Jean PEYRAT1895 - 1979
- Statut : Prêtre
- Identifiant : 3247
Identité
Naissance
Décès
Autres informations
Missions
- Pays :
- Chine
- Région missionnaire :
- 1923 - 1937
- 1946 - 1948
Biographie
[3247] PEYRAT Jean est né le 13 mars 1895 à Saint-Augustin (Corrèze). Il est ordonné prêtre le 29 juin 1922 à Tulle. Il entre au Séminaire des Missions Etrangères en 1922 et part le 1 octobre 1923 pour Nanning. Il étudie le chinois à Eul P’ai puis débute ses activités. Malade, il revient en France en 1937, il est affecté à l’École apostolique de Mesnil-Flin. Il retourne en Chine en 1946, il est envoyé à Long Niu, puis à Liu-Chow. En 1948, Il est obligé de rentré définitivement en France pour raisons de santé. Il est aumônier dans différents établissements. Il meurt le 24 janvier 1979 à Beaulieu. Il est inhumé à Saint Augustin.
Nécrologie
Le Père Jean PEYRAT
Missionnaire de NANNING (Chine)
1895 - 1979
PEYRAT Jean
Né le 13 mars 1895, à St-Augustin en Corrèze, diocèse de Tulle
Etudes primaires à St-Augustin et secondaires au petit séminaire d’Ussel
Grand séminaire de Tulle : 1913-1914 et 1919-1922
Ordonné prêtre le 29 juin 1922 à Tulle
Entré prêtre aux Missions Etrangères le 14 septembre 1922
Parti en Mission pour Nanning le 16 octobre 1923
En Mission : 1923-1937
En France : 1937-1946
Retour en Mission : en octobre 1946
Retour en France pour cause de maladie : juin 1948
Divers ministères en France : 1950-1976
Retraite à Beaulieu (Corrèze) : 1976
Décédé à Tulle le 24 janvier 1979
Inhumé à St-Augustin, sa paroisse, le 26 janvier 1979
Enfance et jeunesse
Grâce à son frère Jean-Baptiste, de dix ans plus jeune que lui, nous avons des renseignements précis sur l’enfance du P. Peyrat et sur sa famille. En voici un résumé : Jean Peyrat naquit le 13 mars 1895 à St-Augustin, en Corrèze, au diocèse de Tulle. Il était le second d’une famille qui devait compter cinq enfants, cinq frères. Son père, orphelin de bonne heure, fut loué dès l’âge de sept ans pour garder les vaches. Plus tard il partit aux chantiers de construction du chemin de fer. Mais ce travail ne lui plaisait pas. Il revint donc à St-Augustin comme domestique de ferme. Travailleur et économe, il mit de côté un petit pécule qui lui permit d’acheter un peu de terre : ce qui lui valut de la considération dans la paroisse. Il était illettré mais savait son catéchisme par cœur et était imbattable en calcul mental.
Sa mère avait, elle aussi, été orpheline de mère de bonne heure, à l’âge de treize ans, et de ce fait avait dû prendre la direction de la maison. Elle savait lire et écrire car pendant deux hivers elle avait fréquenté l’école des Sœurs. Résidait aussi à la maison le grand-père maternel. Mais n’oublions pas la bergère et le domestique. Bien que salariés, ils participaient à la vie de famille. Tous ensemble, tous les soirs, se retrouvaient agenouillés pour la prière. Cette prière du soir se terminait par un Pater et un Ave pour les malheureux et les voyageurs.
Le grand-père eut sur Jean une grande influence. Il aurait voulu dans sa jeunesse devenir prêtre et Monsieur le Curé de Beaumont, paroisse voisine où il était né, lui avait appris à lire et à écrire. Faute de moyens pécuniers, il dût renoncer à sa vocation. Dur au travail, il trimait toute la journée. Cependant le soir, au coin du feu, pendant la veillée, il aimait lire et relire un livre de sa toute petite bibliothèque ou un volume prêté par Monsieur le Curé. Tel fut le cadre familial dans lequel naquit et grandit Jean Peyrat.
Il eut l’avantage sur son grand-père de pouvoir suivre sa vocation. Certes l’argent était rare chez les métayers de l’époque. Et la confection du trousseau posa des problèmes. A force d’économies et aussi avec l’aide de quelques bienfaiteurs, le jeune Jean Peyrat fut muni de tout le nécessaire et put entrer au petit séminaire d’Ussel, puis au grand séminaire de Tulle en 1913. Ses études furent interrompues par la guerre qu’il fit dans diverses « armes ». Blessé en 1918, il apprit l’armistice pendant sa convalescence. Cinq années de service avec une blessure : de tout cela il n’en retira qu’une ou deux citations et une santé encore plus fragile. Son frère cadet fut tué en septembre 1918.
Une fois démobilisé, il regagna le grand séminaire de Tulle en octobre 1919 et se remit avec courage à ses études. A cette époque, l’anticléricalisme se manifestait parfois dans la rue. Les séminaristes qui avaient fait la guerre savaient se défendre vaillamment et Jean Peyrat n’était pas le dernier à riposter. Il perdit son père en 1920. Il passait ses vacances au bourg de St-Augustin auprès de sa mère.
Aux Missions Etrangères
Depuis longtemps, l’Abbé Peyrat sentait grandir en lui le désir de consacrer sa vie à l’apostolat missionnaire. Après son ordination au diaconat à Tulle, il obtint de son évêque la permission de faire sa demande d’entrée aux Missions Etrangères de Paris. C’est le 8 juin 1922 qu’il écrivit à ce sujet à Mgr de Guébriant, alors Supérieur général de la Société. Les « notes » données par le Supérieur du grand séminaire de Tulle furent favorables. Une certaine faiblesse de santé était loyalement soulignée. Jean Peyrat fut admis le 17 juin. Le 14 septembre 1922 il entrait au séminaire de la Rue du Bac pour son année de « probation ». En fin d’année scolaire, en juin 1923, il reçut sa destination pour la Mission de NANNING, en Chine du sud, et le 1er octobre il s’embarquait pour rejoindre sa mission.
En Mission
Ainsi commençait la première période de la vie missionnaire du P. Peyrat, pendant laquelle il occupa deux postes :
Eul P’ai : de 1924 à 1934. Eul P’ai est la résidence centrale du district. Tout autour de ce centre gravitent plusieurs chrétientés plus ou moins éloignées. Certaines même se situent à plus de 60 km. C’est dans cet « univers » très varié que le P. Peyrat exerça son apostolat pendant les dix premières années de sa vie missionnaire. Très varié : en effet, la population comprenait des gens de langue chinoise parlant même plusieurs dialectes et en plus et même surtout de ces « P’ai », une autre race qui s’exprimait en un langage apparenté au Thai (Siam). C’est dire combien, dans ces conditions, l’annonce de l’Evangile est compliquée. Tout le monde n’a pas le don des langues : ce fut le cas du P. Peyrat qui malgré tous ses efforts n’arriva jamais à bien maîtriser la langue chinoise. Heureusement encore que le chinois suffisait, car les gens des « P’ai » comprenaient et parlaient pratiquement tous le dialecte mandarin. Le P. Peyrat travailla avec ardeur et développa le nombre des chrétientés de son district. En 1934, le nombre des chrétiens devait atteindre 1500 environ. Il s’occupa aussi du point de vue matériel en érigeant à peu près partout des résidences, même modestes, qui servaient lors de la visite des chrétientés.
En 1934, le P. Peyrat, remplacé dans son district par le P. François Kérouanton, fut envoyé à Liuchow et y continua son apostolat jusqu’en avril 1937, date à laquelle il fut contraint de rentrer en France pour se soigner.
Le P. Peyrat avait le don de susciter des auxiliaires et d’en obtenir le meilleur rendement. Il s’agit, du côté des hommes, de ses catéchistes, et du côté des femmes, des religieuses chinoises à son service. En plus du catéchiste de la résidence principale, souvent d’ailleurs en tournée avec lui, et du maître d’école, il avait dans l’une ou l’autre des chrétientés selon que l’exigeait la formation des chrétiens et surtout des catéchumènes, un catéchiste à demeure, originaire ou non du lieu, bénévole ou rétribué. Pour les religieuses souvent doublées d’une chrétienne, c’était la même chose. Elles visitaient les malades et faisaient de nombreux baptêmes d’enfants à l’article de la mort. En cela elles continuaient le mouvement lancé par le Bienheureux Moye au Setchoan. On ne dira jamais trop tout le bien accompli par ces « Vierges » chinoises, de même que par les Amantes de la Croix au Viêt-Nam, notamment au Tonkin. Le P. Peyrat savait appliquer l’adage : « Faire faire. » C’est en fait un grand secret de savoir se faire aider...
Cela ne veut pas dire qu’il se reposait en tout sur ses collaborateurs et collaboratrices... Comme nous l’avons dit plus haut, il n’avait pas réussi à bien maîtriser la langue chinoise. Mais son zèle passait à travers ses gestes et ses initiatives perpétuellement renouvelées. Il était la modestie même et « tout accueil » pour les Chinois. Il fallait voir les fêtes à Eul P’ai : Noël, Pâques, Pentecôte et Assomption. Les chrétiens des villages éloignés se rassemblaient au centre et étaient hébergés, car dans cette résidence centrale le P. Peyrat avait peu à peu tout installé : maison pour les Pères et centre d’hébergement pour les hommes d’un côté ; puis maison pour les religieuses avec logement pour les femmes. Lors des grandes fêtes les chrétiens et même les catéchumènes avaient tout ce qu’il fallait. Bien sûr, le plan « religieux » n’était pas négligé : réunions dans la belle église dédiée à saint Joseph, prières en commun, surtout ces belles prières rythmées récitées en chœur par la foule, confessions nombreuses qui laissaient aux Pères à peine le temps de manger... La fête terminée, les divers groupes venaient saluer le Père et le remercier, puis repartaient joyeux vers leurs villages en attendant la visite annuelle dans leur chrétienté. Quant aux catéchistes, le P. Peyrat profitait de ces circonstances pour les encourager et leur donner de nouvelles consignes d’apostolat. Tous ensemble, le Père et ses auxiliaires travaillaient d’un seul cœur et Dieu bénissait leur zèle. Les baptêmes d’adultes bien préparés, sans être « foule » étaient quand même assez nombreux.
En France
Rentré en France en 1937 pour se soigner, le P. Peyrat fut obligé à un séjour beaucoup plus long que prévu, et ceci en relation avec l’ouverture de l’Ecole missionnaire de Ménil-Flin. Comme il fallait constituer un corps professoral pour cet établissement on fit appel au P. Peyrat. Comme il se sentait suffisamment rétabli, il accepta... à titre temporaire, car il désirait repartir en mission le plus tôt possible. Il lui faudra attendre encore plusieurs années avant de reprendre le chemin de Kwang-Si. En effet la guerre éclata en septembre 1939 et le P. Peyrat dut se résigner... et prolonger son séjour. A l’occasion du décès du P. Peyrat, le journal « l’Est Républicain : Edition de Luné-ville » fit paraître un article dont voici des extraits : « Nous avons appris le décès survenu à Tulle du P. Peyrat qui fut missionnaire en Chine et vécut quelque dix années dans nos murs. Les plus anciens habitants de Flin ont certes encore à la mémoire l’arrivée des premiers responsables de l’Ecole missionnaire, dont le P. Jean Peyrat. Parce que ce dernier passa donc deux lustres dans la cité à la période marquante de la guerre, de l’occupation, du drame du 18 septembre 1944 et de la Libération, beaucoup se souviennent de cet homme de petite stature, au bouc poivre et sel taillé à la chinoise, sympathique, modeste et d’une profonde bonté. Mobilisé en 1939 dans les « territoriaux », il fut renvoyé à la vie civile comme ancien combattant 1914-1918 et revint donc prendre ses cours au séminaire. Il échappa par miracle à la mort un soir de mai 1940 avec le P. Gratuze, lorsqu’un obus de DCA percuta la façade et éclata dans le bureau... Parti avec tous les hommes valides, lors de l’exode, un mois plus tard, il gagna à pied Besançon en compagnie de quelques confrères. Quand les circonstances le permirent, il revint à son poste et occupa un certain temps la charge ingrate d’économe, charge bien ingrate en vérité en période de restrictions. Rendant de grands services dans de nombreuses paroisses de la contrée, il connut les semaines tragiques de 1944 et l’incendie de Flin. Avec le P. Barthoulot arrivé l’année précédente, il assura durant plusieurs semaines la charge de curé de la paroisse ». Et l’article de conclure : « Le P. Peyrat aura laissé partout où il a exercé son apostolat le témoignage de la bonté, de l’extrême humilité, d’un accueil cordial, d’un humour discret, d’un zèle sans limite pour son ministère sacerdotal, d’une rigoureuse conscience du devoir. »
Il n’était pas inutile de citer ce témoignage... Maintenant continuons l’histoire du P. Peyrat. Au mois d’octobre 1946 il reprit le chemin de sa mission et il fut affecté au district de Long-Niu en 1947, puis à celui de Liu-Chow que dirigeait le P. Madéore. Il continua son apostolat avec zèle et exerça aussi une autre activité, à savoir le soin des malades en détectant les maladies et le choix des remèdes au pendule. Les gens qualifiés en cet art disent qu’il avait de réelles dispositions et des succès indiscutables. Aussi les « clients » furent-ils de plus en plus nombreux ! Malheureusement, s’il soignait les autres avec succès, il ne réussissait pas à stabiliser sa propre santé qui se détériorait de plus en plus. Aussi en 1948, il dut se résigner à quitter définitivement le Kwang-Si, pour rentrer en France.
En France
Rentré malade, il lui restait à se soigner. Mis d’abord en observation à l’hôpital Saint-Joseph à Paris où il reçut les soins appropriés à son état, il gagna ensuite Ménil-Flin, non comme professeur, mais pour y continuer sa convalescence pendant plusieurs mois. – Nous le retrouvons ensuite, en octobre 1950, aumônier à la clinique Saint-Jean de Toulouse tenue par les Sœurs des Missions Etrangères. C’est dans cet établissement qu’il exerça son ministère pendant plus de dix ans au service des malades. Il était ainsi bien placé pour se soigner lui-nième car sa santé restait fragile. Son ministère à Toulouse était très apprécié ; cependant le P. Peyrat « gardait un œil » sur le diocèse de Tulle. En 1961, le P. Laygue, un ancien missionnaire de la mission de Vinh, décéda ; la paroisse de Nonards, à sept kilomètres de Beaulieu, se trouva sans pasteur. Le P. Peyrat la prit donc en charge jusqu’en 1966. A cette date, il devint aumônier de la Miséricorde à Beaulieu, tant pour le service des religieuses que pour celui des personnes âgées qui sont soignées dans cette maison. Le P. Peyrat y consacra toutes ses forces jusqu’en 1976. Mais la meilleure volonté a ses limites et en 1976, le P. Peyrat arrivait à quatre-vingt-un ans... Il demanda donc à être déchargé de son ministère d’aumônier et il prit alors place parmi les « personnes âgées » de la maison. Le 11 décembre 1978 il fut frappé de congestion cérébrale. Malgré les soins immédiats la crise ne peut être enrayée. Dès le lendemain il fut hospitalisé à Tulle. Le 19 janvier il reçut la visite de quelques confrères qui exercent leur ministère dans la région ainsi que du Délégué du Supérieur général pour la « diaspora ». Il sembla les reconnaître et il souriait quand on lui parlait des « anciens » du Kwang-Si qui lui envoyaient leur bon souvenir. Quelques jours plus tard, le 24 janvier 1979, il remettait son âme au Seigneur. Il fut inhumé le 26 janvier dans sa paroisse natale de Saint-Augustin, au pied des Monédières.
Le P. Peyrat a donc vécu pendant près de vingt ans à la Miséricorde, tant comme aumônier que pour une retraite bien méritée. La Supérieure de cette maison a bien voulu apporter son témoignage sur le P. Peyrat et il nous est agréable d’en citer de larges extraits : « Que pouvons-nous dire du P. Peyrat ? Que c’était un homme de Dieu, un homme de prière. Sa messe quotidienne était pour lui d’une importance capitale. Avec une exactitude parfaite, il a assuré à la Communauté l’Eucharistie de chaque jour. Tant qu’il a pu, et avec un effort évident, il est venu dans la soirée faire sa visite au Saint-Sacrement et chanter les Vêpres avec la Communauté. Sa dévotion à la Sainte Vierge était connue de tous, de même que sa fidélité au Pape, à l’Eglise et son souci de suivre les directives du Concile.
Missionnaire dans l’Âme, il regrettait vivement de n’avoir pu rester en Chine. Mais, missionnaire, il l’a été parmi nous par le témoignage de sa foi, de sa grande bonté, par ses conseils judicieux (qui semblaient parfois inspirés), par les Conférences données à la Communauté, par son entière disponibilité à ceux qui recouraient à lui pour le sacrement de réconciliation, par ses visites régulières aux personnes âgées, son attention toute spéciale à celles qui affichaient une incroyance notoire, mais qui néanmoins recevaient très volontiers « Monsieur Peyrat ».
J’ajouterai qu’il était plein d’humour ; ses yeux brillaient d’un éclat particulier quand il se disposait à dire une petite malice, accompagnée d’un bon sourire qui secouait sa barbe.
« Je termine en disant : il a passé au milieu de nous en faisant le bien. Sa récompense, il l’a trouvée depuis longtemps, j’en suis certaine. » Une des personnes âgées de la Maison de la Miséricorde a apporté également un témoignage. Elle a longtemps vécu à Paris et elle connaissait bien la Maison de la Rue du Bac, mais comme le P. Peyrat, elle était née dans un village au pied des Monédières. « Nous avons, si j’ose dire, été tout de suite des amis. Nous échangions nos lectures. Il aimait bien entendu parler de la Chine et des événements d’Indochine. Quand il n’était pas tout à fait d’accord avec nous, il avait une manière de secouer la tête, avec un sourire malicieux qui désarmait... Il se mettait, je crois, à la portée de nous toutes, ne refusant jamais un service, une visite. Il n’était pas attaché à l’argent, mais rien ne lui faisait plus plaisir qu’un livre offert. Je suis allée sur sa tombe à Saint-Augustin : un petit tertre de terre, une vieille croix de fer comme en avaient autrefois presque toutes nos tombes en Haute-Corrèze, une mince plaque de marbre : Jean Peyrat
1895 - 1979
Cela avait toute la grandeur de l’Eternité, celle au service de Dieu et des hommes » (Jeanne Besse).
Pour terminer, citons les paroles du P. Madéore, ancien missionnaire de la Mission de Nanning comme le P. Peyrat : « Tout ce que je puis dire, c’est que le P. Peyrat, partout où il est passé, a laissé le souvenir d’un missionnaire profondément sacerdotal et d’un dévouement total au service des âmes ».
Que du haut du ciel il veille sur tous ceux qu’il a aimés et servis.
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