René MARCHAND1867 - 1920
- Status : Prêtre
- Identifier : 1963
Identity
Birth
Death
Other informations
Missions
- Country :
- China
- Mission area :
- 1891 - 1919
- 1919 - 1920 (Hong Kong)
Biography
René, Marie, François MARCHAND naquit le 2 octobre 1867, à Le Mesnil-en-Vallée, diocèse d'Angers, département du Maine-et-Loire. Il fit ses études secondaires au petit séminaire de Beaupréau.
Le 17 septembre 1887, il entra, laïque, au séminaire des Missions Etrangères. Tonsuré le 22 septembre 1888, minoré le 21 septembre 1889, sous-diacre le 28 septembre 1890, diacre le 21 février 1891, ordonné prêtre le 27 septembre 1891, il reçut sa destination pour le vicariat apostolique du Kouy-tchéou, (Kweiyang) qu'il partit rejoindre le 29 octobre 1891.
Le samedi saint 16 avril 1892, à Kweiyang, M. Marchand assista à la mort de M.François Nicol, jeune missionnaire, décédé après moins de deux ans de mission.
Dès les premiers mois de 1897, MM. Thibault et Marchand se procurèrent un pied à terre à Pin-Yué, et ils y établirent des pharmacies"afin de pouvoir secourir les petits enfants malades. Ils firent, à plusieurs reprises, des courtes visites dans la ville de Yu-Kin et à la sous-préfecture de Houang-pin, centre de la région habitée par les "He-miao", population dont les moeurs différaient de celles des chinois. Ils y furent toujours reçus convenablement par les mandarins et ils y avaient déjà installé des "pharmacies"
En 1899, malgré quelques révoltes dans certains villages Miao-tse, la visite annuelle des chrétiens de Long-Ly, Pin-yué et Che-Tsien se fit normalement. Grâce à la persévérance et au savoir-faire de MM.Thibaul et Marchand, l'oeuvre de la Sainte Enfance s'était déjà solidement implantée à Yu-Kin, Houang-Pin et Pin-Yué, et dans chacune de ces trois villes une "pharmacie" fonctionnait.
En 1903, la peste causa des ravages à Pin-Yué et à Touan-po, dans le district de M. Marchand. En 1905, ce dernier céda à M. Motel, son district de Pin-Yué, et il partit s'installer à Houang-Pin, au milieu "des barbares He-miao". A la question "Y-a-t-il des conversions parmi les He-miao ?" il répondait dans son Compte-Rendu..: " Dire qu'il y en a, on n'en voit guère ; dire qu'il n'y en a pas, il y en a tout de même. Si j'avais un catéchiste, je pourrais, en deux ou trois ans, avoir un bon noyau de néophytes à Houang-Pin et à Tsong-gan-hiang. Pour mes "barbares" il faut trouver un maitre "barbare" ; j'écris à M. Joseph Esquirol pour le prier de m'en envoyer un de chez lui.....J'ai pris moi-même un maitre de langue. Il est satisfait de ma prononciation, le sera-t-il de ma mémoire ? .... J'espère que l'an prochain, je pourrai traduire quelques prières en "barbare"....J'ai trois écoles en "Barbarie"..."
En 1906, rendant compte de ses activités, M. Marchand écrit : .." J'ai une école à Ye-Tong, chez les chinois. J'en ai quatre chez les aborigènes "He-miao", à Pang-hay, Che-ly-kiao, Ly-kia-yuen et Tchouan-yen." Continuant à apprendre la langue des aborigènes , il pouvait leur faire le catéchisme.
Vers Pâques 1907, une troupe de rebelles Miao-tse, après avoir pillé le prétoire du mandarin de Tou-yun, se retira dans un marché hors des murs de la ville. La nuit, la mission catholique installée à l'intérieur fut menacée, et le lendemain Tou-yun fut attaquée. M. Marchand, en visite à Tou-yun, chez M. Darris, son voisin, dut sortir de la ville pour aller se réfugier dans une maison chrétienne. Les Miao-tse ne réussirent pas à s'emparer de Tou-yun, mais le pays demeura troublé ; des districts chrétiens en souffrirent.
En 1907, M. Marchand, voulant prendre pied dans la ville de Louchan, y acheta un terrain à côté d'une des portes de la ville, et y bâtit une maison. En attendant de s'y installer, il réussit à s'établir dans la ville de Kaily, distante de 60 lys Là aussi, il construisit une maison dont il fit sa demeure.
En 1919, son état de santé l'obligea à aller se soigner au sanatorium de Béthanie, à Hong-Kong. C'est là qu'il décéda le 16 février 1920.
Octobre 2000
Mémorial MARCHAND René, Marie, François page 2
Obituary
[ 1963 ] MARCHAND René, Marie, François
Missionnaire
Kouy-tchéou
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René, Marie, François MARCHAND naquit le 2 octobre 1867, à Le Mesnil-en-Vallée, diocèse d'Angers, département du Maine-et-Loire. Il fit ses études secondaires au petit séminaire de Beaupréau.
Le 17 septembre 1887, il entra, laïque, au séminaire des Missions Etrangères. Tonsuré le 22 septembre 1888, minoré le 21 septembre 1889, sous-diacre le 28 septembre 1890, diacre le 21 février 1891, ordonné prêtre le 27 septembre 1891, il reçut sa destination pour le vicariat apostolique du Kouy-tchéou, (Kweiyang) qu'il partit rejoindre le 29 octobre 1891.
Le samedi saint 16 avril 1892, à Kweiyang, M. Marchand assista à la mort de M.François Nicol, jeune missionnaire, décédé après moins de deux ans de mission.
Dès les premiers mois de 1897, MM. Thibault et Marchand se procurèrent un pied à terre à Pin-Yué, et ils y établirent des "pharmacies"afin de pouvoir secourir les petits enfants malades. Ils firent, à plusieurs reprises, des courtes visites dans la ville de Yu-Kin et à la sous-préfecture de Houang-pin, centre de la région habitée par les "He-miao", population dont les moeurs différaient de celles des chinois. Ils y furent toujours reçus convenablement par les mandarins et ils y avaient déjà installé des "pharmacies"
En 1899, malgré quelques révoltes dans certains villages Miao-tse, la visite annuelle des chrétiens de Long-Ly, Pin-yué et Che-Tsien se fit normalement. Grâce à la persévérance et au savoir-faire de MM.Thibaul et Marchand, l'oeuvre de la Sainte Enfance s'était déjà solidement implantée à Yu-Kin, Houang-Pin et Pin-Yué, et dans chacune de ces trois villes une "pharmacie" fonctionnait.
En 1903, la peste causa des ravages à Pin-Yué et à Touan-po, dans le district de M. Marchand. En 1905, ce dernier céda à M. Motel, son district de Pin-Yué, et il partit s'installer à Houang-Pin, au milieu "des barbares He-miao". A la question "Y-a-t-il des conversions parmi les He-miao ?" il répondait dans son Compte-Rendu..: " Dire qu'il y en a, on n'en voit guère ; dire qu'il n'y en a pas, il y en a tout de même. Si j'avais un catéchiste, je pourrais, en deux ou trois ans, avoir un bon noyau de néophytes à Houang-Pin et à Tsong-gan-hiang. Pour mes "barbares" il faut trouver un maitre "barbare" ; j'écris à M. Joseph Esquirol pour le prier de m'en envoyer un de chez lui.....J'ai pris moi-même un maitre de langue. Il est satisfait de ma prononciation, le sera-t-il de ma mémoire ? .... J'espère que l'an prochain, je pourrai traduire quelques prières en "barbare"....J'ai trois écoles en "Barbarie"..."
En 1906, rendant compte de ses activités, M. Marchand écrit : .." J'ai une école à Ye-Tong, chez les chinois. J'en ai quatre chez les aborigènes "He-miao", à Pang-hay, Che-ly-kiao, Ly-kia-yuen et Tchouan-yen." Continuant à apprendre la langue des aborigènes , il pouvait leur faire le catéchisme.
Vers Pâques 1907, une troupe de rebelles Miao-tse, après avoir pillé le prétoire du mandarin de Tou-yun, se retira dans un marché hors des murs de la ville. La nuit, la mission catholique installée à l'intérieur fut menacée, et le lendemain Tou-yun fut attaquée. M. Marchand, en visite à Tou-yun, chez M. Darris, son voisin, dut sortir de la ville pour aller se réfugier dans une maison chrétienne. Les Miao-tse ne réussirent pas à s'emparer de Tou-yun, mais le pays demeura troublé ; des districts chrétiens en souffrirent.
En 1907, M. Marchand, voulant prendre pied dans la ville de Louchan, y acheta un terrain à côté d'une des portes de la ville, et y bâtit une maison. En attendant de s'y installer, il réussit à s'établir dans la ville de Kaily, distante de 60 lys Là aussi, il construisit une maison dont il fit sa demeure.
En 1919, son état de santé l'obligea à aller se soigner au sanatorium de Béthanie, à Hong-Kong. C'est là qu'il décéda le 16 février 1920.
Octobre 2000