bayeux) le 12 décembre 1870. Son père était fabricant de voiles pour les nombreux voiliers qui fréquentaient le port de Caen. L’enfant, remarqué de bonne heure par son curé à cause de sa piété, de son intelligence et de son appli-cation au travail, commença ses études de latin au presbytère de sa paroisse et les termina au petit et grand séminaire de son diocèse. M. Hue avait connu sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et avait eu le bonheur de remplir les fonctions de diacre à la cérémonie de prise de voile de sa sainte compatriote, au Carmel de Lisieux.
Après son admission au Séminaire des Missions-Étrangères de Paris, où il ne passa qu’une année, il fut destiné à la Mission de Hung-hoa, en 1895. Cet apôtre infatigable n’est jamais retourné en France et n’a jamais consenti à prendre quelques jours de repos. Soit à pied, soit à bicyclette, il visitait ses nouvelles chrétientés : rien ne pouvait, l’arrêter. Doué d’une résistance physique remarquable, il faisait à bonne allure de bonnes tournées à bicyclette, qui auraient découragé beaucoup de sportifs plus jeunes que lui. En juin 1937, déjà âgé de 67 ans, il partit un dimanche après sa messe pour aller assister à ses derniers moments son ami, M. Gauja, mourant, à Tuyên-Quang et fit, sans désemparer, une course de 120 kilomètres en plein midi et par une des journées les plus chaudes du Tonkin. Et pourtant Dieu sait, surtout dans les dernières années de sa vie, quand il n’eut plus de vicaires français, quel régime alimentaire il suivait ! C’était le régime des Annamites et des Muongs les plus pauvres : jamais de vin, trois ou quatre écuelles de riz, un peu de sel, une tasse de thé ; si son papayer donnait quelques fruits, on en trouvait un sur sa table. Si ses fidèles lui offraient quelques œufs ou poissons, le menu était un peu plus copieux... Il aimait à recevoir la visite des confrères, mais il les prévenait gentiment : « Eau et air gratuits, pour le reste apportez-le. » Aussi les missionnaires et certains Européens, qui aimaient la société de cet homme si instruit et si aimable, prenaient la précaution de se munir de provisions pour se restaurer et permettre à leur amphitryon de varier un peu son régime ordinaire. M. Hue souriait et acceptait de bonne grâce.
Peu après son arrivée au Tonkin, il alla prêter son concours à M. Girod comme curé de Yenbay et aumônier des troupes de la garnison. Une fois par mois, M. Girod descendu de Laokay et M. Hue, venu de Yenbay, se rencontraient au milieu de la forêt pour se confesser et reprenaient ensuite la direction de leur poste par des chemins dangereux où la rencontre du tigre était assez fréquente. Une année plus tard, il compléta sa formation apostolique avec M. Chatellier dans les grandes paroisses de Yêntap et du Rubo, et en 1898, son Supérieur lui confia la paroisse de Noluc, voisine du poste militaire de Vietri, qui avait une garnison assez importante. Il en devint l’aumônier, tout en s’occupant de ses chrétiens avec l’aide d’un prêtre indigène. En quelques années, il fonda plus de 80 chrétientés dans les provinces de Phutho et de Sontay. Sur la fin de sa vie, il avait confié le soin de ses néophytes à des prêtres annamites et s’était retiré chez les Muongs installés sur les pentes du mont Bavi, sur les bords de la Rivière Noire.
Passionné pour l’étude, il savait toutefois faire passer son travail de missionnaire avant tout. D’un aspect plutôt sévère, il n’effrayait ni les pauvres ni les enfants qui l’aimaient. C’était un catéchiste incomparable, qui savait comprendre les enfants et les intéresser ; et, les dernières années, il passait plusieurs heures par jour à faire la classe à ses petits sauvages. Son dévouement et sa grande bonté lui avaient conquis tous les cœurs ; aussi ses voisins bouddhistes lui témoignaient le plus profond respect.
Sous l’occupation japonaise, après la prise du pouvoir par les Viet-Minh, il était resté seul européen sur les bords de la Rivière Noire sans être inquiété par qui que ce soit ; seule la maladie l’a obligé à quitter son poste.
Bon musicien, M. Hue avait appris la langue du pays très facilement et était devenu un des meilleurs annamitisants de l’Indochine ; il connaissait parfaitement les caractères chinois et pouvait lire toutes les revues imprimées en Chine ou au Japon. A l’âge de 65 ans, il commençait l’étude de la langue muong et parvint à se faire comprendre de ses montagnards. Il s’occupa les trois dernières années de sa vie à repasser ses cours d’hébreu et, sur son lit d’hôpital, il termina la traduction des psaumes en annamite. Il avait écrit dans cette langue la vie de sainte Monique, de saint Augustin et fait paraître un résumé des quatre Evangiles en vers vietnamiens ainsi que plusieurs brochures sur le bouddhisme, le confucianisme, le protestantisme, très goûtées de la jeunesse cultivée bouddhiste et chrétienne. Sous les pseudonymes de Lucien Baudo et de Tây-duong, il a écrit de nombreux articles dans le jour-nal Avenir du Tonkin, surtout, sur les questions linguistiques ou sur le développement économique et moral du Tonkin. En dernier lieu, il a composé un « passe-partout » pour lire et comprendre la nouvelle presse vietnamienne et un volumineux dictionnaire annamite-chinois-français, gros in-4º de 2.000 pages, paru à Hanoi en 1937, très estimé de tous les intellectuels, dont l’édition a été épuisée rapidement, et dont la réimpression est demandée par tous. Il avait aussi terminé le grand dictionnaire français-vietnamien, qui sera imprimé bientôt si nous avons le bonheur de retrouver le manuscrit laissé par la regretté défunt.
M. Hue aurait mérité mieux qu’une simple notice nécrologique. Beaucoup de confrères ont exprimé le désir de voir sa vie écrite par une plume élégante, qui serait tout à l’honneur de la Société des Missions-Étrangères et procurerait aux missionnaires le sujet d’une grande édification, car M. Hue fut vraiment un modèle par sa piété profonde, sa bonté, sa science et son amour du travail. Il a mis en pratique le vœu de saint Alphonse de Liguori de ne jamais perdre une minute pendant sa vie. Du haut du ciel il continuera à veiller sur ses chrétiens et sur ses confrères qui garderont de lui le meil¬leur souvenir.
Références
[2200] HUE Gustave (1870-1950)
Bibliographie
-Truyên Ông Thanh Aocutinh
-Truyên Bà Thanh Monica
-Minh Giao Xich Doc
-Les Psaumes
-Vie de N.S.J.C
-Tây Duong P.Hue
Petit Passe-Partout de la presse sino-viêtnamienne
Han Viêt khan tiêu linh duoc
Hanoï- Imprimerie de la Mission Trung-Hoà 1931
in 8° de IV-698 pages
Recueil des caractères du Petit Passe-Partout
suivant l'ordre alphabétique et tonique -1931-
Imprimerie Trung-Hoà in 8° de IV à 88 p.
P. G. Hue
Dictionnaire Viêtnamien-Chinois-Français
Hanoï, Imprimerie de la Mission Trung-Hoà 1937
in 8° 4-1199-7 p.
P.G. Hue
Dictionnaire Français-Viêtnamien (manuscrit)
Références bibliographiques
AME 1896 p. 436. 493. 1926-27 p. 148. (art.). 1928 p. 163. 1929 p. 1 (art.). 1930 p. 15 (art.). 1934 p. 234. 1935 p. 279. 1936 p. 184. 1937 p. 88. 279. 1939 p. 184.
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BME 1922 p. 242. 1923 p. 125. 448. 1924 p. 525. 568. 710. photo p. 621. 1925 p. 776. 1927 p. 383. 447. 1928 p. 313. 498. 1929 p. 53. 181. 693. 1930 p. 121. 496. 497. 1931 p. 70. 225. 227. 228. 679. 759. 836. 910. 1932 p. 295. 297. 432. 624. 1933 p. 63. 294. 376. 451. 699. 701. photo p. 452. 1934 p. 348. 349. 575. 797. 1935 p. 56. 59. 439. 440. 669. 670. 747. 809. 889. 893. photo p. 57. 1936 p. 60. 133. 296. 454. 525. 667. 751. 908. 1937 p. 57. 89. 284. 361. 521. 597. 652. 710. 879. 596. 1938 p. 54. 263. 480. 622. 696. 764. 1939 p. 208. 209. 511. 660. 1940 p. 128. 131. 132. 632. 813. photo p. 118. 1941 p. 343. 421. 485. 561. 725. 726. 1948 p. 90. 1950 p. 197. 1951 p. 428. 1952 p. 110. 1954 p. 353. 1956 p. 183. 1957 p. 130. 131. 211sq. 220sq. Confirmations : 1931 p. 295. 376. 1932 p. 294. 1933 p. 294. 376. 451. 1934 p. 295. 1935 p. 439.
EC1 N° 446.