Maxime PUISSANT1874 - 1932
- Statut : Prêtre
- Identifiant : 2414
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Identité
Naissance
Décès
Autres informations
Missions
- Pays :
- Japon
- Région missionnaire :
- 1899 - 1932 (Osaka)
Biographie
[2414] PUISSANT Maxime, Louis, Joseph, naquit le 16 mai 1874 à Liancourt-St-Pierre, dans le diocèse de Beauvais (Oise). Il était le troisième enfant d'une famille qui en compta six, dont cinq garçons : parmi eux, trois deviendront prêtres. Maxime commença ses études chez les Petites Clercs de St Joseph". Le 18 avril 1888, il alla rejoindre ses deux aînés au Petit Séminaire de St Lucien. En avril 1894, il sollicita et obtint son admission au Séminaire de la rue du Bac, où il entra le 17 septembre suivant, y retrouvant trois de ses amis de St Lucien. Le diocèse de Beauvais, étant pauvre en vocations, l'évêque refusait non seulement de donner son autorisation, mais demandait le retour immédiat des quatre séminaristes. Rome dut intervenir pour qu'il donne les autorisations nécessaires. Maxime reçut la tonsure et les ordres mineurs le 26 septembre 1897. Il deviendra sous-diacre le 5 mars 1898, diacre le 26 juin et sera ordonné prêtre le 26 septembre. Il reçut sa destination pour la mission d'Osaka. Le 27 novembre 1898, il embarqua à Marseille et, dans les premiers jours de janvier, il arriva à Osaka.
Après quelques mois passés à l'évêché, son évêque l'envoya à Okayama pour apprendre la langue et se former à la vie apostolique sous la direction du Père Duthu. En 1903, il est rappelé à Osaka pour prendre la direction de l'orphelinat, installé sur le vaste terrain de Tamatsukuri. En cette même année 1903, il est nommé responsable du poste de Kishiwada, centre industriel important aux portes d'Osaka. Ayant remarqué dès son arrivée le nombre relativement élevé de personnes atteintes d'ophtalmie, le Père Puissant n'hésita pas à transformer son petit parloir en clinique, chargeant son personnel d'injecter quelques gouttes "d'eau de Card" dans les yeux de ceux qui se présentaient. Cela fit merveille.
Survint la guerre de 1914-18. Le Père Puissant, tout en gardant Kishiwada, dut prendre l'intérim de Tamatsukuri : son responsable étant mobilisé. Il dut, en plus, s'improviser directeur de la revue mensuelle catholique du diocèse. C'est pourtant de cette période si remplie que datent l'édition des brochures suivantes : "Le Purgatoire - L'Enfer", "La Morale en action", la "Biographie de Pasteur", "La Vie Illustrée de Notre Seigneur", pour ne citer que les titres principaux.
En 1920, la paix revenue, les missionnaires rescapés sont de retour. En 1920, le Père Puissant est nommé à Tsu, dans la province d'Ise. Il y restera jusqu'en 1924. Il reprend alors le poste de Kishiwada. Il doit faire face à un nouveau problème : celui des chrétiens "immigrés" venus des îles Goto ou de Nagasaki, attirés par les filatures et les briqueteries de Kishiwada. Les aider à garder la foi fut une de ses grandes préoccupations. L'église devenue trop étroite, il réussit, grâce à des offrandes, à construire un nouveau sanctuaire doté d'un clocher et d'une horloge. Il agrandit le terrain de la mission et en 1931, une école maternelle ouvrait ses portes. Au commencement de mai 1932, quelques cas de variole s'étant déclarés dans la région, les autorités médicales exhortèrent la population à se faire vacciner. Le personnel de la mission se soumit à cette invitation. Le Père Puissant donna l'exemple. À la suite de cette vaccination, un abcès se forma au bras droit qui provoqua une forte fièvre. Mais alors que cet abcès était en voie de guérison, un phlegmon plus dangereux se forma au bras gauche. Les deux médecins qui soignaient le Père décidèrent de l'opérer : l'opération s'avérant fort simple. Le Père Puissant fut amené à l'hôpital de Sakai. Mais le 18 mai 1932 au matin, l'état du malade s'aggrava subitement. Il mourut sans agonie, offrant sa vie au Seigneur. Il est inhumé à Osaka, au cimetière chrétien d'Abeno.
Nécrologie
M. PUISSANT
MISSIONNAIRE D’OSAKA.
M. PUISSANT (Louis-Joseph-Maxime) né le 14 mai 1874 à Liancourt-Saint-Pierre (Beauvais, Oise). Entré laïque au Séminaire des Missions-Etrangères, le 17 septembre 1894. Prêtre le 24 septembre 1898. Parti pour Osaka le 23 novem¬bre 1898. Mort à Sakai le 18 mai 1932.
Louis-Joseph-Maxime Puissant naquit à Liancourt-Saint-Pierre, diocèse de Beauvais, le 14 mai 1874. Il était le troisième d’une famille de six enfants, dont cinq garçons qui tous firent leurs études au petit Séminaire. Parmi eux trois devinrent prêtres : l’aîné est toujours curé de la paroisse qui lui fut confiée à sa sortie du Séminaire ; Maxime était le cadet ; le plus jeune est mort victime de son devoir il y a plus de 20 ans. Les parents étaient des chrétiens convaincus et pratiquants, ils avaient été formés dans leur enfance par un prêtre très zélé, oncle de M. Edouard Gourdin mort missionnaire au Se-tchoan en 1912. Le père jouait de l’ophicléide à l’église pour accompagner les chants liturgiques. La mère était la femme forte telle que la dépeint la Sainte-Ecriture ; d’une activitié exceptionnelle n’avait recours à personne pour l’aider dans son travail ; économe elle savait, avec le peu de ressources dont elle disposait, subvenir à tous les besoins de la famille ; douée d’un sens pratique peu commun, elle paraît à toutes les nécessités du ménage et guérissait les rnalaises dont avaient à souffrir ses nombreux enfants ; le médecin, disait-on, n’entrait jamais dans cette maison. C’était par dessus tout une femme d’un grand esprit de foi. On dit parfois que c’est la mère qui est la grande formatrice des prêtres, cette parole est particulièrement juste dans le cas présent. Madame Puissant aurait désiré que ses cinq fils devinssent prêtres, Dieu n’en prit que trois : le premier, le troisième et le cinquième.
C’est à cette école du travail et du devoir que Maxime reçut cette première éducation qui contribua beaucoup à faire de lui un prêtre pieux et un missionnaire rempli de zèle. En 1886 le
R. P. Limbourg de la Congrégation du Saint-Esprit, venait de fonder à Beauvais, à l’ombre de la chapelle de l’Archiconfrérie, l’œuvre des Petits Clercs de Saint-Joseph. Parcourant le diocèse pour recruter des vocations il se présenta chez les Puissant. Léon et Alfred les aînés étaient déjà au petit Séminaire, Maxime était le seul disponible, il partit ; les parents étaient trop heureux de le mettre sous l’étude de ce grand saint si honoré dans la famille. Dix-huit mois après, l’œuvre des Petits Clercs étant sur le point d’être transférée à Seyssinet dans le diocèse de Grenoble, Maxime alla rejoindre ses aînés au petit Séminaire de Saint-Lucien où il entra le 18 avril 1888. Il trouva là trois autres enfants nouveaux-venus eux aussi et qui devaient plus tard le précéder de quelques jours ou de quelques mois au Séminaire de la rue du Bac. A Saint-Lucien, Maxime fut un séminariste pieux et régulier, ne se faisant jamais remarquer, mais suivant toujours la voie droite. Doué d’une intelligence et d’une mémoire des plus ordinaires il fut toujours un élève studieux et consciencieux ; s’il ne conquit jamais les premières places de sa classe, il n’occupa jamais non plus les dernières.
En Août 1894 il sollicita et obtint son admission au Séminaire des Missions-Etrangères. Admis, il ne pouvait pas ne pas l’être, car le père avait apostillé la demande de son fils en ces termes : « Sa mère et moi nous avions consacré notre enfant à saint Joseph, Dieu nous le demande aujourd’hui pour le service des Missions, prenez-le, nous vous le donnons de tout coeur. » Maxime entra donc à Bièvres le 17 septembre 1894, il était très heureux d’y retrouver ses trois amis de Saint-Lucien. Le temps des épreuves n’était cependant pas fini pour cela. Le diocèse de Beauvais étant pauvre en vocations, l’autorité diocésaine ne voulut à aucun prix entendre parler du départ de ces quatre séminaristes pour les Missions. Pendant trois ans elle réclama leur retour, mais enfin, sur l’invitation du Saint-Siège, elle se résigna à accorder toutes les autorisations nécessaires ; Maxime et ses compagnons purent donc recevoir la tonsure le jour où leurs confrères du même cours recevaient le sous-diaconat.
A Bièvres et à Paris comme à Saint-Lucien, M. Puissant laissa 1’impression d’un séminariste pieux et dévoué. Aumônier des pauvres à Bel-Air en compagnie de celui qui devait être plus tard son évêque, puis procureur à Paris, ces fonctions lui fournirent l’occasion de mettre en relief ses qualités.
Ordonné prêtre le 24 septembre 1898, M. Puissant recevait sa destination pour Osaka. Le 27 novembre il s’embarquait à Marseille en compagnie d’un de ses anciens camarades de Saint-Lucien et arrivait au Japon dans les premiers jours de janvier 1899. Après quelques mois passés à l’évêché, il fut envoyé à Okayama pour apprendre la langue et se former au saint ministère sous la direction de M. Duthu, titulaire de ce poste. Son stage terminé, il revient à Osaka pour diriger l’établissement de la Sainte-Enfance que la Mission avait fondé sur le vaste terrain de Tamatsukuri.
M. Puissant se donna tout entier à la tâche parfois si ingrate et toujours difficile d’éduquer chrétiennement de jeunes orphelins recueillis par charité et peu enclins à supporter la vie d’internat. Dans le but de transformer ces esprits indépendants, et de les suivre de plus près, il voulut partager complètement leur existence et même leurs jeux.
L’année 1903 marque son arrivée à Kishiwada, gros centre industriel aux portes d’Osaka. C’est là qu’il trouvera le champ destiné à ses labeurs, puisqu’en dehors d’un séjour de quatre ans à Tsu, dans la province d’Ise (1920-1924) il doit y passer toute sa carrière.
Ce ne fut cependant pas lui qui fonda cette chrétienté. Déjà à l’époque lointaine où M. Cousin résidait à Kawaguchi, Kishiwada avait attiré l’attention du missionnaire. Quelques conversions de païens fortunés avaient facilité la chose. L’un d’eux était allé jusqu’à faire don du terrain sur lequel une petite chapelle fut construite à l’usage des néophytes. Dans la suite, les chrétiens s’étaient dispersés un peu de tous les côtés. Tout était donc à recommencer dans un milieu ouvrier, dont la mentalité était loin de faciliter la besogne.
Ayant remarqué, dès son arrivée, le nombre relativement élevé de personnes atteintes d’ophtalmie, M. Puissant n’hésita pas à tranformer son petit parloir en clinique, chargeant son personnel d’injecter quelques gouttes d’eau de Card dans les yeux des malades qui se présentaient.. Ce fut merveilleux. Les guérisons opérées firent connaître la Mission Catholi-que et tomber bien des préjugés ; mais le résultat le plus appréciable fut sans contredit les nombreux baptêmes conférés aux enfants et adultes en danger de mort. Le personnel de la Mission dûment stylé n’omettait pas de se renseigner sur les divers malades pour les visiter ensuite.
Survint la grande guerre, avec les perturbations inévitables qu’elle comportait. Bien des confrères mobilisés durent répondre à l’appel de la patrie, d’où nécessité de faire part du feu et de doubler les postes. Par suite du départ de M. Castanier, obligé de rejoindre sa formation, Tamatsukuri devint vacant, et M. Puissant fut chargé de l’intérim de cette importante paroisse, tout en gardant la sienne. Il dût en même temps s’improviser directeur de la revue catholique du diocèse d’Osaka, qui paraissait chaque mois.
Lui qui ne s’astreignait qu’avec peine au travail de bureau, combien ne dut-il pas souffrir de se voir condamné à feuilleter les livres et à composer les articles attendus des lecteurs ? Il s’y mit avec un tel entrain qu’au retour des absents, il continuera avec goût un travail qu’au début il faisait surtout par devoir. Levé de grand matin, il accomplissait d’abord ses exercices de piété puis se mettait au bureau jusqu’à midi, sans prendre le moindre répit. De cette période de son existence datent les volumes sur le Purgatoire, l’Enfer, la Morale en action, la Biographie de Pasteur et la Vie illustrée de Notre-Seigneur, pour ne citer que ses principaux ouvrages.
Entre temps, sa chrétienté augmentait d’une manière notable par l’immigration à jet continu de fidèles venant du diocèse de Nagasaki, surtout des îles Goto. Dépouillés de leurs biens au cours de la dernière persécution, ces pauvres gens ne sont point parvenus à reconstituer leur fortune, et vivent à l’étroit dans leurs îles. Aussi n’hésitent-ils pas à venir dans les centres ouvriers, où l’on gagne sa vie facilement. C’est dans ces conditions que des centaines de travailleurs et surtout de jeunes filles, vinrent se faire embaucher aux filatures et aux briqueteries de Kishiwada. Leur conserver la foi et les préserver du vice dans ces milieux païens, fut la grande préoccupation du missionnaire, et il y déploya tous ses efforts.
Sa chapelle, d’ailleurs fort délabrée, devint trop étroite pour contenir cette foule. Il bina pour permettre au plus grand nombre d’assister à la messe du dimanche, célébrant la première très tôt, avant le commencement du travail. Mais ce n’était là qu’un pis-aller. Bon gré mal gré, il fallait une église plus vaste, et M. Puissant, résolu à la construire, se fit quêteur, confiant sa cause aux âmes du Purgatoire pour lesquelles il avait une dévotion spéciale.
Ses nouveaux fidèles, touchés de la vive sollicitude que le Père témoignait à leurs âmes, lui vinrent généreusement en aide ; ils avaient d’autant plus de mérite qu’ils prélevaient sur leurs modestes salaires les offrandes apportées à leur curé pour la construction du nouveau sanctuaire.
L’église est debout dotée d’un clocher, avec horloge et cloche pour annoncer l’heure de midi aux habitants de la cité. Les innovations de notre confrère ne s’arrêtent pas à cela ; des moteurs placés dans tous les coins du poste de Kishiwada utilisent largement les services de l’électricité au point d’en faire une servante docile et dévouée, se prêtant à tous les usages. M. Puissant était en effet un amateur, certains diraient bricoleur, doublé d’un réalisateur.
Le premier rêve réalisé, il en fait un autre ; celui d’établir une école maternelle qui attirerait les enfans, et du fait du dévouement des maîtresses catholiques gagnerait à la Mission la sympathie de beaucoup de familles païennes. Grâce à quelques dons providentiels, à un secours important de la Mission et à son inlassable activité, il réussit à fonder cette nouvelle œuvre. Il agrandit son terrain et en septembre 1931, l’école était bâtie et ouvrait ses portes à une trentaine de petits enfants. C’était un beau début ; aussi son cœur était à la joie. Il voyait l’avenir avec confiance et faisait de nouveaux projets, mais Dieu avait d’autres desseins, puisque c’est à ce moment qu’Il appela ce fidèle serviteur à l’éternelle récompense.
Sans avoir de maladie grave le missionnaire ne jouissait pas d’une robuste santé. Pendant ses trente-quatre années de séjour au Japon, il fut rarement obligé de s’aliter ; mais des infirmités, des éruptions cutanées montraient qu’il n’avait pas le sang très sain.
Au commencement du mois de mai 1932, quelques cas de variole s’étant déclarés dans la région, les autorités médicales exhortèrent fortement la population à se faire vacciner. Tout le personnel de la Mission catholique de Kishiwada se soumit à cette prescription. M. Puissant voulut donner l’exemple. Malheureusement à la suite de cette inoculation, un abcès se forma au bras gauche, provoquant une forte fièvre. Ce gros furoncle semblait en bonne voie de guérison, quand un phlegmon plus dangereux apparut au bras droit. Les deux médecins qui soignaient le missionnaire décidèrent de pratiquer une incision dès que l’abcès serait mûr. Cette légère opération dont le succès paraissait certain devait avoir lieu à l’hôpital dans l’après-midi du 18 mai, et déjà toutes les dispositions avaient été prises à cet effet. La veille au soir, le docteur, aidé de deux infirmières, était venu chercher M. Puissant au presbytère et l’avait emmené à l’hôpital de Sakai. Monseigneur avait tenu à accompagner le malade et celui-ci, avant de quitter son poste, lui avait demandé à se confesser et à communier. Depuis qu’il était alité, notre Confrère ne cessait de réciter son chapelet, disant que c’était le meilleur moyen d’employer son temps, et aussi d’obtenir par l’intercession de la Sainte Vierge la grâce de faire en tout la volonté de Dieu : il avait d’ailleurs l’habitude de réciter au moins un rosaire chaque jour.
Tout alla normalement jusqu’aux premières heures du 18 mai. Mais vers les quatre heures du matin, les deux infirmières catholiques s’aperçurent d’un changement dans l’état du malade qu’elles soignaient. Le médecin appelé aussitôt constata que le phlegmon amenait l’empoisonnement du sang ; le virus se répandait même avec une telle rapidité dans tout le corps que la mort allait survenir sans tarder.
A cinq heures du matin, M. Cettour, missionnaire de la localité, appelé par téléphone, arrivait aussitôt, et avertit notre confrère de la gravité de son état. M. Puissant se résigna, reçut les derniers sacrements dans des dispositions admirables, et offrant généreusement à Dieu le sacrifice de sa vie, attendit avec calme l’heure suprême.
Monseigneur prévenu arriva en hâte vers les huit heures du matin. Notre cher confrère avait encore sa connaissance, mais on voyait approcher le dénouement fatal. Les prières des agonisants étaient à peine terminées que M. Puissant expirait paisiblement sans agonie, après une dernière absolulion. Sa mort édifiante fut le digne couronnement de sa belle vie de missionnaire.
La dépouille mortelle fut ensuite transportée à la Mission catholique de Sakai, où eurent lieu les obsèques, en présence de Mgr d’Osaka, de Son Excellence Mgr Hooney, Délégué Apostolique au Japon, des confrères et de nombreux fidèles.
M. Cettour célébra la sainte messe ; Mgr Castanier donna l’absoute et conduisit le deuil jusqu’au cimetière d’Abeno, où notre regretté confrère repose aux côtés de Mgr Chatron et des missionnaires défunts de la Mission d’Osaka.
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Références
[2414] PUISSANT Maxime (1874-1832)
Références bibliographiques
AME 1899 p. 40. 1913 p. 295 (art). 1932 p. 189. 195. CR 1898 p. 273. 1902 p. 43. 1907 p. 37. 1908 p. 20. 1909 p. 33. 1910 p. 28. 1911 p. 27. 1912 p. 33. 1913 p. 37. 1914 p. 11. 1916 p. 24. 1919 p. 13. 1920 p. 11. 1925 p. 18. 1931 p. 25. 1932 p. 312. 380. 1942 p. 223. BME 1925 photo p. 63. 1928 p. 164. 1932 p. 525. 1960 p. 714. EC1 N° 245.