Jean-Marie MOISSON1928 - 1994

[3995] MOISSON Jean-Marie est né le 7 février 1928 à Purgerot (Haute-Saône).
Il entre aux MEP en 1947. Ordonné prêtre le 30 mai 1954, il part le 28 septembre 1955 pour la mission d’Ubon.
Après avoir étudié le thai à Siracha et à Bang-pen, il est nommé vicaire à la cathédrale d’Ubon (1957) et professeur au séminaire d’Ubon (1958). Il fait un interim à Ban-bua-tha et un autre à Bungmai (1961), puis il est nommé économe régional à Bangkok (1963-1967), avant d’être chargé des villages de Bungmai, Ban-Bua-Tha, Paksé-Nôi, et Phibun.
Malade, il doit rentrer en France, où il est nommé aumônier des Sœurs des MEP à La Motte.
En 1985, il se retire à Montbeton, où il meurt le 2 juin 1994. Il est inhumé dans le cimetière de la commune.

[ 3995 ] MOISSON Jean-Marie, Yves, Pierre

Missionnaire

Ubon

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Jean-Marie, Yves, Pierre MOISSON, fils de Louis et de Lucile Perrin, naquit le 7 février 1928, à Purgerot, diocèse de Besançon, département de la Haute-Saône. Quatre autres enfants le suivirent.

Après ses études primaires à Purgerot, il poursuivit le cycle des études secondaires, d'abord au petit séminaire de Luxeuil de 1941 à 1945, puis à Beaupréau de 1945 à 1947.

Le 29 septembre 1947, M. Moisson entra au séminaire des Missions Etrangères, à Bièvres. En novembre 1951, il effectua son service militaire dans la marine. Agrégé à la Société des Missions Etrangères, le 29 mai 1953, minoré le 30 mai 1953, sous-diacre le 31 mai 1953, diacre le 19 décembre 1953, ordonné prêtre le 30 mai 1954, il reçut, le 13 juin 1954, sa destination pour le vicariat apostolique de Ubon (Thailande). De juin 1954 à juillet 1955, il suivit, à Lille, des cours d'Action Catholique et Sociale. Le 28 septembre 1955, il s'embarqua à Marseille, à bord du paquebot "Cambodge" pour rejoindre sa mission.

Arrivé à Bangkok, le 20 octobre 1955, accueilli à Ubon par Mgr.Bayet, il commença, en décembre 1955, l'étude de la langue thai, à Siracha-sur-mer, (diocèse de Chanthaburi), au collège de l'Assomption, chez les Frères de Saint-Gabriel, où il resta jusqu'en juin 1956. Il alla ensuite se perfectionner en langue et faire sa formation missionnaire, dans le diocèse de Bangkok, d'abord à Bangwa, petit poste chrétien dépendant de Petriu, chez M. J.H. Carrié, puis à Bangpen, sur les bords de la Ménam, chez M. Paul Jubin.

Le 13 septembre 1957, il rejoignit Ubon, et fut nommé vicaire à la cathédrale. Le 24 avril 1958, il revint à Chanthaburi pour un stage d'amélioration linguistique; puis, il fut envoyé au petit séminaire de Tharé, commun aux trois missions de l'est de la Thailande, où il arriva le 5 novembre 1958. Le 21 février 1959, il partit pour Singapore dans le but de s'y perfectionner en anglais, langue qu'il enseigna aux petits séminaristes, dès son retour, en mai 1959.

En août 1960, pour raison de santé, M. Moisson abandonna ses cours ; après un séjour à l'hôpital, il passa sa convalescence à NônKeo, chez M.Louis Nicolas. En février 1961, il remplaça temporairement M.Thélier à Ban-bua-tha, et M.Gournay à Bungmai, village comptant 708 chrétiens; il fut membre du comité de développement de ce village.

En juin 1962, après avoir secondé le curé de la cathédrale de Ubon, il prit en charge les postes de Varin, sous-préfecture et ville de garnison, (118 catoliques), de Nakhan (88 chrétiens) et, en octobre 1962, celui de Nongpapak. Membre permanent de la Commission Nationale pour la refonte du catéchisme, il prit part du 31 octobre au 3 novembre 1962, à une rencontre internationale sur la catéchése moderne, qui se tint à Bangkok et à laquelle participaient des représentants venus de douze pays d'Asie. En août 1963, il devint économe régional à Bangkok.

En mars 1964, M. Moisson partit en congé en France, puis en 1964-65, fit un stage d'étude à l'Institut catéchétique de Paris. Ses cours terminés, une crise de myélite le retint en France jusqu'en octobre 1966. De retour dans sa mission, en février 1967, il fut chargé de Bungmai, Ban-Bua-Tha, Paksé-Nôi, village de pêcheurs viêtnamiens, et de Phibun, tous lieux situés sur la rivière Mun, en aval d'Ubon.

En septembre 1967, M. Moisson fut obligé d' aller se soigner à Bangkok; mais la maladie le contraignit à rentrer en France, où il arriva le 19 avril 1968. Tout en recevant, à Paris, les soins nécessités par son état de santé, il travailla au service de la formation permanente.

Après trois ans de soins assidus, son état général s'étant stabilisé, il accepta l'aumônerie de la maison mère des Sœurs de l'Institut des Missions Etrangères, à Notre-Dame de la Motte, où il arriva le 1er février 1972. Là, il s'occupa également de la Fraternité Chrétienne des Malades et Handicapés et de l'Association des Paralysés de France. En février 1976, dans la revue "Panorama Aujourd'hui", il donna son témoignage sur sa vie, ses épreuves, et sa paix intérieure. Il prit contact avec le Renouveau Charismatique, grâce à la communauté de l'Olivier de Toulouse.

Le 30 mai 1979, il fêta à la Motte, ses vingt-cinq ans de sacerdoce, entouré de membres de sa famille proche, de quelques confrères et des membres des mouvements dont il s'occupait.

Le 21 avril 1982, après un séjour en clinique, il rentra à Montbeton pour une convalescence, puis, quittant La Motte, il résida chez les Petites Sœurs des Pauvres à Toulouse, tout en restant à la disposition du Renouveau Charismatique, et en s'occupant de la Fraternité des Malades.

En 1985, il rentra définitivement à Montbeton. En 1994, sa santé se dégrada; il devint tous les jours un peu plus paralysé, et un peu plus dépendant. C'est là qu'il décéda, le jeudi 2 juin 1994. Ses obsèques, présidées par M. Georges Mansuy, furent célébrées le samedi 4 juin 1994.

Mai 2000