René DOSSIER1878 - 1949
- Status : Prêtre
- Identifier : 2609
Identity
Birth
Death
Missions
- Country :
- Japan
- Mission area :
- 1902 - 1914 (Hakodate)
- 1918 - 1929 (Hakodate)
- 1931 - 1949 (Tokyo)
Biography
[2609] DOSSIER René, François, Frédéric, est né le 24 décembre 1878 à Portbail, diocèse de Coutances (Manche). Il fit ses études primaires chez les Frères de la Doctrine Chrétienne et ses études secondaires au Petit Séminaire du diocèse. Entré laïque aux Missions Étrangères le 15 septembre 1897, il fut tonsuré le 23 septembre 1898. Ayant reçu les Ordres Mineurs le 23 septembre 1899, il fut ordonné sous-diacre le 2 mars 1901, diacre le 23 juin suivant et prêtre le 21 septembre. Destiné à la mission de Hakodaté, il partit le 13 novembre 1901.
Son stage d'étude de la langue terminé, il fut envoyé comme vicaire à Wakamatsu en 1902, puis à Mororan : ce poste, dans la pensée de Mgr Berlioz, devait servir de centre d'apostolat pour la tribu des Aïnou. En 1905, le Père Dossier quitta Mororan pour devenir vicaire du Père Lafon à Sapporo. De là, en 1908, il est nommé vicaire puis curé de Marioka. Mobilisé pour la guerre de 1914, il dut rentrer en France. Puis dès sa démobilisation, il revint à Marioka. En 1929, il dut encore revenir en France mais cette fois pour se faire soigner les yeux. À son retour, le diocèse d'Hakodaté (-Sendai) ayant été confié aux Pères Dominicains Canadiens, il opta pour l'archidiocèse de Tokyo. On lui demanda de prendre la charge de supérieur du Petit Séminaire, installé à Sekiguchi. En 1937, nouveau changement; l'archidiocèse passa aux mains des prêtres japonais et le Père Dossier suivit Mgr Chambon à Yokohama. Il fut nommé curé de la paroisse de Kamakura. En 1940, le Père Idéguchi ayant été nommé vicaire apostolique du diocèse de Yokohama, le Père Dossier fut même chargé un moment de l'administration du diocèse. En 1948, fatigué et malade il se retira chez les Soeurs du Précieux Sang à Chigasaki. Il y décéda le 10 mars 1949.
Obituary
M. DOSSIER
MISSTONNAIRE DE YOKOHAMA
M. DOSSIER (René-François-Frédéric), né le 24 décembre 1878 à Portbail, diocèse de Coutances (Manche). Entré laïque au Séminaire des Missions-Étrangères le 15 septembre 1897. Prêtre le 21 septembre 1901. Parti pour la Mission de Hakodaté le 13 novembre 1901. Mort à Yokohama le 10 mars 1949.
La tombe de Mgr Chambon était à peine fermée, que s’ouvrait celle de M. Dossier. C’est le 10 mars 1949, qu’après dix mois de souffrances il nous quittait. Nous eûmes bien quelques difficultés à nous rendre à la réalité ; jusqu’à la maladie qui l’emporta, il paraissait encore si alerte, si vigoureux.
Né à Portbail, département de la Manche, le 24 décembre 1878, il fut élevé chez sa tante à Caen et fit ses études primaires chez les Frères de la Doctrine chrétienne. Ce temps lui avait laissé de bien doux souvenirs. A l’école il avait appris à estimer les Frères. Lui-même quelque temps pensa prendre rang parmi eux, mais le Bon Dieu l’appelait ailleurs, et c’est vers le séminaire qu’il dirigea ses pas. Déjà il pensait devenir missionnaire et M. Sawade, prêtre japonais, prononçant l’éloge funèbre de M. Dossier, nous mit devant la scène édifiante où le jeune étudiant annonça à sa mère sa résolution de se donner aux missions : il dut s’y prendre à plusieurs reprises, le cœur chaque fois lui défaillait, jusqu’au jour où se reprochant cette faiblesse comme indigne d’un futur missionnaire, il fit savoir à sa mère sa résolution. Il avait conservé un impressionnant souvenir de cette scène, et il en parlait volontiers à ses élèves pour leur inspirer le détachement et le prix du sacrifice.
L’aspirant aux missions entra au Séminaire de la rue du Bac en octobre 1896. Il y resta un peu plus longtemps que ceux de son cours, et c’est en 1900 qu’il fut envoyé au Japon, à la Mission de Hakodaté. Ce retard qui lui avait été octroyé pour raison de santé ne fut pas sans lui occasionner beaucoup de peine. Enfin il arriva à destination. Il nous a raconté lui-même ses premières impressions : « J’ai éprouvé une grande déception en débarquant à Yokohama et à Tôkyô, disait-il, je n’avais certes pas la pensée de retourner en arrière, mais tout me paraissait triste. » Ce fut une épreuve pour lui. Plus d’un parmi les anciens a prétendu avoir passé par là ; pour M. Dossier, l’épreuve devait finir vite, car il allait enfin entrer dans sa Mission, attendu et déjà connu. Au moment où se préparaient à Paris les nominations et les envois des nouveaux missionnaires quelqu’un d’entre nous dit : « Il en est un parmi les partants que je voudrais voir venir ici », c’était justement M. Dossier. Il arriva déjà connu, et si l’on avait su l’avenir, combien plus encore, il eût été le bienvenu !
Quant à sa tristesse, et sa mélancolie pêchées en eaux troubles dans le va-et-vient de Tôkyô, elles disparurent à la rencontre des amis d’antan et à la vue des premiers missionnaires de Hakodaté, qu’il trouvait sur sa route. Il nous disait souvent les émotions de cette heure : « Je me sentis changé tout à coup. La joie avait remplacé la tristesse, les déceptions s’étaient évanouies, je me vis redevenu ce que j’avais toujours été, l’homme gai par excellence, enfin satisfait et heureux de l’accueil que je recevais et d’être dans la Mission qui m’était échue. »
Ne parlons pas des sentiments de l’évêque qui le reçut. Ne disait-on pas qu’il se plaignait de ce qu’on ne lui envoyât que des missionnaires d’une santé délicate, peu faits pour une Mission aussi rude que la sienne. Peut-être aussi pensait-il à de nouvelles envolées au Kamchatca, aux îles Kuriles et Aleoutiennes... Mais il dut éprouver une certaine satisfaction en voyant arriver chez lui un jeune confrère vigoureux, bien bâti ; reprit-il alors confiance en l’avenir ? Nous savons que cette fois il fut satisfait.
M. Dossier resta d’abord quelque temps auprès de son évêque qui lui enseigna lui-même les premières règles de prononciation japonaise. Un esprit très vif, une mémoire imperturbable, un ardent désir de vaincre les difficultés, c’était plus qu’il n’en fallait pour assurer au jeune missionnaire le plus grand succès dans l’étude du japonais. L’avenir ne devait pas trahir de si belles espérances. Quelque temps après, M. Dossier fut envoyé dans la brousse, oh, bien relative, pour tenir compagnie à M. Favier. Au pied du Bandai, volcan encore fumant entouré de hautes et agréables montagnes, Wakamatsu plut à notre confrère. De son curé il disait : « C’est un homme avec lequel il fait bon vivre » ; ce n’était pas à proprement parler un éloge, mais il montrait assez que le vicaire savait apprécier son Supérieur. Avec lui, M. Dossier fut aimable, réfléchi et scrutateur ; avec une simplicité parfaite il savait en accepter les conseils et les avertissements. Tout entier à l’étude du japonais, il voulut parfois essayer ses forces. On le voyait partir avec le légendaire sac des aspirants. Il traversait ainsi plusieurs départements, faisant aux arrêts dans les auberges un usage encore restreint de son japonais. Il nous a raconté plus d’une fois ses aventures en cours de voyage, mais rien ne le décourageait ; quelques mois après il recommençait, charmé cette fois des progrès appréciables qu’il avait faits dans l’étude du japonais. Excellemment doué, peut-être paraissait-il en prendre à son aise ; cependant c’était avec acharnement qu’il étudiait la langue, n’épargnant rien pour s’en rendre mettre. Quelquefois, il se rendait seul dans quelque poste où il y avait un catéchiste, se mettant à son école s’instruisant de la langue et de bien d’autres choses. Le catéchiste de l’endroit où se rendait M. Dossier était un ancien bonze. Son langage velouté devait naturellement servir beaucoup au missionnaire, mais les histoires de bonzes et de bonzeries devaient l’instruire sur les secrets de cette gent.
Il savait assez la langue et connaissait suffisamment de choses pour aller tenir un poste : c’est à Mororan qu’il fut envoyé. Mororan est un petit port sur la côte sud-est de l’Hokkaido. Né à Portbail sur le rivage de la mer, M. Dossier aimera celle-ci éperdument jusqu’à la fin de sa vie. A Mororan il fut bien servi, il l’était moins à sa résidence. On se donnait le mot : « Allons voir M. Dossier dans sa baraque. » Cette baraque était une ancienne écurie de ferme abandonnée. C’est là que Mgr Berlioz avait logé son missionnaire. Planches disjointes, sans plafond ; sous les combles, les rats avaient beau jeu pour y organiser leur sabbat, et la neige pour couvrir, la nuit, d’un double manteau le lit du maître de céans. On se surprend à féliciter les animaux d’avoir quitté ce taudis malsain. M. Dossier s’y installa, faisant contre mauvaise fortune bon cœur. Quand on n’a pas ce qu’on veut, il faut se contenter de ce que l’on a.
M. Dossier arrivant à Mororan n’y trouva pas de chrétien. Ce poste nouvellement fondé devait servir, dans l’idée de l’évêque, à former un centre pour la future Mission des Ainu. Le stage à Mororan fut pour M. Dossier le temps héroïque de sa vie apostolique. Il ne pouvait durer indéfiniment. Sa santé en était ébranlée, ses yeux commençaient à le faire souffrir. Il fut changé. Sapporo, capitale de la grande île de l’Hokkaido possédait un curé qui avait établi dans sa paroisse une œuvre de catéchisme, très intéressante. Les enfants chrétiens répandus dans tous les coins de la grande île étaient inabordables, loin du centre catholique ; il était bien difficile de leur faire acquérir quelque notion de foi catholique. C’est alors que M. Lafon, missionnaire en charge pensa à les réunir chez lui, soit au temps des vacances, soit en hiver alors que les chemins étaient obstrués par la neige et les communications entre villages impossibles, pour leur enseigner le catéchisme et les renvoyer ensuite dans leurs familles. Certes, l’idée à cette époque-là du moins, était géniale, mais il fallait au prêtre âgé l’aide d’un confrère plus jeune capable d’instruire ces enfants. M. Billet qui avait entrepris le travail avait obtenu les meilleurs résultats, mais avait été emporté par une mort prématurée ; pour le remplacer, Monseigneur choisit M. Dossier, qui se mit sans tarder au travail, le goûta et y réussit. Il appréciait beaucoup son ancien : « C’est un homme qui a des idées, disait-il, quand il en tient une il ne la lâche plus ; » c’est par là qu’il expliquait cette installation des catéchismes à Sapporo. On sait quels bons résultats eut cette oeuvre : mais il faut les attribuer en grande partie au dévouement de M. Dossier.
Plus tard au séminaire, il rappelait volontiers à ses élèves une parole de Mgr Berlioz : « Le missionnaire doit être comme l’oiseau sur la branche » pour leur enseigner avec quelle disposition, il doit se soumettre aux directions de son évêque. L’axiome avait sa valeur et facilitait singulièrement les changements que peuvent nécessiter les accidents de la vie.
Oiseau sur la branche, M. Dossier avait pris son vol vers le Hondô, la grande île du Japon à Morioka. Il y avait là un missionnaire relativement jeune, mais toujours sous l’impression d’être malade, et par ailleurs toujours affairé. Il demanda un compagnon à son évêque, M. Dossier lui fut accordé. Il y alla malgré la peine qu’il dût éprouver de quitter Sapporo, et y commença la série de quinze ans de vicariat. Il aimait à parler de ces quinze années et les donnait volontiers comme sujet de méditation à ses séminaristes, leur enseignant à écarter toute idée d’indépendance, d’ambition déréglée et d’intérêt particulier. Il attendit donc quinze années la maladie du curé, qui heureusement ne venait jamais, mais il utilisa son temps admirablement en établissant à Morioka un club de jeunes gens. Il serait difficile de dire ce qu’il lui a fallu de dévouement, de persévérance pour réaliser son dessein. Ne parlons pas des difficultés financières. M. Dossier ne demandait le secours de personne, encore moins de la Mission, et il prenait à sa charge tous les frais d’une œuvre qui allait tous les jours en s’agrandissant.
C’est à Morioka avec son club de jeunes gens qu’il a le mieux révélé sa vocation. Tout le monde dut convenir qu’il était fait pour ce travail ci délicat. Désormais, M. Dossier et la jeunesse sont inséparables : son don de comprendre la jeunesse et de se faire comprendre heureusement d’elle, fera de lui plus tard un Supérieur émérite de grand séminaire. Parmi ses jeunes gens, il cherchait des vocations et il en trouva ; inutile d’en faire ici l’éloge. Il en est pour qui il s’est particulièrement dépensé et qui aujourd’hui lui font le plus grand honneur. C’est à eux qu’il répétait que les plus belles vertus du prêtre étaient : la dignité, l’honneur, la véracité et le zèle. Il cherchait aussi des aides et des collaborateurs. Quand Mgr Giardini, Délégué apostolique, vint à Morioka, M. Dossier organisa une réunion publique qui fut grandiose : tous les dignitaires de la ville et du département y assistèrent. Il trouva des orateurs, ses jeunes gens s’y firent admirer, mais celui qui fit peut-être le plus d’impression fut lui-même. Il possédait admirablement la langue japonaise et il la parlait avec art. Ses sermons et ses conférences étaient toujours très goûtés. Infatigable lecteur, sa mémoire était prodigieuse ; il avait un acquis facile à constater. Quand il parlait en public, on disait de lui : « lorsqu’il parle, il parle toujours bien, et ajoutait-on, c’est un riche missionnaire. »
Quand M. Dossier vint à Morioka, il n’y vint pas comme un « inamovible du sanctuaire » ; il se chargea de l’administration du département le plus étendu, le plus rude et le plus difficile du Japon. On aime à lire les relations de nos missionnaires qui vivent dans les pays particulièrement difficiles comme le Yunnan ou le Thibet par exemple ; mais le département de l’Iwwate pouvait se comparer au Thibet, d’administration pénible. M. Dossier l’entreprit avec ardeur et même avec enthousiasme. Il trouvait les montagnes si grandioses..., mais ce qui le charmait davantage c’était la nature simple, sérieuse et laborieuse des habitants. Les chrétiens à cette époque y étaient assez nombreux, mais hélas dispersés dans de vastes territoires ; leur administration ne se faisait pas sans peine, il n’épargna pas la sienne. Cependant ses yeux lui causaient de plus en plus de difficultés. Il alla consulter les oculistes, mais aucun ne put le soulager ; en guise de consolation on lui promettait la cécité dans un délai plus ou moins long. Il ne se le tint pas pour dit. Il résolut d’aller en France pour expérimenter si de ce côté-là il y avait des spécialistes qui y verraient plus clair. Il revint plus ou moins satisfait de sa cure, mais ce n’était pas encore la perfection. Il devait souffrir de ses yeux jusqu’à la fin de sa vie.
Rentré de son voyage en France, M. Dossier fut nommé Supérieur d’abord du séminaire moyen, ensuite du régional. Là, il fut Supérieur par intérim, mais aussi le dernier ayant appartenu aux Missions-Étrangères de Paris. La guerre amena un grand changement dans nos Missions au Japon ; l’Histoire ouvrait un nouveau chapitre, les Ordinaires étrangers cédaient la place aux Ordinaires japonais.
M. Dossier quitta le séminaire et alla se fixer à Kamakura ; il en était autrefois chargé, il y rentra avec par surcroît la charge d’administrateur diocésain. Depuis quelque temps, il n’y avait plus d’évêque à Yokohama. De nouveau nous étions sous la juridiction de l’archevêque de Tôkyô, et M. Dossier administra le diocèse de Yokohama au nom de Mgr Dôi.
Notre distingué confrère remplit sa tâche avec tact, savoir-faire, intelligence et bonté. Les élèves du séminaire en parlant de lui, disaient : « Il nous charme » ; les missionnaires n’hésitaient pas à lui rendre le même témoignage. Pour ses chrétiens c’était chose faite, ils admiraient leur pasteur : éloquence et prestance, les Japonais étaient très sensibles à ces qualités. « Notre curé nous a aujourd’hui donné un beau sermon », dit un intellectuel, et un autre de répondre : « Avec notre Père il en est toujours ainsi. »
Outre son éloquence, ils étaient émerveillés de sa prestance ; ils lui trouvaient avec un maintien très digne, une démarche martiale. Certes, le sentiment de haute dignité qui convient au prêtre l’avait pénétré et il en portait partout avec lui la distinction. Un journal fit un jour de lui un éloge pompeux, relevant en particulier son noble maintien et sa belle démarche. Cette heureuse attitude impressionnait peut-être encore davantage les Japonais. La guerre avait fait quitter Tôkyô à beaucoup de gens qui s’étaient réfugiés à Kamakura ; on aurait dit que toute l’aristocratie de Tôkyô était venue s’échouer dans ces parages. Les chrétiens de cette classe eurent vite distingué les qualités de leur nouveau curé, et lièrent avec lui des rapports d’amitié et de confiance. Son ministère y fut un succès. Cependant la maladie le guettait. A Kamakura même il fut atteint d’une hémiplégie faciale : c’était un avertissement, car à partir de ce jour sa santé s’altéra. L’évêque de Yokohama l’envoya alors tenir la place d’aumônier chez les Sœurs du Précieux-Sang, à la campagne. « Je vous envoie un malade », avait dit l’évêque ; rien de plus-vrai : deux mois après M. Dossier tombait pour ne plus se relever.
Jetant sans se lasser la semence féconde
En offrant chaque jour et leur âme et leur corps
Pour la gloire de Dieu et le salut du monde
Sur la plage lointaine heureux ceux qui sont morts.
C’est ainsi que Mgr Chambon finissait la notice biographique de M. Clément Lemoine, missionnaire de Tôkyô ; ne pourrait-on pas finir de cette façon celle de notre très digne et bien-aimé confrère, M. Dossier, missionnaire de Hakodaté ?
References
[2609] DOSSIER René (1878-1949)
Références bio-bibliographiques
AME 1902 p. 93. CR 1901 p. 278. 1906 p. 40. 1907 p. 58. 1908 p. 33. 39. 1910 p. 40. 42. 1921 p. 20. 1922 p. 17. 1923 p. 19. 1924 p. 18. 1925 p. 20. 1927 p. 16. 1929 p. 31. 1930 p. 28. 1931 p. 3. 1934 p. 5. 1937 p. 7. 1938 p. 4. 1949 p. 6. 220. BME 1922 p. 431. 1924 p. 526. 1926 p. 566. 1927 p. 42. 1930 p. 35. 367. 1933 p. 475. 520. 1934 p. 771. 1935 p. 570. 1937 p. 35. 735. 1939 p. 403. 632. 779. 844. 1940 p. 103. 328. 786. 1941 p. 164. 1948 p. 172. 256. 367. ECM 1946 p. 23. MDA 1953 p. 189. 190. EC1 N° 200. 264. 265.