Arsène COUASNON1865 - 1921
- Statut : Prêtre
- Identifiant : 1782
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Identité
Naissance
Décès
Missions
- Pays :
- Thaïlande
- Région missionnaire :
- 1888 - 1921
Biographie
[1782] COUASNON Arsène, Louis, est né le 10 mai 1865 à Saint-Denis-de-Gastines (Mayenne), au diocèse de Laval. Il entre au Grand Séminaire diocèsain après ses études secondaires. Il est minoré le 30 mai 1885. Il entre au Séminaire des Missions Etrangères le 15 septembre 1885. Ordonné prêtre le 25 février 1888, il est destiné à la Mission du Siam pour laquelle il part le 4 avril suivant.
Il fait ses études de langue à Chanthaburi sous la direction du Père Cuaz, qui allait devenir le premier vicaire apostolique du Laos. Il est ensuite destiné à la partie laotienne du vicariat apostolique et arrive à Ubon vers la fin de 1889 : le poste était fondé depuis à peine huit années ; il y apprend le laotien sur le tas mais le parlera à la perfection. Dès 1890, il établit le village de Sithan sur les bords de la Moun, à 45 kms à l'Ouest d'Ubon. Pendant le séjour de quatre ans qu'il fait dans ce village, il y bâtit église et presbytère. De là, il est envoyé à Bassac où tout est également à faire : il y travaillera 27 années jusqu'à épuisement de ses forces. Il s'établit d'abord à Banphrono, où il bâtit une église en brique et s'occupe de l'instruction, du baptême et de la vie chrétienne de ses néophytes.
En 1915, le Père Couasnon ressent les ravages des 27 années de fatigues et de privations : l'anémie va bientôt épuiser ses forces. Il va passer huit mois au Sanatorium de Hong-Kong : il y retrouve des forces, mais pas sa jeunesse. Il avait accepter deux ou trois fois d'aller à Saïgon où son parent, Mgr. Quinton, était vicaire apostolique. En 1921, il y descend donc encore une fois, et le 20 octobre, au Séminaire de Saïgon, il rend son âme à Dieu. Il avait 56 ans et venait de passer 33 ans en mission. On salue en lui l'un des pionniers de la Mission du Laos.
Nécrologie
M. COUASNON
MISSIONNAIRE DU LAOS
M. COUASNON (Arsène-Louis), né à Saint-Denis de Gastines (Mayenne), le 10 mai 1865. Entré laïque au Séminaire des Missions-Etrangères le 15 septembre 1885. Prêtre le 25 février 1888. Parti pour le Siam le 4 avril 1888. Mort à Saïgon le 20 octobre 1921.
Durant une période de 37 années qui s’étend depuis l’arrivée des premiers missionnaires à Oubone, en 1881, jusqu’à la dernière année de la guerre, la mort n’avait fait que deux victimes parmi les 38 à 40 missionnaires qui se sont succédé dans la Mission du Laos. La Providence semblait veiller plus spécialement sur eux, durant cette période difficile de fondation. Aujourd’hui la mort semble prendre sa revanche. Le dernier compte rendu contenait la notice nécrologique des deux premiers fondateurs. Cette année, c’est le tour d’un autre vétéran ouvrier de la première heure, de ces temps que l’on pourrait appeler les temps héroïques de la Mission.
Arsène-Louis Couasnon naquit à Saint-Denis de Gastines, dans le diocèse de Laval, le 10 mai 1865. Nous n’avons pas de détails sur sa première jeunesse, avant son entrée à la rue du Bac. Dans cette courte notice, destinée à la famille des Missions-Etrangères, pour l’enseigne- ment et la consolation des uns et l’édification de tous, il importe davantage de retracer ce que fut sa vie d’aspirant, et surtout sa vie de missionnaire. Qu’il suffise de rappeler qu’une de ses sœurs est Prieure au Carmel et qu’il était parent de Mgr Quinton, Vicaire apostolique de la Cochinchine Occidentale. Il appartenait donc à une de ces familles qui honorent un diocèse et s’honorent en donnant à 1’Eglise des religieux, des prêtres et des missionnaires.
Il entra au Séminaire des Missions-Etrangères le 15 septembre 1885. Il y fut un bon aspirant. C’est un grand éloge dans sa simplicité voulue.
Après une course déjà longue, comme celle accomplie par les contemporains de M. Couasnon, on aime à revoir à l’horizon les années fécondes de son séminaire. De ce point de vue lointain, on apprécie mieux leur charme et leur beauté. L’esprit du séminaire, c’était alors, comme aujourd’hui, l’esprit de la famille que l’appel de Dieu avait fait quitter sans la faire oublier. Il en facilitait le détachement. Il était fait de traditions pieusement conservées, de jovialité, de confiance mutuelle, de charité. On aimait sans effort la règle et le devoir, et les vertus de chacun se confondaient dans l’ensemble. Ainsi, dans une famille bien unie, les enfants qui participent aux mêmes enseignements, reçoivent la même éducation et les mêmes bons exemples, sont unis par les mêmes liens de confiance et d’amour, ne se distinguent pas les uns des autres, et leur éloge est fait quand on a fait celui de la famille.
Ainsi l’avait compris M. Couasnon dès les premiers jours de sa vie au Séminaire des Missions-Etrangères. Il en saisit et adapta aussitôt l’esprit. Dans l’œuvre de sa formation sacerdotale, il suivit les voies ordinaires, les plus sûres parce que les plus humbles et les plus simples ; il ne se singularisa jamais par des signes extraordinaires de progrès et recul. Il fut un bon aspirant.
Sa figure d’ascète, aux heures de la prière, s’épanouissait, et prenait les expressions les plus enjouées en récréation. Sa parole grave et sérieuse, en temps opportun, devenait gaie, facétieuse, ironique parfois, dans les petits démêlés où la charité n’était jamais lésée. Autant il était sobre de gestes, autant son regard était vif et animé, laissant entrevoir, avec le fin sourire qui pointait sur ses lèvres, le trait sans réplique, le trait de la fin qui allait saillir, et terminer la discussion. Ses conversations étaient recherchées de tous et il ne dut être jamais l’objet d’une antipathie secrète ou avérée.
Ces qualités de second plan, sa piété, sa fidélité dans les petites choses, son activité et ses goûts pour les travaux manuels qui ne le firent cependant jamais confondre avec ceux qu’il est convenu d’appeler des « bricoleurs », n’étaient que le reflet des vertus solides et tenues cachées, qui allaient se révéler sur le champ plus vaste des Missions.
Le 25 février 1888, M. Couasnon était promu au sacerdoce et le 4 avril suivant, il partait pour la Mission de Siam à laquelle il était destiné.
A cette époque, la Mission de Siam avait dans l’imagination des jeunes partants, l’auréole que les exploits récents des missionnaires, dans les provinces limitrophes du Tonkin et chez les Banhars, avaient donnée, aux missions du Tonkin et de Cochinchine. Six missionnaires du Siam évangélisent le Laos, sur les rives du Mékong ; les comptes rendus et les annales étaient remplis de leurs succès présents et des promesses plus grandes encore pour l’avenir. Les partants pour la Mission de Siam conservaient au fond du cœur, le secret espoir d’être envoyés à ces sortes d’avant-postes. Les Avant-Postes ! La Brousse ! Quel est le vieux missionnaire, le moins enthousiaste et le plus froid qui peut se vanter de n’avoir jamais éprouvé, au printemps de la vie, le charme et l’attrait de ces deux mots magiques ?
Arrivé à Bangkok, M. Couasnon fut envoyé à Chanthabun, où, sous la direction du futur premier évêque du Laos, Mgr Cuaz, il se mit avec ardeur à l’étude de la langue siamoise. Mais la belle chrétienté de Chanthabun n’était pas la brousse rêvée, et il eut sans doute de la peine à contenir le secret désir qui le poussait vers elle. Quelques mois après il était appelé à se joindre au missionnaire qui était venu à Bangkok, à la tête d’une caravane, pour chercher des recrues et des vivres, et allait repartir. Il était destiné au Laos de ses rêves.
Il faudrait décrire, si cela ne dépassait le cadre de cette notice, ce qu’était, à l’époque, ce voyage de 600 kilomètres à travers les forêts et la montagne. La caravane était composée de quelques chrétiens ou catéchumènes, guidant les bœufs porteurs de bagages, ou conduisant les petits chars laotiens qu’il fallait porter à dos d’homme aux passes plus difficiles. Les missionnaires à cheval suivaient ou précédaient la caravane, la gardant de toute fâcheuse aventure, car les sentiers étaient souvent mal tracés et le tigre était un hôte peu commode. Le meilleur apprentissage, dit-on, est celui auquel nécessité oblige : trente journées consécutives de cheval sur les routes laotiennes, durent apprendre à M. Couasnon, mieux que les meilleures théories d’équitation, les rapports professionnels du cavalier avec sa bête. C’est ainsi qu’au Laos, on devient un cavalier expert.
M. Couasnon arrivé à Oubone vers la fin de mars 1889, tel un soldat après des étapes bien longues atteint enfin les premières lignes.
Oubone était un des grands centres, le premier en date, qui avaient été déjà fondés. Quand un nouveau missionnaire arrivait de Bangkok, il restait en résidence dans un de ces centres avec un des deux missionnaires qui y étaient installés, tandis que l’autre allait appliquer son expérience à des fondations nouvelles. M. Couasnon resta donc à Oubone où les néophytes étaient déjà nombreux et les catéchumènes plus nombreux encore. Dès cette première année il dut, comme jadis saint François avec la pauvreté, lier amitié avec Dame Misère, et son enfant la Faim. « A Oubone, lisons-nous dans le compte rendu de 1900, le manque de riz a été total. M. Couasnon avec une quinzaine de jeunes gens sont partis dans le but d’en acheter, pour empêcher la chrétienté de mourir de faim. Après quinze jours d’un pénible voyage, ils revenaient, leurs barques vides, ayant eu beaucoup de peine à se procurer la nourriture suffisante pendant le trajet. »
Plus que les grammaires et les livres, qu’il ne négligeait pas d’ailleurs, ces rapports constants avec les indigènes, lui firent faire de rapides progrès dans l’usage de la langue laotienne qu’il parla à la perfection. La nécessité est la meilleure école d’expérience. Cette école ne lui manqua pas dès le début et il devint bientôt à son tour un fondateur de chrétienté.
Dès 1890, il s’établit à Bansithan, sur les bords de la rivière Moun, à 45 kilomètres Ouest d’Oubone. Durant quatre années il y dépensait toutes les ressources de son zèle, qui compensaient celles dont la Pauvreté le laissait dépourvu. Il y bâtit église et presbytère. La vie chétienne y avait déjà pris de fortes racines, lorsqu’il fut dirigé vers une région qui n’avait pas encore vu de missionnaires ; la région de Bassac à 50 kilomètres au sud-est d’Oubone et à l’extrême-sud de la Mission du Laos.
Pendant 27 ans et jusqu’à épuisement de ses forces, M. Couasnon fut l’apôtre de cette région. A ce titre, il peut être placé à côté des Pro¬d’homme et des Xavier Guégo, les deux premiers fondateurs de la Mission.
A Bassac, comme à Bansithan, tout est à créer. Avec le jeune missionnaire qui lui a été donné comme compagpon, M. Couasnon s’ins¬talle à Banphranon, à deux kilomètres au sud de la ville. La prudence mesure parcimonieusement les premiers frais de son installation qui sera provisoire. Il achète une simple maison laotienne qui servira de presbytère et élève une modeste chapelle en bambous qui lui coûtera, combien ! quatre-vingts francs environ... Le bercail n’est pas bien grand, mais les brebis ne sont pas encore là. Lorsque les catéchumènes vont arriver trop nombreux, son esprit aussi ingénieux, que ses mains sont habiles lui fera redresser, réparer, allonger ou élargir, et durer ce provisoire jusqu’à l’extrême usure.
Tandis que l’œuvre matérielle est à refaire, l’œuvre spirituelle, plus importante, progresse et se ramifie. En 1900, Banphranon est le centre d’un district d’où rayonnent déjà trois postes annexes, et la foi chrétienne y a également pris racine. C’est alors que M. Couasnon conçoit et exécute le plan d’une église en briques avec clocher et fenêtres en ogive. C’était la première de ce genre construite au Laos. Pour juger des difficultés de cette entreprise, il faut se rappeler, qu’avant l’arrivée des missionnaires, le Laotien n’avait qu’un outil, la hâche, pour travailler le bois et le débiter en planches grossières ; il ignorait totalement la fabrication des briques et de la chaux, et son esprit demeurait obstinément rebelle à l’usage du fil à plomb pour l’élévation des murs en verticale. L’église de Bassac est aujourd’hui encore, aux yeux des Laotiens, une vraie merveille.
Au bref, pour résumer tous les travaux de cette vie apostolique, il ne faut que citer ces paroles d’un de ses confrères, qui résonnent comme la citation posthume d’un soldat, mort au champ d’honneur : « Trois districts actuels de la Mission du Laos lui doivent leur fondation. Il a instruit, baptisé, formé à la vie chrétienne environ 1.400 personnes. »
Cette esquisse ne serait pas complète si elle ne retraçait, par quelques traits d’ensemble, les qualités et vertus morales qui stimulèrent les entreprises de notre confrère et furent la cause de ses succès.
Il avait au cœur la charité, telle que saint Paul la décrit : « Charitas patiens est, benigna est... non agit perperam non cogitat malum... omnia suffert, omnia credit, omnia sustinct... nunquam excedit. »
Il considérait ses catéchismes et ses instructions comme le premier et le plus important de ses devoirs. Ce n’est pas œuvre facile de faire pénétrer la lumière de la vérité dans l’intelligence d’un laotien hier encore enténébré par le paganisme. Sa patience y fut constamment mise à l’épreuve, mais ne se lassa jamais. L’épreuve n’était pas moindre quand néophytes ou catéchumènes venaient lui demander de dirimer leurs litiges. Les discussions étaient souvent obstinées, les tentatives de conciliation peu aisées et les séances fort longues. Il était admirablement servi par l’affection qu’il inspirait, et la connaissance de la langue qu’il possédait avec toutes ses nuances. Un jour, voyageant sur le fleuve et sa barque accostant près d’un village, des laotiens lient conversation avec ses rameurs. Du fond de sa barque couverte ou il reste invisible, il attire peu à peu à lui toute la conversation, les rameurs se contentant de sourire. On en était arrivé aux termes les plus familiers entre indigènes de même condition, lorsque le casque blanc du missionnaire émerge de la barque, provoquant à la fois les éclats de rire des rameurs, les excuses comiques des interlocuteurs ébahis et le sourire du Père dont les gestes s’efforcent de calmer leur émoi. Cette bonhomie qui rendait son abord très facile avait établi sa renommée dans toute la province. Très grand eut été le nombre de ses catéchumènes si certaines pratiques païennes comme la polygamie et même la polyandrie n’eussent été pour la plupart un obstacle insurmontable.
Sa vigilance à l’égard de ses nouveaux chrétiens était celle d’une mère sur la santé délicate de son nouveau-né. Son indulgence prenait, a-t-on dit, l’apparence de la faiblesse, parce qu’elle approchait parfois de la limite qui sépare leurs domaines « Charitas benigna est ».
Quand il le pouvait, il laissait le soin à son vicaire, ou demandait avec instance à un confrère de passage, d’entendre les confessions de ses néophytes. Etait-ce scrupule, comme d’aucuns ont pu le croire ? Peut-être plutôt n’était-ce que sage prévoyance, motivé sur la vigilance extérieure et assidue qu’il exerçait sur ses nouveaux chrétiens, et qui pouvait gêner leurs confidences. Peut-être encore jugeait-il que le coup de bistouri nécessaire à la guérison de certaines plaies, serait donné avec plus de fermeté et d’efficacité par une autre main que la sienne. « Charitas non oemulatur ».
Sa piété fut, durant toute sa vie en Mission ce qu’elle avait été au séminaire : simple, sans ostentation, mais intense, raisonnée et communicative. Le même livre de méditations lui servit toute sa vie et le suivait dans tous ses voyages.
L’habitude des privations lui faisait pratiquer une sorte d’insouciance toute laotienne sur la variété et la qualité de ses repas. Il avait comme cuisinière une religieuse annamite dont les talents culinaires ¬avaient le seul mérite d’être à la hauteur de son âge très avancé et du budget mis à sa disposition. « Ah ! qui n’a pas goûté à la popote de Bassac, écrit un de ses anciens vicaires, où le même plat avec le bol de riz traditionnel se répétait à peu près tous les jours, depuis le 1er janvier jusqu’à la saint Sylvestre. Un jour de Pâques, fatigués des confessions de la veille et des cérémonies du matin, nous nous mettions à table où nous trouvions comme menu : le bol de riz et du poisson sec ! M. Couasnon lui-même fût un peu déçu ; mais le moyen de réprimander une vieille cuisinière, absorbée dans l’accomplissement de son devoir pascal ? Allons, tant pis ! dit le Père, prenons la goutte de vin des grands jours, une tasse de café, une bonne pipe sur le tout, et persuadons-nous que M. Fallières dans son Elysée est moins heureux que nous. »
En 1915, les événements de la guerre, et les vides laissés dans la Mission du Laos par les missionnaires mobilisés accentuèrent chez M. Couasnon les ravages de 27 ans de fatigues et de privations. L’anémie¬ allait bientôt épuiser ses forces. C’est alors qu’il subit une crise terrible de tristesse et d’angoisse dont Dieu seul connaît les mérites. Sa conscience comptait les espoirs irréalisés et mesurait l’étendue de devoirs que ses forces presque anéanties refusaient d’accomplir. Il en vint à douter du bien qu’il avait fait et à redouter l’insuffisance de sa piété et de son zèle.
Huit mois de séjour au sanatorium de Hongkong lui firent recouvrer avec une santé bien améliorée, le calme et la gaîté. Il revint à Bassac avec de nouveaux plans d’évangélisation, mais le climat de Hongkong ne lui avait pas fait retrouver sa jeunesse.
Mgr Quinton qui connaissait les difficultés avec lesquelles il se débattait l’invitait souvent à descendre à Saïgon pour s’y distraire et se reposer. A deux ou trois reprises il avait répondu à son appel. Cette année encore il descendait à Saïgon, après les fêtes de l’Assomption. Ce devait être son dernier voyage. Nous ne donnerons pas de longs détails sur sa mort. Elle fut ce que fut sa vie : simple, pieuse et édifiante. Au commencement de septembre il eut quelques syncopes après les repas. Dès lors, il se sentit définitivement touché, et resta persuadé qu’il ne guérirait pas. « Pourquoi vouloir racommoder une machine trop usée ? » disait-il à ceux qui lui prodiguaient des soins. Il vit pour ainsi dire la vie s’échapper lentement, et chaque jour un peu, de son corps épuisé. Le 20 octobre 1921, au séminaire de Saïgon, Arsène-Louis Couasnon, exhalait doucement son dernier soupir, « comme une lampe qui s’éteint, écrit Mgr Quinton, faute d’huile pour entretenir sa flamme ».
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Références
[1782] COUASNON Arsène (1865-1921)
Références biographiques
AME 1888 p. 6. 1890 p. 216. 1891 p. 401. 1892 p. 610. 1896 p. 454. 456. 1900 p. 96. 98. 99. 100. 133. 1919-20 p. 324 sq. 331. 241sq. 357. 358. 1921 p. 133. CR 1888 p. 207. 1890 p. 148. 149. 1896 p. 251. 1900 p. 208. 209. 1901 p. 222. 1902 p. 247. 1903 p. 248. 1904 p. 239. 1905 p. 234. 1906 p. 220 sq. 1907 p. 259. 1910 p. 250. 1911 p. 377. 1912 p. 277. 1913 p. 228. 229. 1916 p. 158. 1917 p. 129. 1918 p. 107-109. 1921 p. 192. 1935 p. 310. BME 1922 p. 77. 1954 p. 750. 751. 756.
Bibliographie
Une Lumière s'est levée" p. 48. 63. 64. 89. 90. 93. par Mgr. Cl. Bayet.
Notice nécrologique
CR 1921 pp. 192-197.