Georges CUSSAC1909 - 1996
- Statut : Prêtre
- Identifiant : 3483
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Identité
Naissance
Décès
Charges
Missions
- Pays :
- Vietnam
- Région missionnaire :
- 1933 - 1946 (Vinh)
Biographie
[3483] Georges CUSSAC naît le 27 avril 1909 à Saint Mihiel (Meuse). Il fait ses études à Paris aux lycées Charlemagne et Janson de Sailly et entre au Séminaire des Missions Étrangères de Bièvres en septembre 1926. Après son service militaire, il est envoyé à Rome où il obtient un doctorat en philosophie et une licence en théologie.
Ordonné prêtre en septembre 1932, rue du Bac, il part pour la Mission de Vinh. Au Vietnam, il étudie la langue quelques mois à Cua-Lo et de 1934 à 1939, il professe au Grand séminaire de Xa-Doai ; de 1939 à 1941 il est curé du district de Van-Loc et de 1941 à 1946, curé de Vinh. Il est rappelé en France pour devenir professeur de philosophie à Bièvres où il devient le vice supérieur. Il écrit de nombreux articles sur l'activité religieuse en Indochine pour des revues ou des journaux qui font référence : Hanoï, métropole religieuse, Le catholicisme au Vietnam, L'œuvre des Missions catholiques en Indochine, L'implantation de l'Eglise au Vietnam , etc.
A l'assemblée générale de 1950, il est élu deuxième assistant du supérieur général et jusqu'en 1960, il visite les Missions du Vietnam, du Laos et du Cambodge. A l'assemblée de 1960, il est élu premier assistant et vicaire général de la Société ; en 1968, réélu, il préfère laisser sa charge à un confrère plus jeune. Nommé procureur général à Rome, il occupe ce poste jusqu'en 1980. De 1981 à 1983, il réside à Bièvres pour accueillir des groupes et préparer des retraites ; en 1984, nommé supérieur de la Maison de Montbeton, il y prend sa retraite ; en juillet 1996, après un dernier remplacement dans une congrégation religieuse à Cannes, pris d'un malaise, il expire et est inhumé à Montbeton.
Nécrologie
Père Georges CUSSAC
(1909-1996)
Cussac Georges est né à St-Mihiel (Meuse), le 27 avril 1909. Il fut baptisé le 27 septembre 1910 à St Gérand (Aurillac) dans le diocèse de St Flour. La famille comptait 4 enfants, 3 garçons et 1 fille.
L'extrait du registre des naissances de St-Mihiel mentionne que son père, Antoine Charles Cussac, était capitaine au 29è bataillon de chasseurs à pied et était âgé de 39 ans au moment de la naissance de son fils Georges. Il fut tué en Belgique, à la bataille de Charleroi, le 20 août 1914.
Chaque année, une cérémonie patriotique franco-belge rappelle cet événement. Le Père Cussac y a assisté à plusieurs reprises, célébrant l'eucharistie à l'endroit même où son père fut enterré. Une amitié profonde était née de cette circonstance entre le Père Cussac et le groupe qui s'occupe de maintenir le souvenir. En 1996, année de la mort du Père Cussac, à l'issue de la célébration annuelle, sa figure fut évoquée par l'abbé R. Mouzon, curé du lieu.
Domicilié à Paris en 1915, le jeune Georges Cussac fit ses études d'abord à Paris, aux Lycées Charlemagne et Janson de Sailly (1915-1918), puis au collège de Combrée (Maine-et-Loire) (1918-1926) où il obtint le baccalauréat ès-lettres philosophie.
De Combrée, le 9 mai 1926, il adresse sa demande d'admission au Séminaire des Missions Étrangères à Mgr De Guébriant, Supérieur général. Voici cette lettre :
"Monseigneur,
Depuis longtemps, j'ai le vif désir de me consacrer aux Missions. Après avoir bien prié et bien réfléchi spécialement pendant une retraite de fin d'études qui s'est clôturée ce matin, je crois que c'est dans cette voie que le Bon Dieu m'appelle. Et je vous demande de bien vouloir m'accepter au nombre de vos enfants. Je vais terminer mes études secondaires cette année et je serais heureux de rentrer, avec votre permission, au séminaire de Bièvres en septembre prochain.
Veuillez agréer, Monseigneur, l'assurance de mon profond respect"
Signé : Cussac, Collège de Combrée, M. et C.
C'est parfait, pour le fond comme pour la forme. Clarté, concision, régularité de l'écriture qu'il conservera jusqu'à la fin de sa vie, tout le Père Cussac est déjà dans ces quelques lignes, écrites à l'âge de 17 ans.
À la demande de renseignements qu'il reçut de Paris, le supérieur du collège de Combrée répondit, dès le 17 mai 1926 :
"Mon cher Père,
Je suis très heureux de pouvoir vous donner sur le jeune Georges Cussac, mon élève, les meilleurs renseignements. Sa vocation ne fait pas de doute pour moi. Voilà plusieurs années déjà, je le sais, qu'il pense à être missionnaire et tout, dans sa conduite, semble prouver que ce n'est pas là une vaine pensée.
C'est un esprit très clair ; ses études ont été excellentes. Il a toujours montré beaucoup de piété. Il appartient d'ailleurs à une famille des plus honorables et bien chrétienne. Son père, le commandant Cussac, brillant officier, breveté d'État major, a été tué en Belgique, à la bataille de Charleroi, dès le début de la guerre ( ... )
Je suis bien aise que le jeune Cussac veuille entrer chez vous, J'ai bon espoir si vous l'acceptiez, qu'il se montrera digne des nombreux Combréens qui l'y ont précédé. Veuillez agréer ..."
Avec une telle appréciation, il ne pouvait qu'être admis au séminaire de Bièvres où il entra effectivement le 18 septembre 1926. Il y obtint le baccalauréat en philosophie thomiste.
En 1928-29, il fît son service militaire à Paris au 46e R. I. De 1929 à 1933, il est à Rome où il obtint un doctorat en philosophie et une licence en théologie.
Ordonné prêtre le 24 septembre 1932 à la Rue du Bac, il est destiné à Vinh le 29 juin 1933 et part pour sa mission le 18 septembre de la même année. À son arrivée, il étudie la langue à Cua-Lo, pendant quelques mois.
De 1934 à 1939, il est professeur au grand séminaire de Xa Doai.
De 1939 à 1941, il est dans le ministère paroissial, chef du district de Van-Lôc.
De 1941 à 1946, il est curé de Vinh : en plus du ministère paroissial, il s'occupe de l'enseignement religieux dans les écoles, dirige l'école de Chinh-Hoa...
En 1945, il connaîtra l'occupation japonaise et la révolution viêt-minh. En 1944 45, il portera secours aux victimes de la famine. En 1945 46, il accueille les réfugiés français.
De 1946 à 1950, il est professeur de philosophie à Bièvres (vice-supérieur en 1947).
À l'assemblée générale de 1950, il fut élu 2e assistant du Supérieur général, fonction qu'il occupera jusqu'en 1960. Durant cette décennie, il visita les missions de l'Inde, du Vietnam, du Laos et du Cambodge. Comme activités secondaires, il donne des conférences missionnaires et se consacre à l'enseignement religieux au lycée Victor¬ Duruy, à Maisons Lafitte.
À l'assemblée générale de 1960, il fut élu 1er assistant et vicaire général de la Société ; charge qu'il exerça jusqu'en 1968. Pendant ces années, il est directeur da l'Œuvre des Partants. Il visite Madagascar en 1961 et en 1966. Comme activités secondaires, il exerce un ministère dominical à St-François de Sales, puis à Fontenelle (Seine-et-Marne). Il a aussi un engagement paroissial à St-François Xavier et à Ste-Clotilde. En même temps, il est aumônier diocésain du Mouvement GDAC.
À l'assemblée de 1968, il est réélu vicaire général et 1er assistant. Mais après 18 ans passés au service du gouvernement de la Société, il préféra laisser cette charge à de plus jeunes que lui. C'est alors qu'il fut nommé procureur général de la Société à Rome, charge qu'il occupa jusqu'en 1980.
De 1981 à 1983, il est à Bièvres, où il s'occupe de l'accueil de groupes pour sessions, récollections, retraites, etc. De 1984 à 1989, il est supérieur à la maison de retraite de Montbeton. En 1989, il démissionne de son poste de Supérieur et prend sa retraite sur place.
Il est décédé le 3 juillet 1996 à Cannes où il assurait un remplacement comme aumônier d'une communauté religieuse. Ses obsèques eurent lieu à Montbeton le (?) juillet 96. À cette occasion, l'homélie fut prononcée par le supérieur général.
Telles sont les grandes lignes de la vie du Père Cussac.
Ce qui frappait de prime abord chez lui. c'était sa belle intelligence. Servi par une excellente mémoire, il allait droit au cœur des problèmes qu'il avait à affronter. Et quand il était convaincu de la réponse qu'il devait y apporter, il défendait ses idées avec vigueur, surtout quand il se savait contesté.
Grâce à une bonne formation de base et beaucoup d'expérience et de réflexion par la suite, il s'était acquis une vaste culture. Il était capable de déclamer de mémoire de larges extraits d'auteurs classiques comme Racine et Corneille. Sa culture artistique était aussi remarquée par les personnes à qui il faisait visiter à Rome. Il savait leur faire partager son admiration pour les chefs-d'œuvre de l'Antiquité tant profane que religieuse.
Pour ceux qui ne le connaissaient pas, en l'entendant émettre certains jugements un peu abrupts, il pouvait passer pour un homme froid. En fait, sous certaines apparences contraires, c'était un tendre. Cela se remarquait quand il était avec des amis, des enfants surtout, et naturellement avec ceux et celles qu'il rencontrait dans ses activités apostoliques.
Comme la plupart d'entre nous, il était très discret sur sa vie spirituelle. C'est là le "secret du Roi" que chacun cherche à garder jalousement. Mais nous ne pouvons pas douter un instant que le Seigneur ne fût au centre de sa vie. Un trait cependant qu'il ne pouvait pas cacher, c'était son souci d'être pauvre. En fait de possessions personnelles (habits, livres et même argent) il tenait à n'avoir que le strict minimum. Dans les chambres qu'il occupait, l'espace était toujours net, sans aucun objet superflu. Sur son bureau, on ne vit jamais que sa pipe et son bréviaire. Mais autant il était austère pour lui même, et à cause peut être de cette austérité, il était généreux pour les autres.
C'était un missionnaire dans l'âme. Toute sa vie, il resta profondément attaché à sa mission de Vinh et au Vietnam en général. Étant encore à Vinh, il publia dans le "Bulletin de Hongkong" plusieurs chroniques de sa mission. Pour ses élèves du grand séminaire, il fit en vietnamien un résumé de l'histoire de l'évangélisation en Indochine. En 1937, il publia pour eux un opuscule en français : "Idéal de la vie sacerdotale". En 1943, il rédigea une brochure "Les grandes vérités de la morale chrétienne" destinée aux élèves des écoles de Vinh où il donnait des causeries religieuses.
Rappelé en France en 1946, il continua à écrire sur l'actualité religieuse en Indochine pour diverses revues ou journaux. Voici quelques titres :
-"Hanoï, métropole religieuse", La Croix, 26 mai 1950.
-"Le Catholicisme au Vietnam", Missionnaires d'Asie, mars 1950.
-"L'œuvre des Missions Catholiques en Indochine", Écrits de Paris, nov. 1952.
-"L'ombre du communisme en Indochine", Missions Catholiques, mai 1954.
-"L'implantation de l'Église au Vietnam", Missions Catholiques, avril et mai 1955.
"Le drame des Communautés Catholiques au Vietnam", Revue des Deux Mondes, févr. 1955.
Et surtout, il convient de mentionner 2 chapitres importants de l'Histoire Universelle des Missions de Mgr Delacroix :
- Chap. X du Tome Il : Les Missions d'Indochine après l'arrivée des Vicaires Apostoliques (1658 1799)
- Chap. VIII du Tome III: Les Missions de la Péninsule Indochinoise (1800-1957). (Le titre complet du Chapitre est : Les Missions de la Péninsule Indochinoise et des Philippines. Mais le Père Cussac a laissé une note disant que les 2 pages concernant les Philippines n'avaient pas été rédigées par lui. )
Enfin, il souffrit beaucoup de l'attitude d'une certaine presse occidentale par rapport au Vietnam, après l'installation du régime communiste dans ce pays. Il ne se gênait pas pour dénoncer le silence de cette presse sur ce qui se passait là-bas sous le régime communiste en contraste avec les campagnes d'accusation orchestrées contre les régimes précédents.
Très attaché au Vietnam et à sa mission de Vinh en particulier, il ne le fut pas moins à la Société. On peut dire que son dévouement à celle-ci fut exemplaire.
Il connaissait bien la Société : non seulement les Missions d'Indochine où il avait travaillé comme jeune missionnaire, mais aussi toutes les autres Missions, par le simple fait qu'il avait participé au gouvernement de la Société pendant 18 ans. Il était bien au fait de son histoire, de son esprit et surtout de sa nature : c'est-à-dire qu'elle est une société de prêtres séculiers dont le but est l'établissement d'Églises locales.
Durant les années où il fut procureur général à Rome, des discussions avaient cours sur la place qui serait donnée dans le nouveau code de droit canonique en préparation aux "sociétés de vie commune sans vœux" comme on disait alors. Le Père Cussac prit une part active à certaines au moins de ces discussions. Il s'y fit remarquer par la conviction de ses interventions pour que le caractère spécifique de sociétés missionnaires comme la notre fût pleinement reconnue dans le nouveau code. Pour l'assemblée générale de 1980, il rédigea une note où il faisait le point sur ces discussions. Voici le début de cette note où perce clairement son point de vue sur la question :
"Sous le droit actuel, ces instituts (c'est-à-dire les instituts missionnaires non religieux) font partie des "sociétés de vie commune sans vœux" régies par le titre XVII du Livre Il du code de droit canonique : une dizaine de "canons" qui constituent comme un appendice à la législation concernant les religieux et se bornent, pour la plupart, à renvoyer à cette législation.
Ce statut juridique ne répond ni à la véritable nature des instituts missionnaires, ni à la place qu'ils ont dans l'Église : l'élément essentiel, formel, qui les caractérise est la consécration de leurs membres à l'apostolat missionnaire, non pas isolément, mais dans une famille spirituelle dont l'unique but est l'annonce de l'Évangile (Ad Gentes 23, 27). Aussi, la tendance à assimiler ces instituts aux congrégations religieuses, sous une forme d'ailleurs plus ou moins dégradée, a-t-elle suscité chez tous une insatisfaction et un malaise, non par manque d'estime pour l'état religieux, mais tout simplement parce que les membres de ces instituts ne sont pas des religieux; ils ont souvent l'impression d'être soumis à une législation qui n'est pas faite pour eux et ne tient pas compte de leur vocation spécifique.
C'est pourquoi, à la suite de Vatican Il et du motu proprio "Ecclesiae Sanctae" demandant à tous les Instituts de se renouveler selon l'esprit de leurs origines, leur fin et leur caractère propre, les supérieurs généraux des 15 instituts missionnaires non religieux relevant de la Congrégation pour l'Évangélisation des Peuples demandèrent dès 1967 par une lettre collective au Souverain Pontife, que la commission instituée pour la révision du code de droit canonique "établisse pour ces instituts un statut juridique distinct de celui des religieux et approprié à leur fin spécifique." À la suite de cette démarche, ces instituts furent invités à faire eux-mêmes des propositions à la commission pontificale."
Finalement, un chapitre tout nouveau appelé "les Sociétés de Vie Apostolique" fut introduit dans le nouveau code paru en 1983. Ces Sociétés de Vie Apostolique y sont nettement distinguées des Instituts de Vie Consacrée (c'est à dire les Religieux et les Instituts séculiers). Le Père Cussac ne pouvait qu'être satisfait de ce résultat, d'autant plus que le nouveau code donnait aux Sociétés de Vie Apostolique la possibilité d'incardiner leurs membres à leur diocèse d'origine, idée pour laquelle le Père Cussac avait beaucoup travaillé. Comme représentant un retour à la plus ancienne tradition de la Société qui fut en vigueur jusqu'au code de 1917.
L'attachement du Père Cussac à la Société était tel qu'il le rendait suspect à l'égard de toute proposition qui - de près ou de loin - pouvait toucher à sa nature traditionnelle. En 1977, comme tous les (? EC) il fut consulté sur l'opportunité de constituer un "groupe d'étude chargé de réfléchir sur l'avenir de la Société", qui s'appellera par la suite "Groupe Adexteros". Voici une partie de la réponse du Père Cussac :
"Personnellement, je préférerais que notre effort de réflexion porte non pas tant sur "l'avenir de la Société" que sur la manière dont la Société peut, dans les circonstances actuelles, poursuivre sa mission dans la fidélité à sa fin, sa nature et ses traditions.
"La préoccupation au sujet de l'avenir de la Société est certes légitime dans la conjoncture présente où nous voyons d'une part diminuer progressivement nos effectifs et d'autre part se rétrécir le champ traditionnel de notre activité missionnaire, en même temps que le rôle des missionnaires étrangers dans les Églises locales se trouve profondément modifié. Cette situation n'est d'ailleurs pas particulière à notre Société et affecte, à des degrés divers, toutes les autres Sociétés missionnaires.
"Mais l'avenir de la Société (ou sa survie, comme on dit souvent) n'est pas seulement, et même principalement, à mon sens, lié à ces considérations d'effectifs et de "débouchés". Il risquerait d'être compromis plus gravement encore par une "reconversion" qui ne respecterait pas la fin, la nature et le caractère spécifique de la Société. Elle cesserait alors d'être elle même et ce serait véritablement sa mort. Pour lui éviter cette "mort lente" que des prophètes de l'avenir prédisent avec une insistance quelque peu suspecte, faut il pratiquer l'euthanasie ?
"L'avenir de la Société est lié avant tout à la fidélité à la mission qu'elle a reçue de l'Église. Cette mission, c'est l'annonce de I'Évangile et nous avons dans l'Exhortation de Paul VI "Evangelii nuntiandi" ample matière à réflexion pour être aujourd'hui fidèles et assurer par là même l'avenir de notre Société."
Et un peu plus loin, il écrivait, avec sa franchise habituelle :
"L'expérience m'a appris à me méfier des "groupes d'étude" qui se constituent avec un plan déjà pré-établi et dont toute l'étude consiste à mettre au point la stratégie qui fera prévaloir ce plan. Ce n'est évidemment pas cela qu'ont envisagé les promoteurs du projet en question, mais, en ce domaine, je pense qu'il faut user d'une grande prudence."
En conclusion, nous pouvons dire que le Père Cussac fut un grand serviteur, lucide et dévoué, de l'Église et de la Société.
Dans le "Bulletin de Hongkong", 1956, p. 326, un jeune missionnaire certifie avoir dû sa vocation à la vie de Mgr Retord, écrite par le Père Cussac, en 1947, et particulièrement aux dernières lignes de cet opuscule. Voici ces lignes : "Ainsi, toi qui cherches l'idéal auquel tu consacreras ta vie, qui aspires à te donner et à servir, toi dont l'ardeur généreuse ambitionne les nobles combats, n'iras-tu pas remplacer ceux qui succombent à la tâche et recueillir les fruits de leurs labeurs et de leurs sacrifices ? La plus passionnante des causes t'appelle !" Certes, ce texte se ressent du style de l'époque mais en même temps, n'est-il pas révélateur du zèle missionnaire qui anime le Père Cussac durant toute sa vie ?
Cher Père Cussac, nous vous devons tous beaucoup. Merci pour tout ce que vous avez fait, et surtout pour ce que vous avez été.
Références
Réf. biographiques. - AME 1931 p. 230, 1938 p. 200-37ph . - CR 1931 p. 272, 1932 p. 309, 1933 p; 255, 1939 p. 214, 1948 p. 80, 1950 p. 130, 1951 p. 117, 1953 p. 30, 72, 1961 p. 94, 1968 p. 54, 71, 85, 1974-76 p. 233, AG80-2 p. 16-17 AG81-3 p. 3. - BME 1926 p. 520, 1931 p. 616-94, 1932 p. 721, 1933 p. 724, 882, 959-61, 1935 p. 149ph, 1936 p. 596, 1939 p. 596, 620, 703, 868, 1948 p. 380, 1950 p. 572, 583ph, 697, 1951 p. 72, 319, 648, 1953 p. 122, 220, 307sq. 318, 395, 487-89-96, 502-78-81sq-87-88, 626, 787, 802, 910, 1954 p. 1142, 1955 p. 7, 55, 1009/1956 p. 326, 557, 806, 1959 p. 90, 749, 890, 1960 p. 186, 846, 943, 1026, 1961 p. 162, 321, 696, 873, 952sq. - EPI 1962 p. 96-97, 296, 1963 p. 277, 434, 877, 1967 p. 111-43. - EC1 n° 58 p. 330, 64 p. 147, 75 p. 171, 78 p. 267, 109-11 p. 285, 115 p. 33A, 134 p. 317, 136C2, 171/C3, 190 p. 346, 209-25-47-48-70-72-75, 405-10-41-46-47-51-64-85-96, 504, 686-89-93-98, 702-04-05-17-23-25-27-30-43-59-61-68/175/576, 176/600. - EC2 n° 1 p. 1A, 4 p. 104A, 10 p; 289, 11 p; 321, 12 p. 355, 14 p. 417, 29 p. 110, 41 p. 300. - MEP n° 116 p. 467, 118 p. 46, 119 p. 34A, 115 p. 46, 126 p. 47, 144 p. 63, 150 p. 52, 84C2 p. 101. - HIR n° 124. - ISG n° 23, 30, 31, 130/4.