Joseph CUENOT1888 - 1970
- Statut : Prêtre
- Identifiant : 3174
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Identité
Naissance
Décès
Charges
Autres informations
Missions
- Pays :
- Chine
- Région missionnaire :
- 1914 - 1937
- 1951 - 1952 (Hong Kong)
Biographie
[3174] CUENOT Joseph, est né le 11 mars 1888, à Le Russey, village du haut Doubs, dans le diocèse de Besançon. Il fit ses études au Petit Séminaire de Consolation (Doubs) puis entra à Vesoul au Grand Séminaire de philosophie en 1905, transféré à Delle (Territoire de Belfort) en raison des Lois de séparation". Enfin, avant son service militaire, il entra au Grand Séminaire de Besançon pour commencer la Théologie. Après son service, il sollicita son entrée aux Missions Etrangères , où il fut admis le 5 octobre 1911. Il fut ordonné prêtre le 28 septembre 1913 et recevait le même jour sa destination pour la mission du Kouang-si (Chine).
C'est à Nanning, où le Père Cuenot resta deux ans, qu'il étudia la langue chinoise (cantonais et mandarin). Dès 1916, le district de Kweilin lui fut confié où il resta 9 ans au milieu d'une population indifférente et souvent hostile. En 1924, Mgr. Ducoeur, vicaire apostolique, lui demanda de relever les ruines du district de Sioujen, saccagé par les brigands, qui massacrèrent le prêtre chinois. Le séjour à Sioujen fut de courte durée, car le Père Cuenot se retrouve en 1927 à la tête du Petit Séminaire de Nanning, une tâche ingrate et difficile qui ruinera la santé du Père qui doit prendre du repos au pays natal. Au retour, en 1937, il se retrouve au Petit Séminaire en pleine guerre sino-japonaise; deux bombes tombent sur la propriété : le jeune Père Martin et un séminariste sont tués. Le Père Cuenot fut gravement blessé. D'abord soigné dans un hôpital américain, il est évacué sur Hanoï, où il se trouve plusieurs jours entre la vie et la mort ! Il doit prendre sa convalescence dans le climat plus salubre de Kunming et finalement rentre en France pour récupérer toutes ses forces.
Mais il est nommé au Conseil Central représentant des Missions de la Chine du Sud. Pendant la durée de l'occupation, il aura aussi à remplir la rude tâche d'économe du Séminaire de la rue du Bac, où se trouvent tous les aspirants de nos deux maisons. Après avoir rempli de son mieux cette fonction, il en assuma une autre : celle du directeur des "Echos missionnaires d'Asie" qui deviendront en 1948 "Missionnaires d'Asie", une élégante brochure qui disparaitra avec la naissance de "Peuples du monde".
A la fin de son mandat, le Père Cuenot n'a qu'un désir : retourner en Chine. Hélas, les communistes ont envahi le pays et il n'est pas question pour les étrangers de rentrer. Il doit se contenter de rester "aux Portes de la Chine", à Hong-Kong, où il assure la responsabilité de Supérieur de Béthanie à une époque où tous les missionnaires de Chine expulsés doivent transiter par notre maison. Cependant vaincu par la maladie, il doit rentrer définitivement en France en 1952.
Pendant deux ans, il rend service dans le Jura à une communauté de religieuses à Chatel. Mais son âme missionnaire l'emporte de nouveau et il revient à Paris où on lui confie la direction de l'Union missionnaire des malades, tandis que Mgr. Seitz, évêque de Kontum, lui demande de servir de correspondant entre sa Mission et ses nombreux amis de France. Après avoir célébré ses noces d'or sacerdotales au Petit Séminaire de Consolation, dans l'intimité, il se retire à Montbeton en 1963, où il meurt le 10 janvier 1970.
Nécrologie
LE PÈRE Joseph CUENOT
1888 - 1970
C’est au Russey (diocèse de Besançon) que naquit, le 11 mars 1888, le Père Joseph CUENOT ; sa famille très chrétienne, devait compter six enfants dont trois se consacrèrent au service du Seigneur : deux dans le sacerdoce, le troisième dans la vie religieuse.
Joseph CUENOT fit ses études primaires à l’école du Pensionnat des Frères Maristes et c’est là, qu’à l’âge de dix ans, il entendit le double appel du Seigneur au sacerdoce et à l’apostolat missionnaire.
Décidé à y répondre sans délai, il s’initia au latin pendant un an auprès de l’abbé MOUGIN, curé de Derrière-le-Mont et, dès octobre 1900, il était apte à entrer en cinquième au Petit Séminaire de Consolation, où il fit toutes ses études secondaires. On n’ose pas dire qu’il s’y plut tous les jours puisqu’un certain jour, il lui arriva de s’en évader, traité trop durement à son gré par un professeur, il résolut de regagner la maison natale, distante de 20 kilomètres seulement mais, après en avoir parcouru quelques-uns dans la solitude et la réflexion, la perspective des réprimandes paternelles aidant, il rebroussa chemin, revint avouer son incartade au Supérieur de la Maison et sollicita sa réintégration parmi ses condisciples.
Cet incident révélait le caractère volontaire et impulsif de Joseph, au demeurant jeune homme très droit et point rancunier. De Consolation, il devait conserver un excellent souvenir; son attachement, il le traduisit par sa fidélité à assister aux réunions d’anciens élèves toutes les fois qu’il en avait la possibilité, par la rédaction d’un opuscule intitulé : “Nos missionnaires” où il relatait la vie de tous les missionnaires M.E.P. sortis de Consolation depuis sa fondation jusqu’en 1935 ; il le témoigna, enfin, par la célébration de ses noces sacerdotales dans la Chapelle du Séminaire en 1963.
Ses études secondaires achevées, Joseph CUENOT entra au Séminaire de Vesoul pour sa première année de philosophie (1905-1906) ; mais, la maison ayant dû fermer ses portes en raison de la “loi de séparation”, c’est à Delle (territoire de Belfort) qu’il fit sa seconde année de philosophie et sa première année de théologie.
En 1908, il entrait au Grand Séminaire de Besançon. Avait-il abandonné son rêve missionnaire ? Il y pensait toujours, mais l’autorité diocésain faisait difficulté à sa réalisation. Joseph CUENOT fut donc incardiné au diocèse de Besançon pour la tonsure et les quatre ordres mineurs. Sa sernière année de théologie achevée, il voulut renouveler sa demande de départ au Séminaire des Missions Etrangères. Ses supérieurs lui conseillèrent alors de faire d’abord son service militaire.
Incorporé au 4ème Régiment d’Artillerie dans la garnison de Besançon, il effectua ses deux ans de service et, à trois mois de la libération, le 7 juin 1911, il adressa sa demande d’admission au Séminaire des Missions Étrangères, disant “son espoir de réaliser enfin ses rêves de 9 ou 10 ans”.
Le 5 Octobre 1911, il entrait effectivement au Séminaire de la rue du Bac.
Ordonné prêtre le 28 septembre 1913, le Père CUENOT recevait le même jour sa destination pour la mission de Kouang-Si (Chine).
C’était une rude Mission. Aussi vaste que la Province du même nom, soit approximativement 201.000 km2 , elle était la “terre des Pavillons noirs”. Ces soldats irréguliers de l’armée chinoise que la France avait combattu au Tonkin en 1883 (1885 ; elle était la terre-refuge des proscrits des Provinces voisines, souvent adonnés au brigandage et quasiment insaisissables dans les montagnes et forêts qui couvraient les 5/7 du territoire. Ces pirates s’appelaient politiquement “les habitants des forêts verdoyantes”.
Des moeurs barbares sévissaient encore dans cette région, où l’Autorité du Gouvernement central ne s’exerçait guère et où les autorités locales avaient si peu de respect de la vie et de la personne hunaine qu’elles avaient ordonné, en 1918, le massacre général des lépreux accueillis et soignés par la Mission Catholique depuis 1904.
Les chrétiens étaient peu nombreux : 4.300 à peine, disséminés au milieu d’une population d’environ 10 millions d’habitants, fermés au catholicisme d’importation étrangère.
Les missionnaires étaient au nombre de 25 seulement ; la misère et la maladie avaient éclairci leurs rangs : des 25 missionnaires entrés au Kouang-Si de 1882 à 1900, 16 étaient morts prématurément, totalisant à peine 79 années de présence.
Le Père CUENOT arrivait au Kouang-Si à une période difficile : la révolution chinoise (1911) avait jeté le pays dans l’anarchie et la première guerre mondiale (août 1914) allait encore éclaircir les rangs des ouvriers apostoliques...
Cependant, le Père CUENOT arrivait au Kouang-Si, plein d’ardeur et conscient de la loi de rédemption qui demande le travail généreux et l’acceptation de la Croix. L’aurait-il oublié ? le souvenir de son parent, Mgr Etienne Cuenot, Vicaire apostolique de Cochinchine et martyr en 1861 lui aurait redit que l’apostolat est un “mélange d’action et de passion”.
C’est à Ranning, centre de la Mission, que le jeune missionnaire passa ses deux premières années dans l’étude de la langue et l’initiation au ministère.
Dès 1916, le distrcit de Kweilin lui fut confié ; il s’y voyait “missionnaire perdu dans une masse indifférente” et exposé aux calomnies des Protestants assez puissammant établis dans cette ancienne capitale de la Province. Devant la difficulté d’atteindre les adultes, il s’intéressa d’abord aux enfants, en faveur de qui et grâce à l’aide de deux religieuses chinoises, il fonda l’Œuvre de la Sainte Enfance. La moisson fut fructueuse : dès la première année, 142 baptêmes d’enfants “à l’article de la mort” étaient enregistrés, 222 l’année suivante. Mais il ne pouvait suffire au zèle du missionnaire de peupler d’élus l’Eglise du ciel, il voulait instaurer le royaume de Dieu sur la terre. En 1918, il construisit une résidence-chapelle à Pantien, à 12 km au nord de Kweilin et une petite chrétienté fervente s’y édifia. “C’est à Pantien que j’ai passé jusqu’ici les jours les plus consolants de ma vie apostolique” devait-il écrire en 1925.
Les années 1920-1921 furent des années de guerre civile : le Kouang-Si fut envahi par les troupes du Kouangton, du Yunnan et du Kouytcheou sous les ordes de Sun-Yat-Sen, président de la République du Sud, et le pays fut livré au pillage ; ce que les envahisseurs avaient commencé, les troupes Kouangsinaises en déroute l’achevèrent, transformées qu’elles étaient en bandes de brigands et pillards.
Au cours de ces désordres, le Père TSIN, titulaire du district de Sioupen fut massacré ainsi que deux chrétiens (5 octobre 1921) et le Père CUENOT connut quelques mésaventures.
C’est ainsi que le 18 janvier 1822, en revenant d’une tournée d’administration, il fut dévalisé à deux reprises. La première troupe de brigands se contenta de lui enlever montre et argent ; la seconde le dépouilla de tous ses bagages et même de ses vêtements, elle parlait même de le tuer quand, sur l’intervention d’un chef de bande, elle lui rendit la liberté et même un léger tricot et son pantalon.
Après un séjour forcé à Pantien, il put enfin rejoindre la ville de Kweilin, son poste principal.
En 1924, Mgr DUCOEUR, Vicaire Apostolique, demanda au Père CUENOT d’aller relever les veines du district de Sicouyen, resté sans titulaire depuis le massacre du Père TSIN (1921) et le pillage de la résidence d’Eulpaï par les brigands. Le missionnaire accepta avec générosité cette tâche difficile et trouva la possibilité d’écrire à cette époque une plaquette de 174 pages sur l’évangélisation au Kouang-Si “Au pays des Pavillons-Noirs” Hongkong. “Il me paraissait bon que les travaux de nos anciens, leurs sacrifices, les obstacles que, la Croix du Christ entre leurs mains, ils ont rencontrés, ne soient pas pour toujours oubliés. Il était juste que la mémoire de ceux qui ont donné leur cœur et sacrifié leur vie pour ce peuple dont ils sont encore si peu compris, ne fut pas amoindrie parce que les résultats n’ont correspondu ni à leurs efforts, ni à leurs désirs. Nos luttes présentes méritaient de ne pas tomber dans l’oubli...” Ainsi s’exprimait Mgr DUCOEUR, dans sa Lettre-Préface, en remerciant l’auteur d’avoir répondu en “des pages vivantes et émues” aux voeux qu’Il formait secrètement.
Le séjour à Sicouyen fut d’assez courte durée, puisqu’en 1927, le Père CUENOT se trouve à la tête du Petit Séminiare de Nanning, ce qui n’est pas une sinécure.
La maison doit être agrandie, les élèves viennent de secteurs très différents et ils apportent leur langue particulière : Ceux du Nord-Est parlent le mandarin, ceux du Sud le Akka et le cantonnais ; il s’agit de tout harmoniser et surtout de préparer à la vie sacerdotale par une formation humaine, intellectuelle et spirituelle. Tout ne peut être succès dans un travail de ce genre.
Bientôt la fatigue du professorat s’ajoute à celle de la vie sédentaire, et en 1932, le Père CUENOT demande à être relevé de sa charge de Supérieur du Séminaire.
Mgr ALBOUY, le nouveau Vicaire apostolique y consent et détache le district de Liuchow de celui de Kiangchow afin de la confier au Père CUENOT avec 200 catéchumènes. Malheureusement, la santé du missionnaire décline. Un congé en France s’impose.
En 1935, le Père CUENOT retrouve le pays natal. Il commence par se reposer selon les prescriptions des médecins mais bientôt il y prend des activités de prédication et de propagande missionnaire. A la demande des Supérieurs de Paris, il prolonge son séjour jusqu’en 1937.
A cette date, il regagne le Kouang-Si, tout en faisant un détour par l’Annam, afin de visiter les lieux où son grand Oncle, le Bienheureux CUENOT, a travaillé et fut martyrisé.
Fin 1937, il reprend la direction du Petit Séminaire , aidé d’un jeune missionnaire, le Père A. MARTIN. Hélas ! leur collaboration ne devait pas être longue...
Le 9 janvier 1938, des avions japonais font un raid sur Nanning, à basse altitude ; ils arrosent la ville de bombes, deux d’entre elles tombent sur le séminaire. Le Père MARTIN et un séminariste sont tués ; le Père CUENOT est sérieusement blessé d’un éclat à la tête, d’un autre à l’épaule droite qui met l’omoplate presqu’à nu.
Transporté à l’hôpital américain, il est bientôt évacué sur l’hôpital Lanessan de Hanoï : son état est grave ; la gangrène a infecté l’épaule, et le blessé avouera plus tard avoir souffert horriblement de l’odeur de décomposition qu’il ne pouvait supporter. Après six mois de soins assidus, il fut envoyé au Yunnan en convalescence, puis revint en France achever sa guérison.
Infatigable, il avait repris des activités de prédication et de conférences, quand les Evêques du Sud de la Chine le désignèrent comme représentant de leurs Missions au Conseil Central de Paris, en remplacement du Père LANNEGAIN, promu Vicaire Apostolique de Yunnanfou.
Le Père CUENOT accepta avec courage cette nouvelle orientation de sa vie missionnaire et assuma, en plus, l’office d’Econome du Séminaire.
La fonction allait être lourde, en raison des événements de 1940... Paris était envahi et occupé par les Allemands, la question du ravitaillement d’une Communauté qui, dès Octobre 1940, réunissait tous les aspirants missionnaires, devint un sujet de préoccupations et d’angoises journalières. En 1941, un Père plus jeune, le Père Laurent de lui succéda dans cette tâche.
Libéré, le Père CUENOT en assuma une autre : il entreprit la publication des “Echos missionnaires d’Extrême-Orient” qui remplaceraient les “Annales des Missions Étrangères de Paris”.
Pour que l’ancienne Revue ait droit à la vie, la Rédaction aurait dû s’engager à produire dans chaque numéro des Annales un article favorable à la collaboration franco-allemande. Il ne pouvait être question de pareille collusion avec les Autorités d’occupation ; c’est pourquoi les “Echos missionnaires” furent inventés et ils parurent, sans autorisation allemande, jusqu’en février 1944. A cette date, la Kommandantur intervint et s’opposa formellement à leur parution. Le Nº 14 fut remplacé par une simple feuille intitulée : “Circulaire Nº 14”.
Heureusement, la libération était proche. “Les Echos missionnaires” ne tardaient pas à reparaître, à la grande satisfaction des parents et amis des missionnaires à qui ils apportaient des nouvelles des leurs.
En 1948, ils se transformèrent en “Missionnaires d’Asie” copieusement illsutrés et le Père CUENOT en assura la rédaction jusqu’en décembre 1949.
Qui dira les soucis du rédacteur, les difficultés à surmonter avec les imprimeurs, les correspondances et déplacements que provoqua cette charge ? Le Père CUENOT assuma le tout avec énergie et multiplia les articles, les chroniques missionnaires. Il publia même, à l’occasion du Centenaire de la Salle des Martyrs (1843-1943) une longue étude sur ce sanctuaire.
Le Père CUENOT avait maintes fois répété qu’à l’expiration de son mandat de représentant des Missions du Sud de la Chine, soit en 1949, il regagnerait la Chine... Il obtint satisfaction, mais comme l’accès au Kouang-Si n’était plus possible en raison des événements politiques, il dut se contenter de s’établir aux portes de la Chine, à Hongkong, en la maison de Nazareth d’abord puis, dès mars 1950, au sanatorium de Béthanie dont il devint le Supérieur.
En mai 1952, son état de santé le contraignit à rentrer en France. Après un séjour dans sa famille, aumônier du Couvent de Chatel (Jura) pendant 2 ans, il revint à Paris où, dès 1955, il devint le correspondant de Mgr SEITZ, Vicaire apostolique du Kontum, avec les amis de cette Mission, et à partir de 1956, directeur de “l’Union missionnaire des malades”, en remplacement du Rév. Père H. BEC, démissionnaire pour raison de santé.
Il remplit cette double fonction jusqu’en 1960, c’est-à-dire jusqu’à la limite de ses forces : celles-ci le trahissaient. Il se résigna alors à rejoindre le Sanatorium de Montbeton, où il décéda le 10 janvier 1970, à l’âge de 81 ans.
A tous ceux qui l’ont connu, il laisse le souvenir d’un homme de devoir, dévoué et travailleur. Aux jours sombres de 1930, le Provicaire de NANNING avait noté dans son “Journal d’un assiégé” : “c’est un courageux”. Il méritait cette qualification élogieuse car il ne ménageait pas sa personne, il était plutôt rude avec lui-même et impatient de faire quelque chose pour le bien des Missions, l’avancement du règne de Dieu.
D’un tempérament vif, il avait parfois des réactions peu agréables, mais elles étaient éphémères et vite réparées. Une charité profonde l’animait, elle se traduisait en gestes discrets et généreux.
Dans sa demande d’admission au Séminaire des Missions Étrangères, le 7 Juin 1911, il disait son “espoir de réaliser ses rêves de 9 ou 10 ans”. Il les réalisa à la lettre par une fidélité constante à son idéal missionnaire et sacerdotal.
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Références
[3174]CUENOT Joseph (1888-1963)
Références bibliographiques
AME 1914 p. 45. 46. 1922 p. 86. 233. 1925 p. 77. 1931 p. 30. 1937 p. 186. 1938 p. 88. 185. 219. photo p. 136. 1939 p. 36. CR 1913 p. 341. 1917 p. 74. 1918 p. 56. 1919 p. 62. 1920 p. 45. 1921 p. 66. 1922 p. 79. 1923 p. 98. 1924 p. 75. 76. 1925 p. 84. 1926 p. 92. 1927 p. 85. 1932 p. 153. 155. 1933 p. 120. 280. 1934 p. 113sq. 1935 p. 110. 114. 1938 p. 89. 110. 111. 299. 1939 p. 215. 1940 p. 114. 1949 p. 56. 148. 1950 p. 133. BME 1922 p. 102. 176. 1925 p. 240. 1927 p. 758. 1930 p. 492. 578. 737. 811. 1931 p. 95. 1932 p. 620. 643. 1933 p. 154sq. 540. 783. photo p. 16. 1934 p. 497. 1935 p. 196. 1936 p. 225. 844. 1937 p. 52. 280. 366. 728. 729. 731. 1938 p. 117. 119. 120. 123. 162. 187. 258. 261. 342. 403. 612. 688. 693. 699. 848. 1939 p. 151. 203. 222. 881. photo p. 141. 1940 p. 48. 68. 1948 p. 177. 234. 379. 1949 p. 534. 638. 727. 788. 1950 p. 61. 276. 403. 1951 p. 199. 248. 1952 p. 59. 423. 424. 581. 1954 p. 1107. 1957 p. 95. 189. 1960 p. 93. Articles : 1923 p. 475. 541. 1931 p. 92. 100. 1933 p. 15. 88. 153. 1934 p. 310. 384. 528. 611. 676. 1938 p. 170. EPI 1964 P. 138. MDA 1948 (articles) p. 112. 129. 162. 1949 (articles) p. 8. 33. 129. EC1 N° 313. 327. 341. 345. 348. 372. 373. 393. 409. 411. 426. 431. 458. 465. 470. 472. 473. 522. 523. 553. 610. 656. 669. 734. NS. 28/C2.
Bibliographie
"Les Missionnaires de Kontum, lettre commune à partir de septembre 1953".
"Au pays des pavillons noirs" . Plaquette de 174 pages sur l'évangélisation au Kouang-si (1924).
"La salle des Martyrs". (1943).