Joseph MOURLANNE1879 - 1946

[2824] Joseph MOURLANNE naquit le 15 février 1879, à Sauveterre-de-Béarn, diocèse de Bayonne, département des Pyrénées Atlantiques. Il reçut le diaconat le 19 décembre 1903.

Le 7 avril 1904, il entra au séminaire des Missions Etrangères. Ordonné prêtre le 26 février 1905, il reçut sa destination pour le vicariat apostolique de la Birmanie Méridionale (Rangoon) qu'il partit rejoindre le 26 avril 1905, où il retrouva son frère Jean-Baptiste Marie, parti le 10 décembre 1890, missionnaire dans le même vicariat, et curé de la paroisse tamoule Saint Antoine à Rangoon.

Après avoir fait ses premières armes, vers 1908, à Nyaung-Lebin, petite ville birmane avec gare de chemin de fer, sur la ligne de Rangoon à Youngoo et Mandalay, M.Joseph Mourlanne devint, en 1909, curé à Gyobingauk, chrétienté importante d' environ 2.000 fidèles, située à mi-chemin sur la voie ferrée entre Thonzé et Prome, à trente milles au nord de Thonzé. En 1910, il écrivait :..Giobingauk enregistre 39 baptêmes d'infidèles à peu près le même nombre que l'année derniere.." Son dévoué vicaire carian, le P. Lucas qui visita les carians des montagnes, reçut de leur part, un accueil enthousiaste.

En 1913, M. Joseph Mourlanne fut mis à la tête de la chrétienté de Ywegon, à vingt milles au nord de Bassein, où il remplaça M. Bernard, malade en France; il eût en charge les postes de Marygon, Dagon, et Mézabu. En 1914, il fit prêcher une retraite à ses fidèles, établit la confrèrie du Saint Rosaire, et forma deux séminaristes à la vie apostolique. En 1916, sa communauté chrétienne, par deux fois, fut éprouvée par le choléra.

Le 25 mars 1922, M. Joseph Mourlanne, après un séjour d'un an en France, s'embarqua à Marseille pour rejoindre sa mission. A son retour, il se vit confier, avec l'aide d'un prêtre autochtone et d'un professeur laïque, la direction du petit séminaire de Moulmein. L'anglais, le pali, la haute littérature birmane furent inscrits au programme des études. Mais ces cours renforcés parurent décourager les élèves carians, au caractère peu énergique et dont le nombre était de 15, en 1926.

En 1928, son état de santé nécessita un séjour assez long à l'hôpital; très faible, il évita une opération déjà programmée, mais peu à peu les forces lui revinrent. La Faculté l'obligea à prendre six mois de repos absolu, qu'il passa au Collège de Penang d'abord, puis en France où il se soigna pendant deux ans et huit mois.

Le 24 décembre 1932, de retour dans sa mission, M. Joseph Mourlanne ne put reprendre sa lourde charge de supérieur du petit séminaire. Mgr. lui confia l'administration spirituelle de la léproserie de Kemmendine. Vers septembre 1940, après un séjour de plusieurs mois à l'hôpital de Rangoon pour diverses opérations chirurgicales, il alla passer trois semaines de convalescence à Mandalay, puis rentra chez lui.

C'est à la léproserie de Kemmendine que M. Joseph Mourlanne rendit son âme à Dieu, le 28 février 1946.

[ 2824 ] MOURLANNE Joseph

Missionnaire

Birmanie Méridionale - Rangoon

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Joseph MOURLANNE naquit le 15 février 1879, à Sauveterre-de-Béarn, diocèse de Bayonne, département des Pyrénées Atlantiques. Il reçut le diaconat le 19 décembre 1903.

Le 7 avril 1904, il entra au séminaire des Missions Etrangères. Ordonné prêtre le 26 février 1905, il reçut sa destination pour le vicariat apostolique de la Birmanie Méridionale (Rangoon) qu'il partit rejoindre le 26 avril 1905, où il retrouva son frère Jean-Baptiste Marie, parti le 10 décembre 1890, missionnaire dans le même vicariat, et curé de la paroisse tamoule Saint Antoine à Rangoon.

Après avoir fait ses premières armes, vers 1908, à Nyaung-Lebin, petite ville birmane avec gare de chemin de fer, sur la ligne de Rangoon à Youngoo et Mandalay, M.Joseph Mourlanne devint, en 1909, curé à Gyobingauk, chrétienté importante d' environ 2.000 fidèles, située à mi-chemin sur la voie ferrée entre Thonzé et Prome, à trente milles au nord de Thonzé. En 1910, il écrivait :.."Giobingauk enregistre 39 baptêmes d'infidèles à peu près le même nombre que l'année derniere.." Son dévoué vicaire carian, le P. Lucas qui visita les carians des montagnes, reçut de leur part, un accueil enthousiaste.

En 1913, M. Joseph Mourlanne fut mis à la tête de la chrétienté de Ywegon, à vingt milles au nord de Bassein, où il remplaça M. Bernard, malade en France; il eût en charge les postes de Marygon, Dagon, et Mézabu. En 1914, il fit prêcher une retraite à ses fidèles, établit la confrèrie du Saint Rosaire, et forma deux séminaristes à la vie apostolique. En 1916, sa communauté chrétienne, par deux fois, fut éprouvée par le choléra.

Le 25 mars 1922, M. Joseph Mourlanne, après un séjour d'un an en France, s'embarqua à Marseille pour rejoindre sa mission. A son retour, il se vit confier, avec l'aide d'un prêtre autochtone et d'un professeur laïque, la direction du petit séminaire de Moulmein. L'anglais, le pali, la haute littérature birmane furent inscrits au programme des études. Mais ces cours renforcés parurent décourager les élèves carians, au caractère peu énergique et dont le nombre était de 15, en 1926.

En 1928, son état de santé nécessita un séjour assez long à l'hôpital; très faible, il évita une opération déjà programmée, mais peu à peu les forces lui revinrent. La Faculté l'obligea à prendre six mois de repos absolu, qu'il passa au Collège de Penang d'abord, puis en France où il se soigna pendant deux ans et huit mois.

Le 24 décembre 1932, de retour dans sa mission, M. Joseph Mourlanne ne put reprendre sa lourde charge de supérieur du petit séminaire. Mgr. lui confia l'administration spirituelle de la léproserie de Kemmendine. Vers septembre 1940, après un séjour de plusieurs mois à l'hôpital de Rangoon pour diverses opérations chirurgicales, il alla passer trois semaines de convalescence à Mandalay, puis rentra chez lui.

C'est à la léproserie de Kemmendine que M. Joseph Mourlanne rendit son âme à Dieu, le 28 février 1946.

Mai