Victor LAROCHE1871 - 1952

[2108] Victor Laroche naît le 30 mars 1871 à Dieblingen (Moselle). Admis aux MEP en 1890, il est ordonné prêtre le 1er juillet 1894 et part le 15 août suivant pour le Sichuan occidental.
En 1926, sous la direction du P. Couderc, supérieur, le P. Laroche enseigne la philosophie et le chant grégorien au grand séminaire de Saint-François-de-Sales, qui compte alors vingt-six élèves. Le supérieur de la mission souligne à cette époque dans son compte-rendu le manque de missionnaires et de professeurs. Lors du sacre de Mgr Baudry, le 30 octobre 1928, son habile baguette dirige les chants exécutés par le grand séminaire. Le 20 janvier, pour la fête des soixante ans du P. Couderc, provicaire, il fait encore exécuter des chants du plus pur grégorien par ses séminaristes. Directeur du grand séminaire, professeur de philosophie et de plain-chant depuis des années, il doit accepter de prendre du repos cette même année, et le 12 septembre, sur l’ordre du médecin, il part pour la France. Entretemps, il avait servi de mentor à Dom Joliet pour trouver un endroit propice à la fondation du prieuré des Saints-Pierre-et-André de Sio Cheng à Shunking.
Arrivé en France en octobre 1929, il accepte le poste d’aumônier à Épernay, dans une communauté religieuse où sont traitées une centaine de jeunes tuberculeuses, mais bientôt une rechute l’oblige lui-même à prendre un repos complet. Un poste de chapelain dans une famille en villégiature à Hendaye lui est alors offert. Le 27 juin 1933, il accompagne Mgr de Guébriant à Lyon, où il est accueilli par l’Œuvre de la Propagation de la Foi lors de la réception des évêques indigènes d’Extrême-Orient. Le 25 juillet, il accompagne encore Mgr de Guébriant et Mgrs Tong, Ly et Ouang, avec les P.P. Wang et Ten au pardon de Sainte-Anne-d’Auray. En 1934, il est nommé directeur au petit séminaire de Beaupréau, où, en février 1935, il se dépense toujours sans compter malgré une santé précaire. Il doit quitter Beaupréau en décembre 1935 et se trouve installé comme aumônier des carmélites à Menton-Garavan (Alpes maritimes). En 1940, il rédige pour ses malades ses souvenirs de Chengdu. A l’automne, il subit une opération avec succès, et il termine sa carrière apostolique au sanatorium Saint-Raphaël de Montbeton, où il meurt le 7 juin 1952 en sa quatre-vingt-deuxième année. Il est inhumé dans le cimetière des MEP de Montbeton.