Edme BÉLOT1651 - 1717
- Status : Vicaire apostolique
- Identifier : 0062
- Bibliography : Consult the catalog
Identity
Birth
Death
Episcopal consecration
Missions
- Country :
- Vietnam
- Mission area :
- 1679 - 1717
Biography
[62]. BÉLOT ou BELLOT, Edme (1651-1717)
Né le 10 mai 1651 dans la paroisse Saint-Pierre, à Avallon (Yonne), il est ordonné prêtre en 1678 . Il part le 22 décembre de la même année, pour le Tonkin.
Tonkin (1678-1717)
En 1679, ce vicariat ayant été divisé en deux, il fait partie du Tonkin occidental. Le P.Bélot réside quelque temps à Hanoï, parcourt la province, et se fait remarquer par son zèle, sa prudence et sa piété.
Le 20 octobre 1696, il est nommé évêque de Basilée et coadjuteur de Mgr de Bourges. Les bulles n’arrivent au Tonkin qu’en 1700 ¬; il est sacré à Hung-yen le 8 janvier 1702. Il part aussitôt pour le Tonkin oriental, et le 2 février suivant, sacre le père dominicain Lezzoli, à Ke-sat.
Quoiqu’il soit dévoué au clergé indigène et apprécie ses qualités et les services qu’il peut rendre, il s’oppose à la nomination épiscopale du père Joseph Phuoc, prêtre tonkinois (Voir BOURGES).
Il souffre de la persécution de 1706.
En 1712, arrêté à Hung-yen, il subit un long interrogatoire, répond avec beaucoup de calme, prouve que, depuis leur arrivée au Tonkin, les missionnaires français n’ont commis aucun acte répréhensible. Il est néanmoins condamné ainsi que Mgr de Bourges et le P. Guisain à quitter le pays.
Tous les trois s’embarquent le 21 janvier 1713, escortés de trois mandarins¬ ; mais arrivés à l’embouchure du fleuve Rouge, les mandarins retournent à terre. Les missionnaires profitent de ce départ. Dès qu’ils arrivent en vue des côtes de la province de Thanh-hoa, Mgr Bélot et le P.Guisain montent sur une autre jonque venue pour les attendre, et rentrent au Tonkin. On dit que c’est à la supérieure d’un couvent de religieuses des Amantes de la Croix que les proscrits doivent de n’être pas reconnus.
Dès lors, l’évêque semble être resté dans le Thanh-hoa et dans le Nghe-an. En 1714 il devient vicaire apostolique, et cette même année il demande à Rome de lui donner le père Guisain pour coadjuteur. Cette nomination n’est faite qu’en 1718.
Mgr Bélot meurt mort le 2 janvier 1717 à Trang-den (Nghe-an), et l’on parle à cette époque de plusieurs guérisons extraordinaires obtenues à son tombeau.
Il a écrit, sur le Règlement général des MEP, plusieurs lettres, dont le P. Rousseille a cité des extraits dans son Mémoire de 1869.
References
Notes bio-bibliographiques
N. L. E., vi, pp. 79 et suiv.
A. P. F., ii, 1826-27, pp. 156, 159.
M. C., iv, 1871-72, p. 344.
Hist. gén. miss. cath., ii, 2e part., p. 486. — Hist. gén. Soc. M.-E., Tabl. alph. — Lett. à l’év. de Langres, p. 326. — La Coch. et le Tonk., pp. 158 et suiv. — Resena biog., ii, p. 136. — Hist. nat. civ. et pol., ii, pp. 143 et suiv.