Jean-Marie POIRIER1848 - 1885
- Statut : Prêtre
- Identifiant : 1181
- À savoir : Mort violente
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Identité
Naissance
Décès
Missions
- Pays :
- Vietnam
- Région missionnaire :
- 1874 - 1885 (Qui Nhon)
Biographie
[1181]. POIRIER, Jean-Marie-Julien, naquit le 23 juin 1848 au hameau du Bignon, commune de Sainte-Colombe (Ille-et-Vilaine). Du grand séminaire de Rennes, il passa tonsuré au Séminaire des M.-E. le 6 septembre 1871, et fut ordonné prêtre le 20 septembre 1873. Parti le 5 novembre suivant pour la Cochinchine orientale, il commença sa formation apostolique à Trung-tin, dans le Quang-ngai, puis alla évangéliser les Bahnars, et résida à Ro-hai, ensuite à Kon-trang.
Rappelé en pays annamite, il fut, de 1877 à 1880, procureur de la mission ; en 1880, on lui confia le district de Phu-tuong, dans le Quang-nam, qui renfermait 12 chrétientés et 2 670 catholiques. Il y obtenait de consolants résultats, lorsque la maladie suspendit ses travaux. Après un séjour à Hong-kong, il administra le district de Vanban, dans le Quang-ngai ; les succès qui couronnaient ses efforts irritèrent les païens ; on arrêta quelques-uns de ses néophytes, et, quand il réclama, on l'assaillit à coups de bâtons et de lances. Remis en liberté, il continua ses travaux ; ce ne fut pas pour longtemps.
En 1885, lorsque la conquête du Tonkin par la France excita contre les catholiques la haine des mandarins et des lettrés, la persécution éclata. Le village de Bau-goc, où Poirier habitait, fut cerné dans la nuit du 14 au 15 juillet. Le missionnaire, aussitôt prévenu, passa le reste de la nuit à confesser ses chrétiens et à les préparer à la mort ; il continua pendant la journée du 15 et la nuit suivante. Le 16, à deux heures du matin, il célébra sa dernière messe, y communia tous ses fidèles, puis, à l'aube il leur donna une absolution générale, dès qu'il vit les massacreurs se préparer à l'attaque. Il resta dans son presbytère à genoux, devant une image pieuse ; deux coups de feu l'atteignirent, et aussitôt les bandits se ruèrent sur son cadavre et le précipitèrent dans les flammes. Des 400 chrétiens qui étaient encore à Bau-goc, une douzaine seulement échappèrent au massacre.
Nécrologie
M. POIRIER
MISSIONNAIRE DE LA COCHINCHINE ORIENTALE
Né le 23 juin 1848.
Parti le 5 novembre 1873.
Mort le 16 juillet 1885.
« C’était par une belle soirée du mois d’août 1864, nous étions assis à notre porte, respirant la douce brise qui venait rafraîchir l’atmosphère embrasée ; après quelques instants de tranquillité, mes deux petites sœurs s’éloignèrent et nous restâmes seuls, Jean-Marie et moi, causant de nos projets d’avenir :
« J’ai un projet à te confier, me dit mon frère à voix basse, mais il faut que tu promettes de le garder jusqu’à ce que je te donne la permission d’en parler ; me le promets-tu ? — Oui, lui répondis-je. — Eh bien, petite soeur, je serai missionnaire, oui, je m’en irai bien loin, bien loin pour gagner des âmes au bon Dieu. — Mais les prêtres de notre pays ne gagnent-ils pas des âmes eux aussi, pourquoi ne veux-tu pas rester ici ? — Parce que c’est là-bas qu’il faut que j’aille ; et il ajouta avec un accent que je n’oublierai de ma vie : — Je n’ai nullement le désir d’être prêtre pour rester en France : oh ! si tu savais, petite soeur, ce que j’ai lu l’autre jour et quelle est la beauté d’une âme ! Dussé-je n’en gagner qu’une, j’irai, coûte que coûte. » Tel est le récit que nous a transmis la sœur de notre cher et glorieux martyr Jean-Marie Poirier. M. Poirier, né le 23 juin 1848 à Sainte-Colombe (Ille-et-Vilaine), avait alors seize ans, et c’était la première fois qu’il parlait de son projet de vie apostolique.
Six ans plus tard, Mlle Poirier prenait l’habit religieux au couvent des Religieuses de l’Immaculée-Conception, et quelques heures après M. Poirier, accouru du Grand Séminaire de Rennes, se promenait avec sa soeur dans les jardins de la communauté.
« — Te souviens-tu, petite soeur, lui demanda-t-il, de ce que je t’ai dit au sujet de ma vocation ? — Oui, répondit-elle. — En as-tu parlé ? — Non, jamais. — Eh bien, maintenant tu peux le dire : dans trois mois je partirai pour Paris. »
Ainsi que M. Poirier l’annonçait, au mois de septembre il entra au Séminaire des Missions-Étrangères. Ce premier sacrifice ne se fit pas sans déchirement. « Arrivé à Paris, écrivait-il, je n’en pou¬vais plus. Je crus même un moment que j’allais succomber dans le terrible combat que le démon me forçait de soutenir. Bref, suî compos n’était plus une épithète convenable à l’abbé Poirier. Cependant, grâce à la puissante protection de la Reine des Apôtres et des Martyrs, de nos saints Anges et saints Patrons que nous ne cessons d’invoquer, j’ai réussi à remporter la victoire. Le mal du pays est cicatrisé, la douleur que je ressentais d’être peut-être à jamais séparé de mes parents n’est plus aussi vive ; pour l’amour de Notre-Seigneur Jésus-Christ je souffre tout cela avec plaisir. » Et bientôt la prière et l’oraison firent goûter non seulement la paix mais le bonheur à l’âme du jeune aspirant ; M. Poirier savait d’ail¬leurs comprendre les enseignements qui ressortaient de tout ce qu’il voyait autour de lui. Après avoir dit les sentiments de foi et de piété que lui inspiraient les leçons de ses directeurs, il ajoute : « A l’Ora¬toire un autre sujet de méditation se présente à l’intelligence et au cœur, la bonne Mère nous apparaît déversant dans nos âmes toutes sortes de bénédictions. Il nous semble la voir nous apprendre les vertus d’humilité, de charité et de zèle ! Nous courons ensuite à la troisième école, à l’école de l’amour de Dieu et des âmes mis en pratique. Prosternés devant les précieuses reliques de nos vénérés martyrs, nous les prions d’avoir pitié de notre faiblesse et de nous apprendre le chemin de la perfection en nous obtenant la communi¬cation de leur vive foi, de leur charité brûlante, de leur courage et de leur sérénité au milieu des supplices. On peut alors entendre leur réponse : L’absence de la croix est l’absence de la vie, dit l’un. Un autre : Souffrir pour Dieu est désormais ma devise. Un troisième, d’accord avec saint Paul, veut que nous aimions le divin Maître comme des fous. Quels enseignements et quels docteurs ! Récite chaque jour un Ave Maria afin de m’obtenir la palme sanglante et glorieuse des triomphateurs. Quel heureux sort que celui du martyr ! La corde, le sabre, la hache ou les tenailles... lui ouvrent immédiatement la porte de la Jérusalem céleste, le font aussitôt participer au vrai bonheur en lui donnant pour toujours la possession de Celui qui réjouit les Anges et les Saints. »
Au jour du sous-diaconat il demanda de mourir. « J’ai soupiré ardemment, écrivait-il, et j’ai demandé avec instance de mourir en ce jour de ma consécration perpétuelle. Cette grâce ne m’a pas été accordée ; je n’en étais pas digne. »
Lorsque arriva le moment du départ, il lui sembla plus généreux de ne point aller revoir ses parents. « Je voudrais, disait-il, imiter saint François-Xavier qui refusa de visiter sa famille avant de partir pour les Indes. »
La famille de M. Poirier ne se résigna pas à ce dernier sacrifice et le missionnaire, dut retourner en Bretagne. Il sanctifia son voyage en allant prier à la basilique de Sainte-Anne d’Auray et au sanctuaire de Pontmain, le pays aimé de Notre-Dame d’Espérance.
Arrivé en mission, il fut placé à Trung-Tin, dans le Quang-Ngai, afin d’apprendre la langue. Au bout de quelque temps il fut envoyé chez les sauvages Bahnars et s’établit à Bo-Hay d’abord, à Kon-Trang ensuite, mais sa santé ne lui permit point de rester dans cette région ; et son Evêque le rappela en pays annamite.
Pendant trois ans il exerça les fonctions de procureur de la mis¬sion, et en 1880 il fut chargé du poste de Phu-Tuong non loin de Tourane dans la province du Quang-Nam. Ce district comprenait douze chrétientés : Phu-Tuong, An-Ngai, Tung-Son, Hoa-Mi, Hôi¬-Yen, Côn-Soi, Buu-Son, Loc-Hoa, Phu-Ha, Tàch-Nham, Dông-Mon, An-Châu ; on comptait 2,670 chrétiens, Phu-Tuong possédait un couvent où étaient réunies 52 religieuses Annamites et un orphelinat avec 95 enfants.
Les chrétiens étaient pauvres, leurs besoins considérables, le bien à faire immense, M. Poirier n’hésita pas à tendre la main à ses parents et à ses amis ; une généreuse charité répondit presque tou¬jours à ses pressants appels. On le connaissait si bien, on savait qu’il se dépensait tout entier au service de ses chrétiens, les chiffres d’ailleurs étaient là pour prouver son zèle. En 1881, il baptisa 108 païens. « Mais, hélas ! disait-il, tout cela était trop beau pour durer. » En effet, la maladie devait bientôt arrêter les travaux et les succès de notre confrère. Au mois de février 1883, il était à Saïgon. « En arrivant à l’hôpital, dit-il, le docteur en chef, après m’avoir bien ausculté et examiné, a écrit sur le grand registre ce qui suit : « Le Père Poirier, missionnaire apostolique, est atteint d’une cachexie extrême, d’une anémie profonde ; il a de plus l’ascite et la rate con¬gestionnée. »
« Cependant, ajoute le courageux malade, je retournerai dans ma mission, et dussé-je mourir, je mourrai plutôt que d’être infidèle à ma vocation. Certes, je ne désire ni la mort, ni la maladie : je désire la santé, je souhaite travailler, mais avant tout, à la Providence ! »
Il dut partir pour le Sanatorium de Hong-Kong, où il resta près d’une année ; lorsqu’il revint, il fut envoyé dans le district de Van¬-Bân, province du Quang-Ngai.
« J’étais heureux dans mon nouveau district, écrivait-il le 30 juin 1885, tout marchait avec entrain, surtout il y avait autour de moi un mouvement de conversions admirable et vraiment extraordinaire. Depuis le 1er de l’an jusqu’à Pâques, j’avais baptisé 150 catéchu-mènes ; un grand nombre de païens demandaient à se convertir, plusieurs communes étaient sur le point d’abandonner le culte des idoles pour se faire chrétiennes. Tout cela était de nature, n’est-il pas vrai, à réjouir le cœur du missionnaire ? »
Le P. Poirier ne devait pas goûter longtemps cette joie profonde, qu’éprouve tout apôtre à voir prospérer l’œuvre de Dieu. « Les man¬darins et les lettrés, raconte-t-il lui-même, jurèrent de m’empêcher à tout prix de prêcher la religion chez eux. Ils mangèrent, selon l’expression annamite, le serment du sang, c’est-à-dire, à un jour fixé, chaque village se rassemble à la maison commune, on égorge un bœuf et un cochon, on boit du sang encore chaud, on festoie à la païenne. Ainsi en un jour, tous les païens, dans une région de 20 lieues de long sur 4 lieues environ de large, se trouvèrent obli¬gés par serment, à combattre la religion, à persécuter les chrétiens. Sans aucune raison apparente, le chef de canton emprisonna plu¬sieurs néophytes, les fit mettre à la cangue après les avoir frappés. »
« Ayant eu connaissance de ces faits, dit Mgr Van Camelbeke dans une lettre datée du 8 juin 1885, le P. Poirier n’hésita pas à se rendre près du sous-préfet pour réclamer justice. »
« Ses efforts demeurèrent sans résultat, et c’est alors que notre con¬frère se disposa à aller lui-même à Van-Bân pour voir s’il n’y aurait pas moyen d’entrer en négociations pacifiques avec les autorités du village. Il les fit donc inviter à venir le trouver à la petite cure de cette nouvelle paroisse ; mais aucun d’eux n’accepta l’entrevue pro¬posée. Voulant en finir au plus tôt, M. Poirier, animé des inten¬tions les plus pacifiques, ne fit pas de difficultés d’aller lui-même à la maison commune du village, accompagné d’un seul domestique âgé de dix-huit ans. Un peu après, trois chrétiens suivirent aussi le Père. Mais les païens ameutés refusèrent d’entrer en accommodement avec le missionnaire. Bien plus, ils le saisirent brutalement et le frappèrent de violents coups de bâton, surtout à la tête et au bras gauche. Le pauvre Père, ainsi maltraité, dut rester sur place, cou¬vert de nombreuses blessures et attendant le coup de grâce. Il fit alors généreusement le sacrifice de sa vie, prêt à mourir pour la cause de notre sainte religion. Un des chrétiens, témoin de cette scène tragique, s’empressa d’aller en toute hâte annoncer la nouvelle de cet odieux attentat à MM. Garin et Guégan, alors fort éloignés de là. Ces deux confrères partirent immédiatement, et, en passant, entrèrent dans la citadelle du chef-lieu pour porter leurs plaintes au grand mandarin et réclamer secours et protection en vertu des passe¬ports dont sont munis les missionnaires. Leur requête demeurant sans effet, ils continuèrent bravement leur chemin. Mais, avant d’arriver sur le territoire de Van-Bân, ils rencontrèrent des chrétiens qui leur annoncèrent que tous les villages étaient soulevés en masse et les supplièrent de ne pas chercher à pénétrer en ce moment près de M. Poirier, car c’eût été s’exposer inutilement à un danger certain à cause de l’état de surexcitation générale. Ce ne fut donc que le len¬demain qu’ils firent une nouvelle tentative pour arriver jusqu’au théâtre de l’émeute.
« On ne les avait pas trompés ; car, à peine approchaient-ils de la maison commune où gisait le pauvre blessé, que le gong donna l’alarme et de tous côtés une véritable armée sembla sortir de terre pour les poursuivre et renouveler leur toute récente prouesse. Il leur fallut-donc céder devant la force et se réfugier chez les chrétiens de Van-Bân.
« La nuit suivante M. Garin put en cachette pénétrer jusqu’auprès du P. Poirier dont la tête était couverte de blessures encore saignantes, les bras noirs et meurtris de coups ; les jambes trans¬percées par les lances. L’entrevue fut des plus touchantes. Le pauvre malade croyant sa fin venue, profita de cette visite pour se confesser ; il put même recevoir la sainte Communion. »
Le lendemain, cependant, M. Poirier fut remis en liberté ; hélas ! ce ne devait pas être pour longtemps.
« Le 14 juillet, raconte M. Hamon, le P. Geffroy, à Gia-Huu, chrétienté la plus voisine du Quang-Ngai, recevait ces trois lignes du P. Poirier adressées à l’évêque : « Monseigneur, obtenez qu’un navire de guerre arrive au Quang-Ngai, vite, vite, avec deux cents soldats. Peut-être trop tard. Adieu ! — Votre missionnaire, Jean-Marie Poirier. » Il m’expédia ce billet dont le laconisme me sembla comme un glas d’agonie ; il y joignit une lettre assez détaillée dans laquelle il donnait les nouvelles qui lui étaient parvenues, de plu¬sieurs points de la province. « Les lettrés, disait-il, avaient levé l’étendard de la révolte, s’étaient emparés de la citadelle ou chef-lieu, avaient élu pour roi un prince que Tu-Duc y avait jadis exilé, et se préparaient à exécuter le massacre général des chrétiens. »
« Le 15, les deux catéchistes de M. Poirier arrivaient dans la matinée à Gia-Huu. « Le Père les avait contraints à fuir, racon¬tèrent-ils à M. Geffroy, tandis que lui restait avec ses chrétiens, pour les préparer à mourir et mourir avec eux, puisque la fuite générale était devenue impossible. »
« Voici les détails qu’ils me donnèrent ensuite sur notre cher con¬frère et ses chrétiens. Des quatre cents fidèles que comptait Bâu-¬Gôc, une douzaine seulement avaient pu échapper au massacre. La paroisse avait été cernée dans la nuit du 14 au 15, avant que personne ne s’en aperçût. Dès que l’alarme fut donnée, le Père passa le reste de la nuit à confesser ainsi que toute la journée du 15 ; et encore la nuit suivante, prenant à peine le temps de manger. Le 16, fête de Notre-Dame du Mont-Carmel, il célébrait sa dernière messe à deux heures et y communiait tous ses chrétiens : ce fut le viatique des martyrs. Après l’action de grâces on continue les prières dans l’attente de la mort, car on croyait que les égorgeurs envahiraient la chrétienté à l’aube du jour.
« Le Missionnaire était rentré dans sa maison toute voisine de l’église ; et ses chrétiens étaient réunis dans la cour quand, au petit jour, retentirent les hurlements des bandits renforcés par le son lugubre des tambours et des tam-tam battant la guerre. Tous les chrétiens se jetèrent à genoux et s’écrièrent : « Ah ! Père, les voilà qui viennent nous massacrer … Mon Dieu ! Jésus ! Marie ! Joseph ! » Le prêtre leur donna une absolution générale et sa bénédiction apostolique ; puis, se mettant lui-même à genoux sur son lit de camp, tourné vers son petit autel, et les yeux levés vers l’image qui y était suspendue, il attendit en priant.
« Les égorgeurs font irruption dans le jardin de l’église, en poussant de sauvages clameurs. Les chrétiens se sauvent de tous côtés ; mais ils sont partout repoussés, comme ils l’avaient été chaque fois qu’ils avaient essayé de forcer le cercle de fer qui entourait la chrétienté en sur¬prenant la vigilance des sentinelles ; et alors ils se précipitent dans l’église. Les païens vont droit au presbytère, sans toucher aux chré¬tiens. Le Père était toujours à genoux, tourné vers l’autel ; il ne bougea pas et son regard resta attaché à l’image sainte. Deux coups de fusil le firent tomber sur son lit ; aussitôt on se précipita sur lui, on lui arracha la barbe ; un bandit lui trancha la tête d’un coup de sabre, un autre lui fendit la poitrine : l’âme de notre cher confrère
était déjà devant Dieu. »
Références
[1181] POIRIER Jean (1848-1885)
Notes bio-bibliographiques. - C.-R., 1884, p. 103. - A. P. F., lvii, 1885, p. 351. - M. C., xvii, 1885, Sa mort, p. 385 ; xxi, 1889, p. 547. - Miss. Quinhon. Mém., 1907, ii-i, pp. [2 et suiv.]. - Sem. rel. Rennes, 1889, p. 345.
Hist. gén. Soc. M.-E., Tab. alph. - Nos miss., Notice, p. 207.
Notice nécrologique. - C.-R., 1885, p. 214.
Portrait. - A. P. F., lvii, 1885, p. 327.