Georges CANCE1873 - 1950

[2264] CANCE Georges est né le 18 janvier 1873 à Lodève (Hérault). Il entre au Séminaire des Missions Étrangères le 15 septembre 1891. Il est ordonné prêtre le 27 septembre 1896 et part le 18 novembre 1896 pour la Birmanie méridionale. En 1897, il est chargé du poste de Sinlu. En 1899 il est envoyé dans le district de Nyaun-Le-bin où il fait construire une nouvelle chapelle dans le poste de Guai-thay-yo. En 1901, il s’établit à Nga-piau-daw (Nget-piau-dau), près de Shwegyin, en pays carian. Malgré les difficultés et le choléra dont il est atteint, il obtient la conversion de quelques familles dans le village de Pienkadokong. En 1906, il rentre en France et quitte la Société des Missions Étrangères. Il est incardiné au diocèse de Montpellier. Il meurt le 9 octobre 1950 à Viols-le-Fort. Il est inhumé au cimetière de Viols-le-Fort.

[ 2264 ] CANCE Georges, Jean-Marie, Pierre

Missionnaire

Birmanie Méridionale

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Georges, Jean-Marie, Pierre CANCE naquit le 18 janvier 1873, à Lodève, paroisse St. Fulcran, diocèse de Montpellier, département de l'Hérault.

Le 15 septembre 1891, il entra laïque, au séminaire des Missions Etrangères. Tonsuré le 1 octobre 1892, minoré le 15 octobre 1893, sous-diacre le 29 février 1896, diacre le 28 juin 1896, ordonné prêtre le 27 septembre 1896, il reçut sa destination pour le vicariat apostolique de Birmanie méridionale (Rangoon) qu'il partit rejoindre, le 18 novembre 1896.

En 1897-98, M Georges Cance fut nommé curé de Sinlu, chrétienté florissante à 25 milles au nord de Mittagon-Zaundan. Il succéda à M.Charles.Rouyer, premier missionnaire à s'être installé d'une manière fixe dans ce poste, en 1877.

En 1899, il devint l'auxilaire de M.Michel Mignot travaillant sous sa direction, dans l'immense district de Nyaun-Le-bin, petite ville birmane avec gare de chemin de fer sur la ligne de Rangoon à Toungoo et Mandalay. Une nouvelle chapelle fut construite dans la chrétienté de Guai-thay-yo; une autre était en projet pour l'année suivante, dans la chrétienté de Padokwin. Un terrain pour l'installation d'un nouveau poste à Kyank-kyi, dans le district de Shwegyin, ayant été accordé, M.Georges Cance envisagea de s'établir définitivement dans ce centre important où l'on ne rencontrait que des Carians.

En 1901, en raison de la malaria il fut obligé de quitter ce poste. Accompagné d'un catéchiste, mis à sa disposition par le vicaire apostolique de la Birmanie Orientale, il fit un "voyage d'exploration à travers les villages carians que l'on disait être fort nombreux au sud de Schwegyin, dans les montagnes qui longent le fleuve Sitlang.." Arrivé dans un certain village son catéchiste apprit que le pays était peuplé non seulement de Carians-Birmans, mais aussi de Carenni ou Carians rouges, race dominante dans la mission des Pères Italiens du vicariat de la Birmanie Orientale. Tous deux allèrent donc leur rendre visite;ils trouvèrent parmi eux quatre baptisés, de nombreux sympathisants qui demandèrent à M. Georges Cance de venir se fixer parmi eux.

Le 9 mars 1901, ce dernier planta sa tente au village de Nga-piau-daw, sur la rive gauche du Sitlang, un peu au dessous de Shwegyin; il prit possession de son domaine qui consistait en une maison et une chapelle en bambou dressées sur une petite colline avoisinant le village.

Au début de 1902, une épidémie de petite vérole frappa la région de Nga-piau-daw (Nget-piau-dau). En mars 1902, M. Georges Cance fut pris d'une forte fièvre, le rendant incapable de supporter la moindre fatigue. M. Loizeau lui fut provisoirement adjoint pour faire l'administration des chrétientés.

En 1903, malgré la fièvre des bois et le choléra dont il fut atteint, malgré l'apathie de ses catéchistes, il rendit souvent visite aux Carians-Birmans pour mieux les connaître et en être mieux connu. Il baptisa sept familles dans un village carian situé à quatre milles de Padokwin.

En 1904, M. Georges Cance, face aux difficultés rencontrées dans l'évangélisation les Carians, réfléchissait sur la méthode à suivre dans l'annonce du message chrétien. Fallait il baptiser un village entier, ou bien quelques familles pour avoir dans chaque village un noyau de chrétiens? Bien qu'ayant opté pour cette dernière solution, il reconnaissait que la première avait aussi quelques avantages, et la preuve en était sa réussite au village de Pienkadokong.

En 1906, M. Georges Cance rentra en France; il quitta la Mission et la Société des Missions Etrangères. Incardiné au diocèse de Montpellier, il fut nommé professeur au petit séminaire de Saint Pons, le 1er octobre 1906. Le 25 décembre 1912, il devint curé de Rouet et Ferrières, enfin le 12 février 1922, curé de Viols-le-Fort.

C'est là qu'il décéda le 9 octobre 1950.

Septembre 1999