Louis GUÉGAN1849 - 1885
- Statut : Prêtre
- Identifiant : 1543
- À savoir : Mort violente
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Identité
Naissance
Décès
Missions
- Pays :
- Vietnam
- Région missionnaire :
- 1883 - 1885 (Qui Nhon)
Biographie
[1543]. GUÉGAN, Louis-Charles (Marie), petit-neveu du célèbre chef de Chouans, Cadoudal, vit le jour à Saint-Vran (Côtes-du-Nord) le 26 mai 1849. Il fit ses études au petit séminaire de Sainte-Anne-d'Auray et au grand séminaire de Vannes, et fut incorporé à ce diocèse. En 1870, il s'engagea dans les Volontaires de l'Ouest (zouaves pontificaux), participa à plusieurs combats, et après la conclusion de la paix, retourna au grand séminaire. En 1873, il fut nommé surveillant d'études à Sainte-Anne-d'Auray. Un an après son ordination, qui eut lieu le 25 février 1874, il exerça le ministère en qualité de vicaire à Bubry, 1875-1880, et à Bignan, 1880-1881.
Entré au Séminaire des M.-E. le 29 décembre 1881, il partit pour la Cochinchine orientale le 22 novembre 1882. Il étudia la langue à Song-cat, commença ses travaux apostoliques dans le Quang-ngai, et administra le district de Phu-hoa dans la même province. Il venait de réparer les désastres causés par un typhon, lorsque la persécution se déchaîna (1885), causée par l'expédition française au Tonkin.
Un général annamite arriva à Phu-hoa, et fit massacrer près de 500 catholiques sous les yeux du missionnaire enchaîné. De toutes les questions posées à la victime, deux suffisent pour faire deviner les autres : Pourquoi es-tu venu livrer notre pays aux Français ? - Je suis venu uniquement pour prêcher l'Evangile et faire du bien. - Toutes ces prétendues religieuses réunies en une seule maison non loin de la tienne, que sont-elles autre chose que tes femmes ? - Jamais. " La plupart des religieuses, près de quarante, sont alors massacrées. Guégan est frappé, torturé ; un coup de sabre l'achève ; c'était le 18 juillet 1885. Sa tête resta exposée pendant trois jours en face de la chrétienté ruinée.
Nécrologie
M. GUÉGAN
MISSIONNAIRE APOSTOLIQUE DE LA COCHINCHINE ORIENTALE
Né le 26 mai 1849.
Parti le 22 novembre 1882.
Mort le 18 juillet 1885.
Louis-Marie-Charles Guégan naquit le 26 mai 1849, en la commune de Saint-Véran (Finistère), au château de Langourla, où son père exerçait l’emploi de régisseur ; par sa mère, née Louise-Marie Le Guennec, il était petit-neveu d’un des chefs les plus célèbres de la Chouannerie, Georges Cadoudal.
Les premières années de son enfance s’écoulèrent sous la direction pieuse, intelligente et ferme de sa sainte mère, et l’on se souvient encore à Saint-Véran, nous écrit M. le comte de Lanascol « de ce charmant enfant aux longs cheveux blonds, aux grands yeux bleus au regard pur et limpide, dont l’air modeste et réservé, la physio¬nomie pleine de candeur et d’innocence frappaient et édifiaient tout le monde. »
Après la mort de son père, il revint avec sa mère, son frère et sa soeur habiter le petit hameau de Kerléano, en la paroisse de Brech, près Auray, au diocèse de Vannes ; quelque temps après, il fut confié aux soins de son oncle paternel, M. l’abbé Guégan, alors recteur de
Saint-Pierre-Quiberon, mort curé de Plouay, qui lui fit commencer ses études. En 1862, il entra au Petit-Séminaire de Sainte-Anne d’Auray.
« Pendant les huit années qu’il passa sous la direction habile et dévouée de ses maîtres, nous dit un de ses plus intimes amis, M. l’abbé Jobet, je ne crois pas qu’il ait jamais mérité un blâme sérieux. Je ne prétends pas qu’il fût un élève absolument parfait, à l’abri de toute réprimande. D’une nature ardente, il épanchait quelquefois ce trop plein de vie dans des causeries prohibées, qui lui valaient de passer au pied d’un arbre un temps qu’il aurait pré-féré employer au jeu. C’était là son défaut. Mais ce n’était pas un défaut capital. D’ailleurs, bon travailleur à l’étude et en classe, bon joueur en récréation, caractère heureux et gai, aimant tout le monde et aimé de tous, il joignait à ces qualités une énergie rare et un cou¬rage remarquable. Dès la première année de son Séminaire, il tomba malade. La maladie fut longue, les souffrances très doulou¬reuses, mais l’enfant savait déjà souffrir, et pas une plainte ne sortit de sa bouche pendant cette épreuve. »
Dans l’atmosphère où il vivait, l’ardeur de sa foi ne pouvait que se développer grandement et rapidement. A Sainte-Anne, en effet, on ne se contente pas de faire de bons littérateurs, on prépare les élèves au sacerdoce, et les œuvres de piété tiennent une large place dans leur vie.
Deux Congrégations y sont établies : la Congrégation des Saints-Anges pour les basses classes, et celle de la Sainte-Vierge pour les classes plus élevées. Louis Guégan fut le Préfet de ces deux Congré¬gations.
Du Petit-Séminaire de Sainte-Anne, il passa au Grand-Séminaire de Vannes. C’était en 1870 : presque chaque jour apportait la nouvelle d’un désastre ; au Séminaire, les études théologiques languis¬saient quelque peu. « Nous nous disions les uns aux autres, raconte M. l’abbé Jobet : nous sommes libres de nos personnes, la France a besoin de nous, est-ce que notre devoir ne serait pas de combattre à côté de nos frères sur les champs de bataille ? » L’abbé Guégan n’était pas le dernier à tirer cette conclusion, et s’il était séminariste par sa piété et la soutane, il était déjà aux trois quarts soldat par le cœur .
« Un soir, Monseigneur vint au Grand-Séminaire, il nous réunit dans la Salle des Exercices, il exhorta ceux d’entre nous qui le pour¬raient, avec le consentement de leurs parents, à s’engager pour la durée de la guerre, et nous quitta en nous donnant sa bénédiction. Il n’en fallait pas davantage pour nous décider.
« Le lendemain, plus de vingt séminaristes quittaient le Séminaire. Louis Guégan fut des premiers ; il partit immédiatement pour Kerléano afin d’obtenir le consentement de sa mère. Bien qu’elle eût déjà son fils Georges lieutenant dans le bataillon de Charette, elle fit à la patrie le sacrifice de son second fils. N’est-elle pas de la race des âmes fortes et généreuses ? »
Deux jours après, le 19 novembre, Louis Guégan était au Mans, et le 27 novembre, il était versé dans la 3e Compagnie du 3e bataillon, et quittait le Mans sous les ordres du général Jaurès, commandant du 21e corps. « Pendant toute cette campagne de Marchenoir et du Mans, le 3e bataillon fut toujours sur le qui-vive, se fatiguant dans des marches et des contre-marches, avançant le jour et souvent recu¬lant la nuit, assistant à tous les combats, à Vendôme, à Fretteval, au Mans, à Sillé-le-Guillaume, couchant sur le champ de bataille à Marchenoir pendant huit jours, et n’ayant pas, en compensation de tant de fatigues et de tant de misères, la consolation de tirer un coup de fusil. Toujours à la peine, ce troisième bataillon ne fut pas une minute à l’honneur ! De toutes nos souffrances, cette humiliation fut la plus douloureuse.
« Louis Guégan en a souffert plus que tout autre, lui, le petit-neveu de Georges Cadoudal. Plus que tout autre il a souffert aussi des priva¬tions de tout genre, du froid et de la faim. Nous avions pour la plu¬part des manteaux bien étoffés et quelque argent qui nous permettait, et ce n’était pas du luxe, de suppléer à l’insuffisance, parfois trop grande de l’ordinaire. Louis Guégan, lui, était sans manteau, il était presque sans argent, et Dieu seul a su ce qu’il a souffert pendant cette campagne. Je dis : Dieu seul, car jamais ses compagnons d’armes ne l’ont appris de sa bouche, et on ne le saurait pas encore aujourd’hui, si je ne me rendais coupable envers son frère qui m’a fait cette confidence, d’une indiscrétion qu’il voudra bien me par¬donner. »
Lorsque autour de lui on se plaignait de ne rien faire et de tant souffrir pour le roi de Prusse : « C’est vrai, répondait-il, mais qu’importe, nous souffrons pour la patrie, et souffrir pour sa patrie, c’est encore combattre pour elle. » Rentré au Séminaire, M. Guégan se montra le séminariste pieux, joyeux et travailleur que l’on avait connu à Sainte-Anne ; aussi y eut-il un instant d’étonnement parmi tous ceux qui le connaissaient, quand on sut qu’il avait demandé un délai pour se préparer au sous-diaconat. Sa piété forte, son carac¬tère vigoureux, semblait éloigner toute idée de scrupule ; sans doute la délicatesse de sa conscience l’avait fait hésiter devant les redou¬tables responsabilités et l’éminente dignité sacerdotale. Peut-être était-ce une épreuve que Dieu lui envoyait pour le fortifier encore. Hésitation humaine ou épreuve divine, cet état ne dura pas longtemps. Envoyé en 1873 comme surveillant d’étude au Petit-Séminaire de Sainte-Anne, M. Guégan fut ordonné prêtre pendant le carême de 1874. Il quitta Sainte-Anne en 1875, pour devenir vicaire, d’abord à Bubry jusqu’en 1880, puis à Bignan jusqu’à son départ.
« Dans ces deux paroisses, il fut ce que son passé promettait de lui, un saint prêtre, bon, patient, humble, aimant, courageux, rempli de l’amour de Dieu et de l’amour des âmes, ne craignant jamais sa peine, ne reculant devant aucune fatigue, quand il s’agissait d’un service à rendre ou d’un devoir à remplir. Outre ses fonctions ordi¬naires de vicaire, il avait à desservir dans ces deux paroisses une chapelle située à une assez grande distance du bourg. En été, ce voyage à travers les sentiers, les petits chemins ombreux et les landes fleuries était une promenade charmante et pleine de poésie. Mais l’hiver faisait payer largement ces jouissances…. l’abbé Guégan en avait vu bien d’autres là-bas à Marchenoir et au Mans. »
Cependant Dieu avait d’autres vues sur ce jeune prêtre : ascen¬siones in corde suo disposuit : il lui avait fait franchir l’échelon du sacerdoce, il lui montra l’apostolat. L’abbé Guégan médita silencieu¬sement et longuement l’appel de Dieu ; puis, lorsqu’il l’entendit clai¬rement, il hésita, cet appel lui sembla dur.
« Depuis longtemps, écrira-t-il plus tard, mes désirs et mes pen¬sées me pressaient de me consacrer aux missions, mais le diable aidant, je retardais toujours mon départ, et comme saint Augustin, je me montrais rebelle à la voix de Dieu qui m’appelait en répondant toujours : A plus tard, à l’année prochaine seulement. Plus le temps avançait, plus les années s’écoulaient, et plus je me sentais tourmenté par le cri de ma conscience. »
Il résolut d’aller à la Trappe de Thymadeuc, faire une retraite de trois jours. « Notre retraite terminée, écrit M. l’abbé Tanguy, qui l’accompagnait, nous partîmes. Sur les hauteurs qui dominent la Trappe, l’abbé Guégan s’arrêta tout à coup. — Vous ne savez pas ? Je pars pour le Séminaire des Missions-Étrangères. — Vous plai¬santez. — Non, je parle sérieusement ; depuis longtemps la voix de Dieu m’appelle ; j’ai résisté. Voilà la cause des appréhensions dont je vous parlais l’autre jour. Aujourd’hui le sacrifice est consommé. »
Une dernière fois il alla voir Kerléano, mais sans annoncer son départ à sa famille, afin d’éviter les cruels déchirements de la sépa¬ration. « Je me vois encore monté dans la voiture, écrit un des témoins de ces adieux, considérant les embrassements de ces deux frères qui ne se reverraient plus. — Eh bien ! Louis, s’écria Georges, quand nous reviendras-tu ? Je trouve que tes visites deviennent rares, à bientôt ! — A bientôt ! adieu, répondit l’abbé d’une voix étranglée. Ce fut la seule marque d’émotion qu’il donna, et le cheval nous enleva au grand trot sur la route de Vannes. » Quelques jours plus tard le vicaire de Bignan entrait au Séminaire des Missions-Étrangères.
Lorsque Mme Guégan apprit la détermination de son fils, elle l’accepta en chrétienne. « Mes parents, écrivait l’aspirant à un de ses amis, sont soumis à la volonté de Dieu, et même, ils sont bien heureux de me voir missionnaire. Dieu en soit béni. »
Lorsqu’il eut reçu sa destination pour la mission de Cochinchine Orientale, il ne crut point devoir aller faire ses adieux à sa famille. Tous redoutaient trop vivement que la blessure de leur cœur ne se rouvrît à cette suprême visite. Le 26 novembre 1882 il s’embarqua à Marseille sans avoir revu « le doux pays d’Armor. » A son arrivée en mission, il fut envoyé avec un catéchiste à Song-Cat, petite chré¬tienté de 150 fidèles où il passa quatre mois à étudier l’annamite ; au bout de ce temps il partit pour la province du Quang-Ngai, afin d’aider M. Garin qui succombait sous le poids d’incessants travaux. Bientôt Mgr Van Camelbeke ayant divisé le vaste district de M. Garin, en donna une partie à M. Guégan qui s’établit à Phu-Hoa et se mit au travail avec ardeur.
« Chers parents, écrivait-il le 23 juin 1884, cette fois je ne vous envoie que quelques lignes, parce que j’ai de la besogne par-dessus la tête : administration de mes chrétientés ; affaires à juger entre païens et chrétiens ; préparation à la première Communion d’environ 80 enfants ; préparatifs pour la réception de Monseigneur Van Camel¬beke, qui vient dans nos parages administrer le sacrement de Confir¬mation. J’ai environ 1,000 chrétiens qui n’ont pas encore été confir¬més, parce que ce n’est pas tous les ans que le Vicaire Apostolique peut parcourir la mission. Vous voyez que, si vous ajoutez une église à bâtir, une autre à réparer, ce n’est pas précisément la besogne qui me manque. »
Et plus tard, dans une lettre à M. le Supérieur du Séminaire des Missions-Étrangères, il donnait en ces termes le compte-rendu des résultats qu’il avait obtenus et des souffrances qu’il avait endurées :
« Depuis neuf mois, Sa Grandeur m’a placé à la tête d’un district de 1,600 chrétiens. Jusqu’à présent, je n’ai pu baptiser que 24 païens, mais j’ai en compensation 892 baptêmes d’enfants de païens in arti¬culo mortis. J’espère que lorsque tout sera en paix dans le royaume, les païens finiront par ouvrir les yeux à la lumière de l’Évangile.
« Pour mes chrétiens, tout allait bien quand est venu ce terrible typhon qui a amoncelé les ruines parmi eux : 95 maisons ont été détruites entièrement, toutes les autres endommagées. J’ai trois églises détruites ; toutes les autres ont subi de grands dégâts, une surtout, sous le vocable de Notre-Dame des Victoires, et affiliée à l’Archiconfrérie de celle de Paris. Pourvu que Dieu nous préserve d’une disette qui parait imminente !
« Enfin, la vie du missionnaire, comme vous me l’avez dit, Mon¬sieur le Supérieur, est une vie de sacrifices… Aussi, quoi qu’il arrive, je suis prêt à me soumettre à tout ce que le bon Dieu voudra bien m’envoyer. Que je puisse lui gagner beaucoup d’âmes et opérer moi-même mon salut, voilà mon seul désir ! »
La charité de quelques amis de France lui permit de réparer les malheurs que la tempête avait causés.
« Grâce aux secours qui me sont arrivés, disait-il, les ruines de mon district se relèvent petit à petit ; comme Joseph, sans cependant avoir toutes ses ressources, ni toutes ses qualités, j’ai pu acheter du riz en assez grande quantité pour faire face aux premières nécessités d’une disette. Je suis donc en train maintenant de relever mes églises, d’élever des digues, de faire des moulins à eau qui amèneront la fertilité dans les endroits arides jusqu’à ce jour. Bref ! avec du travail et l’aide de Dieu, j’espère que dans quelque temps mes chré¬tiens ne seront pas trop misérables. Ils ont été bien touchés de la générosité de leurs frères de France. Aussi n’oublient-ils aucun jour de prier pour eux. »
Tous ces travaux allaient bientôt, hélas ! être brusquement inter¬rompus. Déjà M. Poirier avait failli mourir à Van-Bân et M. Guégan avait aidé M. Garin à le délivrer. Depuis cet événement, nous n’avons plus appris qu’une chose sur notre cher confrère : C’est que le 18 juillet il a donné son sang pour Notre-Seigneur Jésus-Christ.
« Faut-il, ajoute M. l’abbé Jobet, à qui nous devons la plupart des détails contenus dans cette notice, rapporter ici ce fait étrange, relatif à la mort de notre ami, auquel je ne veux pas donner plus d’importance qu’il ne convient.
« Si je le relate, c’est qu’il est absolument exact et digne de foi ; mais je n’entends pas en tirer des conclusions qui seraient pour le moins téméraires.
« C’était le soir de la mort du P. Guégan. Sa mère et sa sœur s’étaient retirées dans leurs chambres. Le sommeil ne venait pas. Dans la nuit, la mère entendit dans l’appartement qu’occupait l’abbé pendant ses visites à Kerléano, un bruit inusité. On aurait dit les pas d’une personne qui rentre et qui prend ses dispositions pour re¬poser. A la même heure, la sœur entendait aussi un bruit, c’était comme des chants harmonieux, qui de la terre s’élevaient pour se perdre dans les cieux. Les deux femmes se rencontrèrent dans la même pensée : c’est Louis qui nous fait ses adieux. Le lendemain Mme Guégan demanda à sa fille si elle n’avait rien entendu dans la chambre de l’abbé. — « Non, mère. » — « Eh bien ! moi j’ai entendu du bruit : c’est Louis qui nous a quittés. » — A son tour la fille raconta à sa mère qu’elle avait entendu des chants délicieux. Et toutes deux se confirmèrent ainsi dans la pensée que c’était le cher enfant qui venait leur faire ses adieux en quittant cette terre. »
Références
[1543] GUÉGAN Louis (1849-1885)
Notes bio-bibliographiques. - C.-R., 1884, p. 104. - A. P. F., lvii, 1885, p. 351. - M. C., xvii, 1885, Sa mort, p. 385 ; xxi, 1889, Son martyre, p. 521. - Miss. Quinhon. Mém., 1907, ii, p. [12]. - Sem. rel. Vannes, 1885, Sa mort, p. 534 ; 1889, p. 731. - Echo de N.-D. de la G., 1884, p. 749.
Nos miss., Notice, p. 259. - Hist. gén. Soc. M.-E., Tab. alph.
Notice nécrologique. - C.-R., 1885, p. 224.
Portrait. - A. P. F., lvii, 1885, p. 327. - Iconog. bret., p. 216.