Victor GRANGER1871 - 1930
- Statut : Prêtre
- Identifiant : 2151
Identité
Naissance
Décès
Autres informations
Missions
- Pays :
- Birmanie
- Région missionnaire :
- 1895 - 1930 (Yangon [Rangoun])
Biographie
[2151] Victor, André, Pierre GRANGER naquit le 22 janvier 1871, à Le Bouchet, paroisse Le Bouchet-Saint Nicolas, diocèse du Puy-en-Velay, département de la Haute-Loire. Il fit ses études primaires chez les Frères des Ecoles Chrétiennes qui lui apprirent l'art de bien écrire, le dessin et l'arpentage. Il parcourut le cycle des études secondaires au peit séminaire de la Chartreuse.
Le 12 septembre 1890, M. Victor Granger entra laïque au séminaire des Missions Etrangères. Tonsuré le 27 septembre 1891, minoré le 24 septembre 1892, sous-diacre le 22 septembre 1894, diacre le 9 mars 1895, ordonné prêtre le 30 juin 1895, il reçut sa destination pour le Vicariat Apostolique de la Birmanie Méridionale (Rangoon) qu'il partit rejoindre le 31 juillet 1895.
Le 4 septembre 1895, M. Victor Granger arriva à Rangoon, et fut envoyé à Moulmein pour apprendre l'anglais, et se former à la vie apostolique, sous la direction de M.Charles Lefebvre. Il partit ensuite à Thonzé pour commencer l'étude de la langue birmane. En 1896, il fut nommé vicaire à Letkopin, chez le P. T.Thomas, qui continua à lui enseigner le birman, et lui donna comme professeur un catéchiste très exigeant pour la diction et la prononciation.
En 1898, M. Victor Granger devint vicaire de M. L.Pavageau à Gyobingauk, localité importante à mi-chemin sur la voie ferrée entre Thonzé et Prome. Il travailla beaucoup à l'évangélisation des Carians. Mais c'est là qu'il rencontra un autre maitre, le P. D.Daniel, dont les prédications étaient fort goûtées des fidèles. Celui-ci s'arrêtait au milieu d'une période oratoire, dont il donnait le sens en latin, en se tournait vers M. Granger qui devint fin connaisseur de la langue birmane, et la parla avec une diction excellente.
En 1902, il fut nommé vicaire de M.F. Perroy, à Thonzé, et l'année suivante devint curé de ce poste à 70 milles au nord de Rangoon. Il y resta jusqu'à sa mort. Il s'y dépensa sans compter, visitant ses chrétiens deux fois par an; il les connaissait tous par leur nom, et savait les degrés de parenté qui les unissaient entre eux. Il travailla avant tout à leur formation spirituelle. Le village de Magyigwin fut l'objet de ses soins particuliers; il en fit une chrétienté fervente.
M.Granger eût le souci d'ouvrir des écoles dans ses diverses chrétientés. En 1906, il déplorait le manque de catéchistes, alors que les baptistes avaient des écoles dans la plupart de villages carians. En 1907, il reçut un catéchiste carian fondant sur lui de grandes espérances, tout en regrettant l'exode de beaucoup de chrétiens partant chercher ailleurs des moyens d'existence. En 1909, il pût ouvrir deux écoles.
En 1918, Thonzé comptait 1.987 chrétiens, avec 11 chapelles dans le district. M. V.Granger était fort préoccupé par la formation religieuse des enfants carians, les parents n'ayant que peu d'autorité sur eux. Devenus grands, ils faisaient preuve d' un fort esprit d'indépendance. Cela créait des problèmes au moment des mariages.
En 1919, Thonzé connut de dures épreuves: choléra, peste, et autres maladies entrainant la mort de nombreux fidèles. Ce fut aussi la grande misère, et la famine pour les chrétiens habitant entre l'Irrawaddy et le Haing, à cause des inondations du mois de septembre passé. Toutes les récoltes avaient été détruites.
Dans son compte-rendu de 1921, M. Granger écrivait : Les Birmans ont la conviction que, dans un avenir assez rapproché, ils seront débarrassés des étrangers, et gouvernés par leurs compatriotes; ils ne sont nullement disposés à étudier et à embrasser la religion des étrangers."
En 1928, M. Granger, dont la santé était bien éprouvée, fit en France, un voyage et un séjour de repos. Après quelques mois, il regagna sa mission.
En janvier 1930, malade, il fut admis à l'hôpital de Rangoon où il passa un mois. Après quoi, soumis à un régime sévère, il fut autorisé à regagner Thonzé. Un mois plus tard, il se présenta pour un nouvel examen médical, à la suite duquel on lui conseilla de rentrer en France.
M. Granger consulta un autre médecin qui lui déclara que son mal était incurable, et qu'il ne lui restait plus que quatre mois à vivre. Il s'en revint donc à Thonzé où le docteur de l'hôpital de cette ville lui rendait visite à peu près chaque jour. Mais le mal progressait régulièrement. L'œdème le faisait souffrir, malgré deux ponctions qui furent pratiquées. Le 12 juin 1930, il reçut le sacrement des malades, et s'éteignit à Thonzé, le 17 juin 1930, vers 2 h.du matin.
Le 18 juin 1930, à 7 h.30 du matin, sa dépouille mortelle fut transportée à l'église. M.Rioufreyt, son compatriote, célébra la messe des funérailles. Mgr. Provost donna l'absoute, et M.Pavageau fit la conduite au cimetière. Dans son désir de montrer la haute estime qu'elle portait au défunt, la population de Thonzé demanda que sa tombe demeurât ouverte jusqu'à midi. Ce fut un défilé ininterrompu, jusqu'au dernier moment.
Les restes de M.Granger reposent derrière le sanctuaire de l'église de Thonzé.
Nécrologie
M. GRANGER
MISSIONNAIRE DE BIRMANIE MÉRIDIONALE
M. GRANGER (Victor), né le 22 janvier 1871 au Bouchet-Saint-Nicolas (Le Puy, Haute-Loire). Entré laïque au Séminaire des Missions-Etrangères le 12 septembre 1890. Prêtre le 30 juin 1895. Parti le 31 juillet 1895 pour la Birmanie Méridionale. Mort à Thonzé le 17 juin 1930.
M. Victor Granger, né au Bouchet-Saint-André, diocèse du Puy, le 21 janvier 1871, ne nous a pas confié beaucoup de détails concernant son enfance ; il ne parlait guère ni de lui, ni des siens. Nous savons seulement qu’il fit ses études primaires chez les Frères des Ecoles chrétiennes qui lui apprirent, outre l’art de bien écrire, le dessin, et l’arpentage. Il fut préparé à la première communion par une vieille tante, sa marraine, de la confrérie des « Béates », brave femme un peu sévère qui ne lui passait rien. A douze ans, l’enfant avait déjà la force d’un homme et était capable au besoin de suppléer son père dans les travaux les plus pénibles.
Mais ces travaux de la campagne ne répondaient pas à ses aspirations intimes ; l’appel de Dieu s’était fait entendre, il se sentait ad majora natus. Il demanda donc et obtint la permission d’entrer au Séminaire de la Chartreuse, cette pépinière de vocations apostoliques, d’où sont sortis tant de missionnaires : il y lia connaissance avec plusieurs futurs apôtres notamment avec Mgr Gauthier, premier Vicaire Apostolique de Pakhoi. Ses humanités terminées, il entra laïque au Séminaire des Missions-Etrangères de Paris, en septembre 1890. Il fit son service militaire à Nancy et contracta à cette époque des rhumatismes dont il eut à souffrir toute sa vie. Ordonné prêtre le 30 juin 1895, il reçut sa destination pour la Birmanie Méridionale, s’embarqua à Marseille le 31 juillet et arriva à Rangoon le 4 septembre de la même année.
Envoyé aussitôt à Moulmein pour apprendre l’anglais sous la direction de M. Lefebvre, il n’y resta pas très longtemps, assez toutefois pour s’y faire de nombreux amis. De Moulmein, on l’envoya à Thonzé pour commencer l’étude de la langue birmane, et de là à Letkopin en compagnie du P. Thomas, qui continua à lui enseigner les beautés de l’idiome du pays. Il y eut comme professeur un catéchiste qui s’étudiait à lui proposer ce qu’il y avait de plus difficile dans la prononciation et ne le quittait plus qu’il n’eût obtenu de l’élève une diction absolument correcte. A Gyobingauk, où il fut envoyé en 1898, il rencontra un autre maître, le P. Daniel qui lui aussi portait le plus grand intérêt à sa formation : grand prédicateur, et dont les sermons étaient fort goûtés des fidèles, il tenait à ce que M. Granger comprît bien ses instructions : au beau milieu d’une période oratoire il s’arrêtait et, se tournant vers le missionnaire, dans la crainte qu’il ne l’eût pas saisi, il lui en donnait le sens en latin. Avec des maîtres aussi exigeants, M. Granger ne pouvait manquer de faire des progrès sérieux dans la connaissance de la langue birmane ; de fait, il l’apprit très bien, et sa prononciation était excellente.
M. Granger resta cinq ans à Gyobingauk et contribua beaucoup à l’évangélisation des Carians des montagnes ; aujourd’hui encore, après trente ans, on se souvient de lui et de maintes aventures dont il fut le héros ou dont il fit les frais.
De Gyobingauk, M. Granger fut envoyé à Thonzé, où M. Perroy, qui devint plus tard Evêque et Vicaire Apostolique, avait absolument besoin d’un assistant solide et dévoué pour l’aider dans ses multiples travaux. M. Granger était l’homme qu’il lui fallait : doué d’une, santé excellente, connaissant très bien la langue, ne demandant qu’à donner cours à son zèle, il était tout préparé pour rendre à sa nouvelle mission de signalés services. Il ne fut ni ingé-nieur, ni architecte, ni maçon, il fut purement et simplement missionnaire, et bon missionnaire ; il n’éleva pas d’édifice matériel à la gloire de Dieu, mais l’édifice spirituel qu’il édifia, est tout à son éloge.
Arrivé à Thonzé en 1903, il y passa toute sa vie, environ trente ans. Durant ce temps, il se dépensa sans compter, allant de village en village, la nuit comme le jour, brûlé par le soleil ou trempé par la pluie, quelle que fût la distance à parcourir et n’importe par quel chemin. Dès lors que le devoir parlait, il était toujours prêt. Il visitait régulièrement ses fidèles deux fois par an ; en bon pasteur qu’il était, il les connaissait tous par leur nom, il savait même les degrés de parenté qui les unissait les uns aux autres. Il les aimait beaucoup ; rien d’étonnant dès lors qu’ils lui fussent très attachés et parfaitement obéissants. Les chrétiens qu’il laisse après lui savent bien leurs prières, connaissent leur religion ; ils ont des habitudes chrétiennes et demeurent fidèles à la fréquentation des sacrements. Au cours de ses visites, il insistait beaucoup sur la récitation des prières journalières et sur le repos dominical : chose d’autant plus importante que leur éloignement du missionnaire et de l’église ne leur permet guère l’assistance à la sainte messe qu’aux grandes fêtes de l’année. Il savait aussi réprimander les esprits indociles, et ce devoir de la correction paternelle allait parfois jusqu’à la sévérité…
Le village de Magyigwin fut l’objet de son soin particulier ; il réussit à en faire un village des plus fervents. Il est vrai qu’il eut recours à des moyens particuliers, qui peut-être n’auraient pas réussi ailleurs, pour assurer dans ce village une discipline vraiment chrétienne une observation aussi exacte que possible du repos dominical et de l’assistance à la messe. Il y avait surtout deux jours dans l’année qu’il aimait à consacrer à ses chers paroissiens de Magyigwin, la fête des morts et le nouvel an. Il les voyait d’abord tous réunis à la chapelle, où il leur faisait ses recommandations générales ; puis il allait dans toutes les maisons et disait à chacun ce qu’il avait de particulier à dire. Aussi avait-il réussi à s’attacher ces braves gens et à en faire des chrétiens modèles. Mais maintenant que leur Père n’est plus là, n’y a-t il pas à craindre quelque relâchement ?
Dans un bon nombre de villages, M. Granger tint à avoir des écoles ; il décida ses chrétiens à élever les locaux nécessaires. Il exigeait que les parents y envoient leurs enfants pour recevoir l’ins¬truction religieuse et profane. Malheureusement un certain nombre de ces écoles ont disparu, les villages eux-mêmes n’existent plus, des inondations continuelles ayant ruiné les terrains et forcé les habitants appauvris à aller, chercher fortune ailleurs. Mais de manière ou d’autre, le missionnaire insistait pour que chaque enfant vînt aux écoles de Thonzé recevoir l’instruction religieuse et se former aux habitudes chrétiennes ; il savait s’attacher ces enfants, les attirer et les décider sans trop de peine à venir à la résidence ; il était bien rare qu’il revînt de ses tournées apostoliques sans être accompagné de quelque petit garçon ou petite fille. Il confiait les garçons à des camarades plus âgés qui leur enseignaient les prières du matin et du soir ainsi que celles de la messe, les petites filles aux Sœurs ; puis, de temps en temps il faisait sa ronde pour s’assurer que les choses se passaient correctement. Quant au catéchisme, c’était son travail personnel, il ne le confiait à personne. Les petits, c’est-à-dire ceux qui n’avaient pas encore fait leur première communion ; étaient l’objet de ses soins de prédilection. Il se mettait à leur portée, avec un langage simple et des comparaisons appropriées à leur esprit. Le jour de la première communion était une grande fête : les premiers communiants faisaient toilette aux frais du pasteur et avaient une table spéciale.
N’oublions pas la sollicitude de notre confrère pour ses malades, il excellait sur ce point. Il les visitait chaque jour si la distance le permettait ; en présence d’un mal vraiment grave et inquiétant, ses exhortations devenaient plus pressantes et, à l’approche de la mort, il avertissait lui-même du danger et préparait soigneusement le malade à la réception des derniers sacrements. On peut penser que Dieu aura voulu récompenser son zèle sur ce point en lui donnant longtemps à l’avance le pressentiment de sa fin et en disposant toutes choses pour qu’il se préparât lui-même à faire une sainte mort.
M. Granger était vraiment bon et charitable pour ses confrères ; sa compagnie était agréable ; il se montrait enchanté des visites qu’il recevait et ne grondait que lorsqu’on ne s’était pas annoncé. Chose singulière : cet homme si vigoureux, aux muscles d’acier, qui rompait sans difficulté les briques de ciment destinées à la construction de la cathédrale, et pouvait maîtriser son cheval à force de bras, était un timide ; il n’aimait pas à se produire, à se montrer en public ; il tremblait en prêchant la retraite à de pauvres Sœurs cariannes et revenait de ses sermons tout trempé de sueur : un travail qui aurait dû n’être pour lui qu’un jeu !
En 1928, M. Granger dont la santé était bien éprouvée, fit en France un voyage et un séjour de repos. Il repartit après quelques mois de tranquillité au pays natal. Au mois de janvier 1930, le mal reparut, assez grave pour qu’il fût obligé de se faire soigner à l’hôpital de Rangoon, où il resta un mois environ ; les médecins ne purent arriver à établir un diagnostic certain, mais s’accordèrent pour dire que le cas était très sérieux, d’aucuns même parlèrent d’un cancer au foie ; ils le soumirent à un traitement très sévère, puis le renvoyèrent à Thonzé, en lui recommandant de revenir, dans quelques semaines pour un nouvel examen. Il revint donc à Rangoon, on constata que le traitement n’avait produit aucun effet et on lui conseilla de repartir immédiatement pour la France. Pour plus de sécurité, on consulta un autre docteur de la ville, qui déclara, lui aussi, que le mal était incurable et ajouta que le malade n’avait plus que quelques mois à vivre. Dans ces conditions, M. Granger estima n’avoir plus qu’à s’en retourner à Thonzé au milieu de ses enfants ; là il pourrait recevoir tous les soins réclamés par son état. De fait, rien ne fut épargné, et l’on fit, sous la direction du médecin de l’hôpital de la ville, tout ce qui pouvait être fait. Le point de vue surnaturel ne fut pas oublié, et nombre de prières, de neuvaines, de communions, furent faites à l’inten¬lion du malade.
Cependant son état empirait de jour en jour. Il célébra la sainte messe pour la dernière fois le lundi de la semaine sainte ; déjà la veille, dimanche des Rameaux, il avait été obligé de s’asseoir pour lire le long évangile de la Passion. A partir de ce jour, il lui fut de plus en plus difficile de se tenir debout, de marcher et surtout de monter les escaliers ; puis, au bout de quelque temps, il fut forcé de garder la chambre. L’œdème empirant, deux fois des ponctions furent pratiquées : la première apporta quelque soulagement, la seconde fut suivie d’une grande faiblesse ; en même temps l’appétit disparut et l’alimentation ne se fit plus. Il se rendait parfaitement compte de son état ; averti que la mort n’était plus bien loin, il se remit totalement entre les mains de Dieu, lui renouvelant le sacrifice de sa vie. Il recevait tous les jours la sainte communion, faisait de bonnes lectures ou priait quelqu’un de son entourage de lui lire des passages appropriés à son état.
Le 14 juin, il reçut la sainte communion pour la dernière fois ; des ¬symptômes apparaissaient annonçant une fin prochaine. Le lendemain le délire commença et, le soir, sur sa demande, on lui administra l’Extrême-Onction ; il la reçut en pleine connaissance, ainsi que l’indulgence plénière in articulo mortis. L’agonie commença à une heure du matin le 16 juin, elle dura vingt-quatre heures. Le 17 juin 1929, à deux heures du matin, M.Granger rendait son âme à Dieu.
Les funérailles eurent lieu le 18 à 8 heures. L’église était comble comme aux jours de fête et beaucoup de ses paroissiens pleuraient. La messe d’enterrement fut célébrée par M. Rioufreyt, compatriote du défunt ; Mgr Provost, venu de Rangoon avec la plupart des missionnaires de la ville, donna l’absoute. Les restes de M. Granger reposent maintenant, en attendant la résurrection, derrière le sanctuaire de cette église de Thonzé, où pendant trente ans il a célébré le saint sacrifice, catéchisé les enfants et édifié les fidèles par sa parole et par sa conduite apostolique.
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Références
[2151] GRANGER Victor (1871-1930)
(2151) GRANGER, Victor, André, Pierre (1871-1930)
Réf. biographiques. - AME 1895 p. 387, 1912 p. 148, 208, 1930 p. 183. CR 18895 p. 331, 1899 p. 253, 1906 p. 207, 1907 p. 236, 1908 p. 221, 1909 p. 213, 1914 p. 218, 1913 p. 266, 1918 p. 96, 1919 p. 95-6, 1921 p. 111, 1924 p. 109, 1927 p. 208, 1929 p. 183, 1930 p. 300, 1938 p. 284. BME 1926 p. 452, 1928 p. 57, 124-83, 1930 p. 586-88. EC1 n° 149-63-65, 201.
Mémorial GRANGER Victor, André, Pierre page 2