Louis PERRIÈRE1879 - 1963
- Status : Prêtre
- Identifier : 2813
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Identity
Birth
Death
Missions
- Country :
- India
- Mission area :
- 1904 - 1963 (Coimbatore)
Biography
[2813] PERRIÈRE Louis, Jean-Marie, Joseph, naît le 17 janvier 1879 à Saint-Étienne-des-Champs, dans le diocèse de Clermont-Ferrand en Auvergne. Il suit ses études primaires dans sa paroisse natale et les poursuit de 1892 à 1898 dans le secondaire au petit séminaire de Montferrand. Il entre au séminaire des Missions Étrangères le 4 octobre 1901. Il est ordonné prêtre le 24 septembre 1804 et s'embarque pour rejoindre Coimbatore le 9 novembre suivant.
Plutôt dans les institutions d’enseignement qu’en paroisse
À Coimbatore, il étudie les langues, l'anglais et le tamoul. En octobre 1905, il est nommé vicaire du Père Gaucher, curé de Kodivéri, important centre situé à soixante kilomètres de Coimbatore, près de la ville de Satyamangalam, jadis évangélisée par saint Jean de Britto.
En avril 1906, il est nommé directeur de l'orphelinat St Michel à Coimbatore. D'accord avec le P. Perrin, directeur de l'École industrielle, il institue une sorte de caisse d'épargne dédiée à l’avenir des orphelins apprentis.
En 1909, il est heureux de rejoindre un poste en brousse à Kolappalur, nouveau poste à environ quatre-vingts kilomètres de Coimbatore au sud-est de la mission. Il s'occupe de quelques centaines de Chrétiens disséminés dans plusieurs villages, tous appartenant à la caste des tisserands moudeliars". Mais dès 1910, il est nommé vicaire du P. Biolley, curé de la paroisse Ste Marie d'Ootacamund, au sommet des Nilgiri. Comme le cœur du vicaire devient récalcitrant à une altitude de plus de 2300 mètres, il quitte Ootacamund en 1912 pour reprendre la direction de l'orphelinat à Coimbatore. Il est en même temps sous-directeur de l'École industrielle. En 1914, il devient directeur de cette école, à la suite du départ du P. Perrin mobilisé et rappelé en France.
En 1919, le P. Perrière est appelé à des fonctions plus spirituelles. Nommé supérieur du Petit séminaire, il voit en quelques années le nombre de petits séminaristes passer de quinze à trente-trois, ce en dépit d’une sévère sélection des candidats au moment de leur admission. Grâce à un don de Mgr de Guébriant, il bâtit un vaste réfectoire avec dortoir à l'étage, en prévision de rentrées plus nombreuses.
En 1936, il remplace le P. Bassaïstéguy comme directeur de l'École industrielle. Quant au P. Bassaïstéguy, il rejoint le séminaire de St Pierre de Bangalore où il succède au P. Audiau rappelé à Coimbatore pour l'œuvre des conversions. Mais, en 1940, se sentant fatigué, le P. Perrière demande à être relevé de ses fonctions. Il est affecté au sanatorium St Théodore de Wellington dans les Nilgaut où il prend la suite du P. Laplace qui, gravement malade, a dû rentrer en France. Dans cette maison d'accueil, il reçoit chaleureusement les confrères du sud de l'Inde qui ont besoin de la fraîcheur des montagnes.
Successivement missionnaire dans trois diocèses
En 1940, le P. Perrière change de diocèse. En effet, le Saint Siège nomme un évêque de nationalité indienne, Mgr Bernadotte Oubagarasamy, à la tête du diocèse de Coimbatore. Or, selon les Constitutions de la Société des MEP, les confrères doivent se retirer et laisser le nouveau diocèse aux prêtres indiens. Ils se regroupent alors dans les Nilgiri qui fait désormais partie du nouveau diocèse de Mysore, lui-même reconfiguré du fait de la division de l’immense diocèse d’origine en deux portions : celle de Bangalore dont Mgr Thomas Pothakamury devient le premier évêque, indien lui aussi, et la portion de Mysore-Nilgiri qui en 1941 a comme évêque Mgr René Feuga des MEP.
Ainsi en 1942, le P. Perrière arrive à Mysore où, après quelques mois, il est chargé de la fondation du petit séminaire, fonction qu'il conserve jusqu'en 1951. Au début, il lui faut déménager plusieurs fois pour s'établir finalement en face de la cathédrale. Le Père sait exercer une influence profonde sur ces enfants qui forment maintenant le noyau du clergé de ce diocèse.
En 1952, le P. Bassaïstéguy, supérieur du grand séminaire St Pierre de Bangalore, lui demande de venir comme professeur de latin et directeur spirituel. La formation des séminaristes est le grand souci du P. Perrière. Il a pour eux une sollicitude toute paternelle, tout en gardant une certaine sévérité et fermeté, dues à son tempérament.
En 1955, le Saint Siège réorganise à nouveau le diocèse de Mysore et crée un nouveau diocèse aux Nilgiri, avec siège épiscopal à Ootacamund. Cette fois, les missionnaires français ne sont pas tenus de partir et le P. Perrière demande au nouvel évêque, Mgr Padyara, de l'accepter dans son diocèse. Toutefois, en raison de fréquentes crises cardiaques, le P. Perrière ne peut pas s'y fixer et il reste à Bangalore où d'ailleurs le P. Bassaïstéguy lui demande de se charger de la Procure du Séminaire. En 1960, il demande à être relevé de ses fonctions pour se retirer à l'hôpital Ste Marthe. À partir de 1963, sa santé décline visiblement et rapidement. Il garde sa lucidité et peut continuer à dire la Sainte Messe dans la chapelle du pavillon St Augustin. Enfin, le 26 juin 1963, il s'éteint doucement, après quelques heures d'agonie.
L'archevêque de Bangalore, les évêques de Coimbatore et Ootacamund ainsi qu'un grand nombre de prêtres et séminaristes l'accompagnèrent à sa dernière demeure au cimetière de la paroisse du Sacré Cœur.
Avec lui s’éteint un missionnaire qui, quoiqu'un peu rigoriste en matière de spiritualité, s’est toujours montré bon envers son prochain, a eu le culte de la volonté de Dieu et qui est resté fidèle dans les moindres détails aux exigences de sa vocation sacerdotale et missionnaire. Autres souvenirs plus prosaïques qu’il laisse : pour se plier aux injonctions de son docteur qui veut ainsi assurer les battements réguliers de son cœur, il ne quitte presque jamais la pipe. Il aime aussi jouer aux cartes et passe bien des heures à ce jeu qui lui procure une certaine détente.
Obituary
LE PÈRE LOUIS PERRIÈRE
1879 - 1963
Missionnaire de Ootacamund (Inde)
Louis, Jean-Marie, Joseph PERRIÈRE est né le 17 janvier 1879 à Saint-Etienne-des-Champs, dans le diocèse de Clermont. Il fait ses études primaires dans sa paroisse natale, puis, de 1892 à 1898, ses études secondaires au petit séminaire de Montferrand et y reste jusqu’en 1901. Le 4 octobre de cette année, il est admis au séminaire des Missions Etrangères. Tonsuré le 28 septembre 1902, il est ordonné sous-diacre le 27 février, diacre le 26 juin et prêtre le 24 septembre 1904. Le 9 novembre suivant, il s’embarque pour la mission de Coimbatore, qui est située dans la partie méridionale de la péninsule indienne, à l’ouest de Pondichéry.
COIMBATORE
Dès son arrivée dans sa mission, le P. PERRIÈRE se met à l’étude des langues, d’abord l’anglais, puis le tamoul, tandis que le jeune et nouvel évêque, Mgr ROY, qui l’aura très tôt en haute estime et affection, l’initie aux us et coutumes du pays. En octobre 1905, il devient vicaire du P. GAUCHER, curé de Kodiveri, gros centre à une soixantaine de kilomètres au nord-est du centre de la mission ; dans cette vieille chrétienté, il poursuit l’étude du tamoul, dont les nuances lui occasionnent quelques mésaventures amusantes. Il fait cependant des progrès assez rapides, puisque, dès avril 1906, il est nommé directeur de l’orphelinat St-Michel de Coimbatore. C’est, pour le jeune missionnaire, le début d’une longue carrière « intra muros » consacrée à la formation de la jeunesse. Il se montre dès le début un homme de détails, s’efforçant d’inculquer de solides habitudes de discipline et de piété à ces enfants dont beaucoup viennent de familles non chrétiennes, veillant paternellement sur leurs faits et gestes au point de faire plusieurs rondes au dortoir pour s’assurer que son petit monde repose en silence et en bon ordre. D’accord avec le P. PERRIN, directeur de l’école industrielle, il institue pour les orphelins apprentis une sorte de caisse d’épargne en vue de leur établissement futur.
Mais, comme tout jeune missionnaire, le P. PERRIÈRE entend l’appel de la brousse. En 1909, Mgr ROY l’envoie « ad gentes » à Kolapulur poste de fondation récente situé à une centaine de kilomètres à l’est de Coimbatore. Il y trouve un bon catéchiste, Sinnatambi, pas pressé mais zélé et tout dévoué au prêtre. Ensemble ils visitent les villages des environs et font quelques conversions. Le nouveau pasteur observe à la lettre les directives de l’évêque et fait trois parts de ses maigres revenus : une pour le district, la seconde pour la mission et le reste pour le curé. Il n’y fait pas fortune ; d’ailleurs il n’y reste pas assez longtemps pour cela ; il n’a même pas le temps d’achever la construction, entreprise par le P. DENIAU, d’une simple mais jolie chapelle, qui ne sera bénite qu’en 1911.
En effet, dès 1910, le Père est parti pour les Montagnes Bleues, dans la partie nord-ouest de la Mission. Il est donné comme vicaire au vieux P. BIOLLEY, curé de Sainte-Marie de Ootacamund. C’est le point le plus élevé des Nilgiris, station climatique réputée dans tout le sud de l’Inde, ville résidentielle où séjournent pendant six mois de l’année les hauts fonctionnaires, mais aussi ville habitée par de pauvres gens, domestiques occasionnels à la belle saison, miséreux et sans travail pendant la saison morte. Curé et vicaire font très bon ménage ; le premier garde la direction de la paroisse, mais se décharge sur l’autre pour la plupart des charges pastorales. Malheureusement le cœur du vicaire devient récalcitrant et mal à l’aise à cette altitude de 2 300 mètres. Sur l’avis des médecins il quitte les Nilgiris en 1912 et revient à Coimbatore, où il reprend la direction de l’orphelinat. Il est en même temps sous-directeur de l’école industrielle ; et en 1915, étant réformé, il en prend la direction en remplacement du P. PERRIN mobilisé et en exerce la charge avec compétence et sens pratique. Cette école forme surtout les menuisiers ; il peut ainsi suivre de près la formation de ses orphelins lorsqu’ils deviennent apprentis. En 1916, le P. PERRIN, sur la demande de Mgr ROY, est renvoyé à Coimbatore et reprend la tête de l’école.
En 1919, le P. PERRIÈRE est appelé à des fonctions moins matérielles et nommé supérieur du petit séminaire. Ce sera le poste le plus long et le plus fructueux de sa vie apostolique. Les élèves ne sont pas nombreux, l’augmentation des entrées est lente, mais régulière. D’une quinzaine au début, ils passeront à la trentaine en 1935 ; mais étant sévèrement choisis, ils donneront entière satisfaction pour leur bon esprit, leur piété et leur application au travail. Les prêtres du diocèse de Coimbatore, qui ont fait sous sa direction leurs premiers pas dans la voie de leur vocation, se souviennent encore de ses soins paternels, de ses instructions chaleureuses, de ses réprimandes redoutables et de ses classes de latin où il impose avec intransigeance la prononciation dite romaine. En 1929, grâce à un don de Mgr DE GUÉBRIANT, il bâtit un vaste réfectoire, avec un dortoir à l’étage, en prévision de rentrées plus nombreuses. Avec sa charge de directeur du petit séminaire, il cumule celle de supérieur ecclésiastique de la congrégation diocésaine de la Présentation et veille sur les intérêts spirituels et matériels des religieuses, alors au nombre d’une centaine. Toutes ces occupations lui laissent cependant des moments de loisir, pendant lesquels il aime faire une partie de tarot avec quelques confrères amateurs ; et en vacances c’est même sa récréation favorite. « Avec la Dame de Cœur, on ne critique pas le Roi de Cœur » répète-t-il souvent. Cependant parfois la passion s’en mêle un peu, et malheur au partenaire qui ne sait pas jouer la carte voulue !
De 1936 à 1940, le Père est de nouveau en charge de l’école industrielle, « modèle des œuvres missionnaires » comme le déclare en 1939 le ministre de l’éducation venu la visiter. De temps en temps il remplace aussi le Procureur, cas il est bon à tout faire. En 1940, se sentant fatigué, il demande à être relevé de ses fonctions. Il monte alors au sanatorium St-Théodore de Wellington et y remplace le P. LAPLACE qui, gravement malade, est parti pour la France. Il s’y montre constamment affable, accueillant de son large sourire tous ceux qui viennent se reposer ; il a encore pour travail la visite de la plantation afin de surveiller les ouvriers et de chasser les maraudeurs.
Pendant 28 ans, de 1912 à 1940, le P. PERRIÈRE est resté en contact étroit avec les confrères et les prêtres indiens de la mission de Coimbatore. Dieu seul sait le nombre de ceux à qui il a rendu service, non seulement dans l’ordre matériel, toujours prêt à les aider et à les soutenir de sa générosité, mais même dans l’ordre spirituel par le ministère de la confession et de la direction. On peut dire qu’il a été l’un de cette poignée de saints missionnaires qui ont fondé la mission de Coimbatore.
Malheureusement sa santé n’est pas à la hauteur de son zèle. En 1920, sur l’ordre de son médecin, il rentre en France. Il est chargé, à cette occasion, de porter à Rome une cassette scellée contenant les documents relatifs au Procès Informatif de la cause de Mère Marie de la Passion, fondatrice des Franciscaines Missionnaires de Marie. Durant son séjour en France, il ne reste pas désœuvré ; tout en se soignant, il exerce les fonctions d’aumônier dans la vallée de Chevreuse. Il se rétablit lentement et le 25 mai 1924 il rentre en mission et reprend sa place de supérieur au petit séminaire. Cependant on ne peut pas dire qu’il a récupéré toutes ses forces. Il est en effet atteint d’une maladie de cœur qui se manifeste par de fréquentes crises qui l’obligent au repos. Au début il monte passer quelques jours aux Nilgiris ; mais il s’accommode mal de l’altitude et bientôt devra y renoncer. Désormais, pendant près de quarante ans, il va vivre la moitié de sa vie à se préparer à la mort.
MYSORE
En 1940, le Saint Siège donne au diocèse de Coimbatore son premier évêque indien, Mgr OUBAGARASWAMY, et, selon la formule alors en vigueur, la Société se retire pour faire place au clergé local. La même année, l’immense diocèse de Mysore est divisé, et Mgr Thomas POTHACAMURY devient premier évêque du nouveau diocèse de Bangalore ; Mysore est reconstitué et reste confié aux M.E.P. Comprenant la moitié ouest de son ancien territoire, la nouvelle mission s’incorpore une portion du diocèse de Coimbatore, en particulier les Nilgiris. Il est donc tout indiqué que nos confrères soient affectés à Mysore.
Et c’est ainsi qu’en 1942 le P. PERRIÈRE arrive à Mysore où, pendant quelques mois il est chargé de la fondation d’un petit séminaire. En 1943, il est nommé aumônier de l’hôpital Ste-Marthe à Bangalore ; mais il n’occupe ce poste qu’un an. En 1944, Mgr FEUGA le rappelle à Mysore comme supérieur du petit séminaire, poste qu’il conservera jusqu’à 1951. Les débuts de l’établissement sont difficiles, supérieur et élèves devant déménager plusieurs fois avant de trouver un local définitif. Mais là comme à Coimbatore, le Père sait exercer une influence profonde et durable sur ces enfants qui forment maintenant le noyau du clergé du jeune diocèse.
BANGALORE
En 1952, le P. BASSAISTEGUY, supérieur du grand séminaire de Bangalore, lui demande de venir lui prêter main forte comme professeur de latin et directeur spirituel. Pour un homme qui a consacré tant d’années à la formation des petits séminaristes, n’est-ce pas là le couronnement de sa carrière apostolique ? Homme de prière, il se montre édifiant par sa fidélité à ses exercices de piété. Il prêche plus par ses attitudes et tout son être que par ses discours, car on sent qu’il vit son sacerdoce et qu’il aime les âmes. La formation des séminaristes est son grand souci ; il a pour eux une sollicitude toute paternelle, se montrant très humain et compréhensif. Les jeunes prêtres qu’il a formés gardent pour lui, au delà de leur ordination, une grande vénération.
En 1955, le Saint Siège divise à nouveau le diocèse de Mysore et crée le diocèse de Ootacamund, à partir du territoire pris en 1940 sur Coimbatore. Les confrères devant cette fois rester sur place, le Père tient à cœur de se réclamer de son passé pour demander son affectation au nouveau diocèse, dont l’évêque, Mgr PADYARA, lui a succédé comme supérieur du petit séminaire de Mysore. Ce n’est cependant là qu’un geste symbolique, car les médecins lui interdisent tout séjour à la montagne. Mais il renoue ainsi les liens avec sa jeunesse ; et de fait il restera jusqu’au bout très attaché à Coimbatore, comme peuvent en témoigner les confrères plus jeunes devant qui il a aimé à égrener ses souvenirs.
Lorsqu’en 1958 le P. BASSAISTEGUY doit rentrer en France pour raison de santé, il demande au P. PERRIERE de s’occuper de la procure du séminaire. Malgré son grand âge et ses infirmités, celui-ci accepte avec charité et humilité ce surcroît de travail et se donne à cette tâche avec une ponctualité, un dévouement et une patience incroyables. Du matin jusqu’au soir il est au service des séminaristes, s’occupe de la cuisine, des comptes et de tous les détails de la vie matérielle de la communauté, et se livre ainsi à un travail bien au-dessus de ses forces.
Au retour du supérieur du séminaire, en 1960, il demande à se retirer à l’hôpital Sainte-Marthe de Bangalore. Ses dernières années vont être une vie de récollection et de prières ; il reste autant qu’il le peut à la disposition des confrères ; il a la confiance de tous et entend les confessions de beaucoup. A partir de 1963, il décline visiblement et rapidement. Il ne souffre pas tellement au point de vue physique ; mais il est très affecté moralement par certaines infirmités ; il dépend des domestiques et des infirmiers pour tout. Mais il garde toute sa lucidité et a la grande grâce de pouvoir dire son bréviaire et offrir la sainte messe presque jusqu’à la fin. Enfin, le 26 juin 1963, il s’éteint doucement, après seulement douze heures d’agonie. L’archevêque de Bangalore, les évêques de Mysore et de Ootacamund et un grand nombre de prêtres et de séminaristes l’accompagnent à sa dernière demeure.
Il a toujours eu le culte de la volonté de Dieu. Les épreuves ne lui ont pas manqué ; mais aucune d’elles ne l’a dérouté ni découragé ; chacune d’elles l’a enfoncé davantage dans la volonté divine. Ses souffrances des dernières années ont été le couronnement d’une vie toute donnée, toute abandonnée au bon plaisir divin. Il fut foncièrement surnaturel, d’une grande pureté d’intention dans son travail comme dans ses souffrances. Il était agrégé à la Société des prêtres de saint François de Sales. Il s’est donné sans compter à ses confrères, aux prêtres indiens, aux séminaristes et aux pauvres ; sa vie apostolique et sacerdotale a été une réussite de la grâce. Il fut toujours fidèle jusqu’aux moindres détails aux exigences de sa vocation, et il y trouva son plein épanouissement, vraiment heureux d’être prêtre et missionnaire.
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References
[2813] PERRIÈRE Louis (1879-1963)
Références bibliographiques
AME 1905 p. 62. CR 1904 p. 293. 1906 p. 253. 1911 p. 254. 256. 1920 p. 79. 1934 p. 217. 1935 p. 225. 1939 p. 204. 1940 p. 113. 1952 p. 88. 1960 p. 89. 1961 p. 91. 1962 p. 105. 1963 p. 109. BME 1922 p. 165. 233. 382. 1923 p. 65. 1932 p. 389. 638. 1933 p. 473. 1934 p. 362. 1935 p. 530. 1936 p. 76. 1937 p. 151. 456. 892. 1940 p. 636. 1941 p. 120. 1949 p. 189. 1952 p. 643. 1955 p. 419. 1959 p. 279. 743. 744. 1960 p. 842. 1961 p. 394. EPI 1963 p. 879. 1964 p. 290. notice p. 172. ECM 1942 p. 190. EC1 N° 8. 10. 14. 653. 732.