Louis PHILIPPE1893 - 1980
- Statut : Prêtre
- Identifiant : 3229
Identité
Naissance
Décès
Missions
- Pays :
- Birmanie
- Région missionnaire :
- 1922 - 1980 (Yangon [Rangoun])
Biographie
[3229] PHILIPPE Louis-Marie, naquit à Guérande, dans le diocèse de Nantes (Loire inférieure), le 18 décembre 1893, dans une bonne famille de cultivateurs. Notre future missionnaire était le deuxième d'une famille de six enfants. Il fit ses études primaires à Guérande et ses études secondaires à Guérande également, puis à Ancenis et Nantes, cela de 1905 à 1912. Entré au Grand Séminaire de Nantes en 1912, il fut mobilisé pendant la première guerre mondiale comme infirmier-brancardier. Sa conduite courageuse lui valut 5 citations avec la Croix de Guerre et la Médaille Militaire. Il fut blessé au Chemin des Dames de sinistre mémoire. La guerre finie, il revint au Grand Séminaire de Nantes pour l'année 1919-1920. Et c'est le 1er juin 1920 qu'il fit sa demande d'admission aux Missions Etrangères. Les renseignements donnés à son sujet furent excellents, mais cela ne plut guère à l'évêque de Nantes de ce temps, Mgr. Le Ferre de La Motte. Celui-ci refusa même les lettres démissoriales. Il fallut, en temps opportun, s'adresser à Rome. Ce cas ne fut pas le seul pour les séminaristes originaires du diocèse de Nantes.
C'est le 27 septembre 1920 que l'abbé Philippe entra aux Missions Etrangères. Il avait déjà reçu les premiers ordres mineurs, il fut donc ordonné prêtre le 29 juin 1922 et il reçu sa destination pour la Birmanie méridionale, Rangoon. Il quitta la France le 2 octobre 1922 ; il devait n'y jamais revenir... A part une retraite à Hong-Kong en 1932, et un court passage en Annam, au diocèse de Huê, le Père Philippe n'est jamais sorti de Birmanie. Pourtant combien ses parents auraient été heureux de le revoir.
Après avoir étudié l'anglais à l'évêché de Rangoon, il alla apprendre ensuite le tamoul à la Paroisse Saint Antoine de Rangoon, qui était la paroisse principale pour les chrétiens d'origine indienne et tamoule.
Les Tamouls étaient nombreux à cette époque. Ils étaient venus avec les Anglais car en Birmanie le travail ne manquait pas, alors qu'en Inde, c'était la misère pour eux et leurs familles. Lors de l'Indépendance en 1948, on leur proposa la nationalité birmane, mais la plupart refusèrent. De ce fait, considérés comme étrangers", ils étaient assez mal vus par les autorités.
Le Père Philippe fut d'abord envoyé comme vicaire à la Paroisse de Kyauktan, non loin de Rangoon. Il y éleva une grotte de Notre-Dame de Lourdes. En 1929, il fut transféré à Kyaiklat dans le delta où il exerça son ministère jusqu'en 1967. En y arrivant, il succèda au Père Chave. Ce district était un district tamoul. Ils leur fallaient un prêtre connaissant leur langue et le Père Philippe ne connaissait que le tamoul. Il leur était bien destiné.
Dès le début, le Père se trouva confronté à une situation difficile. Parmi ces chrétiens, de race indienne et de langue tamoule, s'étaient élevées des dissensions et créés des partis. Avec habileté et patience, le Père Philippe réussit à établir un climat de paix. Les années passent et le Père fait tout son possible au milieu de ses chrétiens tamouls. En 1941, c'est la guerre. Après les bombardements meurtriers de Rangoon, se produisit un afflux de réfugiés venant de Rangoon. Le Père fit de son mieux pour recevoir et nourrir ces pauvres gens. 1945, c'est la fin de la guerre. 1948, c'est l'Indépendance, à cette époque, grand fut le trouble dans le pays. En 1948, les Carians se révoltent contre les Birmans. Le Père se trouva alors pris entre deux feux. Il demanda à Saint Joseph de veiller sur Kyaiklat. Saint Joseph fit de son mieux, mais cela n'empêcha pas qu'un certain nombre de chrétiens partirent se réfugier en Inde.
Kyaiklat eut aussi sa grotte de Lourdes. Le Culte de Jésus Eucharistie était très en honneur et c'est à cette dévotion que le Père Philippe attribuait les nombreuses vocations issues de ce district.
En 1962, la paix plus ou moins revenue, le Père entreprit la construction d'une nouvelle école. Mais à peine terminée, cette école fut nationalisée comme tant d'autres.
Il signale à cette époque que cinq jeunes se préparent à entrer dans la vie religieuse ; "les jeunes émigrent vers la ville et perdent la foi", note-t-il... Malgré son courage, en 1967, le Père ressentait le poids des ans. Il donna sa démission et tout en restant sur place, il continue son apostolat.
En 1972, il a la joie de fêter ses Noces d'or sacerdotales. Ce jubilé fut pour le Père Philippe comme l'apothéose de sa vie missionnaire. Il demeurera encore huit ans dans son poste, donnant aux uns et aux autres l'appui de sa prière et l'exemple d'une vraie vie sacerdotale.
Nous voici au mois d'avril 1980, le Père se sent fatigué. Le docteur consulté jugea bon de l'hospitaliser à Kyaiklat. Cela ne dura que cinq jours. Le docteur renvoya le Père chez lui. Le Père Philippe s'éteignit doucement le vendredi 18 avril à minuit trente.
Ses obsèques eurent lieu à Kyaiklat bien sûr ; toute la ville se trouvait présente, non seulement la population chrétienne mais aussi beaucoup de Birmans bouddhistes. Le Père Philippe repose au milieu de ceux qu'il a tant aimés et secourus.
Nécrologie
Le Père Louis-Marie PHILIPPE
Missionnaire de Rangoon (Birmanie)
1893 - 1980
PHILIPPE Louis-Marie
Né le 18 novembre à Guérande (Loire-Atlantique), diocèse de Nantes.
Entré aux Missions Etrangères le 27 septembre 1920
Prêtre le 29 juin 1922.
Parti le 2 octobre 1922 pour la Mission de Rangoon (Birmanie)
En Mission à Rangoon de 1922 à 1980
Décédé à Kyaiklat le 18 avril 1980.
Enfance et jeunesse
Louis-Marie Philippe naquit à Guérande le 18 décembre 1893. Ses parents, cultivateurs, eurent six enfants. Notre futur missionnaire était le deuxième. Il fit ses études primaires à Guérande et ses études secondaires à Guérande, Ancenis et Nantes, de 1905 à 1912. Entré au grand séminaire de Nantes en 1912, il fut mobilisé pendant la première guerre mondiale comme infirmier-brancardier. Sa conduite courageuse en de multiples circonstances lui valut 5 citations avec la croix de guerre et la médaille militaire. Se trouvant à tous les points chauds, il fut blessé au Chemin des Dames de sinistre mémoire pour tous ceux qui ont fait cette guerre. La guerre terminée, il revint au grand séminaire de Nantes pour l’année scolaire 1919-1920. Sans doute pensait-il aux « missions » depuis longtemps. En tout cas, c’est le 1er juin 1920 qu’il fit sa demande d’admission aux Missions Etrangères. Le Supérieur du grand séminaire consulté donna une appréciation excellente et l’abbé Philippe fut admis le 14 juin 1920 : ce qui suscita le mécontentement de l’évêque de Nantes de l’époque qui s’opposait à l’entrée des séminaristes de son diocèse dans les instituts missionnaires. Il refusait même les lettres dimissoriales requises pour les ordinations ! En ce qui regarde l’abbé Philippe, il fallut solliciter un induit de la Propagande... Ce ne fut pas d’ailleurs le seul cas pour les séminaristes originaires du diocèse de Nantes.
C’est le 27 septembre 1920 que l’abbé Philippe entra aux Missions Etrangères ayant déjà reçu les premiers ordres mineurs. Ordonné prêtre le 29 juin 1922, il reçut sa destination pour la Mission de Birmanie méridionale comme on disait alors, c’est-à-dire la Mission de Rangoon. Il quitta la France le 2 octobre 1922 ; il devait n’y jamais revenir... A part une retraite à Hongkong en 1932 avec un arrêt de quelques semaines au monastère trappiste de Phuoc Son en Annam, au diocèse de Hué, le P. Philippe n’est jamais sorti de Birmanie. Pourtant dans ces années-là, sa vieille maman l’attendait et espérait le revoir. Cet espoir fut déçu et elle eut grand chagrin de ne pas revoir son fils. Elle mourut quelques mois après.
Après avoir étudié l’anglais à l’évêché et le tamoul à la paroisse Saint-Antoine de Rangoon, le P. Philippe fut envoyé comme vicaire à la paroisse de Kyauktan où il éleva une grotte de Notre-Dame de Lourdes. En 1929, il fut transféré à Kyaiklat où il exerça son ministère jusqu’en 1967. A cette date, il donna sa démission mais prit sa retraite sur place, continuant à rendre tous les services dont il était capable.
En arrivant à Kyaiklat en 1929, pour succéder au P. Chave, il se trouvait affronté à une situation difficile. Parmi ces chrétiens de race indienne et de langue tamoule s’étaient élevées des dissensions et créés des partis. Avec habileté et patience, le P. Philippe réussit à rétablir un climat de paix. Un chroniqueur fait remarquer à l’occasion des noces d’or du P. Philippe : « Les gens de Kyaiklat n’ont pas attendu le dernier concile pour contester... Que de cas le P. Philippe a dû arranger, que d’histoires il a dû écouter sans perdre patience ! ». En 1941, ce fut la guerre et l’invasion du pays par les troupes japonaises. Alors se produisit un afflux de réfugiés venant de Rangoon après les bom¬bardements meurtriers des 23 et 25 décembre 1941. Le P. Philippe s’ingénia alors à procurer du ravitaillement, non seulement aux réfugiés, mais aussi à Mgr Provost et aux autres Pères de la ville de Rangoon regroupés à l’asile des lépreux de Kemmendine. La fin de la guerre en 1945 puis la proclamation de l’Indépendance en 1948 ne devaient pas encore ramener la paix. Il y eut alors de sanglantes révoltes des Carians contre le gouvernement « birman » dont ils n’acceptaient pas l’autorité. Il faut se rappeler, en effet, que la population de Birmanie comprend, non seulement des Birmans mais de plus une grande variété d’autres races, toujours plus ou moins en lutte contre le Gouvernement central. Donc à cette époque, dès 1942 et même après 1948, grand fut le trouble dans le pays. A un moment donné le poste du P. Philippe se trouva pris entre deux feux : entre les troupes gouvernementales et les révoltés. La menace était donc très réelle. C’est alors qu’il plaça sous la protection de saint Joseph toute la mission menacée de destruction complète. Saint Joseph répondit à cette confiance et la mission fut épargnée. Depuis lors, saint Joseph est honoré avec ferveur à Kyaiklat et sa statue décore le portique à l’entrée de l’église. N’empêche que beaucoup de chrétiens indiens prirent peur et abandonnèrent leurs villages pour se réfugier en Inde. De belles églises, dans ces villages abandonnés furent saccagées et brûlées. De 5 600 chrétiens en 1938, le P. Philippe n’en compte plus que 1 490 en. 1948-1949. Mais, dira-t-on, pourquoi ces Indiens en Birmanie ? Ils étaient venus du temps des Anglais car ils y trouvaient du travail alors que la surpopulation en Inde les maintenait dans un état de misère. Lors de l’indépendance, on leur proposa de prendre la nationalité birmane. La plupart refusèrent et voulurent rester Indiens ; ils étaient considérés comme « étrangers » et par conséquent assez mal vus des autorités.
Pendant toute cette période de troubles, les païens qui passaient devant l’église disaient en regardant la statue de saint Joseph : « Attention ! ce vieux-là n’est pas facile ! » Le P. Philippe avait aussi une grande dévotion à la Sainte Vierge. Comme à Kyauktan, il construisit à Kyaiklat une grande grotte en l’honneur de la Vierge Marie. Il la couvrit de zinc pour en faire comme un immense hall pour la messe du premier samedi du mois et des fêtes de la Sainte Vierge. Ajoutons aussi que le culte de Jésus Eucharistie était très en honneur dans cette paroisse et dans tout le district, culte manifesté par l’ado¬ration nocturne de 11 h du soir à 5 h du matin. Il en était de même dans les 9 chapelles du district à tour de rôle. C’est à cette dévotion que le P. Philippe attribuait les nombreuses vocations issues de ce district.
Une fois les rébellions matées et le calme à peu près revenu, le P. Philippe entreprit la construction d’une nouvelle école, une grande bâtisse. Mais elle était à peine terminée qu’elle fut « nationalisée » par le Gouvernement comme toutes les autres.
Tout cela ne décourage pas le P. Philippe. En 1961, il signale que 5 jeunes se préparent à entrer dans la vie religieuse. Il note aussi que bien des jeunes émigrent vers la ville où ils perdent la foi. Mais les « vieux » restent fidèles. En 1962, il eut la joie d’administrer plus de 100 baptêmes : ce qui fait que la population de la paroisse était très jeune : il y avait près de 1.200 jeunes sur 2.100 chrétiens...
Malgré toute sa vigueur et son courage, le P. Philippe sentait le poids des ans. Aussi en 1967 il donna sa démission, tout en restant sur place, ce qui lui permettait de rendre de nombreux services et d’aider aussi le nouveau curé de son expérience pour arranger les « histoires ».
C’est en 1972 que le P. Philippe fêta ses noces d’or sacerdotales, avec une avance de quelques mois. La fête fut fixée au 23 mars. Cette date assez incommode empêcha de nombreux prêtres de venir se joindre au P. Philippe pour rendre grâce au Seigneur. Cependant Mgr Thohey, archevêque de Rangoon et 22 prêtres entouraient le jubilaire. Dans un sermon ému, d’abord en anglais, puis en tamoul, le P. Philippe dit sa reconnaissance à Dieu, tout d’abord pour l’avoir préservé durant la Grande Guerre, pour les 43 ans de sa vie sacerdotale à Kyaiklat et pour les nombreuses vocations sacerdotales et religieuses issues du district. « Mon prédécesseur ici, dit le P. Philippe, a eu une ambition qu’il n’a pu réaliser en son temps, avoir des prêtres indiens et en faire des missionnaires. Mais aucun des enfants qu’il envoya au séminaire n’aboutit au sacerdoce. Le P. Chave est mort avec cette souffrance et c’est seulement après sa mort que la récolte est venue. » Le P. Philippe en arrivant dans ce poste hérita de l’ambition du P. Chave et il continua son œuvre avec succès. Après cette messe solennelle, ce fut la longue cérémonie des compliments et de l’offrande des cadeaux au P. Philippe. De son côté, il remit à chacun un chapelet, plus d’un millier, qu’il avait réussi à se procurer à grand peine !
En raison des événements politiques, comme on l’a signalé plus haut, beaucoup de familles indiennes furent obligées de rentrer en Inde. D’autres encore s’apprêtèrent à quitter Kyaiklat. Le caractère « indien » de ce district allait peu à peu disparaître. Aussi ce jubilé fut pour le P. Philippe comme l’apothéose de sa carrière missionnaire. Cependant, il devait rester encore huit ans à Kyaiklat, donnant aux prêtres et aux fidèles l’appui de sa prière et l’exemple d’une vraie vie sacerdotale. Mais il ne faisait pas que prier et donner l’exemple. Il restait actif. En 1974-1976, son rêve était de reconstruire le bâtiment qui abritait les enfants de la mission auxquels il avait apporté un soin particulier, en vue justement d’y trouver des vocations ; il réussit à mener à bien cette dernière entreprise.
Dans les premiers jours du mois d’avril 1880, le P. Philippe se sentit fatigué. Au bout de quelques jours il accepta la visite du Docteur de l’hôpital. Celui-ci estimant son état sérieux jugea bon de l’hospitaliser. Le P. Philippe envoya un messager au Supérieur régional à Rangoon, lui disant de ne pas s’inquiéter. Il voulait lui éviter le voyage en ce mois de grandes chaleurs. C’est pourquoi le Supérieur régional avait retardé son départ de quelques jours. Au bout de 5 jours d’hôpital, le Docteur renvoya le P. Philippe chez lui pour y mourir car il n’y avait rien à faire. De fait, le P. Philippe s’éteignit tout doucement le vendredi matin 18 avril à minuit trente.
Les obsèques eurent lieu le lundi 21 devant une foule énorme : tout Kyaiklat était là, non seulement la population chrétienne, mais aussi beaucoup de Birmans bouddhistes avaient tenu à apporter leur offrande car le P. Philippe était bien des leurs après tant d’années passées dans cette ville. Nombreux aussi étaient les gens venus de Rangoon et de Kyauktan où il était resté de 1923 à 1929. Dans ses dernières volontés, il demandait simplement de célébrer des messes pour la conversion des Birmans.
Le P. Philippe, malgré les longues années passées en Birmanie, était resté en relation avec le diocèse de Nantes. Voici ce qu’il écrivait à Mgr Vial, évêque de Nantes, au début de 1980 : « Je suis au fond du delta dans un poste où je suis venu il y a 51 ans. Je ne suis sorti de Kyaiklat que deux fois : une fois pour une retraite à la Trappe d’Indochine en 1932, une autre fois pour trois mois d’hôpital en 1939... J’ai 87 ans ! Que le bon Dieu est bon ! Les épreuves n’ont pas manqué, mais Jésus est là et avec Jésus, ma vie en Birmanie a été une fête continuelle. En vous, remerciant de votre lettre, je tiens: à exprimer ma reconnaissance envers le diocèse et surtout envers son grand séminaire. C’est bien aux trois années que j’y ai passées que je dois d’être ce que je suis. Quand je partirai – et ce sera bientôt – je partirai avec le diocèse et son séminaire dans le cœur. Là-haut, je prierai pour eux, je prierai surtout, pour de nombreuses et de bonnes vocations. « Si on veut des vocations, il faut en donner au bon Dieu” me disait le bon Monsieur Legoux, supérieur du séminaire, m’encourageant à partir. Que son désir et sa parole se réalisent. »
Que du haut du ciel le P. Philippe qui fut toute sa vie très préoccupé par le problème des vocations intercède près de la Vierge Marie, Reine des Apôtres, pour que se lèvent de nombreuses vocations afin que puisse continuer l’apostolat non seulement en Birmanie, mais dans tout l’Extrême-Orient, dans toute cette « masse » d’hommes qui représentent plus de la moitié de l’humanité !
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Références
[3229] PHILIPPE Louis (1893-1980)
Références biographiques
AME 1922 p. 235. 1933 p. 118. CR 1922 p. 161. 1925 p. 123. 1926 p. 137. 1930 p. 205. 1931 p. 222. 1933 p. 205. 1935 p. 193. 1936 p. 185. 1937 p. 189. 1938 p. 190. 191. 1939 p. 173. 1947 p. 92. 1948 p. 118. 120. 1949 p. 125. 1950 p. 107. 1951 p. 95. 1952 p. 73. 1956 p. 65. 1957 p. 71. 1958 p. 68. 1960 p. 73. 1961 p. 76. 1962 p. 91. 1963 p. 94. 96. 1964 p. 63. 1965 p. 127. 1967 p. 111. 112. 1974-76 p. 178. AG80-81 p. 193. AG80-82 p. 185. 186. BME 1922 p. 496. 1923 p. 262. 1926 p. 257. 1927 p. 575. 1929 p. 59. 1932 p. 837. 557. 633. 643. 958. 1933 photo p. 85. 1936 p. 71. 214. 1939 photo p. 48. 1948 p. 121. 1953 p. 53. 1955 p. 65. 258. 790. 1956 p. 789. 911. 1957 p. 767. photo p. 742. 1959 p. 460. EPI. 1965 p. 404. EC1 N° 17. EC2 2P56. - 4P120. - 5P149. - 8P248. - 11P338. - 20P183. - 21/C2. - 24P312. - 26/C2. - 35P280. - 37P24. - 45P272. - 54P211. - 58P328. - 107P151. - 110P250. 251. 253. - 141/C2.
Notice nécrologique
Mémorial 1980 p. 21.
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