Frédéric BOIS1887 - 1977
- Statut : Prêtre
- Identifiant : 3131
Identité
Naissance
Décès
Autres informations
Missions
- Pays :
- Japon
- Région missionnaire :
- 1912 - 1914 (Nagasaki)
- 1919 - 1977 (Nagasaki)
Missionnaires de la même famille
Biographie
[3131] BOIS Frédéric, Louis, Joseph, naquit le 20 septembre 1887 à Dullin, au diocèse de Chambéry (Savoie). Il fit ses études primaires dans sa paroisse natale et ses études secondaires au Petit Séminaire de Pont-de-Bonvoisin. Un de ses oncles, entré aux Missions Étrangères, avait été envoyé au Yunnan, une soeur aînée était Soeur de Saint Vincent de Paul, enfin, son aîné de 12 ans, Joseph, était missionnaire au Japon, à Nagasaki. Frédéric devint aspirant à la rue du Bac le 9 septembre 1906. Tonsuré le 20 septembre 1907, minoré le 27 septembre 1908, il fut ordonné sous-diacre le 23 septembre 1911, diacre le 23 décembre et prêtre le 2 mars 1912. Il reçut sa destination pour la mission de Nagasaki où il alla rejoindre son frère. Parti le 27 novembre par le Transsibérien, il arriva le 21 décembre, accueilli par Mgr. Combaz.
Il s'initia à la langue japonaise à Miyasaki, sous la direction du Père Joly. Mobilisé en 1914, Frédéric repartit pour la France : il fut incorporé dans le régiment des chasseurs alpins, où il avait fait ses classes. Les citations, la Croix de guerre, la Médaille militaire, témoignent de son courage. Démobilisé en 1919, il revint au Japon en automne. Son évêque le nomma alors à Kumamoto. Quand le nouveau diocèse de Fukuoka fut érigé, le Père Bois resta quelques années encore à Kumamoto. Puis en 1931, le nouvel évêque de Fukuoka, Mgr. Breton, le nomma vicaire général. En 1932, il l'appela à Fukuoka pour diriger le Petit Séminaire et s'occuper de la procure. Enfin, en 1936, il devint curé de la cathédrale. La guerre du pacifique terminée, le district du "KitaKyûshû", tout en faisant partie du diocèse de Fukuoka, fut plus spécialement confié aux Missions Étrangères. Le Père Bois fut nommé en 1948 à Yahata-Tenjinmachi où il reconstruisit l'église, le presbytère et l'école maternelle qui avaient été détruits par les bombardements. Puis en 1962, il fut nommé aumônier des Soeurs de Notre Dame des Anges, qui tenaient un orphelinat et une maison de retraite pour les vieillards. Le 11 novembre 1974, il est décoré de la Légion d'Honneur. Mais de plus en plus mal entendant, il se retira en 1975 à Shindenbaru chez les Soeurs de la Visitation. C'est là qu'il s'endormit dans la paix du Seigneur, le 2 novembre 1977.
Nécrologie
[3131] BOIS Frédéric (1887-1977)
Notice nécrologique
ENFANCE ET JEUNESSE
Le Père Frédéric Bois naquit le 20 septembre 1887 à Dullin, en Savoie, diocèse de Chambéry, dans une famille nombreuse et fervente. Un de ses oncles l’avait précédé aux Missions Etrangères et évangélisa le Yunnan en Chine du Sud ; une sœur aînée entra chez les Sœurs de St-Vincent-de-Paul ; un frère aîné enfin, Joseph Bois, précéda de 12 ans son cadet au Japon ; il mourut à 81 ans, aumônier des Sœurs auxiliatrices de Kurosaki, après une vie toute dévouée au service des anciens chrétiens dans le district de Hirado au diocèse de Nagasaki. Sans doute de pareils exemples de ses proches attirèrent-ils aux Missions le jeune Frédéric, et ses études terminées au petit séminaire de Pont-de-Beauvoisin, il entra laïc au séminaire des Missions Etrangères, le 9 septembre 1906.
AUX MISSIONS ETRANGÈRES
Après deux ans de séjour à Bièvres pour ses études de philosophie, il fut admis à la Rue du Bac pour la théologie. Après une interruption de deux ans pour son service militaire, effectué aux chasseurs alpins, il acheva ses études et fut ordonné prêtre le 2 mars 1912. Les directeurs du séminaire, sans doute par égard pour son frère aîné, l’affectèrent à la mission où ce dernier travaillait, Nagasaki au sud du Japon. Les « partants », cette année-là, n’utilisèrent pas la voie maritime du canal de Suez, mais le transsibérien. Le P. Joseph Bois alla en Corée au-devant de son cadet et tous deux arrivèrent à la gare de Nagasaki le 21 décembre 1912, où Mgr Combaz, leur évêque, lui aussi Savoyard, vint les accueillir. Après les premières effusions de l’accueil, le nouvel arrivé se reposa quelques jours à l’évêché mais sans tarder, le P. Joly, qui était alors le professeur attitré de japonais pour les jeunes missionnaires arrivant de France, vint le chercher pour le conduire à Miyasaki, au sud de l’île du Kyushu. C’est dans cette ville que le jeune Père Bois se mit de suite à l’étude du japonais. Malheureusement, au bout de deux ans à peine, au début d’août 1914, il fut mobilisé dans son ancien régiment de chasseurs alpins et dut regagner la France qu’il venait de quitter, utilisant cette fois le bateau. Jusqu’à la fin de la guerre, il prit part aux combats en première ligne. Les chasseurs furent appelés pour un temps au nord de l’Italie, à Caporetto, au secours des Italiens en situation difficile devant les Autrichiens, puis regagnèrent le front de France. A part un court répit pour soigner une légère blessure, le Père Bois multiplia les exploits guerriers comme l’attestent ses nombreuses citations et décorations : croix de guerre, médaille militaire, légion d’honneur. Les citations mentionnent son dévouement intrépide qui lui fit exposer sa vie à maintes reprises pour aller secourir ses camarades tombés entre les lignes. Exposé durant toute la guerre au bruit infernal des canons, le P. Bois eut ensuite à en subir toute sa vie les conséquences : devenu dur d’oreille, il fut gêné dans son ministère, en particulier pendant ses dernières années où sa surdité l’obligea à cesser tout travail apostolique.
LE JAPON
Revenu au Japon à l’automne 1919, le P. Bois fut nommé dans la ville de Kumamoto, centre militaire important mais aussi citadelle du bouddhisme : l’influence de Katoo Kiyomasa, daimyo fervent bouddhiste du XVIIe siècle s’y faisait encore sentir. Le P. Bois devait rester jusqu’en 1932 à Kumamoto. Dans ce poste fondé autrefois par le célèbre P. Correl, les chrétiens n’étaient encore qu’un petit troupeau. Sous l’impulsion du Père Bois leur nombre augmenta peu à peu. Il fut aidé dans son apostolat par les Sœurs de l’Enfant-Jésus, dirigées par la fameuse Mère Borgia, et s’intéressa à leurs œuvres : hôpital, dispensaire, école secondaire de filles à Kambayashi ; il s’occupa de cette école avec un soin particulier.
Dans le même temps il consacre tout son cœur au petit groupe des chrétiens. Ceux-ci n’ont pour se réunir qu’une chapelle beaucoup trop exiguë. Le P. Bois ne tardera pas à faire des plans et bientôt s’élèvera une vaste et solide église qui demeure toujours debout aujourd’hui. Les catéchumènes n’ont pas de salle convenable pour se rencontrer et étudier la doctrine : le P. Bois y pourvoira et bientôt le poste sera pourvu d’un presbytère ainsi que d’une vaste salle pour les catéchumènes et les catéchismes des enfants. Ainsi équipé, le P. Bois sèmera le bon grain et chaque année il pourra ramasser une petite gerbe de baptêmes qui peu à peu deviendra plus importante. Entre temps, à la demande des autorités militaires, le P. Bois n’hésite pas à aller à la caserne pour enseigner les rudiments du français élargissant ainsi le cercle de ses relations.
Mais voilà que la situation du diocèse va changer. Mgr Combaz est mort en 1926. Son successeur, Mgr Thiry, nommé en 1927, meurt prématurément en 1930. Un nouvel évêque, Mgr Breton, prend la succession la même année. Ce dernier, arrivé au Japon en 1906 — à Hakodaté — a travaillé d’abord dans le nord du pays, notamment à Amori ; cette ville a été ravagée en 1910 par un immense incendie qui a détruit tout ce que le P. Breton avait construit deux ans auparavant. Le P. Breton, tombé malade, a dû se soigner à Hongkong, en France, puis en Amérique ; malgré les traitements son bras droit est resté paralysé. Le P. Breton est resté plusieurs années à Los Angeles où il s’est occupé des Japonais émigrés et avec quelques jeunes filles japonaises a fondé une œuvre qui deviendra la Société religieuse du Hoomonkwai (la Visitation). De retour au Japon, le P. Breton se dépense avec zèle dans l’archidiocèse de Tokyo, dans différents postes où il bâtit presbytères, églises, sanatorium. Finalement il a établi à Shichirigahama la maison mère de la jeune congrégation du Hoomonkwai commencée à Los Angeles. Le Nonce apostolique à Tokyo, Mgr Giardini, a remarqué le zèle missionnaire du P. Breton et n’a pas hésité à le proposer comme évêque de Fukuoka malgré son infirmité. Mgr Breton fut sacré à la cathédrale de Tokyo et intronisé à Fukuoko en octobre 1931.
VICAIRE GÉNÉRAL
A peine installé, le nouvel évêque cherche quelqu’un qui soit susceptible de l’aider. Son choix s’arrête sur le P. Bois qu’il nomme vicaire général en septembre 1931 : vigoureux savoyard habitué à la peine par ses années de guerre et ses travaux apostoliques à Kumamoto, le P. Bois a toutes les qualités requises. Dès janvier 1932, Mgr Breton appelle le P. Bois à Fukuoka, le nomme supérieur du petit séminaire et procureur du district du Nord Kyushu. Sous la haute direction de l’évêque, le P. Bois, tout en continuant ses cours aux séminaristes, présidera à la construction des bâtiments du séminaire, d’une belle et vaste chapelle et des annexes. Comme pour toute entreprise de ce genre, les difficultés ne manquèrent pas dans les débuts. Plus tard, lors du 25ème anniversaire de la fondation du séminaire, le P. Bois qui entre temps l’a quitté pour devenir curé de la cathédrale, rappellera avec humour et brio les nombreux incidents qui accompagnèrent la fondation. En 1936, la maison est agrandie et, bien installée, devient une école secondaire ouverte non seulement aux séminaristes mais à tous les candidats. C’est cette année-là que Mgr Breton confia la direction de l’école aux Marianistes qu’il vient d’accueillir dans le diocèse et qu’il nomme le Père Bois curé de la cathédrale.
Arrivé dans sa nouvelle paroisse, le P. Bois a remarqué que la petite église en briques rouges, bâtie il y a 40 ans par le P. Bœhrer, ne suffit plus. Il faut songer à construire une nouvelle cathédrale, mais les fonds dont on dispose sont tout à fait insuffisants. Il n’y a qu’une solution, conseillée sans doute par Mgr Breton : le P. Bois prend le bâton de pèlerin et part pour la France. Il en profitera pour se reposer des fatigues accumulées à Kumamoto de 1919 à 1932 puis ensuite au séminaire, mais son premier but sera de recueillir des dons pour la future cathédrale. Il visite d’abord son pays natal, puis parcourt la France. Les chrétiens de France ayant répondu généreusement à son appel, c’est tout joyeux qu’il reprend le chemin du Japon. Mettant à profit son expérience des constructions à Kumamoto et au séminaire, aidé par l’évêque qui est un connaisseur en la matière, il fait ses plans et, très bientôt, l’église cathédrale est bâtie ; après plus de 30 ans, elle tient toujours debout.
Le P. Bois va maintenant se dépenser pour la construction de l’édifice spirituel. Les temps sont difficiles pour les missionnaires ; c’est l’époque de la guerre sino-japonaise qui bientôt sera suivie par la guerre mondiale. Dans ce contexte, beaucoup se méfient des missionnaires étrangers. Pourtant le P. Bois ne se décourage pas. Il est aidé dans son apostolat par un groupe de dames chrétiennes ferventes et aussi, à l’Université, par un professeur de droit international, M. Ozawa, qui s’adresse aux étudiants et ne craint pas de leur parler de l’évangile. Assisté par son catéchiste, le P. Bois multiplie les efforts ; en dépit de l’atmosphère défavorable, ces efforts porteront des fruits, surtout quand, après la tempête, la paix sera revenue.
YAHATA
Bientôt le district du Nord Kyushu est divisé en deux : d’un côté, Fukuoka et ses environs, confiés aux Pères japonais, de l’autre la région de Moji et de Kokura confiée aux Missions Etrangères. Au début, Moji sera le centre du nouveau district avec le P. Benoît comme supérieur, puis peu après ce centre sera transféré à Yahata où le P. Procureur a acheté un vaste terrain et bâti une maison de Société. Rappelé dans le nord du district, en 1948, le P. Bois est nommé à Yahata-Tenjinmachi. Déchargé des fonctions de vicaire général et de procureur du diocèse il pourra se consacrer à la réorganisation de la paroisse qui a été ravagée par les bombardements pendant la guerre. Selon les plans du P. Benoît, supérieur, il reconstruit l’église, puis une école enfantine, enfin un nouveau presbytère pour remplacer celui qui a été détruit par un incendie. Ayant achevé les bâtiments, sans perdre de temps le P. Bois se donne à l’administration de sa paroisse : il fait d’abord appel aux jeunes et fonde avec eux, initiateur en cela au Kyushu, la Légion de Marie. Il les oriente pour commencer vers les chrétiens qui, au cours de la guerre, ont oublié le chemin de l’église. Les légionnaires qui se réunissent régulièrement chaque semaine, s’efforcent de regrouper les égarés puis visitent les non-chrétiens sympathisants et les orientent vers la paroisse. Les esprits désemparés par la défaite vont peu à peu se ressaisir et les catéchumènes commencent à prendre courage grâce au zèle des membres de la légion. Le P. Bois les instruit et d’année en année le nombre des baptisés augmente. Commencé en 1948, l’apostolat du P. Bois à Tenjinmachi se continuera jusqu’en 1962. L’âge commence à se faire sentir ; le Père, surtout, devient de plus en plus sourd : il n’a jamais pu s’habituer à se servir d’un appareil acoustique. En 1962 il est nommé là où son frère aîné a longtemps travaillé, aumônier des Sœurs à Kurosaki. Il restera là 13 ans, jusqu’en 1975, au service des religieuses et des vieillards qu’elles ont recueillis dans leur maison construite à quelque distance du couvent.
LE REPOS
En 1975, les oreilles du P. Bois refusent tout service... Il ne peut plus guère sortir sans être accompagné ; il doit donc se retirer en un lieu plus paisible et il est hospitalisé chez les Sœurs du Hoomonkwai à Shindenbaru. Deux ans durant il va édifier son entourage par sa patience : il consacre son temps à la lecture et passe de longues heures à la chapelle, ce qui ne l’empêche pas de répondre un jour malicieusement à un visiteur lui demandant de prier à ses intentions qu’il est bien trop occupé pour ce faire, qu’il n’a pas le temps.. . Au cours des derniers mois, le P. Bois, ayant perdu la mémoire, doit renoncer à dire sa messe quotidienne. Il meurt le 2 novembre 1977. Ses obsèques sont célébrées le 4 novembre en l’église de Yugawa : Mgr Hirata et Mgr Fukahori, évêque et ancien évêque de Fukuoka, et Mgr Fukaori Satoshi, évêque de Takamatsu, célèbrent la messe entourés de nombreux prêtres et de nombreux fidèles.
Le P. Bois est mort à 90 ans révolus, au terme d’une vie tout entière donnée au service de Dieu et des âmes. Tous ceux qui l’ont connu prient pour que lui soit accordée la récompense promise aux fidèles serviteurs qui ont tout donné à la cause de l’évangile.
Lors du service célébré à Dullin, un confrère de la mission du Kyushu qui a bien connu le P. Bois a livré à l’auditoire quelques-uns de ses souvenirs. En voici des extraits : « Je l’ai connu alors qu’il était curé de la paroisse de Yawata, une ville de fonderies où il vivait dans une petite baraque en bois semblable à toutes celles du quartier ouvrier où il était enraciné. C’est toujours cet enracinement qui m’a le plus frappé chez lui. L’Eglise lui avait désigné un morceau de terre à défricher et il s’y est accroché toute sa vie, dans une entière fidélité faite d’une vie presque monastique. Il n’était pas l’homme des fantaisies ou des voyages pour un oui ou pour un non. Tout le monde était sûr de le trouver chez lui ou alors pas très loin dans un des quartiers de la paroisse. Un mot de lui quand j’étais jeune missionnaire m’avait beaucoup frappé. On parlait de la possibilité de pouvoir être changé de mission, d’être envoyé ailleurs... et le P. Bois de dire : « Bien sûr, c’est possible, ça peut arriver, mais sa première mission, là où l’on a été envoyé pour la première fois, c’est comme le premier amour, quoi qu’il arrive, on ne peut l’oublier ». Il a été toute sa vie un homme fidèle à son premier amour, une fidélité qui s’achève par ce que les Japonais désignent d’une expression très belle qu’ils réservent aux missionnaires étrangers et qui est le plus beau des hommages et des remerciements : « Il est devenu terre du Japon ».
Références
[3131] BOIS Frédéric (1887-1977)
Références biographiques
AME 1913 p. 52. 53. 1915-16 p. 87. 160. 1917 p. 108. 1919 p. 283. 1932 p. 91. 1938 p. 84. 213.
CR 1912 p. 314. 1913 p. 26. 1914 p. 81. 1916 p. XI. 1919 p. 7. 1920 p. 7. 1921 p. 8. 1922 p. 7. 1923 p. 9. 1924 p. 47. 1925 p. 11. 1926 p. 10. 1927 p. 6. 1928 p. 30. 1929 p. 13. 14. 1930 p. 15. 1931 p. 17. 1933 p. 8. 1934 p. 10. 1935 p. 8. 9. 1937 p. 9. 1938 p. 9. 1940 p. 2. 1947 p. 278. 1948 p. 9. 1949 p. 16. 1950 p. 11. 1951 p. 13. 1952 p. 16. 1953 p. 15. 1954 p. 13. 1956 p. 17. 1958 p. 23. 1960 p. 32. 1961 p. 31. 1962 p. 41. 1963 p. 50. 1964 p. 23. 1965 p. 39. 1966 p. 41. 42. 1968 p. 124. 1969 p. 28. 32. 1974-76 p. 39.
BME 1925 p. 360. 1926 p. 42. 1928 p. 484. 485. 486. photo p. 160. 1928 p. 675. 1930 p. 366. 477. 726. 1931 p. 359. 506. 812. 889. 1932 p. 119. 442. 521. 927. 1933 p. 118. 363. 765. 767. 1934 p. 481. 485. 702. 1936 p. 647. 1937 p. 192. 336. 784. 853. 1938 p. 38. 317. 676. 1941 p. 318. 1948 p. 161. 1949 p. 173. 290. 291. 1950 p. 48. 1951 p. 177. 415. 1953 p. 189. 985. 1954 p. 67. 884. 1955 p. 31. 139. 451. 992. 1957 p. 749. 750. 850. 1078. 1958 p. 170. 536. 740. 1959 p. 161. 340. 526. 527. 1960 p. 164. 1961 p. 70.
EPI 1962 p. 593. 790.
ECM 1945 p. 95.
R.MEP n°122 p. 40. 125 p. 45.
EC1 N° 339. 351. NS. 14P434. 21P211. 44P232. 54P203. 58P330. 66P243. 72P89. 76P213. 78P273. 83P108. 96P146. 114/C3. 119P173. 124/C2.