Alexandre COUROUX1856 - 1894
- Status : Prêtre
- Identifier : 1424
Identity
Birth
Death
Other informations
Missions
- Country :
- China
- Mission area :
- 1879 - 1894 (Kangding [Tatsienlu])
Biography
[1424]. COUROUX, Marie-Bénigne-Alexandre, né à Saint-Broingt-les-Fosses (Haute-Marne) le 18 avril 1856, élève du petit et du grand séminaire de Langres, entra tonsuré au Séminaire des M.-E. le 14 septembre 1876, reçut le sacerdoce le 20 septembre 1879, et partit le 29 octobre suivant pour le Thibet. Son premier poste fut Yerkalo ; il s'y occupa particulièrement des néophytes de Bongmé qui venaient de s'y réfugier. En 1880, il fut envoyé à Bathang avec A. Biet ; il s'y lia d'amitié avec le premier chef thibétain, mais ne put néanmoins sauver sa chrétienté lors de la persécution de 1887, et fut obligé de se réfugier à Ta-tsien-lou.
Après une attente de plusieurs années à Ta-tsien-lou et à Tongolo, malgré l'opposition des mandarins, il réussit en faisant un très long détour qui lui coûta trois mois de route, à rentrer à Yerkalo ; c'était vers la fin de l'année 1890. Il releva les ruines de sa chrétienté. Peu après, il déjoua un complot tramé contre lui par les lamas, réfuta trois de ces derniers dans une conférence publique, et finit par conquérir une période d'accalmie. Toutefois, les récoltes ayant souffert, les païens accusèrent les missionnaires d'en être cause et les menacèrent d'expulsion. Pendant cinq mois, Couroux eut fort à faire pour calmer les colères. C'est dans ces luttes qu'il dépensa ses dernières forces. Le 19 août 1894, il succomba à Yerkalo.
Obituary
M. COUROUX
MISSIONNAIRE APOSTOLIQUE DU THIBET
Né le 18 avril 1856
Parti le 29 octobre 1879.
Mort le 19 août 1894.
M. Couroux (Marie-Bénigne-Alexandre) naquit à Saint-Broingt-¬les-Fosses (Haute-Marne Langres). Entré tonsuré au Séminaire de Paris le 14 septembre 1876, il fut ordonné prêtre le 20 septembre 1879 et partit pour le Thibet le 29 octobre suivant. Après quelques semaines de repos passées à Ta-tsien-lou auprès de Mgr Biet, son vicaire apostolique, il fut envoyé à Yerkhalo. Dès son début, il fit un rude apprentissage de la vie apostolique. A l’occasion de la tentative du comte hongrois Szechenyi qui voulait traverser le Thibet, le peuple de L’Hassa s’était rué sur la jeune chrétienté de Bongmé, l’avait saccagée, et les néophytes s’étaient réfugiés à Yerkhalo. Il fallait donc pourvoir à leur installation, et, au Thibet, la chose ne manque pas de difficultés. Le missionnaire, en effet, doit lui-même tracer les fondements, surveiller charpentiers et maçons ; faute de cette précaution, les travailleurs passeraient volontiers toute la journée à chanter. Le jeune missionnaire se mit donc bravement à l’œuvre . Ses relations nécessaires avec ses ouvriers lui fournissaient une occasion favorable pour apprendre la langue ; il n’eut garde de la laisser échapper. Doué d’un esprit vif et secondé par une heureuse mémoire, ses progrès furent rapides, et bientôt il put commencer à catéchiser les enfants et à diriger l’école. Son désir d’apprendre et son affabilité le portaient à converser avec tout le monde, principa¬lement avec les enfants qu’il récompensait par quelques friandises toujours très goûtées. Plus tard, ses relations avec les habitants des diverses parties du royaume, en le perfectionnant dans la connais¬sance de la langue, lui permirent d’étudier les usages thibétains. Il devint un homme redoutable, déjoua de nombreux complots, et, dans les circonstances critiques, il réduisit au silence nos plus insolents ennemis.
En mission, cette tendre piété, qui dès le Séminaire de Paris, était son caractère distinctif, ne le quitta pas. Les fatigues du jour ou même les souffrances de la maladie n’étaient pas une cause suffisante pour lui faire abandonner ses exercices spirituels. Souvent, il les prolongeait fort avant dans la nuit. Que de fois n’ai-je pas frappé à sa porte : « Père Bénigne, lui disais-je « d’un ton de voix que j’essayais de rendre sévère, vous devriez être couché depuis « longtemps. Vous ruinez votre santé. »
« J’ai fini, j’ai fini, répondait-il, mais vous savez qu’en tout je suis lent comme une tortue.»
A la piété se joignait chez lui une qualité des plus précieuses pour le missionnaire, je veux dire la gaieté. Il lui fallait de temps en temps une séance de franc rire, sa santé semblait l’exiger impérieusement.
Au mois de septembre 1880, M. Brieux était massacré en se rendant à Yerkhalo, pour nous porter notre viatique ; M. Couroux le remplaça à Bathang auprès de M. Alexandre Biet. Là, de fréquents rapports avec les Chinois le mirent à même d’acquérir une connais¬sance suffisante de leur langue. Bientôt le jeune roitelet thibétain, frappé de l’aménité et du caractère aimable de son nouvel hôte, se sentit fortement attiré vers lui. Il alla jusqu’à lui demander de contracter solennellement amitié ensemble, en mêlant leur sang dans une même coupe. Notre confrère fit observer que la véritable amitié venant du cœur, n’a besoin ni de serment ni de sang pour la ci¬menter. Ces paroles furent comprises et ne refroidirent en rien les relations. La renommée répandit dans Bathang que le meilleur ami du roitelet était M. Couroux. Parfois le jeune chef arrivait à l’impro¬viste chez le missionnaire, s’invitait à dîner et passait une partie de la journée à discourir sur la religion et la civilisation européenne. Un jour, un homme de la campagne, qui ne connaissait pas son souverain, se présente à notre confrère pendant le dîner, se prosterne le front contre terre sans prendre garde au roitelet qui était en face de lui. Le prince, d’un signe, recommande au Père de ne pas le faire connaître. L’étranger expose alors une affaire très délicate en priant le missionnaire de vouloir bien s’en occuper. Celui-ci écoute attenti¬vement le suppliant et ajoute: « Je ferai connaître ta supplique au grand chef. Retire-toi « seulement pendant quelques instants. » Peu après, il rappelle le Thibétain et lui dit : « Le « grand chef de Bathang vient d’être mis au courant de ta demande ; il est favorablement « disposé à ton égard, prosterne-toi devant lui, le voici ! » Il était inutile de le lui dire : le pauvre homme reconnaissant son roi dans l’hôte auquel il n’avait témoigné aucun égard, fut frappé de stupeur et se crut un instant coupable du crime de lèse-majesté. Le roitelet, riant de tout son cœur , lui dit : « J’ai entendu tout ce que tu as raconté au grand homme, mon ami ; « demain justice te sera rendue, sois tranquille. »
Ces relations d’amitié avec la première autorité du pays produi¬saient une heureuse influence sur le peuple et aidaient efficacement les missionnaires de la province à obtenir justice dans les cas diffi¬ciles. Quelques ambitieux, il est vrai, voulurent parfois abuser de cette situation pour parvenir plus sûrement à leurs fins. Le Père sut éviter le danger. Néanmoins, lors de notre expulsion en 1887, Yerkhalo n’échappa pas à la destruction générale ; mais il faut le reconnaître, cette persécution eut lieu malgré le roitelet. S’il ne prit pas ouvertement parti pour nous, ce fut par faiblesse, par crainte de la Chine, des Lamas et de son oncle, premier dignitaire du royaume. Et lorsque trois ans après, M. Couroux parut inopinément dans son district, le jeune roi lui écrivit et lança un édit en faveur du mission-naire et des chrétiens. Si Yerkhalo existe encore, nonobstant toutes les tempêtes qu’il a eu à subir, après la protection manifeste de Dieu, il faut l’attribuer aux dispositions bienveillantes du roitelet pour le Père.
En 1887, quand M. Couroux, éloigné pour un moment de son poste, apprit que les lamas allaient détruire sa chère chrétienté, il monta à cheval, partit de nuit pour tenter un dernier effort. Il dut céder devant la violence, non point par crainte des sabres qu’on levait contre lui, mais parce qu’il vit que toute résistance de sa part était inutile. Vaincu et prisonnier d’une populace sans discipline, sa fer¬meté sut encore imposer à ses ennemis. Il put revenir à Yétche, dans le Yun-nan. C’est là que les missionnaires de Yerkhalo, d’Atentze et de Tsekou, exilés avec leurs chrétiens, avaient trouvé près du chef indigène une généreuse hospitalité.
Cependant, la persécution rendait toute communication par lettre impossible, et Mgr Biet ignorait les graves événements qui venaient de s’accomplir. M. Couroux n’hésita pas à entreprendre un rude voyage de trois mois pour le renseigner. Il arriva à Ta-tsien-lou, la veille de Noël. Aussitôt des négociations furent entamées avec les mandarins dans le but d’obtenir pour les missionnaires la permission de rentrer à Yerkhalo. Cette permission ne fut accordée qu’aux chré¬tiens. Quelques jours après, le mandarin se ravisa et promit de nous laisser aller. Tout était prêt pour le départ, lorsqu’arriva un contre-ordre. Sans en tenir compte, nous partîmes au galop de nos chevaux.
Le mandarin, irrité, rassembla une troupe de cavaliers qui avaient l’ordre de nous arrêter au passage du fleuve. Mgr Biet averti, et dési¬rant éviter toute complication, obtint de ce magistrat, plus faible que méchant, qu’il n’enverrait personne à notre poursuite. Nous reçûmes seulement l’ordre de nous arrêter à Tongolo, à trois jours de marche en pays thibétain. Nous espérions n’y faire qu’une halte de quelques semaines : elle devait se prolonger plusieurs années. Notre installa¬tion n’avait certes rien de brillant, un taudis étroit, sombre et enfumé, composait tous nos appartements. Néanmoins le Père était joyeux, et sa gaîté naturelle charmait comme autrefois ceux qui avaient des rapports avec lui, à tel point que les Thibétains ne le connaissaient que sous le nom de « Grand homme qui aime à rire ». Mais au fond de son âme une peine amère le torturait. Exprimer ce qu’il souffrait en se voyant retenu loin de son troupeau persécuté, serait difficile. Parfois arrivaient de Yerkhalo des chrétiens le sup¬pliant d’aller à leurs secours. Il ne répondait que par ses larmes.
Un jour pourtant (c’était à la fin de l’année 1890), avec la permis¬sion de son Évêque, il entreprit de retourner à son poste, en passant par le Yun-nan. Ni les fatigues de la route, ni la perspective d’un insuccès ne purent l’arrêter. Il partit le cœur joyeux. Trois mois après, il était au milieu des siens. Son arrivée fut un triomphe, et si des larmes coulèrent, ce furent des larmes de bonheur. Ses chers néophytes jurèrent de mourir plutôt que de se résigner à une nou¬velle séparation.
Mais dans quel état les trouvait-il ! La belle église qu’il avait agrandie et décorée avec tant de soin, n’était plus qu’un monceau de cendres ; de la résidence des missionnaires il ne restait plus que quelques pans de murailles ; les maisons des chrétiens étaient dé¬truites de fond en comble, tout était à refaire. M. Couroux, confiant en Dieu, se mit courageusement à la tâche. La pensée que, dans quelques jours peut-être son ouvrage serait livré aux flammes par ses ennemis, ne l’arrêta pas. Un local fut élevé pour abriter les mis¬sionnaires ; un autre plus vaste devait servir de chapelle. Tout en s’occupant activement de ces travaux matériels, le zélé pasteur sub¬venait aux nécessités spirituelles de ses chrétiens, de sorte que, en peu de temps, l’état de Yerkhalo devint florissant.
Sur ces entrefaites, les lamas, jaloux de son succès, tramèrent un complot hypocrite ; il ne fallut rien moins qu’une providence toute particulière de Dieu pour en triompher, comme le Père l’écrivait plus tard. Un apostat avait abandonné lâchement la religion catho¬lique. Trois chefs lamas trouvant l’occasion excellente pour diffamer la religion, s’étaient préparés avec grand soin à confondre le Père et ses néophytes dans une séance publique. La conférence eut lieu, elle fut des plus animées et se termina par la défaite complète des lamas.
Ceux-ci, tout honteux, jurèrent, mais un peu tard, de ne plus s’exposer à pareille mésaventure. En tout cas, l’effet de cet incident eut les plus heureuses conséquences et tint en respect plusieurs païens mal intentionnés. « Puisque les lamas ont échoué, disaient-ils, nous « autres, moins puissants et moins habiles, que pourrions-nous faire ? » M. Couroux put donc jouir pendant quelque temps d’une tranquillité relative. Il en profita pour aider les chrétiens à relever leurs maisons en ruines, et pour recueillir les orphelins dispersés çà et là par la persécution chez leurs parents païens. Mais l’Esprit-Saint l’a dit : Mili¬tia est vita hominis super terram. La vie de M. Couroux est un exemple saisissant de la vérité de cette parole.
L’an dernier, les récoltes du territoire de Bathang et des provinces environnantes furent endommagées par la gelée. Ensuite, une multi¬tude innombrable de rats vint s’abattre sur les champs, rongeant les céréales, remplissant les maisons. Tous les efforts pour les chasser furent inutiles, et la famine, avec toutes ses horreurs, fut la suite naturelle de ce fléau. On l’attribua à l’action malveillante des mission¬naires. Parmi les païens, les plus simples le crurent, les autres feigni¬rent de le croire, et tous de tenir des assemblées bruyantes, selon l’habitude du pays, pour convenir des moyens à prendre. Ces réunions devenaient de plus en plus nombreuses. Quelques-uns de nos ennemis voulaient mettre à l’ordre du jour le pillage de Yerkhalo et l’expulsion des prêtres européens. Souvent des délégués étaient envoyés vers nous, exigeant des céréales ou de l’argent. Des céréales, il n’y en avait pas ; de l’argent pas beaucoup plus. Il fallait éconduire ces affamés sans les mécontenter, c’était difficile.
Au fort de la disette, plusieurs dizaines d’individus s’introduisirent chez les missionnaires en réclamant de fortes sommes d’argent. Alors s’engagèrent entre eux et M. Couroux des discussions sans fin qui duraient toute une nuit et même des jours entiers, pendant lesquels il devait réduire à néant toutes leurs objections et les amener à des conditions plus raisonnables. Ce n’était qu’à grand’peine qu’il parve¬nait à les renvoyer. Une fois même, un de ces malheureux osa lever son sabre sur le Père pour le frapper, et sans l’intervention d’un chré¬tien qui se trouvait près de là, il aurait consommé son crime.
Cet état de choses dura cinq mois, jusqu’à ce que la nouvelle moisson vint calmer les esprits ; mais le P. Couroux était épuisé. Sa nature ardente et sensible avait été brisée par toutes ces luttes. Son estomac délabré refusait la nourriture. La dysenterie se déclara, et tous les soins furent inutiles. Durant un mois entier, il endura de cruelles souffrances avec une patience et une humilité très édifiantes ; il se confessa quatre fois pendant cette maladie, et la dernière fois, seulement deux heures avant sa mort. Le jour de l’Assomption M. Bourdonnec, son confrère, lui administra le saint viatique, qu’il voulut recevoir à la chapelle. Peu après, il recevait l’Extrême-Onction, la bénédiction apostolique et l’indulgence in articulo mortis. Il n’avait plus que deux jours à passer sur la terre. Sa présence d’esprit ne le quitta pas un instant, et jusqu’à la fin, au milieu même de crises très violentes, il s’entretint dans les plus beaux sentiments de conformité à la sainte volonté de Dieu. Le dimanche, jour de sa mort, dans l’après-midi, il pria les chrétiens qui étaient près de lui de se retirer un instant. « Resté « seul avec moi, dit M. Bourdonnec, il m’embrassa pour la dernière fois, le sourire sur les « lèvres, me demanda pardon des torts qu’il aurait pu avoir à mon égard, et me chargea de « demander pardon en son nom à tous ses confrères. Puis il ajouta : Je crois n’avoir rien « oublié. Vers le soir, j’étais près de lui, lorsque je m’aperçus que ses forces disparaissaient. « Je fis appeler les chré¬tiens présents pour réciter le chapelet. Aucun de nous ne croyait que la « mort dût arriver si rapidement. La première dizaine était à peine achevée que le Père me « demanda de lui donner la courroie suspendue au-dessus de son lit pour l’aider à se lever. Lui « qui depuis deux jours ne pouvait faire aucun mouvement, se souleva subitement sans me « donner le temps de l’aider. Ce fut son dernier effort. Aussitôt la respiration devint plus « rapide ; deux minutes après, il entrait en agonie : elle dura cinq minutes et, avant que les « chrétiens eussent terminé les litanies des agonisants, le Père avait passé à une vie meilleure, « pendant que je lui suggérais les doux noms de Jésus, de Marie et de Joseph. Le soir même, « je fis exposer son corps dans une chambre transformée en chapelle ardente. Les chrétiens se « succédèrent sans interruption auprès de sa dépouille mortelle. Vous dire leur désolation « serait impossible. Les hommes parvenaient à maîtriser leur douleur, mais les orphelins que « le Père avait recueillis avec tant de peine et pour lesquels il avait eu une tendresse toute « maternelle, éclataient en sanglots.
« Les païens eux-mêmes ne pouvaient retenir leurs larmes, tant étaient sincères leur estime « et leur amour pour notre cher défunt. Enfin le moment de la séparation suprême arriva, et le « corps de M. Couroux fut inhumé dans le cimetière, à l’endroit qu’il avait lui¬-même désigné « avant sa mort. »
Dans la personne de M. Couroux, la mission du Thibet perd un de ses plus intrépides et de ses plus aimables ouvriers. Je me trompe, il n’est pas perdu pour nous. J’ai la ferme confiance que la sainte Vierge dont il était le dévot serviteur, et le Sacré-Cœur dont il était l’apôtre zélé, lui ont déjà ouvert les portes de la céleste Patrie. De là, il nous aidera à soutenir sans défaillance la cause pour laquelle il a lui-même si vaillamment combattu.
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References
[1424] COUROUX Alexandre (1856-1894)
Notes bio-bibliographiques. - C.-R., 1882, p. 34 ; 1884, p. 54 ; 1886, p. 52 ; 1887, pp. 83, 85 ; 1891, p. 98 ; 1892, p. 104 ; 1893, p. 122 ; 1894, p. 132 ; 1906, p. 94. - M. C., xiii, 1881, p. 507 ; xxvi, 1894, p. 440. - B. O. P., 1893, p. 657 ; 1895, pp. 331, 361. - Sem. rel. Langres, 1879, p. 2309 ; 1881, p. 856 ; 1895, Notice, pp. 380, 399, 412.
A travers l'Asie, p. 277. - Hist. miss. Thibet, Tab. alph.
Notice nécrologique. - C.-R., 1894, p. 390.