Henri LAMASSE1869 - 1952
- Status : Prêtre
- Identifier : 2107
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Identity
Birth
Death
Other informations
Missions
- Country :
- China
- Mission area :
- 1894 - 1952 (Shenyang [Moukden])
Biography
[2107] Paul, Xavier, Henri LAMASSE naquit le 15 avril 1869, à Strasbourg, paroisse St. Jean-Baptiste, diocèse de Strasbourg, département du Bas Rhin. Il fut incardiné au diocèse de Nancy.
Le 17 septembre 1890, il entra au séminaire des Missions Etrangères. Tonsuré le 27 septembre 1891, minoré le 24 septembre 1892, sous-diacre le 15 octobre 1893, diacre le 17 février 1894, il fut ordonné prêtre le 1 juillet 1894 et reçut sa destination pour le vicariat apostolique de la Mandchourie qu'il partit rejoindre le 15 août 1894.
En 1897, après un temps d'étude de langue, M. Lamasse fut chargé du district de An-sin-tai dont les deux mille cent catéchumènes étaient dispersés dans près de 65 villages. Il établit un oratoire central avec écoles dans le gros bourg de Y-lou situé sur la route impériale de Moukden à Tiei-ling. Il transporta sa résidence en cette même ville, située à 7O kms au nord de Moukden, et chef-lieu de la sous-préfecture. Il y construsit écoles et orphelinat en 1899 dont il confia la drection aux Soeurs de la Providence de Portieux, en 1900
Le 16 mai 1898, la division du vicariat apostolique de Mandchourie donna naissance à celui de la Mandchourie Septentrionale remis à Mgr.Pierre Lalouyer et à celui de la Mandchourie Méridionale confié à Mgr.Laurent Guillon. M. Lamasse fit partie de ce dernier vicariat.
En 1900, durant la révolte des Boxers, MM.Lamasse, Vuillemot, et les soeurs Gérardine et Marie se réfugièrent à la colonie russe de Tiei-ling, station ferroviaire importante du Transmandchourien; le 7 juillet 1900, ils prirent la direction du nord, vers Harbin. Ce fut à pied, à cheval ou en voiture qu'ils couvrirent, sous la protection des cosaques russes, les six cents kms séparant Tiei-ling de Harbin. Attaqués à plusieurs reprises, ils arrivèrent à Harbin le 20 juillet 1900; Le lendemain MM.Monnier et Roubin vinrent se joindre au groupe. Le 29 juillet 1900 au soir, ils débarquèrent à Khabarowska, puis par la voie férrée, ils réussirent à gagner Vladivostock, où il retrouvèrent Mgr. Lalouyer. Après quinze jours à Nagasaki, au Japon, et une courte escale à la procure de Shang-hai, le groupe missionnaire débarqua à Ing-Tze,.en Mandchourie du sud, le 17 septembre 1900; vers le 15 novembre 1900, MM. Lamasse et Vuillemot partirent pour Moukden occupé par les russes. Pendant trois mois, un souffle dévastateur avait passé sur la mission. Celle-ci n'était plus qu'un amas de décombres et de ruines. A Moukden, ils retrouvèrent une jarre en terre enfouie par M.Emonet, la veille de sa mort, le 2 juillet 1900., et qui ontenait les archives de la mission, certains objets et papiers précieux.
De là, M.Lamasse poussa une pointe jusque dans son district de Tiei-ling, pour reconnaitre la situation; il y vit ses chrétiens dénués de tout, mais restés fermes dans la foi. Il y trouva MM.Hérin et Perreau qui avaient vécu en forêt durant trois mois, ainsi que trois prêtres chinois qui avaient pu se cacher durant la persécution. Les emmenant avec lui, il rentra à Moukden.
Revenu à Tiei-ling, où tout était ruine, M.Lamasse se remit à bâtir, faisant à la fois fonction d'architecte, de chef de chantier, de contremaitre, de maçon et de briquetier. En 1902, malgré la guerre russo-japonaise, il avait relevé sa résidence, construit une église à Pao-kia-kang-tze, acheté à Y-lou tout un groupe de maisons qu'il aménagea en oratoire, écoles, catéchuménat, tout en assurant la formation missionnaire de M.Daval. En 1905, il acheva la construction de son église de Tiei-ling. Cette même année, Mgr. Choulet fit de lui son provicaire, charge qu'il garda jusqu'en 1915.
Vers 1907, M.Lamasse céda son poste de Tiei-ling à M. Saffroy, et partit à Moukden où il reprit la construction de la cathédrale achevée en 1910; celle-ci mesure 54 mètres de long,16 mètres de large, et 15 de hauteur, sous clef de voûte. Les flèches s'élèvent à 42 mètres. Plus tard, il dressa les plans pour la construction de la cathédrale de Kirin qui fut bénite le 15 août 1927, par Mgr. Gaspais..
M. Lamasse acclimata la vigne en Mandchourie, et rédigea un traité sur sa culture, sa taille etc. Cette étude fut publiée dans le Bulletin Catholique de Pékin" de 1914. Il fit venir des chèvres de Suisse et fabriqua du fromage. A l'occasion, il se montra excellent apiculteur. Cinéaste, il fut le premier européen à prendre des films en Mandchourie.
En 1922, M. Lamasse vint à Nazareth à Hong-Kong où pendant huit mois, il prépara la 2ème édition "revue, corrigée et augmentée" de son excellent "Manuel de Langue chinoise écrite", et pour ce travail, l'Académie des Inscriptions et Belles Lettres lui décerna le prix Stanislas Julien. Eminent sinologue, il publia en 1924, le "Tch'ou teng Kuo Wen". Puis ses travaux considérables l'amenèrent à inventer la "Romanisation Interdialectique", nouvelle méthode de "l'Ecriture alphabétique" appliquée au chinois. En collaboration avec le R.P. E. Jasmin, il publia en 1931-32-33-34 , dans les "Dossiers de la Commission Synodale de Pékin" une série d'études sur cette méthode d'écriture. A Nazareth, il fit paraitre un "Manuel pour l'étude et l'enseignement de la Romanisation Interdialectique", ainsi que la traduction du "Sin-Kuo Wen" selon cette méthode. En 1951, il publia le "Nouveau Répertoire de la Romanisation Interdialectique". Linguiste distingué, il connaissait le chinois, le japonais, le russe, l'allemand et l'anglais.
Le 23 août 1922, il s'embarqua pour la France. Durant son séjour, il fit dans son diocèse, de nombreuses conférences avec projections..En Avril 1924, après un pélerinage en Terre Sainte, il retrouva sa mission, et réoccupa le poste de Tiei-ling qu'il avait fondé, avant la "Boxe", et relevé après la tourmente. Excellent musicien, pianiste virtuose, il avait présidé à l'installation des orgues à la cathédrale de Moukden; en 1924, sur l'invitation de Mgr.Mutel, il monta celles de la cathédrale de Séoul.
Théologien de valeur, -il publia le "Vitrail Thomiste" présentation de la Somme Théologique de Saint Thomas- licencié en droit, M.Lamasse fut constamment consulté par les vicaires apostoliques successifs, et souvent demandé pour animer les retraites sacerdotales, ainsi à Kirin, en 1926, à Moukden en 1930, à Séoul en 1931.
Dans la nuit du 4 au 5 juillet 1932, trois brigands dévalisèrent sa résidence et lui-même fut questionné et frappé sous la menace d'un révolver. Le 1 mars 1934, il s'embarqua à Dairen à destination de la France. A son retour, le 6 mai 1935, il fut nommé directeur de l'imprimerie de la mission, à Moukden. Il se dépensa pour mettre au service du vicariat une imprimerie bien équipée et bien organisée.
Le 28 octobre 1948, les troupes communistes occupant la Mandchourie, et sur l'ordre de M. Vérineux, supérieur de la mission, il prit l'avion pour Shanghai; en janvier 1949, il se retira au sanatorium de Béthanie à Hong-Kong. En 1949, il fit partie du nouveau diocèse de Ying-kow, confié à Mgr. Vérineux. Esprit universel et très cultivé, savant et artiste, M.Lamasse garda jusqu'au bout un esprit jeune et une âme joyeuse.
Malade depuis quelques semaines, il s'éteignit doucement à Béthanie, le 19 juillet 1952, à 17h.30. Le lendemain, M. Destombes, vicaire général de la Société, présida les obsèques auxquelles assistaient Mgr.Lacoste, évêque de Tali (Yunan), les confrères présents à Hong-Kong et des religieux de différentes congrégations missionnaires. Il fut inhumé dans le cimetière de Béthanie.
Mai 1998
Obituary
Révérend Père
Henri LAMASSE
Le 19 juillet, au Sanatorium de Béthanie, à Hongkong, est décédé, à l’âge de quatre-vingt-trois ans, le Révérend Père Henri Lamasse, prêtre de la Société des Missions-Étrangères de Paris, missionnaire de Mandchourie, licencié en droit, lauréat de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres et membre correspondant de l’Académie Stanislas.
Né à Strasbourg le 25 avril 1869, d’une belle famille chrétienne, le R. P. H. Lamasse entra aux Missions-Étrangères en 1890. Ordonné prêtre le 1er juillet 1894, il partit pour la Mandchourie le 15 août suivant.
Au cours de sa longue carrière apostolique, il se fit remarquer et apprécier tant par ses éminentes vertus sacerdotales que par ses qualités humaines absolument exceptionnelles :
ARCHITECTE, officiel du Vicariat, il construisit les églises de Thieling, de Leaoyang, d’An-Sin-T’ai, de Heichan. Mais ses deux chefs-d’œuvre furent la cathédrale de Moukden, qu’il acheva en 1910, et la cathédrale de Kirin, qui fut édifiée d’après ses propres plans en 1927.
MUSICIEN, il installa lui-même les grandes orgues de la cathédrale de Moukden (orgues qui furent du reste un don généreux de sa famille). En 1924, répondant à l’invitation de S. E. Mgr Mutel, il se rendit en Corée pour présider à l’installation des orgues de la cathédrale de Séoul. Excellent pianiste, ses récitals firent la joie de tous ses confrères et provoquèrent l’émerveillement des jeunes missionnaires qui le virent encore, à quatre-vingts ans, jouer sonates et valses.
THÉOLOCIEN DE VALEUR, il fut constamment consulté par Mgr Guillon, Mgr Choulet et Mgr Blois. Il publia même à Nazareth Press le « Vitrail Thomiste », composé de trois panneaux dans lesquels les trois parties de la Somme Théologique de saint Thomas d’Aquin sont présentées selon l’ordonnance d’un graphisme en couleur, donnant l’impression d’un vitrail et faisant ressortir l’armature de la Somme en marquant la dépendance de ses traités et de ses questions vis-à-vis des idées maîtresses.
SINOLOGUE ÉMINENT, il publia en 1922 le Sin Kuo Wen, Nouveau manuel de style chinois, traduit et expliqué en français et roma¬nisé en sept principaux dialectes : le mandarin classique, le mandarin de l’Ouest de la Chine, de Pékin, du Tchéli, de Mandchourie, les dialectes de Canton et de Shanghaï. En 1924, il publia le Tch’ou teng Kuo Wen. Puis ses travaux considérables de sinologie l’amenèrent peu à peu à inventer la « Romanisation Interdialectique », communément appelée la R.I. C’est à lui, en effet, que revient le mérite d’en avoir eu l’idée première et d’en avoir fait le premier embryon de réalisation. Confirmée et enrichie par les travaux antérieurs de phonétique chinoise d’un savant suédois, M. Bernhard Karlgren, de l’Université de Göteborg, cette nouvelle méthode de l’Ecriture alphabétique du chinois fut appliquée et contrôlée scientifiquement par le R. P. Ernest Jasmin, des Missions-Étrangères de Québec, et vulgarisée par le R. P. Rutten, ancien Supérieur général des Pères de Scheut (C.I.C.M.). En collaboration avec le R. P. E. Jasmin, le R. P. H. Lamasse publia en 1931-32-33-34, dans les Dossiers de la Commission synodale de Pékin, une série d’études extrêmement intéressantes sur la R. I. A Nazareth, il fit paraître un Manuel pour l’étude et l’enseignement de la R. I., ainsi que la traduction du Sin Kuo Wen en R. I. En 1951, à l’âge de quatre-vingt-deux ans, il publiera encore le Nouveau Répertoire de la Romanisation Interdialectique.
LINGUISTE DISTINGUÉ, il connaissait le chinois, le japonais, le russe, l’allemand et l’anglais.
MISSIONNAIRE DE DISTRICT, il fonda, avant la révolte des Boxers, le poste de Tiehling, ville située à 70 km au nord de Moukden et station des plus importantes du Transmandchourien. Il fut aussi curé de Heichan. C’est à lui qu’on doit encore la fondation de la chrétienté d’An-Sin-T’ai, sur la route de Moukden à Tiehling. Le R. P. H. Lamasse a raconté dans son « Journal » toutes les péripéties de sa vie missionnaire : persécutions, brigandages, etc. Il faut noter en particulier les cinquante pages extrêmement intéressantes où il raconte les rudes journées et les terribles épreuves qu’il eut à subir en 1900, lorsque la Boxe le contraignit, après le massacre de S. E. Mgr Guillon, de neuf missionnaires, de quelques prêtres chinois et de plusieurs milliers de chrétiens, de quitter sa chrétienté de Tiehling, en compagnie du P. Vuillemot et de deux religieuses de la Providence de Portieux, Sœur Gérardine et Sœur Marie, pour se rendre en Sibérie. Protégés par une centaine de cosaques seulement, ils furent harcelés sans cesse par des milliers de Boxers et de soldats réguliers envoyés par les gouverneurs de Moukden et de Kirin. Trois mois après la Boxe, le R. P. H. Lamasse était de retour en Mandchourie. Et comme toutes les églises étaient en ruines, sauf une, celle de Ing-Se, il se remit à bâtir, faisant à la fois fonction d’architecte, de chef de chantier, de contremaître, de maçon et de briquetier.
PROVICAIRE de S. E. Mgr Choulet de 1905 à 1915, il s’acquitta de ses fonctions avec compétence et dévouement.
PRÉDICATEUR et conférencier très goûté, il sut habituellement captiver son auditoire, tout en lui donnant une nourriture substantielle. En 1923, à l’occasion d’un séjour en France, il donna dans tout le pays, mais tout spécialement dans le diocèse de Nancy, une série de conférences très appréciées. En 1926, il prêcha la retraite annuelle des confrères de la mission de Kirin, en 1930 celle des confrères de la mission de Moukden et en 1931 celle des confrères de la mission de Séoul. « Ses instructions, écrivait un témoin, où la plus pure théologie servait de base à des enseignements éminemment pratiques, ont été fort goûtées. »
Nommé DIRECTEUR DE L’IMPRIMERIE de la mission de Moukden en 1935, il se dépensa sans compter pour mettre au service du Vicariat une imprimerie parfaitement bien équipée et bien organisée.
C’est à lui qu’on doit l’acclimatation de la vigne en Mandchourie. Grâce à lui, la provision de vin de messe de la mission fut constamment assurée. Il rédigea même un traité sur sa culture, sa taille, sa préservation contre les froids, etc. Cette étude fut publiée dans le Bulletin Catholique de Pékin de 1914.
Soucieux d’améliorer la santé déficiente de certains confrères, il fit venir des chèvres de Suisse et fabriqua lui-même du fromage. A l’occasion, il se montra aussi excellent apiculteur.
CINÉASTE, toujours en avance sur son siècle, il fut le premier européen à prendre des films en Mandchourie.
Confrère extrêmement charitable, il rendait très volontiers service. Il aimait en particulier à recevoir régulièrement à sa table, sous son toit toujours hospitalier, tous les confrères, tant européens que chinois.
SAVANT ET ARTISTE, il en avait le côté génial, mais il en avait aussi le côté amusant : ses distractions, devenues légendaires dans la mission de Moukden, rempliraient tout un volume.
Esprit universel et extrêmement cultivé, il avait la simplicité et la candeur d’un enfant.
Vieillard blanchi par les années et usé par le travail, il gardait un esprit jeune et une âme joyeuse. Jusqu’à la fin il aima la compagnie des jeunes.
Foncièrement pieux et surnaturel, il donna toute sa vie le parfait exemple du missionnaire « homme de Dieu ».
Le 16 juillet 1952, après avoir reçu les derniers sacrements des mains du R. P. P. Destombes, vicaire général de la Société des Missions-Étrangères de Paris, le R. P. H. Lamasse tint à le remercier avec cette délicatesse de sentiments qui fut une des caractéristiques de sa vie. Le 19 juillet, à 17 h 30, il s’éteignit doucement alors que les confrères de Béthanie et de Nazareth venaient de réciter pour lui les prières des agonisants.
En lui, la Société des Missions Étrangères de Paris perd un de ses meilleurs fils et l’Eglise de Chine une de ses plus belles figures missionnaires
LÉON TRIVIÈRE.
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References
[2107] LAMASSE Henri (1869-1952)
Bibliographie
H.Lamasse, "Manuel de langue chinoise écrite", 2ème édition, Hong-Kong, Nazareth, 1922
H.Lamasse "Tch'ou teng kuo Wen"
H.Lamasse "La romanisation Interdialectique"
H.Lamasse "Manuel pour l'étude et l'enseignement de la Romanisation Interdialectique".
H.Lamasse "Traduction du "Sin-kuo-Wen"
H.Lamasse "Nouveau répertoire de la Romanisation Interdialectique"
Références bio-bibliographiques
AME 1894 p. 196. 1897 p. 679. 1900 p. 137. 223. 1901 (art.) p. 6. 56. 137-139. 1902 p. 17. 18. 39. 41. 75. photo p. 68. 1907 p. 320. 1910 p. 169 (art.). 170. 181. 1912 p. 277. 1919-20 p. 48. 1924 p. 128. 129. 154. 1930 p. 60. 1932 p. 241. 1938 p. 48. Art. 1910 p. 169. CR 1894 p. 304. 1897 p. 16. 17. 1898 p. 17. 18. 1899 p. 76. 346. 378. 385. 1900 p. 359. 362. 431. 432. 1902 p. 81. 1905 p. 47. 1906 p. 61. 1909 p. 57-72. 1912 p. 47. 66-75. 433. 434. 1916 p. 55. 1917 p. 227. 228. 1921 p. 37. 38. 1923 p. 196. 197. 1926 p. 31. 1927 p. 38. 1928 p. 38. 1929 p. 51. 1930 p. 56. 1933 p. 46. 1938 p. 35. 1948 p. 14. 1949 p. 27. 1951 p. 122. 123. 1952 p. 94. 95. BME 1922 p. 99. 363. 500. 1923 p. 40. 1924 p. 324. 451. 1926 p. 441. 1927 p. 629. 1930 p. 482. 567. 1931 p. 437. 1932 p. 609. 1933 photo p. 727. 1934 p. 264. 661. 1935 p. 499. 500. 875. 1952 p. 580. 1956 p. 875. EC1 N° 12. 23. 25. 33. 45. 51. 156. 288. 294. 311. 523.
Mémorial LAMASSE Paul, Xavier, Henri page 3
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