Paul SUPRIÈS1800 - 1888
- Statut : Prêtre
- Identifiant : 0372
Identité
Naissance
Décès
Autres informations
Biographie
[0372] Paul-Laurent-Marcel SUPRIÈS naît à Cotignac dans le Var le 20 octobre 1800. Ordonné prêtre le 18 décembre 1824, il exerce son ministère en qualité de vicaire à Callas et à Draguignan.
Missionnaire en pays tamoul
Il entre le 20 janvier 1829 au Séminaire des MEP et en part le 2 mars suivant pour la mission Malabar à Pondichéry. Il reste pendant quelque temps à Pondichéry et dans les environs, particulièrement à Ariancoupam (1). Dès 1831, Mgr Hébert envisage de le prendre pour coadjuteur. Au dire de plusieurs, « c’est un ecclésiastique de beaucoup de mérite. » En 1833, on l’envoit dans les chrétientés Marava (2), abandonnées depuis longtemps. Les Goanais (3) l’accusent de ne pas avoir de passeport et obtiennent qu’il soit reconduit à Karikal par les autorités anglaises. Nommé peu après curé de cette ville, il conçoit le projet d’aller évangéliser les îles Nicobar ; comme son évêque, Mgr Bonnand, juge l’entreprise inopportune, il quitte la mission de Pondichéry à la fin de 1834.
Tentative aux îles Nicobar
Après avoir fait un intérim à la paroisse de Sainte-Rose à l’île Bourbon (4), il se rend au Siam. Enfin en 1836, il arrive aux Nicobar avec le P. Galabert. Le succès ne répond pas à ses souhaits. Les autochtones l’obligent, ainsi que son compagnon, à abandonner l’île.
Moine chartreux
En 1837, il quitte la mission et la Société des MEP. Il entra chez les Chartreux en 1839. En 1848, il est à la Chartreuse près Pavie. Il meurt le 20 novembre 1888 à la Chartreuse de Mougères dans la commune de Caux dans l’Hérault.
1 – Quartier de Pondichéry.
2 – Basse caste hindoue en pays tamoul, principalement concentrée autour de Tirunelveli et de Madurai.
3 - Les nouvelles circonscriptions confiées aux MEP remettent en cause le concordat signé aux XVIème siècle, instituant le ‘‘Patroado’’, devenu obsolète, par lequel le Saint-Siège, tenant compte des positions acquises par le Portugal, lui octroie des privilèges, lui reconnaissant entre autres le droit de proposer les candidats aux sièges épiscopaux et, de fait, de délimiter les diocèses. Le règlement du différend se fera progressivement et ne sera acquis qu’à la fin du XIXème siècle.
4 – Ile de la Réunion.
Références
Notes bio-bibliographiques
A. P. F., iv, 1830-31, p. 166¬ ; v, 1831-32, pp. 16, 47¬ ; vii, 1834-35, pp. 37, 46.
— Am. de la Rel., lix, 1829, p. 342.
Hist. gén. miss. cath., ii, 2e part., pp. 640, 643. — Hist. gén. Soc. M.-E., Tab. alph. — Hist. miss. Inde, Tab. alph. — Lett. à l’év. de Langres, pp. 456 et suiv., 463.