Eugène DURAND1864 - 1932
- Status : Prêtre
- Identifier : 1774
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Birth
Death
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Biography
[1774] Eugène, Eustache, Louis, Marie DURAND naquit le 20 Janvier 1864, à SAINT-GAULTIER, au diocèse de BOURGES, département de l'INDRE. Son père y était receveur des contributions indirectes. D'une famille de neuf enfants,il apprit naturellement dévouement et sens du sacrifice. Il hérita de la foi simple et robuste de son père, de l'affabilité et de la délicatesse de coeur de sa mère. Quand la famille quitta SAINT-GAULTIER pour TOURCOING, il fut mis au Collège du Sacré-Coeur de cette ville. Puis il passa au Petit Séminaire de SAINT GAULTIER, et entra laïque au Séminaire des Missions Etrangères, le 07 Septembre 1882.
Il reçut la tonsure le 22 Septembre 1883, les ordres mineurs le 20 Septembre 1884. Sous-diacre le 22 Septembre 1885, diacre le 07 Mars 1886, il fut ordonné prêtre le 26 Septembre 1886. Sa santé chancelante ne lui permit pas de partir de suite en mission. Aussi pendant un an, il fut vicaire à ARGENTON-SUR-CREUSE, où il organisa un patronage,fonda une conférence de St. Vincent de Paul..et gagna l'estime de tous. Ayant reçu sa destination pour la COCHINCHINE ORIENTALE, il quitta PARIS, le 14 Décembre 1887 pour rejoindre sa mission.
A QUINHON, M. DURAND s'initia avec ardeur à la langue viêtnamienne., puis en 1888, son Evêque l'envoya à NHATRANG, comme adjoint de M. AUGER. Affinité de goûts, de sentiments, ces deux hommes étaient faits pour se comprendre et s'aimer. Ensuite, il fut nommé successivement à VAN-HOA, à XOM-NAM, à NINH-HOA, à DAI-AN, dans la province du BINH-DINH.. Il recueillit pieusement les ossements des martyrs de 1885, Sa santé fragile l'obligea à faire des séjours plus ou moins longs à l'hôpital de SAIGON, de TOURANE, puis de HONG-KONG.
En 1899, il fut envoyé à PHAN-RI, en plein milieu cham qu'il commença à étudier passionnément. Partout où il passa, M.DURAND fut un chercheur, un compilateur. Spécialisé dans les études chames,il a apporté à l'Ecole Française d'Extrême-Orient un précieux concours dans les domaines épigraphiques, historiographiques et archéologiques. La religion des Chams, leurs coutumes, leur langue, leur folklore, leur littérature furent l'objet de ses patientes recherches.
En 1901, il réussit, grâce à la confiance qu'il inspirait aux indigènes et notamment à leur vieille reine, à faire connaitre aux membres de l'Ecole Française d'Extrême-Orient le trésor que conservaient les chams dans leurs montagnes, à LA-VANG. Un inventaire pût en être dressé. En 1902, nommé Correspondant de l'Ecole Française d'E.O., il accomplit pour elle, une série de missions, notamment en 1903, la visite détaillée des autres dépôts du trésor cham chez les montagnards KOHO" de la Province du Haut-Donnai.
Il déchiffra les inscriptions du Temple de PO-ROME à PHAN-RANG., s'adonna à la traduction de contes, de textes et de chants chams, permettant ainsi une meilleure connaissance de la langue Il étudia les chroniques royales chams, et se pencha sur les archives des derniers rois chams. En 1909-1910, il publia une série d'articles restés célèbres dans "L'Avenir du Tonkin",sous le nom de "Jean d'Annam".
M. DURAND resta en relation avec ses collègues de l'Ecole Française d'E.O. tels que MM. FINOT,CABATON,MAITRE, HUBER..qui trouvaient en lui un homme gai, affable, de bon accueil, de modestie charmante..
En mai 1923, M. DURAND quitta la "terre d'Annam" avec le pressentiment qu'il ne la reverrait plus, pour rejoindre la maison de Nazareth, à HONG-KONG,où il s'occupa à des travaux d'imprimerie.
En 1925,il revint en France, fatigué et bien atteint dans sa santé. Il rédigea les Annales de l'Oeuvre des Partants, fit des conférences très appréciées sur les missions, et le monde chams, sa spécialité. Quelques semaines avant sa mort, il reçut la croix de la Légion d'honneur. Le Président de la République, M. DOUMER eût la délicatesse de vouloir être le premier à lui annoncer ce témoignage d'estime.
M. DURAND supportait mal les mois d'hiver à PARIS. On lui conseilla d'aller vers un ciel plus clément, mais il s'y refusa. Le 16 Janvier 1932, par un temps détestable, il s'imposa une sortie "pour faire plaisir".. Il prit mal,. Malgré les efforts de son ami, le Dr. MAFFEI, pour le sauver, M.DURAND se rendit nettement compte que son heure était arrivée. Il l'accueillit avec calme, avec le sourire. De grand matin, le samedi 23 Janvier 1932, il rendait son âme à Dieu. Ses obsèques furent célébrées le 25 dans la chapelle du Séminaire, et l'inhumation eût lieu au cimetière Montparnasse, dans le caveau de la Société.
Obituary
M. DURAND
DIRECTEUR A LA MAISON DE NAZARETH.
M. DURAND (Eugène-Eustache-Louis-Marie), né le 20 janvier 1864, à Saint-Gaul¬tier (Bourges, Indre). Entré laïque au Séminaire des Missions-Etrangères le 7 septembre 1882. Prêtre le 26 septembre 1886. Parti pour la Cochinchine Orientale le 14 décembre 1887. Mort à Paris le 23 janvier 1932.
M. Eugène Durand, naquit à Saint-Gaultier, au diocèse de Bourges, le 20 janvier 1864. Son père y était receveur des contributions indirectes. D’une famille de neuf enfants, il reçut au foyer une formation telle, qu’elle sera la meilleure initiation à cette vie de dévouement, de sacrifice à laquelle Dieu l’appellera. Il aura de son père, cette foi simple et robuste qui plaît tant au Seigneur, et, de sa douce mère, cette affabilité, cette délicatesse du cœur, cette poésie qui lui donneront tant de charme. Quand son père quitta Saint-Gaultier pour Tourcoing, il fut mis au collège de cette ville d’où sortirent bien des vocations sacerdotales et apostoliques. C’est là que germa en son âme le désir très net d’orienter sa vie vers le seul service de Dieu. C’est là que s’affermirent en lui cet esprit d’initiative, cette persévérance dans le travail, ce dédain des obstacles, qui furent les traits caractéristiques de notre confrère. Plus tard, il ne se découragera jamais devant les difficultés, mais les tournera avec calme et placidité. C’est à l’Institution du Sacré-Cœur que se développera en lui cet amour filial pour la Sainte¬Vierge, qui sera la note dominante de sa piété. Que de rosaires n’a-t-il pas dit, tout au long de sa vie, dans l’intimité de sa de¬meure, et, par tous les chemins, en se rendant aux devoirs de son ministère ?
Cet amour de Marie fut le secret de cette force d’âme, qui lui permit d’accepter joyeusement toutes les peines et toutes les déceptions. Malgré les chocs douloureux d’une existence assez tourmentée, plus pénibles pour lui que pour beaucoup d’autres, car ils heurtaient un esprit très délicat et un cœur d’une extrême sensibilité, il alla toujours de l’avant, sans arrière-pensée, sans aigreur, le visage allègre, après avoir tout confié à Celle qu’il appelait la Reine de son cœur ; fort de son appui il garda toujours une âme d’enfant qui se révéla jusqu’à son dernier jour dans des yeux bleus, limpides, profonds, exprimant la bonté.
Du collège de Tourcoing, le jeune Eugène Durand passa au petit Séminaire de Saint-Gaultier, et, de là, entra à la rue du Bac le 7 Septembre 1882. Ordonné prêtre le 26 Septembre 1886, sa santé, alors chancelante, ne lui permit pas de partir de suite pour les Missions. Il dut subir l’épreuve d’une année de vicariat à Argenton-sur-Creuse. Il y fut vite estimé et aimé. Un vieux paysan qui l’avait connu, disait entre autres choses à la nouvelle de sa mort. « Quand notre p’tiot vicaire jacassait dans c’te église, nous croyions quasiment entendre comme qui dirait le Bon Dieu : il nous aimait, c’est sûr, mais ça mijotait toujours dans sa tête de s’faire trouer la peau par les Chinois. » — En l’espace d’un an, il avait organisé un patronage, fondé une conférence de Saint-Vincent de Paul. Ses qualités d’esprit et de cœur créaient autour de lui une atmosphère de sympathie qui eut pu être trop prenante sur une nature moins résolue que la sienne. Mais missionnaire né, il rêve de bien autre chose. Dès qu’il le peut, le vicaire d’Argenton rentre à son cher Séminaire des Missions-Etrangères, et, le 14 Décembre 1887, il le quitte pour se rendre en Cochinchine Orientale.
Grande fut sa joie d’aller se dépenser sur une terre qui avait bu tant de sang chrétien et qui restait un des postes d’honneur de l’Eglise, du fait que tout récemment encore des prêtres des Missions-Etrangères et des milliers de fidèles venaient d’y être massacrés et d’y subir la mort, parce que disciples du Christ-Jésus.
M. Durand se mit avec ardeur à l’étude de la langue annamite. Quand il fut en mesure de s’en servir, son Evêque l’adjoignit à M. Auger à Nhà-Trang. Ces deux hommes étaient faits pour se comprendre et s’aimer. Il y avait entre eux affinité de goûts, de sentiments, d’aptitudes. Coïncidence bien curieuse : le père de M. Auger et celui de M. Durand quittèrent l’un et l’autre le monde pour vivre à la Trappe jusqu’à leur mort.
Le jeune missionnaire se donna de tout son cœur à sa tâche malgré le peu de résistance de sa santé ; il dut à plusieurs reprises interrompre sa vie d’apostolat et reprendre par intermittence des forces pour de nouveaux combats, d’abord à l’hôpital de Saïgon, puis à celui de Tourane, enfin à Hong-kong. On parlait bien à son sujet de retour en France, mais lui… abandonner la lutte ? Jamais. Il se relèvera, il retombera et se relèvera encore. Tour à tour, à Van-Hoa, à Xom-Nam, à Ninh-Hoa, à Daïan, il se donnera au service de Dieu et des âmes. Au témoignage de Mgr Tardieu, M. Durand fit des merveilles. Dans bien des villages, il saura glaner, au champ des âmes, non pas quelques épis, mais des gerbes. Il emploiera pour y réussir l’intercession des martyrs de 1885, en recueillant pieusement leurs ossements qu’il fera déposer dans un monument édifié à leur honneur.
Outre son labeur apostolique, M. Durand, partout où il passe, demeure le chercheur, le compilateur ; il le sera toujours. Dès le Séminaire, il prend des notes sur tout ce qui peut être de quelque utilité pour son ministère : histoire, géographie, géologie, ethnologie, botanique, linguistique, arts… ces rnultiples sujets trouvent asile dans ses inséparables carnets de notes où il ira puiser selon les besoins de l’heure. Des journaux de France recevront certains entre-filets, dont ses intimes, au courant de ses préoccupations, découvriront facilement l’auteur. Les campagnes qu’il mena dans « l’Avenir du Tonkin » restent encoré gravées dans le souvenir des vieux indochinois. D’aucuns, il est vrai, furent longtemps à se demander quel était ce « Jean d’Annam » si documenté, si sûr de lui-même, et toujours courtois, mesuré, habile à ménager les individus pour ne s’attacher qu’au triomphe de l’idée, qui signait maints articles de ce journal. On ne sut qui il était qu’au moment où M. Durand cessa de collaborer à ce quotidien.
En Mai 1933, M. Durand était appelé à notre Maison de Naza¬reth à Hong-kong. Avant de s’y rendre, deux mois durant il sé¬journa à Cho-Moi... hésitant sur le parti à prendre... enfin, il quitta la terre d’Annam avec le pressentiment qu’il ne la reverrait plus : ce départ fut dur après tant d’années d’un labeur si rude et si aimé.
A Pokfulum, occupé aux travaux de l’imprimerie, il était ce qu’il fut toujours, l’homme aimable, accueillant et gai. Il avait pour toutes les initiatives apostoliques des paroles d’encouragement ; nul plus que lui ne sut trouver des mots consolateurs pour ceux de ses confrères qu’atteignaient les épreuves et les déceptions. Ayant beaucoup souffert il comprenait la peine des autres, et savait avec une exquise délicatesse, dire les mots qui conviennent aux âmes en désarroi.
En 1925, M. Durand revenait en France, fatigué et bien atteint dans sa santé ; il ne s’en plaignait guère, trop discret pour vouloir attirer l’attention sur lui, trop énergique pour prendre lui-même son mal en grande considération.
Il sut alors s’employer au mieux de ses talents, rédigeant les annales de l’œuvre des Partants, faisant souvent des conférences sur les Missions, très apprécié dans tous les milieux, rendant mille services à tous, ne perdant pas un instant ; en un mot demeurant un travailleur acharné : il le fut jusqu’à son dernier jour. Il apportait à ses travaux l’application de ses jeunes années : c’était toujours la même écriture appliquée dénotant l’attention et la maîtrise de l’intelligence, avec l’abondance et la richesse du style, la recherche de l’exactitude, les tours poétiques, les phrases vivantes et imagées, l’ardeur combattive, les émotions enthousiastes, et tout cela tenu en laisse par une critique sévère, ne laissant pas échapper un mot sans l’avoir passé au crible et revêtu des nuances jugées utiles pour l’élégance du texte et la compréhension de l’idée.
Plus sa vie penchait vers son déclin, plus aussi son âme s’élevait vers Dieu : il égrenait sans cesse son chapelet, le chapelet de sa mère ; cet appel à la Sainte Vierge rendait moins pénibles les heures fiévreuses, les nuits d’insomnie, l’ascension des étages qui le ramenait à sa chambre. Un de ses amis voulant un jour l’aider alors qu’à bout de souffle il devait à chaque marche s’arrêter pour prendre haleine, il lui dit : « Laissez-moi réciter mes deux chapelets. » Et comme son interlocuteur s’étonnait, montrant les marches : « Et ce chapelet-là, ajoute-t-il, croyez-vous qu’il ne me sera pas compté là-haut ? L’un et l’autre se complètent. »
Peu avant sa mort, il eut une dernière joie. Les longs services rendus à la cause française en Indochine, lui valurent la croix de la Légion d’Honneur. Le Président de la République, M. Doumer, eut la délicatesse de vouloir être le premier à lui annoncer le témoignage d’estime que le pays rendait à son patriotisme éclairé. Tous ses amis se réjouirent de l’honneur rendu à ce prêtre si méritant, si modeste et ils se préparaient à lui faire fête ; ils n’en eurent pas le temps, l’heure du grand départ allait sonner.
M. Durand supportait mal les mois d’hiver, particulièrement dur à Paris. On insista auprès de lui pour qu’il s’y dérobât, en allant vers un ciel plus clément : il s’y refusa. Eut-il tort ? N’eut-il pas fallu insister davantage et même imposer à notre confrère un déplacement auquel il ne pouvait se résoudre ? Questions bien oiseuses. Dieu aime trop les siens pour que leur heure suprême soit à la merci des moindres contingences. Il les rappelle à Lui quand c’est pour eux la meilleure heure pour mourir.
Le 16 Janvier, par un temps détestable et une malencontreuse sortie qu’il s’était imposée « pour faire plaisir »... — « faire plaisir »... le programme de toute sa vie — déclencha le suprême assaut d’un mal qui le minait depuis longtemps. Son fidèle ami, le docteur Mafféi, fit tout pour le sauver, mais dut constater bientôt que le malade était perdu ! M. Durand depuis quelque temps, pressentait sa fin prochaine : il se rendit nettement compte que sa dernière heure était arrivée. Il l’accueillit avec calme, mieux encore, avec le sourire. Les derniers sacrements lui furent administrés et il les reçut avec une foi admirable. Réconforté, l’âme en paix, il usa ses dernières forces à prier et à prier sans cesse. Peu de temps avant de quitter cette terre, il était encore debout, égrenant son rosaire ; enfin, épuisé, il s’étendit sur sa couche : tout était consommé : il n’avait plus qu’à mourir : ce fut de grand matin le samedi 23 janvier que notre confrère rendit son âme à Dieu. Les obsèques furent célébrées le 25 dans la chapelle du Séminaire et l’inhumation eut lieu au cimetière Montparnasse dans le caveau de la Société.
Miséricordieux Jésus, donnez-lui le repos éternel !
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References
[1774] DURAND Eugène (1864-1932)
BIBLIOGRAPHIE
- Les Moïs de Song-Phong, dans le Bulletin de Géographie historique et
descriptive -1900
{- les CHAMS BANI,
{- Notes sur une CREMATION CHEZ LES CHAMS,
{- Le TEMPLE DE PO-ROME à PHAN-RANG,
{- Notes sur les CHAMS dans le BULLETIN DE L'ECOLE-FRANCAISE
d'EXTREME-ORIENT (B.E.F.E.O) 1905-1912
-En collaboration avec Mr.H. PARMENTIER :
TRESOR DES ROIS CHAMS
-Articles dans "l'Avenir du Tonkin" (1909-1910)
"Le Mémorial Indochinois" (1919-1921)
NOTES BIO-BIBLIOGRAPHIQUES :
-B.E.F.E.O, Tome XXXIII-1933 - p.554-557.
-Dictionnaire de Biographie Française, T.12, Col.656,N° 53
-"La CROIX" du 24 décembre 1929 : "Dans le Sud Annam".
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DURAND Eugène (1864-1932)
La Langue française en Indochine : un vieux projet / E. -M. Durand. - Quinhon : Le Mémorial indochinois, 1920. - [6] p. ; 23 cm. In : "Mémorial indochinois", 1e année, n° 2, 1920, p. 82-88.
Les Chams Bani / par le R. P. Durand, missionnaire apostolique. - Hanoi : F. -H. Schneider, 1903. p. 54-62. ; 27 cm.
Notes sur les Chams / par E. M. Durand, de la Société des Missions Etrangères de Paris, correspondant de l'EFEO. - Hanoi : F. -H. Schneider, 1905-1912. - 27 cm.
In : BEFEO 5 (1905) 368-386 ; 6 (1906) 279-289 ; 7 (1907) 313-355 ; 12-3 (1912) 1-35.
[1774]
Références biographiques
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Décembre 1993
Mémorial DURAND Eugène,Eustache,Louis,Marie page