Jean-Marie BURNICHON1869 - 1931
- Status : Prêtre
- Identifier : 2064
Identity
Birth
Death
Other informations
Missions
- Country :
- China
- Mission area :
- 1893 - 1931 (Yibin [Suifu])
Biography
[2064] Jean-Marie Burnichon naquit le 26 janvier 1869, à Ronno, canton d'Amplepuis, au diocèse de Lyon, département du Rhône. Il était le second enfant d'une famille de treize. Deux de ses sœurs devinrent religieuses. Il fit ses études primaires à Ronno, puis ayant pris quelques leçons de latin auprès du vicaire de sa paroisse, il entra au petit séminaire de Saint-Jodard pour ses études classiques.qui ne furent pas particulièrement brillantes, car il leur préférait le jeu et la course. En 1888, il se dirigea vers le grand séminaire d'Alix où il fit sa philosophie et reçut la tonsure, le 8 décembre 1889.
Le 9 décembre 1889, il entra au séminaire des Missions Etrangères. Minoré le 28 septembre 1890, sous-diacre le 24 septembre 1892, diacre le 25 février 1893, prêtre le 27 mai 1893, il reçut sa destination pour le vicariat apostolique du Se-tchoan méridional (Soui-Fou), qu'il partit rejoindre le 19 juillet 1893.
Accueilli à Soui-fou par Mgr. Chatagnon, M. Burnichon fut envoyé, en avril 1894, au Kien-tchang, dans la partie occidentale de la mission, peuplée de tribus Lolos, Si-fan, Ly-sou et de chinois installés dans les villes et les marchés. Nommé à Lou-kou, chez M. Budes de Guébriant, provicaire, c'est là qu'il étudia la langue et fit sa formation missionnaire. Avec les conseils d'un tel maitre, il acquit le goût des "choses chinoises", et assimila parfaitement le "tour de la phrase chinoise" en conversant avec les chrétiens
Avec M. Budes de Guébriant, il assista M. Usureau, leur confrère malade, qui décéda le 12 août 1894, à Miên-lin-hien. M.Budes de Guébriant s'installa alors à Mien-lin-hien; M. Burnichon surveilla la fin des travaux de construction à Lou-Kou. Puis, quand vint le moment de faire la visite des chrétiens, tous deux allèrent ensemble ouvrir la station de Lo-ko-ti, sur les bords du Ya-Lông, à trois jours d'Eul-se-In. De retour de Lo-ko-ti, ils se séparèrent; tandis que M.de Guébriant faisait la visite des chrétiens, Mr.Burnichon partit directement dans le sud à Hung-Pou-So, vieille station chrétienne. C'est là que tous deux se retrouvèrent pour fêter la Noël 1894; puis, ils remontèrent aussitôt à Mien-Lin-hien, où venait d'arriver le jeune missionnaire M.Jacques Gire.
Après la retraite des missionnaires à Kia-tin, en janvier 1895, M.Burnichon fut envoyé en mission en ville de Te-tchang où l'on n'avait jamais vu d'européen. Les chrétiens de cet endroit demeuraient à la campagne sur les bords de la rivière. M. Burnichon voulait voir l'emplacement de quelques maisons en vue de les acheter. Dès son entrée dans la ville, la foule l'entoura; ayant vu ce qu'il voulait voir, il fit demi-tour; la foule l'accompagna jusqu'en dehors du marché, puis excitée, elle se mit à crier :"Mort à l'étranger", cependant qu'une grêle de pierres s'abattait sur lui. Il regagna Lou-Kou, où quelques temps après, en présence de tous les confrères et des notables du lieu, la nouvelle résidence fut bénite
En juin 1895, le vice-roi du Se-tchoan, Lieou-pin-Tchang déclencha une violente persécution contre la mission et les chrétiens; froissé de son changement, il pensa se venger ainsi du pouvoir central de Pékin. Le 24 juin 1895, au point du jour, M.de Guébriant accompagné de MM.Burnichon et Veyrac quittèrent Lou-Kou pour se réfugier au Yunnan. M.J.Gire obligé d'abandonner Mien-Lin-hien fut rejoint par M.de Guébriant, et le groupe arriva à Yunnanfou, chez Mgr. Fenouil, le 15 juillet 1895.
La bourrasque fut de courte durée et le calme revenu, après une dizaine de jours de repos, M.Burnichon revint à Hung-po-so où il arrriva le 14 août 1895. puis rentra à Lou-Kou dont l'oratoire avait été brûlé. Laissant alors ce poste à M. Koscher, il fut placé à la sous-préfecture de Mien-ling-hien. Il s'occupa de la léproserie, installée hors de la ville, de l'orphelinat; il aida ses chrétiens d'Eul-se-In, fonda plusieurs chrétientés et développa son district du Kin-Ho. Mais le 18 mai 1897, vers 9h.du soir, un incendie éclata dans une maison proche de la porte du nord, à Mien-lin-hien, le feu dévora les établissements de la mission. Près de la porte de l'ouest, la mission possédait un jardin. M.Burnichon y éleva de nouveaux bâtiments, et y bâtit une belle église. Quand tout fut terminé, il quitta Mien-ling-hien pour Houi-li-tcheou, la sous-préfecture du Sud, où la mission venait d'acquérir un terrain; alors, transférant sa résidence en ville, il se mit à construire, non sans rencontrer quelques sérieuses difficultés; il disait que sa barbe et ses cheveux en avaient blanchi.
Vers mai 1900, rappelé du Kien-tchang, il fut chargé du district de Che-li-chan formé surtout de vieux chrétiens, au pied de la montagne d'O-mei. En 1903, il s'occupa des districts de Tie-lou-se et Ma-lieou-tchang, dans la sous-préfecture de Kien-oui-hien; il résidait à mi-route entre les deux préfectures de Soui-Fou et Kia-tin, distantes de quarante lieues. En février 1908, il revint au Kien-tchang; nommé curé de Lou-kou; il exerça cette charge jusqu'en 1911. De mars à juillet 1909, il termina la construction d'une chapelle à Chang-Pa, et bâtit aussi une école de filles à Ho-Si.
En 1910, le Kien-tchang, détaché de Soui-fou, fut érigé en vicariat apostolique, et confié à Mgr. Budes de Guébriant, avec résidence à Ning-yuan-fou.. Les huit missionnaires et les trois prêtres chinois travaillant au Kien-tchang optèrent tous pour cette nouvelle mission. En 1912, M.Burnichon se rendit à Hong-Kong pour rétablir sa santé. A son retour, vers le début d'octobre, il succéda à M.Bourgain fatigué et la procure de la mission à Nin-yuen-fou lui fut confiée. Il continua les travaux de construction de l'évêché, de la cathédrale bénite le 15 mai 1915; il bâtit les écoles et un couvent pour les Franciscaines Missionnaires de Marie, répara le séminaire, et construsit l'hospice du Si-mên-Po, inauguré le 15 septembre 1915
En 1915, il eût sa première crise d'emphysème, et il dût aller se soigner à Hong-Kong. Le 8 janvier 1917, il accompagna Mgr. Budes de Guébriant, transféré à Canton. A son retour, le poste de Te-tchang lui fut confié. Très populaire, fort expérimenté dans les "choses chinoises" on écoutait volontiers ses conseils. En 1923, il fut nommé curé de la cathédrale à Ning-yuan-fou. Il y trouva deux écoles centrales marchant à souhait. Il les conserva sur le même pied. En 1925, Mgr. Bourgain lui confia le district de Kiang-tcheou, dans le sud du vicariat. Il déploya son zèle en visitant, par des routes abominables, les stations éloignées les unes des autres, des chrétiens dispersés, peu instruits, peu fervents. Il ouvrit des écoles en plusieurs de ses villages. Le 10 septembre 1926, venant de Houi-Li, il tomba dans une embuscade Lolo, au col de Ma-gan-chan et fut blessé à la tête. Le 5 octobre 1927, il accompagna à Tchen-Tou Mgr.Baudry qui, le 30 octobre 1927, reçut en cette ville sa consécration épiscopale.
Vers décembre 1929, M. Burnichon se rendit à Hanoï pour se soigner. Sur l'avis des médecins, il dût renoncer à la vie du missionnaire ambulant. Mgr. Baudry lui confia alors le district plus tranquille de Ho-Si, dans le sud de la mission.
Le 16 juillet 1931, M.Burnichon vint à Ning-yuan-fou pour la réunion de détente des missionnaires. Fatigué, amaigri, le souffle lui manquait. A l'emphysème et à la toux, s'ajouta la malaria. Le 24 août 1931 il parut plus abattu; on lui proposa les derniers sacrements. Ce soir là, il s'entretint normalement avec ses confrères. Vers 19h.30, allant de sa chaise longue sur son lit, survint une crise d'essoufflement, et peu après, il rendit son âme à Dieu. Mgr.Baudry présida la cérémonie liturgique des funérailles, au matin du 26 août 1931. Les restes mortels de M. Jean-Marie Burnichon reposent au cimetière de Ning-yuan-fou.
Obituary
[2064] BURNICHON Jean-Marie (1869-1931)
Notice nécrologique
Né le 26 janvier 1869 à Ronno, canton d’Amplepuis, au diocèse de Lyon, M. Burnichon était le second d’une famille qui comptait treize enfants vivants au moment de son départ pour les Missions. Lui et deux sœurs religieuses furent la part de Dieu dans ce foyer vraiment chrétien. C’était toujours avec une espèce de dévotion qu’il parlait de cette chère famille, des petits neveux et nièces qu’il n’avait jamais vus et qui venaient bien souvent grossir l’effectif de la « tribu Burnichon » , ainsi qu’il aimait à appeler sa nombreuse parenté.
L’enfant prit auprès du vicaire de sa paroisse quelques leçons de latin. Il entra au Séminaire de Saint-Jodard, et ce fut là une grande joie pour sa pieuse mère ; son père le laissa partir, mais non sans regret : on n’était guère à l’aise à la maison, avec tant d’enfants à élever, avec un fermage à payer, on avait si grand besoin de bras !
Les études du jeune Jean-Marie ne furent pas particulièrement brillantes, la course et le jeu de ballon avaient ses préférences il n’en fut pas moins un élève pieux et sérieux ; et ses qualités physiques jointes à son bon sens et à sa piété feraient de lui un zélé et solide missionnaire : de bonne heure, en effet, il se sentait l’attrait pour l’apostolat lointain ; des obstacles se présentèrent, et ce ne fut qu’après une année de philosophie au Petit Séminaire d’Alix qu’il reçut la permission d’entrer au Séminaire de la rue du Bac. Il y fut ordonné prêtre le 27 mai 1893 et reçut sa destination pour la Mission du Setchoan Méridional. Parti en juillet de la même année, il arriva à Suifu au début de 1894, la montée du Fleuve Bleu n’étant pas à cette époque aussi rapide qu’aujourd’hui.
Le Vicaire Apostolique, Mgr Chatagnon, envoya son nouveau missionnaire dans la partie oocidentale de la Mission, ordinairement nommée Kientchang. Dans cette région, où travaillent actuellement un évêque et vingt prêtres européens ou chinois, il n’y avait alors que deux missionnaires, M. Uzureau à Mienning ¬et M. de Guébriant à Lou-kou ; c’est ce dernier qui devait recevoir M. Burnichon. A si bonne école et grâce à son bon esprit, le jeune missionnaire acquit rapidement ce goût des choses chinoises qu’il manifesta toute sa vie ; la langue du pays ne semble pas lui avoir coûté des efforts très particuliers : il l’apprit surtout en
conversant avec les chrétiens et s’assimila parfaitement le « tour » de la phrase chinoise ; ses catéchismes préparés avec soin, ses sermons émaillés d’une foule d’anecdotes instructives, étaient un plaisir à entendre.
La mort de M. Uzureau survenue le 12 août 1894, le départ de M. de Guébriant pour une grande tournée dans le Nord et l’Ouest du Kientchang, déterminèrent celui-ci, devenu Supérieur local, à envoyer M. Burnichon dans le Sud à Hong-pou-so, vieille station chrétienne ; il n’y fut pas longtemps, en octobre il rentrait à Lou-kou ; son passage au marché de Te-tchang fut marqué par un de ces incidents que connaissent bien les missionnaires de cette époque : la foule, excitée contre les Européens, le prit en chasse aux cris de : « Mort à l’étranger ! », cependant qu’une grêle de pierres s’abattaient sur lui.
L’année suivante la persécution obligea nos confrères à gagner le Yunnan. Le calme reve-nu, M. Burnichon rentra à Loukou, dont l’oratoire avait été pillé, et fut placé à Mienning. A l’Ouest de cette ville, les conversions étaient nombreuses dans la région d’Eul-se-in; le missionnaire s’attacha à ses catéchumènes, les soutint par ses visites réitérées et réussit à les amener en grand nombre au baptême. C’est au retour d’une de ces tournées, en 1897, qu’il trouva sa résidence détruite par un incendie fortuit ; avec l’autorisation de son Supérieur alors installé à Te-tchang, il rebâtit ; grâce à ses talents de constructeur nous possédons à Mienning une belle église.
À quelque temps de là, M. Burnichon quittait Mienning pour Houi-li-tcheou, la sous-préfecture du Sud. Nous avions là un petit pied-à-terre, une seule famille était chrétienne. Il fallait avoir la foi pour construire dans de pareilles conditions ; qui dira les déboires de M. Burnichon ? plus d’une fois l’argent vint à manquer, et pas d’espoir de s’en procurer dans ce milieu hostile ! Ne disait-il pas (mais il est permis de croire ici à une figure de rhétorique) que sa barbe et ses cheveux avaient blanchi à Houi-li-tcheou ? Ses constructions ont duré jusqu’en 1928, et il en a vu, mais sans regret, la démolition qui permettait les améliorations et les agrandissements nécessités par une situation considérablement développée.
De 1900 à 1907 nous trouvons M. Burnichon à Che-li-chan, district de vieux chrétiens au pied de la fameuse montagne d’O-mi, puis à Ma-liou-tchang. Le Kientchang le revoit en 1907 curé de Lou-kou jusqu’en 1911, époque à laquelle le Kientchang fut détaché de la Mission de Suifu pour constituer une Mission autonome : le nombre des chrétiens avait augmenté, celui des missionnaires aussi : le bon travail des anciens trouvait son couronnement et sa récompense.
En 1912 notre missionnaire fut forcé de descendre à Hongkong, une légère infirmité nécessitant une opération. Rapidement guéri, il revient sans tarder à son poste, et ce poste était la procure de la Mission qu’on lui confiait en l’absence de M. Bourgain parti pour la France. A Ningyuanfu les travaux de construction du presbytère et de l’église pro-cathédrale étaient commencés : il les poussa avec sa diligence habituelle et prépara même un couvent pour les Franciscaines Missionnaires de Marie ; il administra les biens de l’Eglise avec zèle, discrétion, avec parfaite soumission aux directives imposées : à ce point de vue il fut vraiment exemplaire. Exemplaire aussi sa confiance dans la Providence : ne demandant jamais rien, il voyait tout lui arriver selon ses désirs. C’est vers cette époque, exactement en 1915, qu’il eut sa première crise d’emphysème : un nouveau voyage à Hongkong lui fit grand bien, mais la guérison n’était pas complète. Deux ans après il accompagnait son Vicaire Apostolique transféré à Canton, et à son retour fut placé à Te-tchang, station fervente, bien changée depuis le jour où on l’en chassait à coup de pierres. Pendant cinq ans il travailla avec acharnement : chaque année lui apportait une cinquantaine de baptêmes d’adultes ; sa popularité était extraordinaire, chrétiens et païens ne pouvaient se passer de ses conseils, toujours écoutés à cause de son bon sens et de son expérience des choses chinoises ; il était au mieux avec les autorités qui elles-mêmes eurent souvent recours à lui. Ne nous en étonnons pas, car notre brave confrère avait l’humeur enjouée portée naturellement à la gaieté : « Je sais quel rôle vous jouerez dans cette ¬circonstance, lui écrivait-on un jour, le rôle que vous avez tou¬jours joué et qui sera devant Dieu le plus grand mérite peut-être ¬de votre vie, le rôle du bon esprit, du dévouement et de la bonne humeur quand même. » Nul ne pourrait contredire ces paroles du premier Vicaire Apostolique du Kientchang à son missionnaire.
En 1923, M. Burnichon revint à Ningyuanfu, mais pour peu de temps ; Mgr Bourgain avait besoin d’un missionnaire pour Kiang-tcheou, dans le Sud de la Mission, district très rude, moins par l’aspérité de ses montagnes que par le caractère de ses habitants même chinois; M. Burnichon y fut envoyé. Là encore, il déploya tout son zèle, affermissant les anciens chrétiens dans la foi, formant de nouveaux fidèles, arrangeant les affaires. Il avait la garde du tombeau de M. Castanet, et ses pèlerinages à la sépulture de notre martyr lui inspiraient des pensées toujours plus apostoliques.
Cependant l’âge venait, traînant son cortège de malaises : notre vétéran sentait son ardeur native se refroidir. En 1929, sur l’avis des médecins de Hanoï, il dut renoncer à la vie de missionnaire ambulant ; les courses dans son âpre district le fatiguaient énormement, il fut placé à Ho-si, district tranquille, favorable à un repos au moins relatif. Livré davantage à ses pensées, il médita quelque temps de retourner en France, où sa famille le réclamait : « Mais, disait-il, je repousse cette idée comme une tentation du diable. » Et il se mit avec ardeur à la préparation d’une retraite pour les Religieuses.
Le 16 juillet 1931, il arrivait à Ningyuanfu pour la réunion de détente : les confrères ne le reconnaissaient plus, tant il était amaigri, et puis le souffle manquait ; on eut le pressentiment de sa fin prochaine. Cependant la réunion se passa sans incident. A l’emphysème, qui l’épuisait par de violents accès de toux, se joi¬gnit la malaria, et la chaleur intolérable de ces journées d’été ajouta encore à la gravité de son état. Pendant une dizaine de jours il ne put dire sa messe, mais il se traînait jusqu’à la chapelle de Monseigneur.
Le 24 août il parut plus abattu ; on lui proposa les derniers sacrements. Il les reçut avec un grand calme, fit généreusement le sacrilice de sa vie, puis reprit la récitation de son bréviaire. Le soir, les confrères s’entretenaient avec lui, et rien ne faisait prévoir une fin aussi brusque ; vers sept heures et demie, comme il se mettait au lit, une crise d’essoufflement survint : Monseigneur accourut, lui donna une dernière absolution, et presque en même temps notre confrère rendait son âme à Dieu. Aussitôt les prières des chrétiens s’unirent à celles des prêtres devant le corps exposé. Le 26, S. Exc. le Vicaire Apostolique chanta la messe des morts, et les restes mortels de notre regretté doyen furent conduits à sa dernière demeure.
Puissent ses trente-huit années de vie apostolique, couronnées par une mort acceptée généreusement, obtenir au plus tôt au vieux missionnaire la récompense promise au bon serviteur !
References
[2064] BURNICHON Jean-Marie (1869-1931)
Références biographiques
AME 1893 p. 2. 1909 p. 36. 38. 39. 1912 p. 181. 183. 186. 187. 1919-20 p. 222. 1922 p. 181. 182. 1929 p. 152. 1931 p. 233.
CR 1893 p. 266. 1894 p. 386sq. 1897 p. 97. 319. 320. 1906 p. 90. 1912 p. 129. 1914 p. 54. 56. 1916 p. 78. 1918 p. 41. 1920 p. 30. 152. 1922 p. 57. 1924 p. 50. 1926 p. 61. 1927 p. 55. 61. 1928 p. 42. 1929 p. 83. 1931 p. 276. 370. 1932 p. 96. 1935 p. 352.
BME 1922 p. 172. 173. 1923 p. 735. 1925 p. 430. 1926 p. 182. 247. 378. 768. 1927 p. 509. 692. 754. 1928 p. 112. 170. 433. 627. 1929 p. 238. 430. 625. 746. 757. 1930 p. 114. 180. 436. 656. 1931 p. 369. 446. 673. 746. 747. 1936 p. 19. 20. 32. 33. 107. 110. 163. 167. 168. 320. 323. 326.
MC 1927 p. 91.
EC1 N° 227.