André BERTRAND1932 - 2017
- Statut : Prêtre
- Identifiant : 4081
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Identité
Naissance
Décès
Charges
Missions
- Pays :
- Japon
- Région missionnaire :
- 1959 - 1996 (Fukuoka)
Biographie
[4081] BERTRAND André est né le 19 décembre 1932 à Sévérac-le-Château (Aveyron).
Ordonné prêtre le 1er février 1959, il part le 14 juillet suivant pour la mission de Fukuoka (Japon).
Il étudie le japonais à Tokyo, puis il est nommé vicaire à Kokura (1961), à Shindenbaru (1962), à Kurosaki (1965) et à Tobata (1968). Il est curé de Mizumaki (1970), de Hachioji (1982), de Iizuka (1986), de Kengun (1986), de Iizuka (1992) et de Moji (1994).
Il est rappelé en France pour y exercer la charge de supérieur de la maison d’accueil de Lauris (1996), puis il est supérieur du sanatorium de Montbeton (2000), adjoint au supérieur de la Maison de Paris (2003-2004), adjoint au supérieur à la maison d’accueil de Lauris, supérieur de la maison d’accueil de Lauris (2007) et adjoint à la maison d’accueil de Lauris (2009-2010).
A partir de 2011 il se retire à la maison d’accueil de Lauris, où il meurt le 10 janvier 2017. Il est inhumé au cimetière de Lauris.
Nécrologie
[4081] BERTRAND ANDRÉ (1932-2017)
NOTICE NÉCROLOGIQUE
Famille et jeunesse
André BERTRAND est né à Sévérac-le-Château, dans l’Aveyron, non loin de la ville de Millau, le 19 décembre 1932, dans une famille de quatre enfants, dont il était le benjamin. Son père, Pierre Bertrand, était employé à la SNCF, tandis que sa mère, Augusta Fabre, s’adonnait à l’éducation de ses enfants. Bertrand est encore jeune quand son père décède en 1945. Il est baptisé dans l’église Sainte-Jeanne d’Arc de Sévérac-le-Château, paroisse de la gare, le 15 janvier 1933. Il est aussi confirmé à Sévérac-le-Château le 22 avril 1941. Il fait ses études primaires à Sévérac-gare et ses études secondaires au petit séminaire Saint-Pierre à Rodez de 1944 à 1950. Il entre au grand séminaire de Rodez où il fit sa philosophie de 1950 à 1952. Mais depuis longtemps son désir était d’être missionnaire. Alors il s’en ouvrit à sa mère qui était déjà veuve à l’époque. Elle accepta, affirme-t-il, plutôt avec résignation qu’avec joie, car c’était un gros sacrifice pour elle; mais elle y voyait là la volonté du Seigneur. C’est alors qu’il fait sa demande, le 22 juin 1952, pour entrer aux Missions Etrangères. Il se présente le 15 septembre 1952 au grand séminaire de Bièvres. Puis il effectue son service militaire de 1953 à 1955 (Toulouse, Reims, Étampes). Là, il manifeste son esprit missionnaire en se dévouant à catéchiser des jeunes recrues qui demandaient le baptême. Il sera ensuite au Séminaire de la rue du Bac à Paris de 1955 à 1958. Mais il est rappelé par l’armée et envoyé en Tunisie de septembre 1955 à février 1956. Le 16 mai 1958, il reçoit sa destination pour la mission de Fukuoka au Japon et est ordonné prêtre le 1er février 1959 par Mgr Ménard, évêque de Rodez, en l’église Sainte-Jeanne-d’Arc de Sévérac-le-Château, paroisse de la gare. Il est incardiné au diocèse de Rodez et part pour le Japon le 14 juillet 1959.
Mission au Japon
De septembre 1959 à juin 1961, il fréquente l’école de langue à Tokyo. De juin 1961 à 1962, il est vicaire à la paroisse de Kokura; puis de 1962 à 1965, à celle de Shindenbaru. De 1965 à 1968, il est vicaire à Kurosaki, puis de 1968 à 1970, à la paroisse de Tobata. Du mois d’août 1970 à mars 1982, on le retrouve curé de la paroisse de Mizumaki où il procède à la reconstruction du presbytère et de l’école enfantine. De mars 1982 à avril 1986, il est curé de la paroisse de Hachioji. D’avril à septembre 1986, il assure un intérim à la paroisse de Lizuka. De septembre 1986 à mars 1990, il est curé de Kengun dans le district de Kumamoto. D’avril 1990 à juin 1991, il prend une année sabbatique en France. D’août 1991 à mars 1992, il est infirmier à la Maison Saint-Raphaël de Montbeton, métier auquel il s’était initié durant son service militaire. De mars 1992 à avril 1994, il est à nouveau au Japon, curé de Lizuka où il procède à la reconstruction de l’école enfantine. D’avril 1994 à avril 1996, il est curé de Moji.
Mission en France
Ensuite, il rentre en France sur proposition de ses supérieurs qui souhaitaient lui confier d’autres responsabilités. Du 3 juillet 1996 à octobre 2000, il est supérieur de la Maison de repos de Lauris; puis, le 22 octobre 2000, il est nommé supérieur de la Maison de Montbeton. Après deux ans et demi de service, il donne sa démission le 6 mai 2003 pour raisons de santé. De mai à août 2003, il est en repos à Lauris. Du 1er septembre 2003 au 6 décembre 2004, il est adjoint au supérieur de la Maison de Paris. Enfin, du 7 décembre 2004 à février 2008, il est à nouveau supérieur de la Maison de Lauris. À partir du 1er février 2008, il prend sa retraite dans la maison de Lauris, où il décède le 10 janvier 2017.