Louis PINEAU1842 - 1921
- Statut : Vicaire apostolique
- Identifiant : 0918
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Identité
Naissance
Décès
Consécration épiscopale
Missions
- Pays :
- Vietnam
- Région missionnaire :
- 1867 - 1909 (Vinh)
Biographie
[0918] PINEAU Louis, est né le 16 août 1842 à Latourlandry, dans le diocèse d'Angers (Maine et Loire). Il fit ses études au Collège de Combrée et entra au Séminaire des Missions Etrangères le 7 octobre 1863. Ordonné prêtre le 26 mai 1866, il partit pour la Mission du Tonkin méridional (Vinh), le 15 juillet suivant.
Il s'initia à la langue du pays et exerça son ministère apostolique pendant quinze ans dans les paroisses de Trang-Nua, puis de Dong-Trang et de Thu-Ky. En 1882, il fut chargé du district de Quing-Lau qu'il dirigea pendant deux ans, puis de celui de Binh-Chinh, au moment où éclata ce qu'on appela la guerre des lettrés", campagne organisée visant à l'anéantissement du christianisme en Annam par le massacre des chrétiens et la destruction des églises. Dans la Mission du Tonkin méridional, toutes les chrétientés furent pillées et incendiées, sauf quatre où les chrétiens échappés au massacre se rassemblèrent pour se défendre. C'est pendant cette tourmente que le Père Pineau fut appelé à succéder à Mgr. Croc à la tête de la Mission. Nommé par le Saint Siège vicaire apostolique du Tonkin méridional et évêque titulaire de Calama, il fut sacré à Kê-So par Mgr. Puginier, le 24 octobre 1886. Sous sa direction et avec son soutien, la Mission se releva de ses ruines et prit un essor considérable : les nombreuses conversions amenèrent la formation de plus de cent chrétientés, l'érection de 23 paroisses nouvelles, la construction d'une trentaine d'églises, toutes choses rendues possibles par la multiplication des catéchistes et du clergé. Mgr. Pineau ordonna lui-même 84 prêtres.
En 1909, âgé de 67 ans (âge jusqu'alors jamais atteint par les missionnaires du Tonkin méridional), il rentra en France et présenta sa démission au Saint-Siège ; il se retira à la maison de Saint Martin de Beaupréau où il passa 11 ans et où il mourut le 15 janvier 1921.
Nécrologie
N É C R O L O G E
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Mgr PINEAU
ANCIEN VICAIRE APOSTOLIQUE DU TONKIN MÉRIDIONAL
Mgr PINEAU (Louis), né à Latourlandry (Angers, Maine-et-Loire), le 16 août 1842. Entré laïque au Séminaire des Missions-Etrangères le 7 octobre 1863. Prêtre le 26 mai 1866. Parti pour le Tonkin Méridional le 15 juillet 1866. Evêque de Calama et vicaire apostolique en 1886, démissionnaire en 1910. Mort à Beaupréau (Maine-et-Loire), le 15 janvier 1921.
Louis-Marie Pineau naquit à Latourlandry au diocèse d’Angers, le 16 août 1842 et fit ses études au collège de Combrée d’où il vint droit au Séminaire de la rue du Bac, envoyé par le pieux et zélé M. Piou, l’aumônier et le grand recruteur des missionnaires dans cet établisse-ment. Il s’y trouva avec plusieurs de ses condisciples, envoyés de la même manière dont l’un en particulier, Alexis Tessier, fut de la même ordination sacerdotale, et destiné à la même Mission que lui, le Tonkin Méridional. Prêtres en mai 1866, ils quittaient la France en juillet suivant.
Du futur évêque de Calama et de la première période de sa vie, nous aimons à reproduire ce que Mgr Rumeau, évêque d’Angers, exposait du haut de la chaire, à la cérémonie des obsèques.
« Je n’ai pas à vous apprendre qu’il vit le jour dans une de ces familles si nombreuses en cette région très chrétienne où la foi était regardée comme le trésor le plus précieux. Comme il était privé de l’usage de ses jambes, ses pieux parents eurent recours à la puissante intercession du Bienheureux Louis-Marie Grignon de Montfort. Une guérison subite récom-pensa leur confiance : n’était-ce pas aussi un présage des desseins d’En-Haut sur cet enfant !
Au sein de ce foyer profondément religieux, où il ne trouva que exemples des plus hautes vertus domestiques, le jeune Pineau grandit dans la crainte de Dieu ; il s’y montra de bonne heure le modèle des enfants de son âge. Il ne tarda pas à entendre l’appel divin. Sa vocation naissante fut l’objet de la vigilance et de la sollicitude d’un pasteur exemplaire, dont la mémoire est restée en bénédiction parmi vous, et le jour venu, il vit s’ouvrir devant lui les portes du collège de Combrée. Sous la conduite d’un supérieur qui était une des grandes figures du sacerdoce dans notre Anjou, et sous la direction de maîtres qui formaient un personnel de choix, le jeune séminariste progressait en science, en sagesse, en piété, et ses contemporains devenus rares, se plaisent à témoigner qu’il figurait parmi les élèves les plus studieux et les plus édifiants ; on admirait en lui cette ardeur précoce qui faisait pressentir le zèle dont son âme d’apôtre serait un jour dévorée.
Le cycle de ses études classiques terminé, il ne tarda pas à entendre la voix mystérieuse qui le pressait de faire un pas de plus dans la voie du sacrifice, de quitter son père et sa mère et la terre de ses aïeux pour aller au-delà des océans porter la lumière de l’Evangile chez les peuples infidèles, confesser la foi au péril de sa vie, affronter les persécutions de tout genre, ambitionner le martyre, et au prix de labeurs apostoliques héroïquement entrepris, héroïque-ment soutenus, faire reculer les ténèbres du paganisme, conquérir des milliers d’âmes à Jésus-Christ et peupler le ciel d’élus.
Il partit donc pour le Séminaire des Missions-Etrangères à Paris. Il n’avait alors que vingt ans. Il y acheva sa formation sacerdotale. Il y apprit comment on devient missionnaire, il y consomma le don de lui-même à Dieu, et, le jour venu, après s’être arraché aux tendresses de ses parents bien-aimés, il franchit les mers et il alla consummer sa vie dans le Tonkin Méridional. »
Parti de Paris le 15 juillet, M. Pineau arriva dans sa Mission le 13 février 1867. Ce n’était plus le doux pays de l’Anjou, riche de son sol et de sa culture, où la Loire large et peu profonde coule si lentement, si mollement qu’on aperçoit à peine le mouvement de ses eaux et où la vie se passe calme, sans doute, mais laborieuse et prospère. C’était là-bas le pays des guerres et des soulèvements continuels ; c’était surtout le pays des grandes persécutions religieuses. Celles-ci venaient de prendre fin. La crainte des armes françaises, qui venaient de lui enlever les cinq plus riches provinces de ses Etats, avait été pour Tu Duc, le grand persécuteur, le commencement de la sagesse. Mais ce n était pas encore la paix.
Quelques mois après l’arrivée du jeune missionnaire, le parti des Lettrés, en révolte contre le roi, mit en feu 35 chrétientés de la province de Nghean, où se trouve le centre de la Mission. On était sans cesse sur le qui-vive, et les missionnaires devaient se porter là où le danger était le plus menaçant. Les anciens étaient peu nombreux, et leurs forces déjà usées ; aux jeunes donc de marcher. M. Louis Pineau débute à Trangnua, près de l’évêché. Quatre mois après il est à Lang, dans la haute région. Cinq mois après il est transféré à Dongtrang, de six à huit jours de distance, puis à Thoky, très vieille chrétienté où sont les tombes de deux anciens évêques, Nosseigneurs Deveaux et Guérard. Chaque poste dessert plusieurs chrétientés ordinairement éloignées, qu’il faut visiter fréquemment. Le logement, c’est une misérable habitation, et souvent l’hospitalité des maisons chrétiennes. La nourriture, « manducate quoe opponuntur vobis ». Toujours en route sans cesse en contact direct avec les indigènes chrétiens et païens : voilà donc à quelle bonne école se forma notre missionnaire, et comment il s’initia en même temps aux secrets de la langue annamite , et il arriva à la parler avec une clarté d’élocution et une précision de termes rarement égalées.
Le traité de 1874 signé entre la France et l’Annam, qui accordait la liberté religieuse, amena quelques années d’accalmie. C’est au cours de ces années que M. Pineau entreprit l’œuvre la plus importante de vie de missionnaire : la maison centrale de la Sainte-Enfance. Un vaste terrain acquis par ses soins ; à deux pas, un large fleuve aux eaux limpides ; sur les deux rives, des chrétientés ferventes et prospères. Le missionnaire dirigea les ouvriers, habile ouvrier lui-même ; et bientôt, dans ce coin de l’Annam, un établissement s’éleva qui fut longtemps le plus beau et est toujours le plus agréable de la mission. Il passa là six ans, tout aux soins de ses chrétiens et de ses orphelins, et plus tard il aimait à parler de ces années comme des plus heureuses de sa vie.
De 1882 à 1884, M. Pineau dirige le district du Quinhluu à l’extrémité nord de la Mission ; puis il est envoyé à l’extrémité sud, pour prendre la direction du grand district du Binhchinh, qui comprend près de 31.000 chrétiens. Un an après, éclatait l’insurrection de 1885 qui mit l’Eglise d’Annam à deux pas de sa ruine. Dans l’espoir que par le massacre des catholiques, les Lettrés parviendraient à se débarrasser des français, la persécution fut décrétée. Le massacre commença le 13 juillet dans la province du Quangngai, puis s’étendit à toutes les autres provinces. Dans la Mission du Tonkin Méridional, toutes les chrétientés furent pillées, incendiées à l’exception de quatre centres principaux, où les chrétiens échappés au massacre se réunirent pour se défendre. M. Pineau contribua pour une bonne part à cette résistance, car il se rendit lui-même au lendemain de sa consécration épiscopale (otobre 1885), à Hongkong, pour y faire l’acquisition des armes qui la rendirent victorieuse.
C’est en effet, pendant cette tourmente que le vénéré Mgr Croc étant décédé au sanatorium de Béthanie, Rome envoya à Mgr Pineau, les Bulles qui le nommaient successeur du prélat défunt comme vicaire apostolique du Tonkin méridional, avec le titre d’évêque de Calama. Il fut sacré à Kesol par Mgr Puginier le 24 octobre 1886.
Pendant l’administration de son nouveau chef, la Mission se releva de ses ruines et prit bientôt un essor dont les limites nécessairement restreintes de cette notice ne permettent de donner qu’une faible idée. Du moins devons-nous donner par la simple énumération des résultats obtenus, la constatation de la marche en avant de la Mission, au point de vue apostolique.
1º Conversions d’infidèles. — Mgr Pineau eut la joie dès le début de son épiscopat de 25 ans, à Xadoai, de voir se produire un mouvement très marqué, vers notre sainte religion. Sans parler des néophytes conquis dans les anciennes chrétientés, plus de cent nouvelles chrétientés furent établies. Monseigneur encouragea ce mouvement de toutes ses forces, le soutint de larges subsides et le dirigea lui-même aux environs de sa résidence, où les résultats furent particulièrement stables.
2º Formation de catéchistes et de prêtres indigènes. — Les deux séminaires, établis près de l’évêché, furent l’objet de la sollicitude spéciale du prélat. Le nouvel établissement du petit séminaire, entrepris du temps de Mgr Croc, fut ouvert aux études et complété, principalement par la construction d’une belle chapelle. Chaque année une trentaine d’élèves en sortaient, leurs études terminées, pour aller servir comme catéchistes, sous la direction des mission-naires et des prêtres indigènes. Pendant l’administration de Mgr Pineau, le nombre des catéchistes s’éleva au chiffre de 290.
Après quelques années d’épreuves, les plus aptes de ces catéchistes sont appelés au grand séminaire pour faire leurs études théologiques et se préparer aux ordres. Monseigneur eut la joie, pendant sa longue administration, d’ordonner 84 prêtres et de porter le nombre total des prêtres indigènes en exercice à 81. L’œuvre principale de notre Société était donc en marche toujours ascendante.
3º Erection de nouvelles paroisses. — La trop grande étendue de beaucoup de paroisses rendait leur division nécessaire et les nombreuses chrétientés nouvelles, entraînaient la formation de nouvelles paroisses. A mesure que le nombre des prêtres indigènes augmentait, Monseigneur pourvut à cette nécessité : on lui doit ainsi la création de 23 nouvelles paroisses.
4º Construction d’églises. — Mgr Pineau contruisit beaucoup. Il faut convenir que, depuis 1846, date de la création du vicariat, la Mission ne goûta guère la paix qu’à partir de l’épiscopat de Mgr Pineau : ses deux prédécesseurs Mgr Gauthier et Mgr Croc gouvernèrent leur Mission dans les temps difficiles que l’on sait. Mgr Pineau profita donc des temps meilleurs, dans lesquels Dieu lui confia la direction du vicariat, et son initiative fut féconde. Il renouvela de fond en comble la communauté de Xadoai : mentionnons seulement la cathédrale qu’il termina et dota d’un très beau carillon de quatre cloches ; et la chapelle épiscopale, qu’il fit aussi belle que grande, et propre à servir aux retraites annuelles des rnissionnaires et des prêtres indigènes. A son exemple, prêtres et chrétiens rivalisèrent de zèle pour construire des églises. Jusqu’alors il n’y avait, dans toute la Mission, que deux églises assez convenables pour y conserver le Saint-Sacrement. Partout ailleurs, de vrais hangars ouverts à tous les vents. Sous l’administration de Mgr Pineau, trente jolies églises furent construites. Ce mouvement se continue. Bientôt chaque paroisse aura son temple convenable pour abriter Celui, qui chaque matin, daigne y descendre et en faire sa demeure.
5º Progrès de la vie chrétienne. — C’est à cela que doivent aboutir toutes les œuvres. Grâce à la formation des nouvelles paroisses qui facilitaient aux chrétiens l’accomplissement de leurs devoirs, grâce aussi à l’instrution religieuse donnée plus solidement par un personnel plus nombreux, Monseigneur fut heureux au cours de ses dernières tournées pastorales, de constater un sensible progrès dans la vie chrétienne. On a vu depuis le commencement de son épiscopat, le nombre des confessions et communions croître du double, et ce progrès, grâce à Dieu, va toujours croissant ; rares aujourd’hui sont les régions du monde où la fréquentation des sacrements est si en honneur !
En 1909, Mgr Pineau avait 67 ans d’âge et en comptait 42 passés en mission. Depuis la fondation de la Mission du Tonkin Méridional, personne n’était encore parvenu à cette longévité. Le vieil évêque, grâce à sa forte constitution tenait toujours ; mais il avait aussi payé son tribut au climat. Le corps s’était alourdi et l’esprit n’avait plus la sûreté qu’exige le gouvernement d’une grande Mission, surtout dans les difficultés spéciales qui étaient survenues. Il rentra en France et envoya au Saint-Siège en 1910 sa démission : elle fut acceptée. Le prélat put dès lors se retirer dans son diocèse natal, à Beaupréau, dans une maison de retraite fondée pour les ecclésiastiques. Là il vécut onze ans, édifiant son entourage par sa piété qui fut toujours exemplaire, et sa bonne simplicité qui de tout temps rendit son abord si facile. Tant que sa santé le lui permit, il se fit une joie et comme un devoir de satisfaire sa vive et filiale dévotion envers la Sainte-Vierge en acceptant de présider solennel-lement chaque année le pèlerinage des angevins au sanctuaire de Notre-Dame de Behuard, très populaire en Anjou, et d’ajouter ainsi, par sa présence, le spectacle de sa piété et de sa bonté, à la joie des pèlerins.
Pour retracer les dernières années de Sa Grandeur, il nous suffira reproduire la note que M. l’aumônier de Saint-Martin de Beaupréau a bien voulu nous adresser : « Vous me demandez quelque chose sur le séjour de Mgr Pineau à Saint-Martin. Sa vie peut se résumer en deux mots : régularité dans ses exercices de piété, bon exemple toujours et partout. Il faisait peu de bruit, vivant ordinairement seul dans sa chambre, s’occupant à prier pour son cher Tonkin. Jamais il ne manquait un exercice commun à notre chapelle, s’y rendant avant le dernier son de la cloche. Chaque jour il faisait une longue visite au Saint-Sacrement. Il se levait de grand matin afin de faire son oraison avant de célébrer la messe. Avec ses confrères il était bon, aimable. Pour moi, je n’ai eu qu’à me louer de mes relations assidues avec lui ; il était d’une déférence d’enfant qui m’édifiait. »
Ce vénéré Monseigneur Pineau venait de compléter sa 78e année, lorsqu’on vit ses forces diminuer rapidement et faire présager une fin prochaine. Elle arriva dans les premiers jours de 1921, le 15 janvier. Suivant son désir, ses obsèques eurent lieu à Latourlandry sa paroisse natale ; et Mgr l’évêque d’Angers voulut bien les présider en personne et retracer en termes émus la carrière apostolique du vieil évêque du Tonkin.
Quand la nouvelle de sa mort arriva dans la Mission, des services funèbres furent célébrés dans toutes les paroisses, et l’assistance nombreuse qui y vint prier, montra que les chrétiens avaient gardé fidèlement le pieux souvenir de leur ancien pasteur.
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Références
[0918] PINEAU Louis (1842-1921)
Références biographiques
AME 1895 p. 267. 1899 p. 122. 1900 p. 165. 169. 180. 183. 267. 1901 p. 115. 116. 312. 1906 p. 54. CR 1879 p. 44. 1886 p. 90. 91. 221. 1887 p. 126. 130. 229. 1888 p. 118. 275. 1889 p. 127. 1890 p. 107. 275. 1891 p. 145. 294. 325. 326. 1892 p. 169. 304. 1893 p. 177. 359 sq. 365. 366. 1894 p. 198. 400. 1895 p. 187. 194. 202. 337. 363. 365. 1896 p. 171. 1897 p. 146. 1898 p. 146. 348. 1899 p. 176. 326. 1900 p. 147. 255. 306. 1901 p. 117. 144. 275. 1902 p. 167. 325. 326. 329. 330. 363 sq. 1903 p. 147. 1904 p. 160. 1905 p. 136. 1906 p. 144. 1907 p. 172. 181. 1908 p. 157. 1909 p. 150. 1910 p. 154. 362. 363. 1912 p. 332. 334. 1914 p. 161. 178. 1916 p. 253. 1917 p. 164. 1921 p. 141. 1922 p. 231. 232. 1930 p. 274. 1934 p. 288. 289. 1937 p. 263. BME 1922 p. 32. APP 1921 p. 190. 230. MC 1931 p. 155.
Notice nécrologique
CR 1921.