Pierre COMPAGNON1859 - 1915
- Status : Prêtre
- Identifier : 1618
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Identity
Birth
Death
Status
Other informations
Missions
- Country :
- Japan
- Mission area :
- 1884 - 1889 (Osaka)
Biography
[1618] COMPAGNON Pierre, Marie est né le 9 février 1859 à Beaurepaire-en-Bresse (Saône-et-Loire) dans le diocèse d'Autun. Après ses études secondaires à l'Ecole Cléricale de Rimont et au Petit Séminaire d'Autun, il entre le 14 septembre 1880 au Séminaire des Missions Etrangères. Tonsuré le 24 Septembre 1881, minoré le 23 septembre 1882, sous-diacre le 22 septembre 1883, diacre le 8 mars 1884, il est ordonné prêtre le 20 septembre 1884, et part le 19 novembre 1884 pour le Japon méridional. Dès son arrivée en mission il étudie la langue japonaise et s'initie aux us et coutumes du pays à Osaka, chez le P. Cousin, qui va devenir son évêque quelques mois plus tard et le nommer responsable de la petite chrétienté de Hiroshima. Actif et zèlé, il ouvre bientôt dans sa paroisse une école enfantine, et un centre catéchuménat pour les femmes. Homme de contact, il sait pénétrer et se faire connaître dans tous les milieux, et se crée très vite des relations amicales avec de nombreuses personnalités de la société japonaise, notamment le fameux Général Nôzu, commandant de la place, qui se rendra célèbre pendant la Campagne de Mandchourie. En 1888, à la suite de la division de la mission du Japon méridional, il est rattaché à la mission du Japon central, et nommé en février 1889 responsable de la chrétienté de Kyoto. Il entreprend aussitôt la construction de l'église Saint-François Xavier, mais au mois de novembre suivant, il est rappelé au Séminaire de Paris. Reçu directeur le 26 juin 1900, il est affecté d'abord à la section de philosophie du Séminaire de Meudon, l'année suivante, il est nommé au Séminaire de Bièvres, où il enseigne la théologie dogmatique fondamentale et l'écriture sainte, tout en assumant la fonction d'économe. Le 27 juin 1904, il est nommé supérieur du Séminaire, fonction qu'il occupe jusqu'au mois de juillet 1907. Il devient alors procureur des missions du Japon et s'établit à la rue du Bac. Jusqu'en 1910, il assume en outre la charge de secrétaire général du Conseil central. En 1913, des problèmes de santé l'oblige à interrompre ses activités, mais au bout de quelques mois il reprend le travail, juste au moment où éclate la Première Guerre Mondiale. Bien que dégagé de toute obligation militaire, il se porte comme aumonier volontaire sur le front, avec l'assentiment du cardinal-archevêque de Paris. Parti le 28 août 1914 pour Is-sur-Tille, il accompagne le 8° Régiment d'Artillerie, apportant avec zèle et dévouement les secours religieux et le réconfort de son assistance aux blessés, et à tout le personnel du régiment. Blessé le 17 avril 1915 à Wielige, près d'Ypres, il doit aller se faire soigner, mais, à peine guéri, il rejoint son poste. Il est tué quelque temps après par un éclat d'obus, le 21 septembre 1915, au Mesnil, près de Saint-Jean-sur-Tourbe. Il est inhumé à Saint-Jean-sur-Tourbe. Il est cité à l'ordre du jour du XX° Corps d'Armée, du 31 mai 1915, et décoré de la Médaille militaire.