Jean PAJEAN1822 - 1884

[519]. PAJEAN, Jean-Louis, vint au monde à Saint-Pierre d'Albigny (Savoie) le 30 janvier 1822. Il entra tonsuré au Séminaire des M.-E. le 5 juillet 1844. Ayant reçu la prêtrise le 6 juin 1846, il partit le 1er août suivant pour le vicariat apostolique de la Côte de Coromandel qui venait d'être divisé en trois missions : Pondichéry, Maïssour, Coïmbatour ; il devait être affecté à l'une de ces missions. Il resta peu de temps au collège colonial (alors royal) de Pondichéry, et fut désigné pour faire partie de la mission du Coïmbatour.
En 1852, il était à Atticodou dont il commença l'église (Eglise, grav., Hist. miss. Inde, v, p. cv). Après dix-huit ans d'apostolat, il tomba gravement malade et revint en France en 1865. Quand son état se fut amélioré, il accepta la cure de Challes-les-Eaux, près Chambéry, et c'est dans cette paroisse qu'il mourut, le 23 juillet 1884.

M. PAJEAN

MISSIONNAIRE APOSTOLIQUE DU COIMBATOUR

M. Jean-Louis Pajean naquit le 30 janvier 1822 à Saint-Pierre d’Albigny (diocèse de Chambéry). Entré au séminaire des Missions Étrangères le 5 juillet 1844, il y fut ordonné prêtre deux ans plus tard, le 6 juin 1846, et partit le 1er août de la même année pour le Coïmbatour, où il travailla pendant près de vingt ans. En 1865, la maladie l’ayant obligé de revenir en France, il demeura plusieurs années complètement infirme. Son état s’améliora un peu et en attendant que le retour en mission lui devînt possible, il accepta le ministère qui lui fut offert dans son diocèse et fut nommé curé de Challes-les-Eaux, près de Chambéry.
C’est dans cette paroisse qu’il a terminé sa carrière le 13 juillet de cette année. Les infirmités qu’il avait rapportées des Indes s’étaient considérablement aggravées depuis quelque temps et lui rendaient le ministère très pénible. Il souffrit avec beaucoup de patience et de résignation. La gangrène s’étant mise à ses plaies, il comprit la gravité de son état et se prépara à mourir. Il fut assisté à ses derniers moments par un de ses cousins qui, pendant trois ans, avait été son collaborateur, et par M. Triquet son compatriote et son confrère de mission.