Bernard CAZABAN1873 - 1924
- Status : Prêtre
- Identifier : 2598
Identity
Birth
Death
Other informations
Missions
- Country :
- China
- Mission area :
- 1901 - 1924 (Chongqing [Chungking])
Biography
[2598] CAZABAN Bernard, est né le 13 septembre 1873 à Bordères, dans le diocèse de Bayonne (Pyr. Atl.). Études secondaires au Petit Séminaire de Laressore. Il entra au Grand Séminaire de Bayonne en 1895, mais il rêvait déjà des missions lointaines : le 24 mars 1896, il entra au Séminaire des Missions Étrangères. Il fut ordonné prêtre le 23 juin 1901 et le 4 août suivant, il s'embarqua pour la mission du Setchoan oriental.
Il arriva à Chungking le 22 novembre 1901. Mgr. Chouvellon l'envoya à Hotcheou chez le Père Giraux pour étudier la langue; selon l'usage de la mission, le Père Giraux le plaça dans une famille chrétienne pour apprendre la langue chinoise et se former aux us et coutumes du pays. Bientôt, il devint vicaire du Père Giraux, puis fut nommé professeur de philosophie au Grand Séminaire de Cha Pin Pa, mais il n'était pas à l'aise dans ce poste. Aussi, quelques mois plus tard, il fut nommé titulaire du district de Lantchouan. Il s'acquitta avec succès de ses responsabilités de curé très généreux envers les pauvres. Il fut très aimé de toute la population chrétienne et païenne. Il baptisa de nombreux catéchumènes. À son arrivée à Lantchouan, il n'avait trouvé qu'une chapelle avec des subsides de la mission; il l'a remplaça pour une belle et vaste église dédiée à l'Immaculée Conception. En 1914, il fut déclaré impropre au service militaire, mais Mgr. Chouvellon le nomma en charge du district de Sutin. En 1920, il revint à Lantchouan, et sauva plusieurs fois la ville de la ruine et de la destruction quand des bandes de brigands et de fumeurs d'opium rôdaient dans la campagne et stationnaient dans les environs de la ville. En 1923, il inaugura une maison de retraite pour des vieillards qui n'avaient aucun soutien de famille; la maison accueillit une trentaine de vieillards des deux sexes.
En novembre 1923, il se rendit à Chungking. Là, il tomba gravement malade à la suite d'un fort refroidissement. Il entra à l'hôpital et reçut les derniers sacrements des mains de Mgr. Chouvellon. Il mourut le dimanche 27 janvier 1924 et fut inhumé au cimetière des missionnaires à Tseng Kia Gai, dans la banlieue de Chungking.
Obituary
[2598] CAZABAN Bernard (1873-1924)
Notice nécrologique
M. CAZABAN ( Edouard ), né à Bayonne ( Basses-Pyrénées ), le 13 septembre 1873, Entré laïque au Séminaire des Missions-Étrangères le 24 mars 1896. Prêtre le 23 juin 1901. Parti pour le Sutchuen Oriental le 31 juillet 1901. Mort à Tchungking, le 27 janvier 1924.
Bernard Cazaban naquit à Bordères, petit village du diocèse de Bayonne, sur les bords du Gave de Pau, en plein pays de Béarn. Ses parents, foncièrement chrétiens, lui donnèrent, par leurs exemples et leurs leçons, une éducation religieuse irréprochable. Si sa mère ne put réformer complètement son caractère exubérant et quelque peu revêche, elle lui apprit à se maintenir dans les limites du devoir et de la crainte de Dieu.
Il manifesta de bonne heure le désir d’être prêtre et fut confié à son oncle paternel, l’abbé Hippolyte Cazaban, qui gérait la paroisse de Bérenx ; puis il entra au Petit Séminaire de Laressore. Tout alla bien quelque temps mais bientôt son humeur rétive prit le dessus et lui attira quelques désagréments. Une punition, certain jour, produisit sur lui l’effet d’un coup de fouet sur la peau d’un pur sang trop sensible : Il détale, passe la porte du Séminaire et, las de courir, arrive enfin à la cure de Bérenx. L’oncle était absent à ce moment, heureusement pour le fugitif ; ce fut la bonne vieille grand’mère qui le reçut : elle écouta le récit de son aventure, sécha ses larmes et le défendit lorsque l’abbé fut de retour ; ce n’était pas sans besoin car le cas était grave : rébellion compliquée d’escapade ! L’aventure n’eut pas cependant de suites graves. Le lendemain, on vit une voiture s’arrêter devant le presbytère ; c’était le Supérieur du Séminaire lui-même, le « dompteur » qui venait cueillir son pensionnaire. Cette méthode du Supérieur de Laressore était très anormale, mais il faut croire qu’elle tenait des circonstances une efficacité indiscutable car le jeune Bernard continua et termina ses humanités sans encombre.
En 1895, il entra au Grand Séminaire de Bayonne, mais déjà son esprit rêvait des missions lointaines. Bientôt ses rêves devinrent des projets bien arrêtés qui répondaient bien à sa nature ardente et généreuse ; ils furent fortement éprouvés par l’opposition de son oncle curé de l’importante paroisse d’Anglet ; ils furent approuvés par un directeur de conscience éclairé et le 24 mars 1896 il entra au Séminaire des Missions-Étrangères. Là il fut un aspirant conscien-cieux, enjoué et il réussit à plier courageusement mais non sans efforts, ses goûts d’indépen-dance aux exigences de la règle.
Ordonné prêtre le 23 juin 1901 par le Nonce Mgr Lorenzelli, il s’embarqua le 4 août pour la Mission du Sutchuen Oriental et arriva à Tchongkin le 22 novembre.
Mgr Chouvellon l’envoya à Hotcheou où M. Giraux, chargé de ce poste, venait de reconstruire l’oratoire et la résidence détruits par les bandes du fameux Yu Mantse, en 1898. Selon l’antique usage de notre Mission, M. Cazaban dut aller s’installer, accompagné d’in latiniste, chez une famille chrétienne pour apprendre la langue chinoise et se former aux us et coutumes du pays. Cette espèce de noviciat, qui le tenait encore éloigné de la vie active, le fit un peu souffrir au début. Enfin il fut, vers le mois d’octobre, nommé vicaire de M. Giraux et commença à visiter les chrétiens. Là il trouva son élément rêvé ; il était d’ailleurs à bonne école et pouvait trouver dans l’expérience éprouvée de son curé, le frein modérateur de son enthousiasme.
Tout allait pour le mieux lorsque un événement imprévu vint rompre son élan : Il fut nommé professeur de philosophie au Grand Séminaire de Chapinpa. On dit que l’obéissance peut tout. Il faut avouer qu’elle ne put faire de M. Cazaban sur sa chaise de philosophie « l’homme qu’il faut à la place qu’il faut » ; lui-même ne parvint pas à édifier un syllogisme selon les théories d’Aristote ou de saint Thomas le conduisant à cette conclusion. Son infortune amusait les confrères qui venaient le voir à Chapinpa et leur inspirait de joyeuses facéties dont il ne s’offensait pas – bien au contraire – parce qu’elles n’étaient pas offensantes.
Enfin, la délivrance vint : Mgr Chouvellon le nomma, le 16 juillet, titulaire du district de Lantchouan. Les chrétiens de ce poste n’étaient pas réputés pour leur piété et leur bon esprit ; mais M. Cazaban, pleine de confiance, avec une joie non dissimulée, se mit aussitôt en route. Il embrassa avec ardeur et courage tous les devoirs de sa charge et s’en acquitta accompagné succès. Jamais missionnaire n’aima ses chrétiens et n’en fut aimé plus que lui. Il avait une manière qui lui était personnelle et ne pouvait réussir qu’à lui ; il avait la réprimande facile et prompte, violente quelquefois. On le vit un certain dimanche courir dans la rue, avec des gestes menaçants et de grands éclats de voix, à la poursuite des chrétiens qui avaient quitté l’oratoire avant l’heure fixée et s’esquivaient comme une bande d’écoliers. Parfois, les affaires tournaient au tragique et les larmes coulaient.
Mais personne ne lui gardait rancune ; chacun savait que sous ces dehors épineux il cachait une sensibilité exquise. Il était incapable de tout ressentiment, et deux minutes après l’orage, tout était oublié.
La bonté fut même le secret de son influence et de ses succès. Toujours prêt à aider ses ouailles il ne reculait devant aucune fatigue ni aucune incommodité. Cette passion de faire le bien autour de lui attira plus d’un déboire : Des chrétiens peu scrupuleux lui empruntèrent des sommes d’argent assez importantes qu’ils oublièrent de rendre, le mettant ainsi dans de cruels embarras. Là-dessus il fut incorrigible ; bravement il continua à se laisser tromper se fiant sans doute à cette promesse de l’Ecriture : « Fœneratur Domino qui miseretur pau peris et vicissitudinem suam reddet ei. »
Il fut très populaire. A la ville comme à la campagne tout le monde le connaissait et l’estimait ; païens comme chrétiens le saluaient en l’appelant « grand-père ». Cette popularité, il la fit servir au bien des âmes ; il eut la consolation de baptiser de nombreux catéchumènes et, grâce à lui, la Religion catholique acquit à Lantchouan une considération et un relief qu’elle était loin d’avoir jusque-là.
Hâtons-nous de le dire, ce besoin intense d’action ne nuisait en rien à la piété de notre confrère. La piété, qui est le tout de l’homme mais principalement du prêtre missionnaire, était l’âme de sa vie, piété qui ne se démentit jamais, ne gênant personne, naïve dans ses manifestations. Se sanctifier et sanctifier les autres, tel était son programme de tous les jours.
La mortification étant la gardienne de la vertu, il la pratiqua constamment ; d’une frugalité proverbiale, il se contentait d’ordinaire d’un bol de riz et de légumes salés. En visite des chrétiens, il s’accommodait parfaitement des grossiers aliments de ces rudes montagnards. Il avait l’habitude de jeûner le vendredi et le samedi. Bien avant dans la nuit il veillait, récitant des prières. Et c’est ainsi qu’il se maintint dans une dignité de vie irréprochable.
A son arrivée à Lantchouan, il n’avait trouvé qu’une simple chapelle obscure et humide ; il souffrait de voir son Maître plus mal logé que lui. Et il se prit à rêver d’une église comme celles qui, dans son enfance, avaient charmé ses yeux. Il parla de son projet à Mgr Chouvellon qui lui accorda les premiers subsides. Sans études préalables, avec seulement au cœur le feu sacré, il se fit architecte et entrepreneur ; aidé d’un ancien latiniste, il exécuta le plan qu’il avait élaboré. Levé chaque matin avant l’aurore, on le vit pendant un an et demi, sur le chantier au milieu de ses ouvriers, dans les rues étroites de la ville, conduisant les convois de pierre ou de bois, sur les échafaudages dirigeant de sa voix claironnante les travaux des ouvriers. Il éleva ainsi une vaste et belle église de style ogival, à trois nefs, aux voûtes hardies dont les arcs s’entrecroisent à quinze mètres au-dessus du pavé.
Tout à coup retentit la nouvelle de la déclaration de guerre en Europe. M. Cazaban mit rapidement ordre à ses affaires et dès les premiers jours d’août il partit pour Pékin où devait se faire la centralisation des mobilisés. Il fut déclaré impropre au service, dut reprendre le chemin de son district et se remit au travail. A la fin de 1915, nouvelle mobilisation, nouveau voyage à Pékin : cette fois il fut incorporé, mais au bout de trois mois, il était définitivement renvoyé.
Une nouvelle épreuve l’attendait à son retour à Lantchouan : Mgr Chouvellon l’envoyait au district du Sutin, à onze étapes au nord de la Mission. Le sacrifice fut dur mais ne devait pas durer. Il ne devait rester à Sutin que trois ans : dans les premiers jours de 1920, il revenait à Lantchouan où son retour était désiré des chrétiens et des autorités elles-mêmes.
Depuis 1911, le flot qui avait renversé le trône des Mandchous montait toujours ; les gens de la campagne et des villes étaient devenus la proie des bandes d’aventuriers qui se ruaient à la conquête du pouvoir et se succédaient comme les vagues de l’océan sur le rivage. Dans ces temps difficiles, M. Cazaban devait être la Providence de Lantchouan. Grand, maigre, les yeux pleins de feu, une longue barbe encadrant son visage, d’une audace confinant presque à la témérité, parlant le chinois avec aisance et volubilité, il avait pris un ascendant incontestable sur les mandarins et chefs militaires avec qui il eut affaire. Son franc-parler, ses sautes d’humeur, qui auraient pu lui porter malheur, lui acquirent au contraire une popularité dont la ville de Lantchouan fut la première à profiter. A plusieurs reprises, les notables le chargèrent de négocier soit auprès des bandits, soit auprès des troupes victorieuses ou vaincues qui périodiquement réclamaient de la malheureuse cité des rançons énormes, sous peine de pillage ou d’incendie. Alors que les magistrats étaient enchaînés ou se cachaient, lui se rendait au prétoire ou à l’Etat-major. Les séances étaient parfois orageuses. Sans se laisser désemparer, il ne craignait pas de tenir tête aux farouches maîtres de l’heure. Et toujours il s’acquitta avec un rare bonheur de ces périlleuses missions ; il sauva plusieurs fois la ville de la ruine et de la destruction. A ces heures tragiques, il ouvrait toutes grandes les portes de sa résidence aux chrétiens, aux païens, aux mandarins. Et tel était son prestige que jamais personne n’osa venir lui réclamer ceux qu’il cachait.
Les services qu’il ne cessait de rendre au pays lui attirèrent l’estime et la reconnaissance des mandarins et des notables, à tel point qu’on le força, pourrait-on dire, à prendre part aux affaires publiques.
Cependant il ne perdait pas de vue le salut des âmes. Pour attirer plus efficacement les masses païennes à la Religion, il entreprit une œuvre qui, dans son idée, serait une prédication constante et l’instrument de nombreuses conversions : l’installation d’un grand hospice de vieillards. Il n’avait rien, ni terrain, ni rizières, ni ressources quelconques ; mais la chose lui paraissait facile : il jouissait d’une influence incontestable ; les notables approuvaient hautement son projet et des gens considérables lui promettaient de grosses sommes. Il se mit donc en campagne, fit placarder des affiches sur tous les marchés de la sous-préfecture. Les souscriptions n’arrivant pas au gré de ses désirs, il résolut d’aller quêter lui-même parmi les populations de la campagne. Il fallait de l’audace pour s’aventurer ainsi en plein milieu païen, dans des contrées qui n’avaient jamais vu d’Européen ; il passa par tous les marchés, produisant partout une grosse sensation. Les chefs du pays lui faisaient un accueil triomphal avec grand fracas de pétards et de tam-tam, le conviant à leur table et l’aidant à organiser ses conférences. Cette première tournée dura deux mois. Dieu sait ce qu’il eut à souffrir de froid et de fatigues, mais jamais son entrain et sa jovialité ne lui firent défaut. L’année suivante il recommença sur une autre partie de la sous-préfecture.
Ces pittoresques et bruyantes randonnées lui valurent une célébrité considérable mais ne lui rapportèrent que quelques centaines de piastres pour son hôpital, qu’il rêvait modèle, vaste, à trois pavillons, pour une centaine de lits. Il faut avouer que le moment n’était pas favorable : la population trop habituée aux réquisitions de la force, n’entendait pas les appels à sa générosité.
Cependant les chrétiens du district, de Tchongkin, et même de Shanghai ajoutèrent leurs offrandes ; plusieurs confrères vinrent généreusement au secours et Monseigneur, malgré ses charges écrasantes, accorda quelques subsides. M. Cazaban commença son entreprise dans des proportions plus modestes avec la volonté tenace de la parachever plus tard. Il avait achevé en pleine ville un petit territoire avec quelques vieilles maisons ; il emménagea ce local fort proprement et dès le début de 1923 il recueillait une trentaine de vieillards des deux sexes. Son hospice était né.
Sa joie fut profonde ; chaque jour il allait voir ses bons vieux, les consoler et leur parler de Dieu : pas un ne devait mourir sans recevoir le baptême. Ces premiers résultats provisoires ne firent qu’aviver en lui le désir de réaliser complètement son rêve. Avec sa ténacité coutumière, il reprit son bâton de voyageur ; bientôt de nouvelles ressources affluèrent ; il se disposait à préparer les matériaux, briques, chaux, bois quand Dieu lui fit entendre l’heure du repos définitif.
Au commencement de novembre 1923, notre confrère se rendit à Tchongkin où un mandarin lui avait promis des aumônes pour son œuvre. Il se préparait à regagner son district lorsqu’il ressentit un violent malaise à la suite d’un fort refroidissement. Monseigneur, le Père Provicaire et le Père Procureur lui conseillèrent d’aller se faire soigner à l’hôpital de la Mission ; il refusa opiniâtrement disant qu’il n’avait jamais été malade, que ce malaise partirait tout seul. Au fond il craignait de rester trop longtemps entre les mains des docteurs. Sur ce calcul déplorable, il reprit le chemin de Lantchouan. Le lendemain il arriva au probatorium de Pekochou, les traits défaits, brûlant de fièvre ; il s’alita immédiatement ; on lui donna des remèdes qui le soulagèrent, mais, lui si impatient, comment aurait-il pu s’astreindre à garder la chambre ? Il fit une rechute.
Il consentit alors à rebrousser chemin et à entrer à l’hôpital. Le docteur diagnostiqua une fièvre typhoïde compliquée de paludisme. La maladie suivit son cours. La convalescence allait commencer, mais l’organisme, affaibli par la fièvre, un jeûne de deux mois et une invincible insomnie, ne put prendre le dessus. D’ailleurs, sous une apparence robuste, M. Cazaban était de complexion plutôt faible, que les fatigues et les tracas inouïs qu’il s’était imposés pour ses pauvres avaient complètement minée ; depuis longtemps aussi il souffrait d’une grave maladie de cœur qu’il avouait à ses intimes mais qu’il refusait obstinément de soigner.
Dès le 16 janvier, l’état du malade s’aggrava subitement. M. Jantzen, qui ne quittait pour ainsi dire pas son chevet, l’avertit doucement qu’il devait mettre ordre à toutes ses affaires. L’annonce de sa mort prochaine ne le troubla pas : il était prêt. Le dimanche 20 janvier, il reçut pieusement l’Extrême-Onction des mains de Mgr Chouvellon. Bientôt se manifestèrent des signes alarmants ; le cœur battait à la dérive. M. Jantzen lui fit recevoir l’indulgence de la bonne mort et le dimanche 27 janvier 1924, sans secousse, sans agonie, les yeux fixés vers le ciel, M. Edouard Cazaban rendait son âme à Dieu en présence des Religieuses de l’Hôpital et du Père Aumônier ; il était huit heures du matin.
On lui fit des funérailles solennelles. Dans la chapelle de l’hôpital, M. Claval, provicaire, chanta la messe ; le clergé de la ville accompagna le cercueil à Tien kia gai, au cimetière des missionnaires.
Sur la stèle commémorative qu’on érigera à M. Edouard Cazaban, à l’entrée de la belle église qu’il bâtit, on pourra graver ces louanges du Psalmiste : « Dispersit dedit pauperibus, Justitia ejus manet in saeculum saeculi. – Jucundus homo qui miseretur et commodat. »
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References
[2598] CAZABAN Bernard (1873-1924)
Références bibliographiques
AME 1901 p. 268. 1910 p. 263. 269. 1915-16 p. 150. 1924 p. 119. CR 1901 p. 278. 1904 p. 98. 1905 p. 65. 1908 p. 85. 1910 p. 89. 1912 p. 100. 1913 p. 106. 1915 p. 60. 61. 1924 p. 41. 164. 1931 p. 353. BME 1923 photo p. 33. 1924 p. 111. 195. 196. 1926 p. 496. 1953 p. 926. MC 1916 p. 389. EC1 N° 58.