Pierre LANHER1923 - 1979
- Status : Prêtre
- Identifier : 3932
Identity
Birth
Death
Missions
- Country :
- Japan
- Mission area :
- 1951 - 1979 (Tokyo)
Biography
[3932] LANHER Pierre est né le 9 novembre 1923à Thonne-le-Thil (Meuse).
Il est admis aux MEP en 1944. Ordonné prêtre le 3 juin 1951, il part le 30 janvier 1953 pour Yokohama (Japon).
Après l'étude du japonais à Shizuoka et à Gotemba, il est nommé vicaire à Fujieda (1958), à Shimizu (1962), et curé de Kakegawa (1964), où il reste jusqu’à sa mort, le 25 septembre 1979.
Obituary
Père Pierre LANHER
Missionnaire au Japon
1923 - 1979
Né à Thonne-le-Thil (Meuse), le 9 novembre 1923
Etudes secondaires aux petits séminaires de Bosserville, Ménil-Flin et Beaupréau
Entré aux Missions Etrangères le 7 novembre 1944
Ordonné prêtre le 3 juin 1951
Professeur à Ménil-Flin en 1951-1952
Parti pour Shizuoka (Japon) le 30 janvier 1953
Dans la mission de Shizuoka de 1953 à 1979
Décédé à Kakegawa (Mission de Shizuoka), le 25 septembre 1979
Enfance et jeunesse
Le travail est dur, mais la Foi est vive dans les villages de la terre lorraine. C’est dans l’un d’eux, Thonne-le-Thil, que naît le 9 novem¬bre 1923 Pierre-Gabriel LANHER. A quelques kilomètres de Thonne, se trouve la basilique de Notre-Dame d’Avioth. Chaque année, les fidèles de la région s’y rendent en pèlerinage. La famille Lanher est du nombre, et Notre-Dame a certainement eu quelque grâce particulière à lui accorder :
« Pierre était un enfant très ouvert. Pendant les vacances dans un petit village de la Meuse, il retrouvait ses copains ; il avait huit ans, dix ans ; il jouait avec des flèches, mécanos, construisait des cabanes dans les bois. Le Curé de la paroisse, un saint prêtre, avait même monté une petite troupe de théâtre et mon Pierrot était de la partie.
Son père avait essayé de le prendre avec lui vers dix ans pour qu’il fasse l’apprentissage d’ajusteur-tourneur-mécanicien. Il a vu bien vite qu a ce moment Pierre n’était plus le même, il était attiré par autre chose. Une fois, en excursion, il avait un énorme sac tyrolien et n’a pas voulu nous le laisser porter : « C’est pour m’endurcir si je veux aller voir les Chinois » Il avait onze ans, et c’est à ce moment-là qu’il s’est confié au prêtre de son petit village de vacances, près de Montmédy. Il est venu le trouver à la sacristie après la messe et lui a dit : « Je veux être prêtre.»
M. Lanher, employé à la S.N.C.F., étant alors à Blainville-sur-l’Eau (Meurthe-et Moselle), Pierre entre au petit séminaire de Nancy, Bosserville. Mais sa vocation est missionnaire et, à quinze ans, il change de séminaire et entre à celui des Missions Etrangères, à Ménil-Flin, dans le même département. Là, il rencontre le Père Prouvost, un vrai Père spirituel qui le soutiendra de son affection et de ses encouragements.
La lecture de Théophane Venard l’ancre encore davantage dans sa vocation missionnaire. Certes, Pierre n’est pas tellement intellectuel, mais il étudie consciencieusement. Plutôt artiste, il peint beaucoup : des Christs qui pleurent, des Vierges aux bras ouverts, des paquebots qui partent au loin... Le Père Prouvost lui demande même de peindre un tableau des Martyrs.
Après Ménil-Flin, il poursuit ses études secondaires à Beaupréau.
Grand séminaire et prêtrise
Pierre Lanher entre au grand séminaire des Missions Etrangères à Bièvres le 7 novembre 1944. Mais ses études sont interrompues par l’armée (occupation en Allemagne comme infirmier) et par la maladie un temps de repos forcé en sanatorium où la spiritualité s’affine, mais qui constitue aussi un handicap pour l’avenir.
Enfin le grand jour arrive : le 3 juin 1951, Pierre est ordonné prêtre. Il fait partie d’un des derniers grands groupes de « partants ». Mais lui ne part pas tout de suite, il est nommé professeur à Menil-Flin pour un peu plus d’un an.
Terre de mission
C’est seulement le 30 janvier 1953 que Pierre s’embarque sur La Marseillaise. Séparation certainement dure et méritoire pour un garçon si uni à sa famille.
On est encore en hiver et le vent est frisquet. Au large de Messine, Pierre s’enrhume. Craignant de prendre des remèdes qui ne lui conviennent pas, il se soigne mal, ce qui lui vaudra une rechute.
Le 1er mars, à Yokohama, tous les confrères de la Mission de Shizuoka sont au débarcadère pour accueillir les nouveaux arrivants. Pierre fait alors avec délices la connaissance du Japon, de ses mets et de ses coutumes.
La langue, cependant, est plus difficile. Néanmoins Pierre se met avec courage à son étude quelques jours plus tard, à la Maison de la Société à Shizuoka. Malheureusement pas pour longtemps : de nouveau il doit se reposer et il entre à l’hôpital des Sœurs de St-Jean à Tokyo. Et quand il en sort, en 1954, le Supérieur, soucieux de sa santé, le nomme comme socius du vieux Père Anchen à l’ Œuvre des lépreux de Koyama.
A la léproserie de Gotemba
Le choix de cette léproserie est sans doute judicieux. Chaque jour, notre jeune missionnaire visite les malades et blague avec eux. Cœur en or, il s’ingénie à les aider et à leur rendre la vie un peu plus attrayante. D’abord il réussit à leur procurer un gros poste de télévision, un luxe pour l’époque. Il distribue des missels. A ceux qui ne peuvent lire ou sentir avec leurs doigts, il donne des chapelets à gros grains. Il fait encore d’autres installations. Aussi mérite-t-il que les malades l’appellent « l’ami des lépreux ».
Pour les chrétiens dispersés des hameaux environnants il y a bien une chapelle dans la propriété de l’Œuvre, mais elle apparaît insuffisante. Aussi Pierre décide-t-il d’ouvrir un centre paroissial dans la ville voisine de Gotemba. Et il collecte des fonds à cet effet.
C’est ici qu’il faut dire un mot de l’entreprise Lanher. Car si Pierre travaille aux avant-postes, Monsieur Lanher père, assisté de la famille, assure l’intendance. Il reçoit du Japon diapositives, peintures sur soie, images, matériel, fait le tour des villages où habite la parenté, donne des conférences et fait une quête qui va alimenter les œuvres et les travaux du missionnaire. La famille Lanher est vraiment une « famille missionnaire ».
L’entreprise marche bien et Pierre Lanher peut se procurer, non loin de la gare de Gotemba, un terrain à l’abandon avec une maison. Son esprit pratique et ses dons artistiques ont vite fait d’aménager la maison en chapelle. Le Père Lanher en devient le desservant (1957) ; mais pas pour longtemps : en février 1958, il est nommé vicaire de la paroisse Ste-Anne de Fujieda.
Fujieda et Shimizu
« Volant de mes propres ailes, j’ai passé quatre ans dans la ville de Fujieda (la branche de glycine), une cité aux vieilles coutumes enracinée dans le bouddhisme », écrira plus tard Pierre.
A Fujieda, le Père Joseph Jacq, curé, accueille son plus jeune confrère et l’associe aux travaux de la paroisse, fait avec lui le tour des maisons chrétiennes. Mais Pierre se signale plus particulièrement par certaines entreprises. Chaque année, il y a une colonie de vacances dans un joli coin de montagne. Pierre Lanher, toujours bricoleur et au fait des nouveautés, prépare des séances de projections pour les enfants. Voyant les mamans se dépenser sans compter à la cuisine, il leur offre quelques instants de récréation en les emmenant, dans sa voiture, visiter les environs.
Il organise aussi la journée des lépreux. On frète un autobus, on rend visite aux malades de la léproserie de Gotemba, on leur offre des séances récréatives... La paroisse lui devra de connaître et d’aider les lépreux.
Mais la réalisation qui demande le plus de travail est sans conteste la grotte de Notre-Dame de Lourdes. Pour la construire, on recherche de grosses pierres, jusque sur les pentes du Mont Fuji. C’est toute une affaire de les lever, de les transporter, et cela ne va pas sans accrocs. Cette grotte, édifiée avec le concours des chrétiens, demande un an et demi de labeur. Pierre en moule les statues de Notre-Dame et de Bernadette. On lui doit aussi la statue de sainte Anne, celle du grand Christ de l’église, et bien d’autres.
« Ensuite deux ans dans une ville de constructions navales, grand port sur le Pacifique, Shimizu (l’eau pure).»
De 1962 à 1964, comme vicaire à Shimizu, Pierre Lanher continue des travaux artistiques : Christs en croix, gravures sur bois...
La cour étant peuplée d’enfants du Jardin d’enfants de la paroisse, il s’entretient avec eux et leur donne son talent : il couvre le plancher des classes de dessins d’animaux, travail ardu auquel il met tout son cœur.
Responsable de la Légion de Marie, il accompagne les légionnaires dans leurs tournées. Mais surtout il visite les familles des vieux chrétiens de Nagasaki installées dans la presqu’île de Miho où elles sont venues chercher du travail. Ces chrétiens sont pauvres et il les aide, ils peinent et lui les encourage, ils ne se sont pas fait connaître à la paroisse et, comme le Bon Pasteur, il part à la recherche des brebis égarées...
Ouvert et franc, simple et bon, dévoué et apostolique, c’est l’impression qu’il laisse aux chrétiens de Shimizu.
Kakegawa
« Il y avait à Kakegawa une vieille famille chrétienne dont la maison servait depuis près de cinquante ans de poste de relais aux missionnaires ambulants sur la route des daïmios, le Tokaido. Une cinquantaine de chrétiens étant répartis dans le secteur, la Mission a décidé d’acheter un terrain et d’y fonder un poste fixe. Un hectare de rizière acheté fut comblé avec de la terre et des cailloux tirés de la rivière. Une vieille maison en planches récupérée chez les PTT de Shizuoka a fait soixante kilomètres pour se remonter à Kakegawa et servir de presbytère et d’église. Vous pouvez alors très bien imaginer la scène : cet étranger seul dans la ville sur son tas de cailloux ! J’ai pris l’attitude du penseur de Rodin et pendant deux ans j’ai cherché à étudier la ville... Pendant deux ans j’ai senti la solitude. Quand je sortais en ville on se retournait et les enfants venaient même regarder de tout près cet étranger, cet Américain, comme ils disaient, car pour eux un étranger ne pouvait être qu’un Américain. Deux années qui ont marqué ma vie mais qui semblent avoir porté des fruits. Et puis un jour je suis entré à l’Hôtel de Ville et j’ai demandé ce dont la ville pouvait avoir besoin, j’offrais mes services. »
En fait, quand Pierre Lanher est nommé curé de Kakegawa le 4 mars 1964, le poste existait déjà sur un terrain remblayé et le premier titulaire avait même construit un second bâtiment, solide, à deux étages, servant de centre de jeunesse en semaine et de chapelle le dimanche. Mais le presbytère, ce vieux bâtiment récupéré, laissait à désirer : gouttières du toit, vent passant par les fentes du plancher... l’inconfort s’ajoutant au risque d’attraper du mal.
Mais la première préoccupation du curé est la mission. Encouragé par la Mairie, disposant de deux millions de la Propagation de la Foi, il va frapper à la porte de la maison mère des Sœurs de St-Jean pour demander leur concours. Celui-ci obtenu, il aménage le bâtiment en meilleur état pour en faire au rez-de-chaussée une garderie, au premier le couvent des religieuses. Après quelque retard dans les travaux, la garderie Ste-Marie ouvre ses portes le 1er mai 1965 avec vingt-six enfants de trois mois à deux ans. Dans les années qui suivent, des agrandissements successifs permettent de recevoir jusqu’à deux cents enfants de trois mois à cinq ans.
L’œuvre bien partie, le Père songe enfin à se construire un logis un peu plus habitable. En 1972, il trace les plans de base et surveille les travaux d’un nouveau presbytère. Puis, en 1977, ayant acquis un lot de bois de charpente dans des conditions avantageuses, il édifie un nouveau bâtiment pour abriter salle de conférences, chapelle, salle de classe et bureau. Le dimanche, un rideau de séparation que l’on ouvre permet de faire communiquer la chapelle à la grande salle pour donner place à l’assistance.
Voilà pour le gros des constructions. Mais il y a aussi l’ornementation. La principale pièce est une statue de la Vierge aux bras ouverts qui domine la cour et semble accueillir les enfants, les chrétiens, les visiteurs.
La chapelle construite, Pierre entreprend de la doter de vitraux. Tracer le dessin, monter un cadre, couper d’épaisses plaques de matière plastique transparentes et colorées n’est pas un mince ouvrage. L’artiste y passe des jours et des veilles au détriment sans doute de sa santé. Les accrocs se font plus fréquents. Au mois de février 1979, à la suite d’un saignement de nez dû à la tension, il est même hospitalisé plusieurs jours. Le moral aussi est endommagé ; Pierre a ses heures noires : fatigue de plus en plus grande, difficultés, incompréhensions, découragement qui se manifestent parfois par de l’irascibilité ou des jugements amers. Car Pierre est sensible et souffre même des petites choses.
Quand il sort de l’hôpital, il reprend ses activités : service de la paroisse, conférences aux professeurs, réunions de parents, visite de familles… et surtout accueil des enfants et des parents. Le matin, à l’arrivée des enfants, il se tient à l’entrée de la cour, et le soir, au départ, de même, saluant et souriant.
On arrive au mois de septembre 1979. Le 13, le Père accompagne les enfants en excursion et prend des vues en bandes vidéo. Le 14, Journée des vieillards : on accueille soixante-dix vieux du quartier. Les jours suivants sont consacrés à diverses préparations. Le 23, Fête sportive de la garderie ; le Père circule de-ci de-là pour prendre en vidéo les enfants sous le meilleur angle. Le soir, bien que fatigué, il va montrer les vues à la maîtresse principale, hospitalisée. Le 24, réunion des confrères à Shizuoka et Pierre converse longuement avec plusieurs d’entre eux.
Le 25, quand les professeurs arrivent, la porte du presbytère est fermée. Elles peuvent néanmoins entrer par une porte latérale, mais, pressentant quelque chose, elles appellent un chrétien. Ce brave homme pénètre dans la chambre du Père et lui prend la main pour le réveiller : la main était froide. Tombés sur le sol, un stylo et une feuille de papier.
Sur cette feuille, Pierre Lanher avait écrit ses dernières impressions :
6 heures du matin, ce mardi. J’ai un mal terrible entre les deux omoplates, dans la colonne vertébrale et mal aussi aux dents du fond de la bouche, les molaires d’en bas. Je n’ai mal qu’à ces deux endroits bien précis. (Suit un croquis représentant les points douloureux.)
Il notait encore la progression du mal jusqu’à sept heures.
Puis son testament et ses adieux : « J’offre ma vie et ces souffrances pour la paroisse de Kakegawa, pour les parents des enfants de la garderie, que Dieu les aime et les aide à l’aimer en s’aimant entre eux, en s’aimant entre eux.
Je demande pardon à Dieu et à tous mes frères. Je vous aime tous. Adieu.
Oh Marie, ma maman du ciel, aide-moi ! »
Le médecin, de son côté, écrira cet article :
« Je ne suis pas chrétien. Cependant, au cours de mes trente ans d’activité médicale, c’est la première fois qu’il m’a été donné de constater une mort si émouvante...
Pendant mes brefs contacts professionnels comme médecin de la garderie Ste-Marie, j’ai pu me rendre compte des dons du Père et de sa bonté sans limites. En particulier ce qui m’a le plus frappé, c’est sa chaude attention aux enfants des familles les plus déshéritées...»
Si l’on regarde rétrospectivement la vie du Père Pierre Lanher, on constate qu’il a bien travaillé. Missionnaire, il a eu le souci d’étendre le Royaume de Dieu, ce qui l’a amené à fonder et à construire... Zélé, il a recherché le progrès spirituel des chrétiens. Artiste, il a enseigné Dieu par ses peintures et ses sculptures. Mais trois traits. semblent l’avoir particulièrement caractérisé :
Une Foi simple et profonde, comme celle de ses parents lorrains ; Foi vécue qu’il exprimait à travers ses productions artistiques et la conviction des ses catéchismes.
Une affection très grande pour les siens. Chaque semaine, il écrivait une longue lettre à sa famille, donnant force détails. A la fin, il téléphonait souvent à sa mère restée seule. Il cachait ce qui pouvait inquiéter et cherchait à faire plaisir.
Enfin la bonté. Elle se portait surtout vers les petits : les malades, les pauvres, les enfants. Il les encourageait et les aidait. Il fabriquait des jeux pour les enfants et s’ingéniait à faciliter la tâche des professeurs. Au service des confrères, il leur taillait les cheveux (les coiffeurs étant chers)
A cause du train-train quotidien et des difficultés de la vie, les qualités de Pierre Lanher ont sans doute été insuffisamment appréciées de son vivant : elles apparaissent en clair maintenant. Sa mort, don de sa vie en pleine connaissance, et ses obsèques fort émouvantes ont été un couronnement. Dieu est venu à la rencontre de son serviteur fidèle pour lui donner l’éternelle récompense.
Et maintenant, d’un cadre pendu au mur de la grande salle de la garderie Ste-Marie de Kakegawa, Pierre continue de sourire aux enfants et, sans doute, de Là-Haut, à tous ceux qu’il a aimés.
Il nous a parlé de Dieu avec ses mains d’artiste,
il a accueilli les malades, les petits, les enfants,
il a aimé les autres dans la peine et dans la joie :
après avoir été à la peine, qu’il demeure pour toujours dans la joie du Seigneur.
P. Michel Baudot
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References
[3932] LANHER Pierre (1923-1979)
Références bibliographiques
CR 1951 p. 119. 126. 1956 p. 14. 1957 p. 15. 1960 p. 29. 1961 p. 27. 1962 p. 36. 1963 p. 46. 1964 p. 19. 1965 p. 30. 31. 1966 p. 28. 30. 1967 p. 27. 28. 1968 p. 120. 1969 p. 18. 171. 1974-76 p. 27. AG80-81 p. 30. BME 1951 p. 260. 445. 513. 1953 p. 218. 221. 286. 382. 1954 p. 997. 1956 p. 765. 1957 p. 1070. 1958 p. 834. 1959 p. 335. 849. 851. 999. 1002. 1960 p. 825. 826. 1961 p. 213. 369-371. 373. 508. EPI 1962 p. 686. 1963 p. 581. 1970 p. 387. Enc. PdM. 3P3. R. MEP 1961 n° 115 p. 48. 1963 n° 128 p. 53. EC1 N° 437. 501. 532. 695. 713. NS. 4P108. 20/C2. 26P4. 29/C2. 47P326. 56/C2. 86/C2. 93/C2 p. 50. 101/C2. 102/C2. 103/C2. 121/C2. 122/C2. 127P82. 133P336. 127P337. 338.
• Numéro : 3932