Henri POUPLIN1805 - 1863
- Statut : Prêtre
- Identifiant : 0428
Identité
Naissance
Décès
Missions
- Pays :
- Inde
- Région missionnaire :
- 1836 - 1850 (Pondichéry)
Biographie
[0428] POUPLIN Henri, né le 5 février 1805 à Domfront-en-Champagne dans la Sarthe, fait ses études au petit séminaire de Précigné de 1821 à 1826. Les premiers renseignements recueillis à son sujet indiquent le 5 juin 1830 comme la date de son ordination le 5 juin 1830 ; une autre note cependant la place au 19 juillet 1829. Il est ensuite surveillant et professeur au petit séminaire de Précigné, jusqu'à son entrée au Séminaire des Missions Étrangères le 12 décembre 1835.
Mission difficile à Karikal
Il part le 4 mars 1836 pour la mission Malabar dont le siège épiscopal est à Pondichéry. En 1839, il administre Karikal (1) non sans se heurter à de sérieuses difficultés : les Chrétiens, excités par un marchand de cierges que le missionnaire a pris en flagrant délit d'indélicatesse, accusent injustement le catéchiste et refusent l'obéissance à leur curé. L'affaire dure de longs mois. Les autorités civiles et religieuses y prennent part sans réussir à calmer et à ramener dans le devoir les révoltés, dont quelques-uns sont condamnés à la prison. Le P. Pouplin quitte Karikal et son catéchiste donne sa démission pour le bien de la paix.
Une santé déficiente qui l’oblige à rentrer en France
En 1844, il assiste au synode de Pondichéry. L’année suivante, il est nommé procureur de la mission et aumônier du Carmel. En 1847, il participe à la rédaction du plan général d'administration de Mgr Bonnand. Malade et après un séjour aux Nilgiri (2) sans effets sur sa santé, il rentre en France en 1850 ou 1851. Il meurt au petit séminaire de Précigné le 20 septembre 1863.
1 – Autre comptoir français en Inde au sud de Pondichéry, également sur la cote de Coromandel.
2 – Ou Montagnes bleues au climat plus tempéré, plus supportable que celui des plaines.
Références
[0428] POUPLIN Henri (1805-1863)
Notes bio-bibliographiques. - Hist. miss. Inde, Tab. alph. - Vie de Mgr de Marion-Brésillac, pp. 229, 280.