Alexandre BLANCHET1870 - 1896
- Statut : Prêtre
- Identifiant : 2199
Identité
Naissance
Décès
Missions
- Pays :
- Chine
- Région missionnaire :
- ? - ?
Biographie
[2199] BLANCHET Alexandre est né le 22 octobre 1870 à St-Martin-d’Ollières (Puy-de-Dôme). Il fait ses études au petit et au grand séminaire de son diocèse. Il entre diacre au Séminaire des Missions Étrangères, le 11 septembre 1894. Il est ordonné prêtre le 30 juin 1895 et part le 18 décembre suivant pour le Kouang-tong. Il est si éprouvé par le mal de mer qu’il faut le débarquer à Singapour. il meurt, quelques jours après, le 16 janvier 1896 à l’hôpital. Il est inhumé au cimetière de Bukit Timah.
Nécrologie
M. BLANCHET
MISSIONNAIRE APOSTOLIQUE DU KOUANG-TONG
Né le 22 octobre 1870.
Parti le 18 décembre 1895.
Mort le 16 janvier 1896.
M. Alexandre Blanchet naquit, le 22 octobre 1870, à Saint-Martin d’Ollière, diocèse de Clermont. Il était diacre, quand il vint comme aspirant aux Missions-Étrangères.
Pendant son séjour en notre séminaire, il répondit bien aux espérances que nous avaient fait concevoir les excellents renseignements fournis par ses supérieurs diocésains ; d’autre part, il jouissait d’une bonne santé. Nous étions donc fondés à croire qu’il pourrait exercer un long et fertile ministère dans la mission qui lui serait assignée : il n’entrait pas dans les desseins de Dieu qu’il en fût ainsi. Parti de Marseille le 22 décembre 1895, ce cher confrère est allé au ciel terminer la traversée et recevoir la récompense que le Seigneur donne parfois à ceux qui n’ont pas combattu. Il était destiné à la mission du Kouang-tong, il est décédé à Singapore, le 16 janvier 1896, huit jours avant d’atteindre la terre de promission. Nous croyons devoir reproduire ici les lignes suivantes que nous adressait un de ses compagnons de route, M. Hue, et qui nous disent les souvenirs d’édification laissés dans les cœurs par ce très pieux jeune prêtre.
« Dès le commencement du voyage, et nonobstant le peu d’habitude qu’il avait de la mer, il tenait à assister à toutes les messes qui se disaient dans la cabine, pour suppléer de cette manière à la visite du Très Saint-Sacrement qu’il ne pouvait pas faire. Sur le pont, rarement il était assis ; mais d’ordinaire, si l’on excepte les derniers jours où un grand état de faiblesse le forçait à prendre quelques ménagements, il se tenait debout, se promenant doucement, faisant ses exercices spirituels ou se livrant à l’étude des caractères chinois, son occupation favorite. Dans ses rapports avec nous, il était d’une amabilité charmante, cherchant à faire plaisir à tous. »
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