Jean MARCOU1857 - 1939
- Status : Vicaire apostolique
- Identifier : 1450
- Bibliography : Consult the catalog
Identity
Birth
Death
Episcopal consecration
Other informations
Missions
- Country :
- Vietnam
- Mission area :
- 1880 - 1902 (Hanoi)
- 1902 - 1939 (Phat Diêm)
Biography
[1450] Alexandre MARCOU naît le 10 mai 1857 à Lunel ( Hérault), dans le diocèse de Montpellier . Ses parents sont propriétaires de vignobles. Il commence ses études classiques au collège municipal de Lunel, et les achève au Collège ecclésiastique de Nîmes.
Le 27 septembre 1874 il entre, laïque, au séminaire des MEP où il se distingue par sa régularité, son intelligence, son habileté à toutes sortes de jeux. Tonsuré le 22 mai 1875, minoré le 11 mars 1876, sous-diacre le 21 septembre 1878, diacre le 20 septembre 1879, il est ordonné prêtre le 21 décembre 1879, et reçoit sa destination pour le vicariat apostolique du Tonkin Occidental (Hanoï) qu'il part rejoindre le 4 février 1880.
Vietnam (1880-1939)
La traversée est pénible ; arrivé à Saïgon, le procureur lui enjoint d'aller se soigner à Hong-Kong et d'y attendre les ordres de son vicaire apostolique. Rétabli après quelques mois de repos à Béthanie, il arrive au Tonkin, avant la fin de l'année 1880. Accueilli par Mgr. Puginier, il passe quelques temps à la communauté centrale de la Mission pour s'initier à la langue viêtnamienne, étude qu'il poursuit à la cure de Ke-Set, à une dizaine de kms de Hanoï.
En avril 1881, il remplace à Dong-Chiêm le P.Lardier, décédé, et devient chef des districts de Son-Miêng et de Ke-Sai. Malgré sa faible voix, et un air un peu austère, il assure l'administration des chrétientés en compagnie du P.Souvignet, son second. En juin 1885, le P.Mollard ayant été rappelé à Paris,le P. M.Marcou lui succède comme supérieur du grand séminaire de Ke-So, le P.Glouton devient son assistant. Ne pouvant enseigner, en raison de la déficience de sa voix, il compose en viêtnamien un compendium de théologie morale en trois volumes in-quarto, et des traités destinés spécialement aux diacres et aux prêtres. il s'occupe aussi des nouveaux chrétiens de la paroisse de Ke-So. Comme le P.Mollard l'avait fait naguère, il assure avec le P.Berthet la sécurité de la communauté de Ke-So contre les incursions des Pavillons Noirs et des pirates.
En Juin 1892, Mgr. Puginier étant décédé, Mgr. Gendreau nomme le P. Marcou, curé de la cathédrale de Hanoï. Grâce à l'intercession de St.Blaise, envers lequel M.Marcou avait une grande dévotion, il obtient l'amélioration suffisante de sa voix, pour remplir son ministère.
. Evêque de Lysiade
Le 18 Avril 1895, il est nommé évêque de Lysiade, et coadjuteur de Mgr. Gendreau. Le 15 octobre 1895, Il reçoit la consécration épiscopale à Hanoï, en même temps que Mgr.Ramond, des mains de Mgr.Gendreau. Mgr.Marcou commence par établir un pied à terre à Thanh-Hoa, se met à visiter les chrétientés de cette province qui se relèvent des ruines amoncelées par les troubles de 1884-86, tout en espérant rétablir un jour les centres chrétiens jadis florissants du Chau-Laos.
Puis, Mgr. Marcou fixe sa résidence à Phat-Diêm où les chrétiens sont nombreux. Il est reçu avec les plus grands égards par le P.Six. Celui-ci, ordonné prêtre par Mgr. Jeantet, a connu l'exil et porté les fers ; libéré en 1862, il devient en 1864, curé de Phat-Diêm, et y meurt le 6 juillet 1899.
En 1900, Mgr. Gendreau se rend à Rome pour assiste le 27 mai 1900 à la béatification des 49 martyrs des MEP des Missions qui leur sont confiées. Il profite de son séjour à Rome pour hâter la division de sa Mission, qui, le 15 Avril 1901, donne naissance au Vicariat Apostolique du Tonkin Maritime dont Mgr. Marcou prend officiellement possession le 8 février 1902.
Homme hardi, plein d'initiatives, mais toujours prudent et réfléchi, Mgr. Marcou construit, au fur et à mesure de ses moyens, tous les bâtiments nécessaires à la bonne marche du vicariat: maison centrale de communauté, grand et petits séminaires, probatorium, écoles de catéchistes, maisons de formation de frères, de soeurs pour s'occuper de l'instruction des enfants, des malades et des lépreux.
En 1907, il développe les études classiques dans les petits séminaires. Pour cela, il fonde un probatorium où les enfants admis à partir de 12 ans, font une ou deux années d'études, puis passent au petit séminaire. La formation des grands séminaristes retient toute son attention. Dès que son grand séminaire est construit, en 1912, il veut que son clergé soit compétent dans toutes les sciences ecclésiastiques et il l'oblige à obtenir les diplômes nécessaires pour diriger les écoles primaires des paroisses. En 1922, Il organise pour tous ses prêtres des conférences ecclésiastiques trois fois par an. Il réforme la règle des Amantes de la Croix, en autorisant celles-ci à prononcer des voeux. En 1924, il accueille à Phât-Diêm les cinq premières religieuses de l'Institut des Filles de Notre-Dame des Missions, puis les Pères Rédemptoristes canadiens, et enfin les prêtres de St. Sulpice, en 1929.
Il intensifie la vie chrétienne des fidèles, en multipliant le nombre de paroisses, en renouvelant l'enseignement du catéchisme, en encourageant la pratique fréquente de la communion, en organisant des triduums eucharistiques, et des célébrations en l'honneur des martyrs. Il préside une commission pour l'unification des prières et du catéchisme en Indochine. L'évangélisation du Laos tonkinois lui tenant à coeur, il nomme en 1902, un supérieur choisi par les missionnaires se trouvant sur place, chargé de s'occuper de ces vastes régions, difficiles à visiter et où vivent des populations non viêtnamiennes.
En mai 1914, venu en France pour faire sa visite "ad limina", il propose au St. Siège une réunion générale des supérieurs des MEP en vue de la révision du Règlement. Rentré dans sa mission, en septembre 1915, il songe à prendre un Coadjuteur. Il l'obtint en la personne de Mgr. de Cooman qu'il sacre à Phât-Diêm, le 6 janvier 1918. Cela lui permet de travailler à la révision du Règlement des MEP. Il est désigné pour préparer à Hong-Kong cette réunion plénière. C'est là qu'il fête dans l'intimité ses noces d'argent épiscopales le 15 octobre 1920.
. Révision du Règlement des MEP
En 1922, du 9 février au 22 mars, se tient à Nazareth à Hong-Kong l'Assemblée Générale des MEP qui doit étudier le projet de Règlement. Dès la première séance, l'Assemblée élit pour président Mgr. Marcou.
Du 4 au 9 février 1923, les evêques du Tonkin se réunissent à Phât-Diêm, à l'occasion de la visite apostolique de Mgr.Lécroart, S.J. vicaire apostolique du Tchély Sud-Est. Mgr Marcou met en application les réformes proposées d'abord par le Visiteur Apostolique et ensuite, par les Délégués Apostoliques. En Avril 1928, malgré bien des difficultés, il organise un congrès eucharistique diocésain à Phât-Diêm.
Le 26 Avril 1930, il part pour la France afin de participer à l'Assemblée Générale des MEP, emmenant avec lui six séminaristes viêtnamiensen passe de terminer leurs études secondaires. Pendant son séjour en France, certain que le St.Siège désire créer en Indochine des vicariats apostoliques confiés au clergé viêtnamien, Mgr. Marcou propose la division de son vicariat. En janvier 1932, Mgr. de Guébriant visite le vicariat de Phat-Diêm. Le décret de division décidé le 26 Avril 1932,est signé le 21 juin suivant créant le vicariat apostolique de Thanh-Hoa Sam-nua, détaché du territoire de Phat-Diêm et confié à Mgr. de Cooman.
Le 11 Janvier 1933, le P. J.B.Tong, de la mission de Saigon, est donné comme coadjuteur à Mgr. Marcou. Du 16 Novembre au 5 décembre 1934, les deux prélats assistent à Hanoï au premier "concile plénier en Indochine". Au début de 1936, la démission de Mgr. Marcou est acceptée. Il rejoint la mission de Thanh-Hoa.
Le vicariat apostolique de Phat-Diêm passe sous la responsabilité totale du clergé viêtnamien.
En octobre1936, à la demande du P. Robert, supérieur général ds MEP, Mgr. Marcou, accompagné du P. Schlotterbek, comme secrétaire, entreprend la visite des vicariats confiés aux MEP en Indochine. En raison de son grand âge, et de son état de santé, cette visite lui est pénible. En 1937, il se retire à Thanh-Hoa.
A la fin de Novembre 1939, il s'avoue vaincu par ses hernies, ses coliques néphrétiques et autres maladies. Malgré les soins qui lui sont donnés pendant sept jours, il souffre atrocement, l'asphyxie provoquée par l'urémie lui rendant la respiration très difficile.
Il rend son âme à Dieu le jeudi 7 décembre 1939 à 5 heures.
A Thanh-Hoa, ses funérailles sont présidées par Mgr.Drapier, délégué apostolique. Mgr. Tong, son clergé et les notables de Phât-Diêm demandent à amener chez eux le corps du premier vicaire apostolique de Phât-Diêm où des obsèques solennelles lui sont prodiguées .
Il repose dans le choeur de la cathédrale de Phât-Diem, au pied de l'autel.
Mgr. Marcou a été un grand évêque missionnaire.
Faisant un bilan après 25 ans d'épiscopat, il notait: "En 1902, on comptait seulement 53 prêtres viêtnamiens, en 1927, on en compte 125 ». Il reprit l'évangélisation du Châu-Laos, et ne l'abandonna pas. Ferme avec les autorités civiles il revendiqua les droits des pauvres sur des terrains gagnés sur la mer, et fut le défenseur des écoles catholiques. Ses décisions étaient dictées plus par la raison que par le sentiment.
Ses directives formant trois volumes de 400-500 pages servirent de Directoire pour son Vicariat.
Obituary
Notices Nécrologiques
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Mgr MARCOU
ANCIEN VICAIRE APOSTOLIQUE DE PHAT-DIEM
Mgr MARCOU (Jean-Pierre-Alexandre) né le 10 mai 1857 à Lunel, diocèse de Montpellier (Hérault). Entré laïque au Séminaire des Missions-Étrangères le 27 décembre 1874. Prêtre le 24 décembre 1879. Parti pour le Tonkin occidental le 4 février 1880. Evêque de Lysiade et Coadjuteur du Tonkin occidental en 1895 ; Vicaire apostolique du Tonkin maritime (Phat-Diêm) en 1901. Assistant au trône pontifical en 1930. Démissionnaire en 1935. Mort à Thanh-Hoa le 8 décembre 1939.
S. Exc. Mgr Alexandre-Jean-Pierre Marcou est né le 10 mai 1857 à Lunel. Ses parents, propriétaires de vignobles, étaient profondément chrétiens. Doué dès sort jeune âge d’une intelligence judicieuse, il commença ses études classiques au Collège municipal de sa ville natale, mais ne garda pas bon souvenir de cet établissement ; il rappela maintes fois les brimades déplacées d’un certain professeur à l’égard des enfants qui recevaient la sainte communion. C’est au Collège ecclésiastique de Nîmes qu’il acheva ses études où, en revanche, il apprécia l’art de former la jeunesse.
Admis en 1873 au Séminaire des Missions Etrangères de Paris, il s’y distingua par sa régularité, son intelligence, son habileté aussi à toutes sortes de jeux. Ordonné prêtre le 21 décembre 1879, il partit pour le Tonkin occidental le 4 février 1880.
D’une santé plutôt délicate, le jeune missionnaire eut tellement à souffrir du voyage, lorsqu’il arriva à Saïgon, que le procureur ne lui permit pas de continuer sa route jusqu’à Haïphong, mais lui enjoignit d’aller se soigner à Hongkong et d’y attendre les ordres de son chef de mission. Quelques mois passés dans notre sanatorium suffirent pour le rétablir et il put alors rejoindre le Tonkin avant la fin ne l’année. Son évêque le reçut à bras ouverts, comme on peut en juger par la lette autographe qui figure à la première page de la « Vie de Mgr Puginier » par M. Louvet et qu’il lui avait adressée à Hongkong.
Il est d’usage au Tonkin de garder les nouveaux missionnaires à la communauté centrale de la Mission pendant quelque temps ; puis, ils sont envoyés dans un poste où ils seront seuls avec les prêtres indigènes, les catéchistes et les chrétiens, afin de leur permettre d’apprendre plus facilement la langue du pays. C’est à la cure de Ke-Set que M. Marcou étude l’annamite. Hanoï n’étant qu’à une dizaine de kilomètres de là, il lui fut commode, à l’occasion, d’aller consulter le missionnaire de la ville, M. Landais.
A la mort ce M. Lardier, en avril 1881, M. Marcou le remplaça à Dong-Chiêm et devint ainsi chef des districts de Son-Miêng et Ke-Sai, qui, à l’époque, faisaient partie de la province de Hanoï. Quand il sut parler correctement l’annamite, il put donner libre cours à son zèle en allant prêcher des missions de village en village avec son second, M. Souvignet. On regretta que sa voix faible et son aspect austère l’aient du peu desservi, mais il ne pouvait faire mieux.
En juin 1885, M. Mollard étant rappelé à Paris par le Séminaire de la rue du Bac, M. Marcou fut désigné pour lui succéder à la tête du grand séminaire de Ke-So. Il avait toutes les qualités désirables pour bien remplir cette fonction, mais une laryngite chronique lui semblait un obstacle à l’acceptation de ce poste de confiance, Son Vicaire Apostolique ayant maintenu sa nomination, M. Marcou obéit, attendant que la Providence pourvût à ce qui lui manquait. Comme il ne pouvait assurer aucune classe, ni même les conférences spirituelles, M. Glouton lui fut adjoint comme assistant. Pour suppléer à cette déficience de la voix, il composa en langue indigène un compendium de théologie morale en trois volumes in-quarto, imprimés à Ke-So, et les traités destinés spécialement aux fiacres et aux prêtres édités à notre Maison de Nazareth à Hongkong. N’étant pas pris par l’horaire des classes qu’il ne pouvait pas faire, il employa son activité auprès des nouveaux chrétiens de la paroisse de Ke-So. Plusieurs villages lui doivent leur conversion. C’est avec plaisir qu’il allait les visiter, tantôt à pied, tantôt à cheval, pour les instruire ou les soutenir dans leurs difficultés.
C’était encore l’époque héroïque, où Pavillons noirs, lettrés, pintes, cherchaient à anéantir les missions catholiques les chrétiens, afin de venir ensuite plus facilement à bout des Européens qui s’installaient dans le pays. MM. Marcou et Berthet furent chargés de mettre la Communauté de Ke-So en état de défense et de donner de temps en temps des répétitions appropriées aux élèves du grand séminaire comme M. Mollard l’avait fait naguère. La présence de quelques bons tireurs dans la maison et la publicité des exercices de défense produisirent un heureux effet ; les pirates se dispensèrent de venir attaquer la Communauté de Ke-So et ses défenseurs.
M. Marcou remplit les fonctions de Supérieur du grand séminaire pendant sept ans, jusqu’à la mort de Mgr Puginier en 1892. Au mois de juin de cette même année, Mgr Gendreau nomma M. Dumoulin provicaire, lui donna la direction de cet établissement et M. Marcou devint curé de la cathédrale le Hanoï. Mais comment s’acquitter des devoirs d’une telle charge avec les inconvénients d’une extinction de voix presque complète ? A Ke-So, M. Marcou avait déjà compris que les plus habiles médecins n’arriveraient pas à le guérir ; c’est sur le conseil de son supérieur qu’il prit les grand moyens surnaturels.
Son confrère au grand séminaire, M. Berthet, savoyard à la foi très vive, put obtenir d’Europe une relique de saint Blaise. Tous deux et quelques autres initiés firent plusieurs neuvaines à ce saint préféré afin d’obtenir, sinon la guérison totale, du moins une amélioration suffisante pour que M. Marcou pût prêcher normalement. Les prières humbles, confiantes persévérantes adressées à Dieu avec une intention aussi noble furent largement exaucées. A la cathédrale, M. Marcou commença d’abord à prêcher tous les premiers vendredis du mois, puis en d’autres circonstances et on l’entendit parfaitement. Plus tard, devenu évêque, il assurera tous les jours de sermons au cours de ses tournées pastorales, et même souvent plusieurs fois par jour, il prêcha de nombreuses retraites un peu partout, voire dans les églises les plus vastes et d’acoustique défectueuse où ses auditeurs prendront plaisir à l’écouter.
M. Marcou conserva la direction de la paroisse de la cathédrale pendant trois ans seulement. Le 18 avril 1895, il était nommé Coadjuteur de Mgr Gendreau et sacré le 18 octobre de la même année. Depuis longtemps déjà les Vicaires Apostolique désiraient créer un nouveau vicariat dans le sud de la Mission de Hanoï, mais les événements politiques avaient empêché la réalisation de leur projet. Mgr Marcou y fut cependant envoyé pour en préparer l’érection. Il commença par établir un pied-à-terre au chef-lieu de la province de Thanh-Hoa, qui jusqu’alors n’en avait pas. Les huit paroisses de cette immense étendue de territoire n’étaient administrées que par un seul missionnaire, M. Rigouin, et quelques prêtres indigènes. Les chrétiens très clairsemés demeuraient encore sous l’empire de la terreur occasionnée par les massacres de 1886. Pour toutes ces raisons, Mgr Marcou résolut de fixer sa résidence à Phat-Diêm dans la province de Ninh-Binh. Il y avait là plusieurs milliers de chrétiens, bien groupés, qui au temps des persécutions étaient venus se cacher dans les roseaux du bord de la mer. Peu à peu ces roseaux avaient fait place à des rizières très productrices ; puis, grâce à l’influence des prêtres, en particulier du célèbre P. Six, l’ordre et la piété régnaient parmi les catholiques. Le terrain était donc tout prêt pour qu’un évêque jeune et zélé pût faire beaucoup de bien.
A cette époque, le P. Six, d’un âge assez avancé, très intelligent, et ayant bon esprit, comprit que Mgr Marcou devait le remplacer prochainement dans là région. Il le reçut avec les plus grands égards, tâcha d’effacer sa propre personnalité et le mit en toute simplicité au courant des affaires locales. Grâce à cela, quand le P. Six mourut en 1899, Mgr Marcou jouissait déjà d’une grande autorité.
En 1900, Mgr Gendreau se rendit à Rome pour assister à la béatification solennelle de nos Martyrs. Pendant l’absence du Vicaire Apostolique, son Coadjuteur remplit pendant plusieurs mois les fonctions de chef de Mission au Tonkin occidental. Il le fit avec beaucoup de doigté et sut se faire apprécier dans les hautes sphères gouvernementales de Hanoï, qui apprirent à compter avec lui.
Mgr Gendreau profita de son séjour en Europe pour hâter la division de sa Mission. En 1901, la création du Tonkin maritime était réalisée ; Mgr Marcou, nommé premier Vicaire Apostolique, en prit possession au mois de février 1902, après la retraite des missionnaires. En se séparant de quelques confrères qui passaient au nouveau Vicariat, le vieil évêque fit une réflexion qui ne fut pas oubliée : « je ne suis pas inquiet pour les finances de votre Mission, disait-il, elles sont en bonnes mains » : celles de Mgr Marcou et de M. Bareille qui fut procureur du Vicariat de Hanoï pendant de longues années. On constata bientôt que Mgr Gendreau avait dit vrai. Mgr Marcou, en effet, était un homme hardi et plein d’initiative, mais allant de l’avant toujours avec beaucoup de prudence. Ce n’est que peu à peu et après avoir bien pesé le pour et le contre des choses, qu’il engagea les dépenses indispensables pour la construction d’une communauté centrale, d’un grand séminaire, d’un probatorium, d’un hospice, d’écoles de catéchistes ; de frères, de sœurs, d’un petit séminaire, etc. En même temps il s’appliqua dès le début de son supériorat à intensifier la vie chrétienne des fidèles. Il lutta toujours contre l’abus de l’alcool, les dépenses exagérées ou injustifiées et les excès de liberté personnelle. Les missionnaires le trouvaient parfois sévère, mais comme ils le voyaient lui-même pratiquer une grande austérité et remplir avec beaucoup de ferveur les fonctions du saint ministère, ils suivirent généralement la voie qu’il leur traça par ses directives et ses exemples. Les paroisses furent multipliées pour faciliter aux chrétiens la fréquentation des sacrements. Aussi, quand parurent les salutaires décrets de Sa Sainteté Pie X, la vie eucharistique dans le Vicariat prit-elle un essor qu’on n’aurait pu soupçonner naguère. Mgr Lécroart, lors de sa visite apostolique, en 1922, ne crut pas exagérer, en disant que Phat-Diêm méritait d’être cité au nombre des centres eucharistiques.
La formation du clergé indigène ne manqua pas d’être l’objet de soins particuliers de la part de Mgr Marcou. Il releva sans retard le niveau des études classiques au petit séminaire d’abord ; puis, dès que son grand séminaire fut construit, en. 1912, il fit tout ce qui était en son pouvoir pour que les prêtres de son Vicariat ne fussent pas inférieurs aux prêtres d’Europe pour les sciences philosophiques, théologiques et de droit canonique.
En outre, les Visiteurs et Délégués apostoliques en Indochine trouvèrent en Mgr Marcou un homme tout dévoué au Saint-Siège, toujours disposé à suivre ses moindres prescriptions. Il n’hésita pas à s’engager dans les diverses réformes qu’il jugeait nécessaires. C’est ainsi qu’il fut le premier à fonder un probatorium pour les futurs élèves du petit séminaire et à présider une Commission pour l’unification des prières et du catéchisme en Indochine ; le premier à réformer ses religieuses Amantes de la Croix et à leur permettre les vœux avant de les leur imposer, à obliger les prêtres et catéchistes à se procurer les diplômes nécessaires pour diriger les écoles primaires dans leurs paroisses ; le premier à accueillir les RR. PP. Rédemptoristes canadiens en Indochine, à donner dans son séminaire l’hospitalité aux prêtres de la Société de Saint-Sulpice, qui devaient prendre en main l’éducation du clergé indigène au Tonkin ; le premier, enfin, à organiser un Congrès eucharistique en Indochine et à établir à la campagne des écoles dont la direction devait être confiée aux Frères des Ecoles chrétiennes, aux Religieuses et une école de sourds-muets,
Des difficultés, il en rencontra ; mais, comptant sur l’aide de Dieu, il vint toujours à bout de les vaincre. L’évangélisation des régions de Châu-Laos avaient été abandonnée trois fois à la suite des massacres de 1884 et à cause des trop nombreux missionnaires fauchés par l’insalubrité du pays. En 1898, Mgr Gendreau avait tenté de nouveau cette difficile entreprise ; Mgr Marcou la continua avec courage et ne l’abandonna plus. Grâce à sa persévérance, ces régions comptent actuellement dix districts ou paroisses, où les conversions sont dans la proportion de un à sept. En d’autres parties de la Mission, nombreux sont les missionnaires et les prêtres indigènes qui ont réussi à surmonter leurs difficultés, parce que leur Supérieur les a soutenus, encouragés et dirigés judicieusement. Avec les autorités civiles il sut aussi être ferme. Sans parler de la question des terrains gagnés sur la mer et encore submergés, situés au sud-est de Phat-Diêm, qu’il revendiqua pendant plus de trente ans en faveur des nombreux riverains, pour la plupart très pauvres, il fut aussi le défenseur des écoles libres. Au nom des Vicaires Apostoliques du Tonkin et de l’Annam, il rédigea plusieurs rapports réclamant pour les écoles catholiques la répartition proportionnelle des subsides. Ces travaux faits avec beaucoup de facilité et solidement établis, étaient étudiés et très appréciés, même par ceux qui ne partageaient pas son avis, parce qu’on le savait compétent sur cette question. Il fut le conseiller recherché et écouté de ses collègues dans l’épiscopat en Indochine. Guidé dans ses décisions par la raison plutôt que par le sentiment, ce qui lui valut parfois de n’être pas persona grata auprès de certaines autorités françaises et de quelques missionnaires, il n’en a pas été moins estimé par les uns et par les autres.
Conscient de sa sévérité, il s’efforçait de la combattre, quitte à paraître quelquefois timide ou même froid de prime-abord. En réalité, il savait être aimable et montrer à l’occasion beaucoup de cœur. Témoins ceux qu’il a soutenus si fidèlement dans les positions les plus critiques, ceux qu’il a honorés de son amitié, ceux aussi à qui il donnait généreusement ce qui lui appartenait en propre, quand il ne pouvait pas disposer des finances de la Mission ; argent, habits, montre, ornements, etc.; il s’en privait volontiers en leur faveur. Mgr Marcou donna, durant toute sa vie, l’exemple de la piété et du travail. Levé à trois ou quatre heures du matin et couché à neuf heures du soir, il trouvait du temps pour tout : pour ses exercices spirituels, le travail de bureau, les fonctions du saint ministère, même la récréation et la promenade. Sans parler de la longue oraison matinale préparatoire à la messe, combien d’heures ne passait-il pas en adoration devant le Saint-Sacrement, non seulement la nuit avant les premiers vendredis du mois, mais souvent pendant les jours de la semaine. La sainte eucharistie était vraiment la base de sa vie surnaturelle. Prêtres et chrétiens n’oublieront jamais les exemples et les instructions substantielles qu’il donna à ce sujet pendant tout le cours de ses 44 ans d’épiscopat.
Il était très assidu au bureau, d’autant plus qu’il n’eut pour ainsi dire pas de secrétaire. En plus de la correspondance avec les autorités françaises et annamites, il ne laissa pas délibérément une lettre de ses confrères sans réponse et la direction sollicitée y était donnée claire et précise. Ses directives pleines de doctrine peuvent fournir trois volumes de quatre ou cinq cents pages chacun ; elles ont servi et serviront longtemps encore de Directoire particulier à son Vicariat. Ses sermons écrits de son écriture très fine forment également quatre ou cinq volumes grand format. On se demande comment concilier cette vie de prière et de travail intense avec les longues séances qu’il passa au confessionnal. N’importe qui pouvait à toute heure de la journée se présenter pour se confesser ; dès qu’il était averti, il quittait son travail pour se mettre à la disposition des pénitents, et cela, au cours de ses tournées pastorales comme à l’évêché. A la fin de l’année, il lui arriva plus d’une fois d’avoir entendu de 15 à 20.000 confessions.
Cette activité extraordinaire n’empêcha pas Mgr Marcou de s’intéresser au progrès des Missions voisines, à celui de la Société des Missions-Étrangères et de la sainte Eglise en général, toujours prêt à payer de sa personne, si cela est nécessaire. Sans parler des missions de confiance que Rome lui confia en certaines circonstances, on le vit à Hanoï au sacre de Mgr Lavest (Kouang-si) en 1900 ; à celui de Mgr de Gorostarzu (Yunnan), en 1908 ; à Hué, en mai 1908, lors du sacre de Mgr Allys. Nous le retrouvons à Rangoon en 1910 à l’occasion de la consécration de la cathédrale. Malgré son inexpérience de la langue chinoise, il ne recule pas devant un voyage au Kouang-si en 1911 pour aller sacrer Mgr Ducœur. En novembre de la même année, il assista au sacre de Mgr Bigolet, Coadjuteur de Mgr Gendreau, à la réunion de dix évêques venus à Ke-So en cette circonstance pour étudier certaines questions concernant notre Société.
En mai 1914, il vint en France faire sa visite ad limina et proposer au Saint-Siège une réunion générale des Supérieurs de la Société, en vue de la révision du règlement. De retour au Tonkin, septembre 1915, alors que la Grande guerre battait son plein, il songea à prendre un Coadjuteur ; il l’obtint en la personne de Mgr De Cooman qu’il sacra à Phat-Diêm le 6 janvier 1918.
Il put désormais confier une partie de ses tournées pastorales à son Coadjuteur et s’occuper davantage de la révision de nos Constitutions. C’est lui qui fut désigné pour aller à Hongkong préparer la réunion plénière de nos Supérieurs ; et lorsqu’elle eut lieu, en 1921, il en fut élu président, en attendant les élections qui nommèrent Mgr de Guébriant Supérieur général du Séminaire et de la Société des Missions-Étrangères de Paris. Les membres de la vénérable Assemblée convinrent tous de la compétence avec laquelle Mgr Marcou présida à l’élaboration du nouveau règlement.
En 1922, Phat-Diêm eut l’honneur de la visite apostolique de Mgr Lécroart. A partir de cette époque, Mgr Marcou organisa avec calme dans son Vicariat les réformes proposées par le Visiteur apostolique d’abord, puis par les Délégués apostoliques qui se succédèrent en Indochine : Mgr Aiuti en 1915 et Mgr Dreyer en 1927.
En 1930, il prit part à la deuxième Assemblée générale. A l’occasion de ce retour en Europe, il acquit la certitude de ce qu’il prévoyait depuis quelque temps : le Saint-Siège désirait créer en Indochine des Vicariats confiés au clergé indigène. Le Tonkin était tout désigné pour cela ; les chrétiens y constituaient, en effet, des groupes très populeux et bien agglomérés ; Phat-Diêm devait devenir le premier Vicariat indigène. La solution que proposa Mgr Marcou fut adoptée sans retard. La partie sud de la Mission formerait le Vicariat de Thanh-Hoa, confié à Mgr De Cooman et à la Société des Missions-Étrangères de Paris ; la partie nord comprenant la province de Ninh-Binh, et une petite région « muong » deviendrait le Vicariat de Phat-Diêm avec un Vicaire Apostolique annamite. Lui-même en resterait provisoirement le chef pendant quelques années, en attendant qu’il pût le passer sans à coups à son successeur.
Dès son retour au Tonkin, il fit le nécessaire pour préparer l’exécution du plan arrêté. En 1932, Mgr De Cooman prit possession du Vicariat de Thanh-Hoa, tandis que Mgr Marcou restait seul à Phat-Diêm avec trois ou quatre missionnaires. En 1933, Mgr Jean-Baptiste Tong fut nommé Coadjuteur avec future succession de Mgr Marcou.
L’arrivée d’un évêque indigène si distingué, sacré par le Pape lui-même, fut un événement très important dans le pays. Tout le monde félicita Mgr Marcou d’avoir présenté un tel Coadjuteur au choix du Saint-Siège. Mgr Tong avait prêché plusieurs retraites ecclésiastiques au Tonkin ; il était donc bien connu.
En novembre 1934, les deux prélats assistaient à Hanoï au premier Concile plénier en Indochine, présidé par S. Ex. Mgr Dreyer, légat du Saint-Père. Enfin, au début de 1936, la démission de Mgr Marcou était acceptée et Mgr Tong, très au courant des affaires, devenait seul Vicaire Apostolique de Phat-Diêm.
Mgr Marcou aurait désiré prendre sa retraite à Thanh-Hoa, mais le Révérend Père Robert, Supérieur général de la Société des Missions-Étrangères, tint à lui demander un dernier service : celui d’aller en son nom faire la visite des Missions de l’Indochine confiées à la Société. Son grand âge et ses infirmités lui avaient d’abord fait décliner cette invitation ; mais, devant l’insistance du Supérieur, il accepta. Ce fut très pénible pour lui de constater qu’il n’était plus capable de remplir cette fonction avec la perfection qu’il aurait pu y apporter quelques années plus tôt. Ce n’est qu’à la fin de cette visite, en 1937, qu’il se retira à Thanh-Hoa.
Dieu seul sait le nombre d’heures qu’il passa en adoration devant le Saint-Sacrement à la cathédrale de cette ville ! Le reste de son temps était employé surtout à prier, à confesser et à souffrir de ses infirmités, vieilles de plus de vingt ans. Il n’aimait pas qu’on s’intéressât à sa santé et à sa personne ; il refusa toute manifestation à l’occasion des vingt-cinquième et cinquantième anniversaires de son sacerdoce, comme du vingt-cinquième de son sacre. Obligé de s’avouer vaincu par ses hernies, ses coliques néphrétiques et autres maladies, il se laissa enfin soigner. Les soins qui lui furent prodigués le soulagèrent un peu, mais quand, à la fin de novembre 1939, il comprit que les médecins ne pouvaient plus lui assurer le moyen de travailler de façon assidue, il préféra subir son mal en patience et faire le sacrifice de sa vie pour la Mission de Thanh-Hoa. Lorsqu’il eut reçu les derniers sacrements, son agonie dura plusieurs jours encore, mais il garda sa lucidité d’esprit presque jusqu’à la fin et rendit paisiblement son âme à Dieu le 8 décembre 1939.
Mgr Marcou a été un grand évêque missionnaire, un bon pasteur qui dépensa sans compter sa longue vie apostolique pour ses ouailles, s’appliquant toujours à leur fournir en chaire, au confessionnal, partout, la nourriture forte de la doctrine et de la sainte eucharistie. Il connaissait ses brebis, ses brebis le connaissaient et l’aimaient ; l’occasion de sa mort le prouve clairement. A Thanh-Hoa, les funérailles furent présidées par S. Ex. Mgr Drapier, Délégué Apostolique qui prononça l’oraison funèbre. Sans parler des nombreux membres du clergé séculier et régulier du Vicariat et des Missions voisines, assistèrent à la cérémonie : Mgr De Cooman, Mgr Chaize, Mgr Vandaele, Mgr Tong, toutes les autorités françaises et annamites de la ville. Les élèves du Collège séraphique assurèrent l’exécution des chants liturgiques avec beaucoup de piété. Mgr Tong, son clergé et tous les notables de Phat-Diêm demandèrent l’insigne faveur de pouvoir emporter chez eux le corps du vénéré Père qui avait fondé le Vicariat de Phat-Diêm et l’avait ensuite si bien administré pendant trente-cinq ans. Mgr De Cooman accueillit avec compréhension une demande si touchante et accorda que le Père retournât au milieu de ses enfants dormir son dernier sommeil.
Les obsèques à Phat-Diêm furent très édifiantes. Le corps fut veillé un jour et deux nuits dans la chapelle de Notre-Dame des Sept Douleurs, qui est la propriété du village de Phat-Diêm. Elle ne désemplit pas jusqu’au moment de la dernière levée du corps. Ce fut alors une foule recueillie et émue de plusieurs milliers de personnes qui le conduisaient processionnellement à la cathédrale dans un ordre et un silence impressionnants. Quand les chants liturgiques cessaient, on entendait le bruit des nombreux chrétiens qui récitaient le chapelet pour leur bien-aimé Père. Après la messe et les dernières absoutes, le corps fut déposé dans un caveau préparé dans le chœur, au pied de l’autel où il avait si souvent adoré le Saint-Sacrement. C’est là qu’il attend le jour de sa résurrection glorieuse. Assistaient à cette ultime manifestation : Mgr De Cooman, Mgr Hedde, Vicaire Apostolique de Lang-Son, le R. P. Bernard, Prieur de la Trappe, M. Palliard, Supérieur du grand Séminaire Saint-Sulpice, plusieurs Pères Dominicains et Rédemptoristes. Mgr Tong et M. le Résident de France, Administrateur de la province de Ninh-Binh, prononcèrent, l’éloge du regretté défunt.
Son Eminence le Cardinal Fumasoni-Biondi, Préfet de la S. C. de la Propagande, a envoyé une lettre très élogieuse à Mgr De Cooman à l’occasion de la mort de Mgr Marcou. S. Ex. Mgr Marcou avait 83 ans d’âge et 59 ans et 11 mois et demi de sacerdoce.
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References
[1450] MARCOU Jean (1857-1939)
Références bibliographiques
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Bibliographie
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