Fleury POULAT1850 - 1927
- Status : Prêtre
- Identifier : 1589
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Identity
Birth
Death
Other informations
Missions
- Country :
- China
- Mission area :
- 1884 - 1927
Biography
Fleury Poulat est né le 21 juin 1850 à Saint-Martin en Haut, diocèse de Lyon, Rhône. Son père était le cousin germain du Bienheureux Néel et petit-cousin du Bienheureux Bonnard (MEP martyrs). Fleury Poulat fut dabord apprenti menuisier près de son frère Antoine. Mais Dieu le voulut ailleurs. Un compatriote labbé Fahy lui enseigna les premiers rudiments du latin. Il continua ses études au Petit Séminaire de lArgentière. Il avait alors vingt-six ans, il passa ensuite au Grand Séminaire dAlix où il étudia la philosophie, puis au Grand Séminaire Saint-Irénée de Lyon. Il quitta bientôt ce Séminaire diocésain pour entrer aux Missions Etrangères le 13 septembre 1882. Il fut ordonné prêtre le 8 mars 1884 et partit pour la Mission du Kouang-si en avril 1884.
Il arriva à Hongkong dans la première quinzaine de mai et trouva là Mgr Foucart, Préfet apostolique du Kouang-si qui le mit au courant des malheurs répétés de la Mission. Il y avait de quoi décourager ce nouveau missionnaire, âgé déjà de trente-quatre ans, qui arrivait dans un champ dapostolat aride et difficile. Mais, rempli de la force de Dieu, il prit le chemin du Kouang-si. A cette époque, on sembarquait à Hongkong pour Pakhoï; puis de Pakhoï à Kin-Tcheou, le trajet se faisait par jonques sur une mer infestée de pirates. On devait ensuite louer une chaise à porteurs et, en quatre étapes, atteindre Chang-seu, la résidence épiscopale. Il fut accueilli par le Pro-préfet et fut envoyé dans une petite station servant de pied à terre sur la longue route des Cent Mille Monts. Dans cette région, limitrophe du Tonkin, se trouvaient de pauvres montagnards, méprisés par les envahisseurs.
M. Poulat aurait été heureux de rester parmi eux. Cest à Tong Chong quil se mit à létude du dialecte cantonnais, parlé dans la région. Des bandes de soldats-pirates venaient des quatre coins de la province pour se joindre aux Pavillons Noirs. Le 7 janvier 1885, elles pillèrent la résidence de Chang-seu. Avec son confrère le Père Renault, ils senfuirent vers la frontière du Tonkin, puis à Hongkong où ils rencontrèrent dautres confrères et furent heureux de faire leur connaissance. La paix signée, les confrères reprirent la route de leur Mission. Mgr Foucard et le Père Poulat sembarquèrent sur le bateau de Pakhoï. Quelques heures après le départ, une quarantaine de pirates, embarqués comme passagers, se jetèrent sur léquipage, massacrèrent le capitaine, pillèrent bateau et passagers. Les missionnaires durent revenir à Hongkong.
Quelques jours après, ils reprennent la route de Pakhoï, mais pour se diriger vers le Sud-Est de la province où travaillait M. Lavest. Il arriva au commencement de novembre à Kouy-Hien, résidence de M. Chouzy. A cette époque, M. Lavest, peu éloigné, essuyait une telle persécution quil ne pouvait sortir de chez lui. Le Père Poulat, de son côté, ne pouvait se risquer de lui rendre visite. Le 9 mai 1886, les pirates pillèrent M. Lavest, le rouèrent de coups et le menacèrent de mort. Ils partirent laissant M. Lavest et quelques jours après, M. Poulat réussit à lui rendre visite et à le soigner et le réconforter.
En mars 1887, M. Poulat entreprit un second voyage pour aller souhaiter la Saint-Joseph au Père Lavest. Une fois de plus, dès le lendemain, des coups de feu éclatent, des pierres pleuvent sur le toit. Heureusement, M. Lavest avec ses gens, réussit à réprimer lattaque.
M. Poulat resta toute sa vie à Kouy-Hien. Sa résidence était à deux pas du prétoire, et en régime de paix, le mandarin ne pouvait laisser éclater sous ses yeux une émeute contre le missionnaire. Ainsi M. Poulat put connaître une vie moins mouvementée. Pourtant à deux reprises, il dut senfuir pour échapper aux bandits.
Jusquà la guerre sino-japonaise en 1894, la situation des missionnaires au Kouang-si fut critique : continuellement sur le qui-vive, ils ont des chrétientés dévastées à reconstituer, des fidèles à soutenir. Ils vivent dans une atmosphère de haine et de mépris, qui paralyse leur apostolat. M. Chouzy et M. Poulat, dans leur ville de Kouy-Hien, sont comme prisonniers. Au milieu de toutes ces restrictions, M. Poulat reste souriant. Cest chez lui que les confrères de passage se réunissent et peuvent donner libre cours à leur exubérance.
Il y a des moments où la situation saméliore. En 1896, la vieille et sourde persécution cessa, alors M. Poulat put enfin travailler en toute liberté. Les jours de marché étaient surtout pour lui de fortes journées : les chrétiens venaient rendre visite à leur Père spirituel. Il les écoutait patiemment et leur donnait les conseils appropriés. Il aimait avoir ses catéchumènes autour de lui pour les former. Son frère Pierre lui envoyait de France quelques subventions qui laidèrent à faire face à toutes ses charges.
Après l'aventure des Boxers, le mouvement vers le christianisme augmenta et plusieurs prêtres chinois lui furent envoyés comme auxiliaires. Puis en 1915, le Père Labully vint lui prêter main-forte : cinq chapelles furent construites, dont deux devinrent des centres de nouveaux districts. Dans la ville de Kouy-Hien, une belle église fut construite, avec de beaux vitraux et une horloge offertes par son frère Pierre.
Les années passaient. M. Poulat était devenu dur doreille, ce qui lui interdisait dentendre les confessions. Il sapprêtait à prendre du repos, quand, en juillet 1927, il eut des vomissements de sang, qui devinrent de plus en plus fréquents.
Le 5 août 1927, dans une crise, le Père Poulat rendit son âme à Dieu. Il avait soixante-quatorze ans et travaillait au Kouang-si depuis quarante-trois ans. Ses funérailles furent un triomphe. Chrétiens et païens accoururent pour lui dire adieu, dans le recueillement et la prière.
Obituary
M. POULAT
MISSIONNAIRE DU KOUANG-SI.
M. POULAT (Fleury), né à Saint-Martin-en-Haut (Lyon, Rhône) le 21 juin 1850. Entré sous-diacre au Séminaire des Missions-Etrangères le 13 septembre 1882. Prêtre le 8 mars 1884. Parti pour le Kouang-Si (Nanning) le 8 avril 1884. Mort à Koui-Hien le 5 août 1927.
M. Poulat naquit le 21 juin 1850 au hameau de la Gazelière, paroisse de Saint-Martin-en-Haut, au diocèse de Lyon, de cultivateurs modestes mais bons chrétiens. Son père était cousin germain du Bienheureux Néel et petit cousin du Bienheureux Bonnard. Il fit ses études pri-maires chez les Frères de sa paroisse. Vers l’époque de sa première communion, il fut atteint de la fièvre typhoïde qui le mit à deux doigts de la mort, et dont il lui resta toute sa vie comme un état ordinaire de faiblesse.
D’abord apprenti menuisier près de son frère Antoine, M. Poulat fut mobilisé en 1870 ; il faisait partie des troupes régulières qui durent réduire l’insurrection de la Commune. A la démobilisation, il revint à son établi de menuisier.
Dieu le voulait ailleurs, prêtre et missionnaire. Un compatriote, l’abbé Fahy, lui enseigna les premiers éléments du latin ; trois années à l’école de Salles le mirent en état d’entrer au Petit Séminaire de l’Argentière ; il avait alors vingt-six ans : bien plus âgé que ses condis-ciples, il s’adapta simplement, aimablement, à leurs goûts juvéniles. De l’Argentière, il passa au Séminaire d’Alix, où il fit son cours de philosophie, puis au Grand Séminaire de Saint-Irénée qu’il quitta bientôt pour entrer au Séminaire des Missioins-Etrangères de Paris. Il y reçut l’ordination sacerdotale le 8 mars 1884, et fut désigné pour la difficile Mission du Kouang-Si.
Parti de Paris le 8 avril 1884, le P. Poulat arrivait dans la première quinzaine de mai à Hongkong, à la veille des tragiques événements du Tonkin, et alors que la tension s’accentuait entre la France et la Chine. Il y rencontra son Evêque, Mgr Foucard, Préfet Apostolique du Kouang-Si : ses récits des malheurs répétés de la Mission auraient pu décourager dans une certaine mesure le jeune missionnaire : d’une constitution fragile, n’ayant fait que des études imparfaites pour les avoir commencées trop tard, il arrivait à trente-quatre ans dans un champ aride et difficile entre tous ; pourrait-il seulement s’assimiler la langue du pays ? Humble, peu confiant dans ses propres moyens, d’allures effacées, étranger à toute exhubérance, il était par contre soutenu par une vie intérieure et une piété qui avaient frappé ses condisciples au Séminaire, et dont les derniers survivants parlent encore avec admiration. Mgr trouva que ce don de Dieu suppléait à beaucoup de qualités naturelles.
Le nouveau missionnaire prenait bientôt le chemin du Kouang-Si ; à cette époque on s’embarquait à Hongkong pour Pak-Hoi sur un vapeur qui transportait à l’aller une cargaison de pétrole, au retour du bétail pour les boucheries de Canton ; de Pak-Hoi à Kin-Tcheou le trajet se faisait par jonques sur une mer infestée de pirates ; dans cette dernière ville on louait une chaise à porteurs, et en quatre étapes on atteignait à Chang-Seu la résidence épiscopale. Là on était reçu par le P. Renault, Pro-Préfet, missionnaire d’une amabilité charmante, d’un optimiste que rien n’avait pu ébranler. Après quelques jours passés dans une charmante intimité, M. Poulat fut installé dans une petite station servant de pied-à-terre sur la longue route des Cent-Mille Monts. Dans cette région limitrophe du Tonkin végètent les restes des premières races connues de la Chine Méridionale. Ces pauvres montagnards, si méprisés des envahisseurs, sont des âmes simples et droites auxquelles Dieu accorde facilement la foi robuste du charbonnier.
M. Poulat aurait été heureux d’habiter parmi eux. En attendant, dans son ermitage de Tong-Tchong, il lui fallait apprendre le dialecte cantonnais, cette langue passe-partout des races si mélangées de la région. Pour tout autre tempérament, cette vie aurait été monotone et triste, mais ce missionnaire, grand ami de Notre-Seigneur, s’entretenait longuement avec le Divin Maître ; et pour satisfaire ses besoins d’activité physique, il lui suffisait de parcourir de long en large la cour de sa résidence, en récitant de nombreux chapelets. Au reste, sa vie était tranquille, car la population Thai, plutôt apathique, restait indifférente aux revendications chinoises.
Des bandes de soldats-pirates venaient des quatre coins de la province pour se joindre aux Pavillons-Noirs. Le 7 janvier 1885, elles pillaient la résidence. De Chang-Seu ; le P. Renault alors en tournée, n’eut que le temps de revenir chercher son confrère et de se retirer avec lui chez ses bons montagnards ; de là ils purent atteindre, non sans aventures, la frontière du Tonkin, puis Hongkong, où d’autres missionnaires, eux aussi chassés, allaient bientôt les rejoindre. M. Poulat y fit leur connaissance, gagna vite leur affection et même leur vénération : on l’appela désormais « le bon P. Poulat », « le saint P. Poulat ». La paix signée, les confrères reprirent la route de leur ¬Mission. Mgr Foucard s’embarqua avec le P. Poulat sur le bateau de Pak-Hoi ; quelques heures après vers midi, une quarantaine de pirates, embarqués comme passagers, se jettent sur l’équipage, massacrent le capitaine, pillent bateau et passagers ; on dut revenir à Hongkong.
Quelques jours après on reprend la route de Pak-Hoi, et M. Poulat cette fois se dirige sur le Sud-Est de la province, région où travaillait M. Lavest désormais son compagnon. Il arriva au commencement de novembre à Koui-hien, résidence de M. Chouzy alors en visite de chrétiens, et qui ne devait revenir que sur la fin de décembre. A cette époque M. Lavest, peu éloigné, essuyait une telle persécution qu’il ne pouvait quitter sa résidence, et d’autre part il eût été dangereux pour le jeune missionnaire de se risquer à lui rendre visite. Le 9 mai 1886, M. Lavest était pillé, roué de coups, menacé de mort ; quelques jours après M. Poulat, s’entourant de mille précautions, réussit à lui faire une courte visite ; entre ces deux confrères s’échangèrent de nombreuses lettres, dont celles de M. Lavest sont heureusement conservées ; elles nous racontent des souffrances qu’aujourd’hui nous ne soupçonnons plus, et nous révèlent entre ces deux hommes un abandon, une sincérité, une confiance admirables.
En mars 1887, M. Poulat risquait un second voyage pour aller souhaiter la saint Joseph à M. Lavest. Le jour de son arrivée fut tellement tranquille qu’étonné il se permit de plaisanter son confrère. Le lendemain au point du jour, des coups de feu éclatent, des cris féroces s’élèvent, les pierres pleuvent sur le toit, M. Poulat se précipite chez son confrère : « Les voleurs, les voleurs ! » s’écrie-il. « Ah ! lui fut-il répondu, hier soir vous faisiez votre petit saint Thomas ! Allez prier au pied de l’autel. » Et le missionnaire, avec ses gens, repousse l’attaque.
M. Poulat resta toute sa vie à Koui-Hien. Sa résidence était à deux pas du prétoire, et en régime de paix le mandarin ne pouvait laisser éclater sous ses yeux une émeute contre le missionnaire ; de ce fait, sa vie fut moins mouvementée, et ceci était heureux, car M. Poulat n’était pas fait pour les situations tragiques. Deux fois cependant il dut fuir : d’abord à Ou-Tcheou en compagnie de Mgr Chouzy et de deux nouveaux confrères, deux villes étant aux mains des bandits, et Koui-Hien sérieusement menacé. Plus tard, il fut contraint de se retirer quelques jours à la campagne pendant que des milliers de bandits mettaient à sac les faubourgs de la ville. En somme, pour le Kouang-Si, et relativement parlant, ses aventures n’eurent rien d’extraordinaire.
Le beau côté de cette vie fut son union avec Dieu, qui lui fit supporter avec patience les misères de sa situation ; un zèle toujours en éveil qui, sans bruit, sans attendre un lendemain plus heureux, profitait au jour le jour des plus petites circonstances ; une bonté pour ses chrétiens qui ne négligeait pas de s’intéresser à tous leurs besoins matériels ; une douceur qui lui attirait les sympathies ; une dignité de vie qui imposait aux âmes païennes si soupçonneuses.
Jusqu’à la guerre sino-japonaise en 1894, la situation des missionnaires du Kouang-Si est critique : continuellement sur le qui-vive, ils ont des chrétientés dévastées à reconstituer, des fidèles timides à encourager, et à soutenir ; ils vivent au milieu d’une atmosphère de haine et de mépris qui enlève tout espoir de conversions. Mgr Chouzy et M. Poulat, dans leur ville de Koui-Hien, sont comme prisonniers, ils ne peuvent faire un pas au dehors sans être insultés. M. Poulat ne put pas ne pas avoir ses peines, mais il les cache, ne se plaint jamais, on le trouve toujours souriant. Quand les jeunes confrères se rencontrent à la résidence épiscopale, c’est l’oubli momentané des jours durs, c’est la détente, une joie quelque peu délirante : Mgr n’aime pas le tapage ; on a de Sa Grandeur une crainte révérentielle, on se réfugie chez M. Poulat. Celui-ci s’amuse de cette jeune exhubérance : « En 1890, leur raconte-t-il un jour, malade au sanatorium de Hongkong, j’y rencontrai un vieux missionnaire du Setchouan qui me fit cette confidence : Je crains de paraître devant Dieu, j’étais venu en Mission pour souffrir, et toute ma vie j’ai été gâté par mes chrétiens ! »— « Ah, c’est bien simple, lui dis-je, venez passer quelque temps au Kouang-Si, et je vous assure que tous vos scrupules s’envoleront au plus vite. »
Cependant la situation tendait à s’améliorer peu à peu, M. Lavest osait toutes les œuvres, orphelinats, écoles ; les chrétiens reprenaient courage, en 1896 un sérieux mouvement de conversion s’amorçait dans les campagnes, et, la vieille persécution sourde et hypocrite ayant cessé. M. Poulat put enfin travailler en toute liberté. Les jours de marché surtout étaient ses fortes journées, les chrétiens mettant à profit cette occasion pour rendre visite à leur Père spirituel. Le pasteur écoutait tout ce monde, et, sans être dupe, s’intéressait à toutes leurs misères, sans oublier le précepte de l’Apôtre : Insta opportune, importune, argue, obsecra, in omnia patientia. C’étaient aussi des journées de fatigue, car une fois tout le monde parti, il fallait soigner son âme, et c’était autant de pris sur le sommeil ; mais il avait une manière à lui d’éviter l’inconvénient des nuits trop courtes : « Je dors moins longtemps, disait-il, mais je dors plus vite. »
Quant à ses catéchumènes, il les voulait bons : de là installation du catéchuménat à la résidence, de là aussi augmentation de ses charges ; mais quelqu’un, de la lointaine patrie, le soutenait, le pourvoyant non seulement du nécessaire, mais même du superflu : c’était le dévoué frère Pierre ; et ce superflu, soigneusement serré dans la « cachette », allait surtout aux confrères de passage.
La besogne augmentant, surtout après le mouvement vers le christianisme qui suivit l’aventure des Boxeurs, plusieurs prêtres chinois lui furent envoyés comme auxiliaires, puis en 1915 le P. Labully vint lui prêter main-forte dans l’administration de son vaste district : les chrétientés furent organisées, consolidées, cinq chapelles furent construites, dont deux devinrent les centres de nouveaux districts. On put construire en ville de Koui-Hien une belle église avec vitraux offerts par le frère Pierre qui ajouta par-dessus le marché une belle horloge.
M. Poulat, avec sa chétive santé, avait tenu quarante ans. Devenu dur d’oreilles, il dut s’interdire les confessions ; que faire désormais sur cette terre ? Il pria le divin Maître de lui accorder le repos : sa demande fut exaucée. En juillet 1927, il fut pris de vomissements de sang qui se répétèrent de plus en plus fréquents. Entre deux crises, il s’entretenait souriant avec ses confrères, et faisait aux chrétiens ses dernières recommandations. Le 5 août, à quatre heures et demie du matin, dans une dernière crise, l’excellent missionnaire rendait son âme à Dieu.
Ses funérailles furent un triomphe : chrétiens et païens accoururent. Tout le monde avait pour lui la plus haute estime, une même parole sortait de toutes les bouches : « Le saint est mort » ; et nous ajoutions : « Et l’humble de cœur. » M. Poulat ayant soixante-quatorze ans d’âge, et travaillait au Kouang-Si depuis plus de quarante-trois ans.
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References
[1589] POULAT Fleury (1850-1927)
An.ME. 98P194/O3P25/23P133/25P28/26-27P451+.482
C.R.12/84P157/85P68/87P124/90P100/91P134.135/92P152/93P155/94P171/95P178.179/96P154/97P134.130. 131/99P165.202/OOP137/01P134.136.376.377/02P148/03P136.137/04P150/05P123.124/06P134/07P159/08P130.132.133/09P140.141/10P144.320/11P118/13P174.405/16P99.101/18P57/19P60.61/20P44/21P67/22P81/23P96.97/24P74.75/25P83/27P86sq.260+/28P178/37P279/40P129.130/47P172.174.175.178
B.ME.22P51/24P601.688/27P583+/28P281/34P11.12.8790.91.92.170.174
Ec.RBac : 137+
Ec.Miss. 42P149