Les « Échos de la Rue du Bac » sont disponibles à la consultation dans la bibliothèque numérique de l’IRFA !
Le titre « Échos de la Rue du Bac » désigne une gazette interne aux Missions Étrangères de Paris, publiée bimensuellement et sans interruption de 1921 à 1967. Elle contient une à deux pages et regroupe les dernières actualités du séminaire de la Rue du Bac, ainsi que les nouvelles du séminaire de Bièvres, de la maison de retraite de Montbeton et des activités des procures de Marseille et de Rome.
« On a l’intention d’adresser cette feuille plusieurs fois par mois aux membres de la Société présents en France pour leur fournir quelques informations de nature à les intéresser ». Echos de la Rue du Bac N°1, [début novembre 1921].
Leur contenu est séparé en plusieurs rubriques qui montrent le dynamisme des activités des MEP déployées en France sur cette période : admissions de nouvelles vocations, départs en mission, le retour en France de missionnaires, décès, activités du Supérieur général et de son Conseil, l’actualité socio-politique française.
Parmi les numéros les plus intéressants historiquement, on peut compter ceux qui paraissent durant la Seconde Guerre Mondiale, période pendant laquelle le séminaire se vide peu à peu à cause 
des réquisitions militaires.
« Aujourd’hui les ’’ECHOS’’ ne peuvent débuter que par les vœux que nous formons pour nos lecteurs, pour la Société, et pour le monde entier. […] Que vous dire de la fête de Noël ? Elle a été chez nous d’une tristesse à laquelle nous ne sommes pas habitués. Une nuit de Noël dans un séminaire sans séminaristes ne saurait être gaie ! ». Echos de la Rue du Bac N°415, 1er janvier 1940.
Les activités au séminaire ralentissent. Les nouveaux missionnaires sont retardés dans leur voyage. Les ordinations sont organisées à des moments propices et en divers endroits. Les Echos relatent, pendant cette période, des récits de guerre que les confrères ont fait parvenir par courrier, télégramme ou lors de permissions.
D’autre part, des nouvelles des missions en Asie parviennent jusqu’en France, où la situation est tout aussi alarmante.
« Le 15 janvier, les journaux nous annonçant que la ville de Shizuoka (au Nippon) était en flammes, nous étions inquiets pour l’Eglise catholique et nos écoles. Avant la nuit, un télégramme est venu nous rassurer en nous apprenant que la Mission était indemne ». Echos de la Rue du Bac N°417, 1er février 1940.
Cependant, le Séminaire ne reste pas sans utilité. A la demande des autorités françaises, la salle de récréation des aspirants va accueillir les blessés pour leur donner les soins adéquats, en attendant leur placement dans un hôpital.
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