Claude BARRETEAU1929 - 2011
- Statut : Prêtre
- Identifiant : 4011
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Identité
Naissance
Décès
Missions
- Pays :
- Malaisie - Singapour
- Région missionnaire :
- 1959 - 2008 (Malacca)
Biographie
[4011] BARRETEAU Claude est né le 7 juillet 1929 à Boufferé (Vendée).
Ordonné prêtre le 29 mai 1955, il part le 7 octobre 1959 pour la mission de Malaisie-Singapour.
Après l’étude du chinois, il est nommé vicaire à la paroisse de la Sainte-Famille à Singapour, puis il est chargé de la paroisse chinoise de Kluang, en Malaisie (1962-1967), et de la paroisse de Labis (1968-1976). A Singapour, il est ensuite vicaire à la paroisse du Christ-Ressuscité (1978-1979), curé de la paroisse Saint-Michel (1979-1989), vicaire à Bulit Timah (1990-1993), curé de la paroisse Saint-Pierre-et-Saint-Paul (1993-1998). Puis il est aumônier des pauvres et des vieillards dans un établissement tenu par les petites sœurs des pauvres en Malaisie (1998-2008).
En 2008, il se retire à Montbeton, où il meurt le 22 mars 2011. Il est inhumé à Montbeton.
Nécrologie
[4011] BARRETEAU Claude (1929-2011)
Notice nécrologique
Patiemment et avec bien de la peine, il réussit à dévisser le bouchon de la bouteille d’apéritif. Ses doigts déformés par l’arthrite ont perdu de leur souplesse et de leurs forces. Mais n’essayez pas de l’aider. D’un ton sec il vous arrête : « Laisse ». Il tient à y arriver par lui-même. « Comment ça va ? » - « Très bien ». – « Et la santé ». – « Excellente ! » Or on sait qu’il est sous haute dose de cortisone et qu’il bataille avec un cancer. Mais comme il l’a dit clairement : « Ma maladie c’est ma responsabilité, je n’ai pas à ennuyer les autres avec mes problèmes ».
Claude Barreteau, l’homme discret ou plutôt secret et en en même temps un « gentleman ».
De taille moyenne, vêtu simplement mais avec un certain chic, qui tient à sa personnalité, il n‘est pas pour le brouhaha ou les éclats de voix. Dans nos réunions du lundi, il est bien présent, plaisant dans sa conversation, avec toujours quelques aperçus inédits. Très accueillant pour les visiteurs il sait écouter et s’intéresser à leurs vies. La régularité est son cadre de vie. Il nous rappelle qu’il est l’heure de passer à table : « Il est midi trois », et il est le premier à nous quitter de manière à pouvoir écouter les nouvelles. Et pourtant il apprécie un bon repas et un vin de qualité. Dans sa paroisse, les visiteurs sont toujours les bienvenus. Il a un emploi du temps clair et bien rempli, mais il sait se mettre de côté et donner la priorité aux pauvres, à ceux qui peinent et qui pleurent. Il va jusqu’à se laisser manger par ses paroissiens. Certains en profitent, il le sait, mais préfère donner que refuser.
Être près des gens est sa priorité. Servi par une oreille musicale après une licence en anglais en France, il étudie le cantonais qu’il parle avec élégance. « Si on l’entend sans le voir, on croit que c’est un Chinois qui parle ! » Plus tard il maîtrisera le mandarin et deux fois par semaine il lit le journal chinois. Fin connaisseur des traditions populaires et religieuses, il s’intéresse à la question des rites chinois, et devient aussi un excellent joueur de mahjong. Il est un des confrères le plus « inculturé » mais bien ancré aussi dans ses racines françaises.
Claude aux multiples facettes qui étonne toujours.
Enfance et jeunesse
Né à Bouffère en Vendée le 7 juillet 1929, Claude est entouré de quatre frères et d’une sœur. Ils seront trois à être prêtres. Ses parents sont « gardiens d’un château en faillite ». Son frère mourra en 1944.
Il étudie à l’école catholique du village, puis rentre en 1941 au petit séminaire des Pères de Chavagne, les Fils de Marie-Immaculée. Son frère aîné y est déjà et son plus jeune frère suivra.
Pour lui, dès la troisième, il demande d’entrer aux Missions étrangères, mais ses supérieurs l’encouragent à continuer là où il est. « A son corps défendant », il commence son postulat, qu’il quitte après cinq mois.
Pour un temps il avait eu comme curé, le P. Bulteau, missionnaire de Corée, qui y mourra en 1950 pendant « une marche à la mort ». Il avait aussi lu durant une retraite la vie du P. Borie, un Vendéen, martyrisé en 1866 et canonisé à Séoul en 1984.
Il obtient avec facilité son baccalauréat de philosophie et rentre à Bièvres en février 1948. Il y fait ses études jusqu’en juin 1951 et s’entoure de quelques amis avec lesquels il est à l’aise et laisse libre cours à son humour et son optimisme.
Pendant douze mois il sert dans l’aviation – les transmissions – à Tours, à Toulouse, puis en Allemagne. Son frère spirituel, le P. Fuma, nous disait-il, lui avait raconté ses exploits comme mitrailleur de queue, pendant la deuxième guerre mondiale.
Il est à la rue du Bac en septembre et y continue ses études jusqu’en juin 1965. Les supérieurs l‘avaient choisi pour faire une licence de théologie à Rome mais il avait décliné pour raison de santé. Ordonné en mai 1955, il reçoit sa destination pour l’archidiocèse de Malacca Singapour. On lui demande de faire une licence de philosophie, mais il obtient de faire plutôt un diplôme d’anglais pour lequel il s’était préparé au séminaire et pendant les vacances. Il avait obtenu son « Lower Cambridge » au British Institute à Paris et passé sa propédeutique à Angers en septembre 1955. Claude sait quelle route il veut suivre…
Il réside quatre ans à Lille, à la procure des Missions étrangères, en compagnie de Jean Blanc et d’Eugène Juguet.
Diplôme en poche, il arrive à Singapour en octobre 1959, bien équipé pour ce pays très marqué par la culture anglaise.
La Malaisie, 1959-1976
Dès son arrivée, Claude apprend qu’il est destiné à l’apostolat en milieu chinois. Mais comme tout nouvel arrivé il va passer quelques mois dans une paroisse où l’on utilise que l’anglais. Comme d’autres avant lui, c’est auprès du P. Munier à l’église de la Sainte Famille qu’il reste dix mois, J.J. Troquier qui servira dans le monde indien y étant aussi comme vicaire.
De septembre 1960 à février 1962, il s’initie au cantonnais dans une école de langues pour adultes à Kuala Lumpur. Il réside à la cathédrale Saint-Jean et y apprécie la personnalité du P. Limas, ancien missionnaire de Canton.
Cinq heures de cours tous les matins, plus le travail personnel l’après-midi et doué comme il est pour la musique, en dix-huit mois il est à l’aise dans ce difficile dialecte chinois aux nombreux tons. En l’absence de l’archevêque en convalescence à Hong Kong, le vicaire général le nomme dans la petite ville de Kluang au centre de l’état de Johor à quelques 130 km au nord de Singapour. Il y sera pendant cinq ans au service de la communauté chinoise, vivant très près de ses paroissiens. « Le P. Barreteau à Kluang fait figure de pionnier. En étroite collaboration avec les sœurs canossiennes, il forme des femmes catéchistes. Le résultat est que les conversions deviennent de plus en plus nombreuses. En 1964 il baptisera vingt-six adultes et il anime des groupes de JOC, de JEC et de Légion de Marie ».
Après un premier congé en France en 1967-1968, il est envoyé comme pionnier dans un projet que Mgr Olcomendy avait depuis longtemps : le P. Binet devient curé de Cha Ah à 30 km au nord de Kluang où il vient d’ajouter un presbytère à une chapelle déjà existante. C’est surtout une communauté indienne. Quelques 40 km plus loin, le P. Barreteau s’installe à Labis, village de paysans chinois, dans la sacristie d’une vieille chapelle en planches. « Peu à peu il établit un premier contact avec les non-chrétiens et ange souvent dans une boutique chinoise pour être plus proche du milieu à évangéliser. Encore trente kilomètres vers le nord à Segamat le P. Saint Martin, doyen des trois, apporte le réconfort et la fraîcheur de son vert langage et de son amitié ». De caractères bien différents, ils font ensemble un très bon travail, chacun ayant assez d’espace pour être bien chez lui, tout en appréciant en même temps la proximité d’un confrère. Travail d’équipe ? Ce serait beaucoup dire, mais ils savent s’épauler et s’entraider. Par eux le projet longtemps mûri devient réalité.
Bientôt Claude se fait bâtisseur construisant une jolie église qui va donner de la face à sa communauté. Là encore, il est sur la longueur d’onde de ses gens. La bénédiction du bâtiment, mêlera harmonieusement liturgie traditionnelle et culture locale avec l’offrande des produits du cru : citrouilles, œufs, volailles et des explications et chants en mandarin, cantonais, malais et tamoul. Avec une patience de bénédictin il a composé un livre de chants dans ces différentes langues en caractères et en romanisé avec musique selon la transcription chinoise. Un chef d’œuvre que lui seul pouvait composer, et nous tous de nous émerveiller. Nous étions là, plusieurs confrères, venus spécialement de Singapour pour l‘occasion.
Il passe huit ans à Labis et se donne au maximum tout en ayant à lutter avec l’arthrite qui commence à le handicaper. Il y a des jours où ses mains ne peuvent pas tenir le volant, d’autres, où la marche devient difficile. Il prend des doses de cortisone de plus en plus forte, mais il fait face.
En 1976, à cause des lois d’immigration, il doit quitter la Malaisie.
Pendant son congé il est pris en charge par des docteurs français qui le suivront pendant des années, essayant de le rendre moins dépendant des médicaments. Ce qui l’inquiète c’est où continuer sa vie de missionnaire ? Aller s’occuper des Chinois au Canada ? Non, le climat y est trop froid. Rester en Vendée au moins pour un temps ? Il cherche ailleurs, et en février 1979 part pour Hong Kong où l’évêque est heureux de l’accueillir. Il y peaufine son cantonais, mais bientôt, un confrère étant rentré en France, il y a possibilité pour lui de revenir à Singapour. Mgr Yong, le nouvel archevêque l‘invite à apprendre le mandarin qui devient de plus Taïwan à l’école de langues de Minchu.
Singapour : Saint Michel 1978-1989
Vicaire pendant un an à l’église du Christ Ressuscité, il reprend contact avec Singapour, et devient curé de Saint-Michel, paroisse fondée en 1961, mais où l’église est difficile d’accès, loin des lignes d’autobus, et où les sens interdits découragent les chauffeurs. Communauté d’environ 2500 chrétiens, qui a vu passer plusieurs curés et à qui il va donner stabilité et renouveau.
Il démolit de vieux bâtiments en bois et bâtit un presbytère et un centre paroissial de plusieurs étages, le tout fonctionnel et pratique. Mais il ne touche pas à l’église qui, bâtie trop vite sur un terrain rapporté, s’enfonce et craque. Toujours alerte et bien au fait de ce qui peut être prometteur, il accueille un jeune prêtre rédemptioniste (rédemptoriste ?) et annonce avec lui le premier ???
Il est aussi très au fait des traditions chinoises, distinguant ce qui est culture de ce qui est religieux, encourageant les paroissiens à rester fidèles à leur culture. Il les étonne par la manière dont il analyse ce que la religion populaire a amalgamé de rite, de légendes et de culture ancestrale.
En 1982, le P. Christophe devenant curé intérimaire, il prend un congé qui lui permet de visiter la Chine et d’apprécier le transsibérien.
Il passe dix ans à Saint Michel en faisant une communauté bien vivante, lorsque sa santé se détériore. En mi 1989, il prend une année sabbatique à Paris, et il se confie à des docteurs très compétents qui l’opèrent pour un remplacement du genou. Ça lui donne une meilleure mobilité, mais il continue de prendre de la cortisone.
Saint Joseph 1990-1993, Saints-Pierre-et-Paul 1993-1998
De retour à Singapour en septembre 1990, il sert comme vicaire dans la vieille paroisse de Saint Joseph, fondée en 1846 à quelque 15 km du centre-ville. Il est auprès d’un curé chinois original et parfois difficile, mais il sait arrondir les angles, fidèle à son principe : « Je n’ai pas fait 11000 km pour entrer en conflit avec un confrère du clergé local ». Ce qui compte avant tout, c’est de rencontrer les gens, de les écouter et il est apprécié pour sa patience, ses encouragements et sa discrétion. N’ayant pas d’administration à faire, il se sent très à l‘aise, il a du temps et sa facilité en chinois le rend très proche des paroissiens.
Mais la paroisse-mère des Chinois, Saints-Pierre-et-Paul, a besoin de quelqu’un d’expérience et de doigté. Claude en devient le curé en plein centre-ville, tout près de la cathédrale et de l’archevêché, voisin des PP. Munier et Charbonnier.
Après avoir été un grand centre de catéchèse pour adultes et pour l’éducation en chinois – la « Catholic High School » école primaire et secondaire pour garçons fondée vers 1935 par le P. Becheras et dont le P. Itçaina fut le « supervisor » – c’est alors une communauté d’environ un millier de paroissiens de tradition teochew. Elle lutte pour garder pignon sur rue au milieu de bâtiments de plus en plus hauts qui tendraient l’étouffer. Claude est à l‘aise dans ce milieu chinois dont il respecte les habitudes. Mais l’église est en mauvais état et il la restaure avec beaucoup de goût. Des travaux importants dans des bâtiments voisins ébranlent et lézardent le vieux presbytère qui doit être consolidé avec des poutres en bois en attendant d’être remplacé.
En 1995, il prend un congé en France et fait améliorer par une prothèse en plastique son épaule qui n’avait plus qu’une mobilité réduite. À son retour, il fait des plans pour une nouvelle maison paroissiale, mais les Pères Carmes, originaires de Singapour et formés à Taïwan à l‘université Furen, offrent leurs services pour s’occuper d’une paroisse. Mgr Yong leur confie alors Saint Pierre et Paul et Claude est heureux de partir en congé début 1998. Il a besoin de repos et de suivi médical.
Aumônier des pauvres et des vieillards : 1998-2008
En novembre 1998, lors de son retour, il s’offre à servir comme vicaire, mais l’archevêque dit : « J’ai quelque chose à lui proposer qui sera beaucoup mieux pour lui : aumônier des pauvres et des vieillards dans l’établissement tenu par les Petites Sœurs des Pauvres, puis après leur départ par le Secours Catholique local. Il va y servir dix ans, recevant aussi beaucoup de visiteurs ayant besoin d’écoute et d’encouragement. Très à l‘aise avec les vieillards grâce à sa maîtrise du cantonais, il continue à améliorer son chinois – journal, bréviaire en mandarin – et devient un expert de l’ordinateur. Ses anciens paroissiens de Klang le visitent régulièrement et il est toujours là pour nos réunions du lundi. Il garde son indépendance tout en se donnant à fond à son ministère : visite régulière des pensionnaires, assistance donnée aux malades graves et mourants, funérailles bien adaptées à la famille du défunt… Il conduit une petite voiture dans laquelle il se sent à l’aise – ses jambes sont douloureuses – fait son marché une fois par semaine en compagnie du P. Nicolas et aime les visites des confrères.
Mais bientôt en plus de l’arthrite, il doit faire face à un cancer que les médecins arrivent à contrôler. Là encore il reste très discret, mais il est clair qu’il fatigue.
En juin 2008, il prend son congé en France avec l’idée de s’y retirer. Il regarde : Montbeton, Lauris … Il revient rassembler ses affaires et rentre définitivement en France en octobre, heureux de s’installer à Montbeton, ayant donné quarante-neuf ans de sa vie au service de l’Église et des peuples d’Asie.
Montbeton 2008-2011
Au début, il est encore bien valide et pour quelques mois continue à conduire. Il se fait installer ordinateur et autres facilités électroniques et reçoit plusieurs fois la visite d’amis et d’anciens paroissiens de Singapour qui viennent passer quelques jours avec lui et le gâtent. Lui les amène volontiers à Lourdes.
Il reste très près de sa famille qui vient souvent auprès de lui.
Mais bientôt, arthrite et cancer conjugués, il est limité dans ses mouvements et souffre beaucoup. Il s’isole, communique de moins en moins. Ses derniers mois sont pénibles, il devient grabataire et s’éteint le 22 mars 2011.
Ses obsèques sont célébrées par le P. Jean Charbonnier, un vieil ami de Singapour. Son frère aîné y est présent avec deux autres Pères de Chavagnes et nombreux sont ses neveux et petits-neveux. À Singapour, on se retrouve pour une célébration eucharistique.
Claude, son mystère
Tant au séminaire qu’en mission, Claude ne se livre qu’avec quelques amis. Il dit fort peu de choses le concernant, mais dans un moment d’indignation il partage son opinion, pouvant être cinglant et absolu.
Toujours très organisé, il apparaît maître de lui-même et des situations dans lesquelles il se trouve : tout est prévu jusque dans le détail. À un confrère qui lui demande avant son départ : « L’économe a-t-il pris son billet ? » - il répond : « J’ai toujours acheté mes billets moi-même ».
Bien enraciné dans la vie des gens et les traditions chinoises, il aime étonner en parlant de ses relations de bon voisinage avec des moines bouddhistes ou de la manière dont il comprend les rites chinois. Parfois il prend plaisir à aller au-delà de ce qui se fait et préfère être classé avant-garde que traditionnel …
Mais l’archevêque reste sa référence : si besoin est, il est l’homme des taches délicates où son doigté remet les choses en place. Il est l’homme des « sales boulots », lorsqu’il y en a.
On aime se retrouver avec lui, mais la relation reste toujours gardée, son emploi du temps est impératif et pourtant un coup de téléphone de ses anciens paroissiens et ils deviennent sa priorité. Il les accompagne chez les docteurs, dans leurs achats et les visites à l’hôpital.
Aimant la nature et les belles choses à l’occasion de ses voyages il fait des circuits intervenants dont il nous parle volontiers. Il sait admirer : la Russie, la Chine, les USA et bien d’autres …
Très au fait de ses problèmes de santé, il les assume avec dignité refusant d’être dépendant sauf dans ses derniers mois. Il sait se retirer en France le moment venu. Avec « Skype » il continue de communiquer avec ses amis.
C’est quand il est seul qu’il se sent à l’aise et il lui est difficile de travailler avec d’autres. Il est un pionnier et va son chemin expliquant le pourquoi de ses priorités.
Bref un missionnaire très doué qui a donné son maximum. Resté marqué par sa formation première chez les Pères de Chavagnes, il y a chez lui dans sa manière de vivre une note monastique. Un confrère chatouilleux de sa liberté mais donnant priorité aux pauvres et aux blessés de la vie.
Allez Claude, ami de plus de cinquante ans, tu as bien semé dans le champ du Père.