Alphonse REVAUD1883 - 1963
- Statut : Prêtre
- Identifiant : 2945
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Identité
Naissance
Décès
Autres informations
Missions
- Pays :
- Chine
- Région missionnaire :
- 1907 - 1914 (Jilin [Kirin])
- 1919 - 1927 (Jilin [Kirin])
- 1928 - 1948 (Jilin [Kirin])
Biographie
[2945] Alphonse REVAUD naquit le 1 février 1883 à St.Michel Mont-Malchus ou Mont-Mercure, diocèse de Luçon, département de la Vendée. Après ses études primaires dans sa paroisse, il parcourut le cycle secondaire au petit séminaire de Chavagnes-en-Paillers.
Le 18 septembre 1902, il entra laïque au séminaire des Missions Etrangères.où il étudia la philosophie et la théologie jusqu'en 1906. Tonsuré le 26 septembre 1903, minoré le 24 septembre 1904, il partit le 6 décembre 1906 continuer sa formation cléricale et ses études théologiques au Collège Général de Penang, pour échapper à la loi de la conscription militaire nouvellement décrétée pour les clercs. C'était le temps du Combisme.
Sous-diacre le 10 mars 1907, diacre le 25 mai 1907, ordonné prêtre le 7 juillet 1907, il reçut sa destination pour le vicariat apostolique de la Mandchourie septentrionale (Kirin) qu'il partit rejoindre le 10 juillet 1907. La tempête l'empêcha d'aborder à Hong-Kong, où l'attendait sa soeur religieuse de St. Paul de Chartres.
Dès son arrivée en mission, vers le mois d'août 1907, M.Revaud se mit à l'étude de la langue chinoise à l'évêché de Kirin. En 1909, Mgr. Lalouyer l'envoya à Kouan-tcheng-tze pour aider M.Gérard, chef de ce district. Nommé ensuite à la tête du district de Tchou-kia-tcheng,il y développa les écoles fréquentées tant par les enfants que par les catéchumènes. Soucieux d'intensifier la vie spirituelle de ses chrétiens, il leur enseigna l'importance de l'Eucharistie.
En novembre 1912, M.Revaud fut chargé de l'œuvre des catéchistes, tout en étant directeur-professeur au petit séminaire. Vers le mois d'octobre 1913, il fut nommé curé de Houlan, près de l'importante ville de Harbin. Mobilisé dès 1914, il rentra en France. Son affectation d'abord dans un hôpital parisien, lui permit de venir assez régulièrement au séminaire des Missions Etrangères, puis il devint interprète des travailleurs chinois venus en France. Lors d'une révolte de ces derniers, il sut, par son doigté et son savoir-faire, calmer les esprits et éviter le pire.
A la fin de la guerre, M.Revaud retourna en Mandchourie, où le district de A-che-heu (A-je-heu), non loin de Harbin, lui fut confié. Malgré le brigandage qui sévissait partout et ravageait sa région, il visita fréquemment ses postes éloignés dans les montagnes. Il poursuivit et acheva la construction de l'église de A-che-heu entreprise par M. Lacquois en 1918. En 1923; profitant d'une paix relative, il construisit à Pin-tcho-ou, une résidence pour son vicaire, et refit l'oratoire du poste de Mai-heu. Très liant avec tout le monde, il n'en rencontra pas moins quelques difficultés avec les autorités locales xénophobes. En 1924, il mena à bonne fin la construction du clocher de l'église d'A-che-heu.
A la mi- mars 1927, placé à la tête de la grande et ancienne chrétienté de Siao-pa-kia-tze, et aidé par M.Duhart, M.Revaud succéda à M.Graber contraint en décembre 1926 de prendre un repos prolongé. En septembre 1927, atteint d'une douloureuse furonculose, M.Revaud dut rentrer en France où il arriva en septembre 1927. Le 12 octobre 1928, partiellement soulagé, il revint en Mandchourie, accompagnant Mgr. Gaspais, et reprit son poste de Siao-pa-kia-tze qui comptait environ 1.500 chrétiens. Là, était établie la maison-mère des soeurs chinoises du Saint Coeur de Marie, et le noviciat; il y avait aussi des écoles importantes. Dans les derniers jours d'octobre 1930, à la suite d'une sérieuse indisposition et d'une grande fatigue, il alla se soigner à la procure de Kirin, puis se reposer à Harbin.
De 1931 à 1935, le pays occupé par les troupes japonaises, etait loin d'être pacifié. Beaucoup de soldats chinois devenus brigands se livraient au pillage. En 1932, sa chrétienté fut plusieurs fois menacée; pour se protéger, ses chrétiens creusèrent autour du village, un large et profond fossé de quatre kms de long, placèrent nuit et jour sur les remparts, une garde armée et se mirent sous la protection de Ste Thérèse de Lisieux. Un camion blindé patrouillait, dès que les brigands étaient signalés. Ainsi Siao-pa-kia-tze fut le seul centre de la région à ne pas avoir souffert du banditisme. Cela incita plusieurs villages voisins à demander leur entrée en catéchuménat.
M.Revaud s'attacha à développer la vie spirituelle de ses fidèles; dans ce but, du 21 au 30 octobre 1933, avec l'aide de six prédicateurs, il donna à sa paroisse une retraite spirituelle avec sermons-dialogues, et conférences contradictoires. Elle se termina, le dimanche du Christ-Roi, par l'inauguration d'un calvaire au milieu du village, et l'institution de l'heure sainte. En 1935, Siao-pa-kia-tze fut proclamé village modèle". En 1937, M.Revaud créa une association pour développer le culte de l'Eucharistie chez les enfants; une belle cloche sortie des ateliers de Zikawei prit place dans le clocher de son église, puis à la Toussaint, il bénit la grande croix plantée au centre du nouveau cimetière. Le dimanche de la Passion de cette même année, une émission radiodiffusée retraça pendant une heure, l'historique de sa chrétienté.
Le 1 mai 1938, M.Revaud, ayant enfin obtenu son visa des autorités russes, prit le transsibérien, à Harbin et arriva en France le 10 mai suivant; le 23 décembre 1938, il repartit pour la Madchourie, retrouvant sa chrétienté de Siao-pa-kia-tze.
Vers octobre 1940, la maladie contraignit M.Revaud à prendre un repos prolongé, et peu après, à se décharger de son district; resté à Siao-pa-kia-tze, il aida M. Rouger son successeur, jusqu'en 1944; il se retira alors à la procure de la mission. En 1948, à l'arrivée des communistes, il partit en avion avec d'autres confrères âgés à la procure de Shanghai. Enfin, le 1 avril 1948, il arriva en France.
En 1949, M.Revaud accepta une aumônerie à Libourne. Puis après une grave opération, il se retira aux Herbiers à la maison de retraite des prêtres de Vendée. Le 4 août 1963, alors qu'il circulait en vélo-moteur, une automobile le heurta. Transporté dans une clinique de Cholet, il y décéda le 6 août 1963. Il fut inhumé dans le cimetière de sa paroisse natale.
Nécrologie
LE PÈRE ALPHONSE REVAUD
1883 - 1963
Missionnaire de Kirin (Mandchourie)
Alphonse REVAUD est né le 1er févier 1883 à Saint-Michel-Montmercure, dans le diocèse de Luçon. Il fait ses études primaires dans sa paroisse, et tout jeune manifeste son désir d’être prêtre. Malgré leur pauvreté, ses parents acceptent le sacrifice de l’envoyer au petit séminaire de Chavagnes-en-Paillers, où il fait toutes ses études secondaires. Sa vocation s’y affermit ; ayant entendu parler des missions, avec sa fougue naturelle, il suit l’attrait de la grâce pour servir Dieu et les âmes dans les missions lointaines, et, comme beaucoup d’autres Vendéens de cette époque, il demande à entrer aux Missions Etrangères de Paris, où il est sûr de devenir missionnaire. Il y est admis le 18 septembre 1902 ; il y étudie philosophie et théologie jusqu’en 1906 et vers la fin de sa dernière année il s’en va terminer ses études au collège général de Penang. Ce sera un nouveau et dur sacrifice pour ses parents de n’avoir pas même la joie de voir leur fils monter à l’autel et chanter sa première messe dans l’église de son baptême. Il est ordonné prêtre en juillet 1907, loin de chez lui, et reçoit son affectation pour la mission de Kirin. Et trois jours après, il s’embarque pour la Mandchourie ; la tempête l’empêche d’aborder à Hongkong, où l’attend sa sœur, religieuse de Saint-Paul de Chartres.
Le climat de la Mandchourie, pays situé au nord-est de la Chine, est très dur : la température descend à –40º en hiver pour monter parfois à +40º en été. Le jeune P. REVAUD aura beaucoup à souffrir du froid, non seulement dans les fréquents voyages à travers les chrétientés dispersées, mais encore au cours des longues séances au confessionnal dans des églises non chauffées, et au moment de la distribution de la communion à des dizaines et parfois à des centaines de fidèles ; souvent il sera obligé d’interrompre cette distribution, étant incapable de porter plus longtemps le ciboire, tellement ses doigts sont engourdis.
Dès son arrivée en mission, le Père se met à l’étude du Chinois à Kirin. A peine réussit-il à s’exprimer dans cette langue qu’il est lancé dans le ministère. C’est dans son premier poste qu’il connaît la vraie vie apostolique, faite de privations et de renoncement ; plus tard il aimera en parler, parce qu’il y a beaucoup souffert. Dans son district de Tchou kia tcheng il a des écoles très fréquentées tant par les enfants que par les catéchumènes. En 1912 il enregistre 90 baptêmes d’adultes ; il essaie d’intensifier la vie chrétienne et de développer le culte de l’Eucharistie. Ce qui le désole, c’est l’émigration de beaucoup de ses chrétiens, qui vont chercher fortune dans les friches du nord de la Mandchourie.
Alors qu’il est un peu rôdé au ministère, on lui confie l’œuvre des catéchistes et il est nommé professeur au petit séminaire. Mais dès 1913, il est nommé curé de Houlan, près de Harbin. Il n’y reste pas longtemps, car la première guerre mondiale éclate et, comme beaucoup d’autres, le Père mobilisé rentre en France. Il est interprète de travailleurs chinois venus en France pour accroître la main-d’œuvre. Lors d’une révolte, qui aurait pu devenir tragique, il réussit par son doigté et son savoir-faire à calmer les hommes et à éviter le pire.
A son retour en Mandchourie, à la fin de la guerre, il se voit confier l’immense district de Acheheu, non loin de l’immense ville de Harbin. Il manifeste là tout ce dont il est capable. Il visite fréquemment ses postes les plus éloignés dans les montagnes, malgré les dangers du brigandage qui sévit partout à cette époque. Il se montre très liant avec les chrétiens et les païens, ce qui ne l’empêche pas de rencontrer des difficultés avec les autorités locales, qui ont tendance à mépriser les étrangers. Il s occupe très sérieusement de la formation de quelques religieuses chinoises dans cette région. Il construit à Pinchoon une résidence à son vicaire, refait un oratoire dans un autre poste et en même temps répare les ruines de son poste central : il construit une résidence à étage, belle et pratique, dont il restera justement fier. Sur l’initiative du consul de France, ses compatriotes lui permettent d’édifier le gracieux clocher qu’attendait depuis toujours la jolie petite église d’Acheheu.
En décembre 1926, le curé de Siao-pa-kia-tse malade doit rentrer en France. Il faut le remplacer dans ce poste entièrement chrétien de 1.500 âmes, considéré comme le berceau de la mission de Kirin, berceau aussi de beaucoup de prêtres et d’un très grand nombre de religieuses. Dans ce poste se trouve la communauté et le noviciat de la congrégation des sœurs chinoises du saint Cœur de Marie, qui ont besoin d’un aumônier capable d’assurer la responsabilité de leur direction. Il faut enfin que le remplaçant soit un prêtre d’expérience, bon mais ferme pour maintenir la discipline, empêcher les abus, les vices de se glisser parmi les fidèles, et obliger les 300 enfants à venir à l’école pour apprendre prières et catéchisme en même temps que les premiers éléments d’écriture et de calcul. Le choix d’un tel curé est un problème pour l’évêque qui hésite longtemps et finalement nomme le P. REVAUD. Le Père arrive dans ce poste à la mi-mars 1927, un peu tard déjà pour préparer convenablement les fêtes pascales : ordinairement cette préparation comporte la récitation du catéchisme, son explication par le Père, et ensuite seulement les chrétiens peuvent se confesser et communier. Le P. REVAUD se contente de réunir les chrétiens par groupes de 40 à 50 personnes, et de leur faire un examen de conscience détaillé et adapté à l’auditoire.
Mais une douloureuse furonculose, rebelle à tout traitement, l’oblige à rentrer en France en septembre 1927. Il ne revient dans son poste qu’en septembre 1928 et le travail reprend. Sa méthode de prédication est souple et directe, imagée et pressante ; chaque fois qu’il monte en chaire, c’est un père qui parle à ses enfants pour les instruire et les exhorter ; à l’occasion il use de termes durs pour corriger les abus, mais c’est sans hausser le ton. Les chrétiens sentent sa valeur ; ils le craignent et l’aiment. Ils l’aiment, car sa porte est ouverte à tous. Les enfants particulièrement se réunissent chez lui pour écouter des disques ou jouer aux dominos chinois ; sa résidence est souvent leur salle de jeu ; lui va et vient d’une table à l’autre, les observe et tâche de découvrir quelque bonne vocation pour le séminaire. Il lui est arrivé plusieurs fois de présenter des enfants et le supérieur les accepte en toute confiance. Il s’intéresse beaucoup aux séminaristes durant les grandes vacances, qui ont lieu en hiver.
En 1931, fin octobre, le Père fatigué à la suite d’une indisposition qui n’est pas sans causer des inquiétudes se rend à la procure ; grâce à des soins énergiques le danger est vite écarté ; il va ensuite à Harbin consulter des spécialistes réputés, et ne tarde pas à rentrer chez lui, car on a besoin de lui.
En effet de 1931 à 1935 le pays est loin d’être pacifié. Les Japonais ont bien occupé la Mandchourie, mais beaucoup de soldats chinois se sont faits brigands et se livrent au pillage. Certaines bandes se sont même juré de détruire le village chrétien du P. RE¬VAUD. Les familles ont peur et se tournent vers le Père ; celui-ci organise une milice qu’il dote d’un camion blindé. Un large et profond fossé de 4 kilomètres de long est creusé autour du village et sur les remparts veille jour et nuit une garde armée. Une belle statue de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus a été bénite et placée dans l’église ; c’est à elle d’assurer la garde du village. Plusieurs fois le village subit les assauts des brigands, mais chaque fois ils sont repoussés ; aussi le village reste debout, alors que tous les villages des alentours sont en ruine. Alors le Père ne se contente plus de la défensive, mais passe à l’offensive. Chaque fois que les brigands sont signalés, le camion blindé sort, et quelquefois le Père accompagne les miliciens que sa présence encourage. Aussi peu à peu les pirates prennent-ils peur et n’osent plus attaquer la région.
Aussi durant toute cette période le Père est-il satisfait de sa paroisse. Non seulement ses chrétiens sont protégés contre les brigands mais encore cette période de troubles suscite-t-elle une vie chrétienne intense. En 1933 il y a 10.000 confessions de dévotion et 44.000 communions. En outre il y a de nombreuses demandes de conversion ; la protection du Père a déterminé bon nombre de païens à se faire inscrire comme catéchumènes et il y a espoir d’une prochaine et belle récolte de baptêmes d’adultes. Du 21 au 30 octobre 1933, il fait donner à sa paroisse une véritable retraite avec six prédicateurs ; on inaugure le genre sermon-dialogue, la conférence contradictoire. 1.450 confessions : pas un chrétien n’y a manqué. Cette retraite se termine par la bénédiction solennelle d’un calvaire au milieu du village et l’institution de l’Heure Sainte. L’année suivante se ressent encore de cette retraite : 64.000 communions de dévotion ; un bon en avant de 20.000 communions.
En 1935 la tranquillité est assurée. Les Japonais témoignent au Père leur satisfaction et son village est proclamé « village modèle ». Un poste d’émission diffuse pendant une heure l’historique de la chrétienté, des prières, des chants et un sermon. Cette émission est retransmise par tous les postes mandchous et les principaux postes japonais. Une belle cloche fondue à Zikawei vient agrémenter le clocher. Il organise pour les enfants une sorte de croisade eucharistique. En 1937, il inaugure dans sa paroisse un nouveau cimetière. En mai 1938, il rentre en congé par le Trans-sibérien, mais revient dans sa mission pour la fin de l’année et reprend son travail.
Hélas ! la santé du Père ne se maintient pas. En 1941 quelques crachements de sang l’obligent à se soigner et à se décharger de sa paroisse. Il ne quitte cependant pas le poste et reste un moment auprès de son successeur. Mais en 1944 il cesse toute activité et se retire à la procure de la Mission. En 1948, à l’arrivée des communistes, un avion américain le transporte avec quelques confrères âgés jusqu’à Shanghai. Il est de retour en France le 1er avril 1948. Il se retire un moment chez sa nièce, en Gironde, et en 1949 il accepte une aumônerie à Libourne. Finalement, après une grave opération, il demande à se retirer aux Herbiers, à la maison de retraite des prêtres de Vendée. Il sort encore à vélomoteur et le 4 août 1963 c’est au cours d’une de ses sorties qu’il est heurté par une voiture automobile ; transporté dans une clinique de Cholet, il y meurt le 6 août 1963. Selon le désir qu’il avait exprimé, il est inhumé dans un petit coin du cimetière de sa paroisse natale. Les PP. JACQ, LANNAY et DUGAST assistent aux obsèques et le P. DUHART retrace la carrière missionnaire du P. REVAUD. R.I.P.
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Références
[2945] REVAUD Alphonse (1883-1963)
Références biographiques
AME 1907 p. 381. 1915-16 p. 77. 1925 p. 189. 1937 p. 253. CR 1907 p. 325. 1909 p. 81. 1910 p. 377. 1912 p. 80. 1914 p. 159. 1921 p. 40. 1923 p. 49. 1924 p. 225. 1925 p. 42. 1927 p. 37. 1930 p. 62. 1931 p. 62. 66. 1932 p. 72. 1933 p. 54. 1934 p. 41. 1935 p. 41. 1937 p. 41. 1939 p. 36. 1940 p. 21. 1948 p. 19. 211. 218. BME 1925 p. 232. 1928 p. 747. 1931 p. 142. 1933 p. 367. 851. 926. 1934 p. 42. 43. 1935 p. 336. 419. photo p. 586. 1938 p. 42. 323. 392. 495. 1940 photo p. 118. 1941 p. 97. 1957 p. 561. EPI 1963 p. 880. 1964 p. 306. 1941 p. 97. 1957 p. 561. EC1 N° 139. 140. 142. 153. 162. 380. 391. 462. 619. 729. 733.